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International

La grève qui touche les raffineries menace de s'étendre en France

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Plusieurs syndicats, dont la CGT, en tête de la mobilisation dans le secteur énergétique, ont appelé à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles mardi. (© KEYSTONE/AP/Michel Spingler)

Le mouvement de grève pour les salaires, qui touche en France les raffineries et crée des pénuries dans les stations-service, menace de s'étendre le 18 octobre à de nombreux secteurs, sur fond de forte inflation.

Plusieurs syndicats, dont la CGT, en tête de la mobilisation dans le secteur énergétique, ont appelé à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles mardi.

Outre la demande de hausses de salaires, sur fond d'inflation liée notamment à la crise énergétique et la guerre en Ukraine, la mobilisation vise à défendre le droit de grève, après la décision du gouvernement de réquisitionner de salariés de l'industrie pétrolière pour permettre la distribution de carburant.

Les salariés des entreprises ferroviaire SNCF et de transports publics parisiens RATP, ainsi que les fonctionnaires, aussi bien d'Etat que du secteur hospitalier, font partie des premiers à être appelés à rejoindre le mouvement.

Plusieurs centrales nucléaires avaient déjà été touchées mercredi par des mouvements sociaux, parallèlement à la mobilisation chez le français TotalEnergies et l'américain Esso-ExxonMobil.

Depuis la semaine passée, les nerfs des automobilistes français sont mis à rude épreuve par le mouvement de grève dans les raffineries et dépôts de carburants, débutées plus tôt dès septembre, mais dont l'impact avait été jusqu'à alors limité.

D'après le ministère de la Transition énergétique, 30% des stations-service étaient bloquées en France jeudi, et plus encore dans le nord du pays.

Face à cette situation, le gouvernement a mis mercredi à exécution ses menaces de réquisitions de personnel chez Esso-ExxonMobil, au dépôt de carburant de la raffinerie de Port-Jérôme/Notre-Dame-de-Gravenchon(nord-ouest), sommé de rouvrir les vannes.

Et jeudi, il a lancé la réquisition du personnel du dépôt de TotalEnergies de Flandres (nord).

Des réquisitions qui sont très mal reçues par les grévistes et qui ont conduit des syndicats à appeler à manifester mardi.

"Dictature macronienne"

"On assiste à la dictature macronienne", a réagi auprès de l'AFP Benjamin Tange, de la CGT. "Ce qui se passe, c'est la colère de plusieurs mois, plusieurs années et d'une rupture du dialogue social".

Après la levée de la grève dans une raffinerie Esso-ExxonMobil du sud-est de la France jeudi, cinq des sept raffineries françaises restaient touchées par des grèves. Et selon le ministère de la Transition énergétique, sept gros dépôts de carburant étaient aussi affectés sur environ 200.

Devant les menaces d'élargissement du conflit, le gouvernement avait fait pression sur TotalEnergies pour qu'il "augmente ses salaires".

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a souligné que le géant français, qui a engrangé 10,6 milliards de bénéfice au premier semestre grâce à la hausse des prix de l'énergie sur fond de guerre en Ukraine, avait "la capacité" et "donc le devoir" de le faire.

Dans ce contexte, TotalEnergies a annoncé jeudi matin un bonus exceptionnel équivalent à un mois de salaire pour ses salariés du monde entier, doublé d'une proposition d'augmentation de 6% en 2023 pour les salariés français.

Le groupe a aussi invité les syndicats à des "négociations salariales collectives" ce jeudi à partir de 20h00, une première depuis le début de la grève. Jusqu'à présent, il conditionnait l'ouverture des négociations à la levée des blocages.

La CGT doit "se saisir de la main qui a été tendue" pour négocier, a affirmé Bruno Le Maire, alors que le patronat s'inquiète des conséquences de la grève sur l'économie.

D'autant qu'elle s'ajoute à l'augmentation des prix de l'électricité et du gaz qui fait courir "un risque majeur" à l'industrie française, a estimé M. Le Maire, selon lequel la production industrielle française devrait baisser de 10% au 4e trimestre par rapport au 4e trimestre 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clé

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La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clés à des niveaux historiquement bas. (© KEYSTONE/EPA/ADRIAN BRADSHAW)

La banque centrale chinoise a abaissé mardi deux taux d'intérêt clé à des niveaux historiquement bas, dernier effort des autorités pour stimuler la croissance sur fond de tensions commerciales avec Washington et de crise du secteur immobilier.

Le LPR à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été abaissé de 3,1% à 3%, a indiqué la Banque populaire de Chine (PBoC).

Le LPR à cinq ans, la référence pour les prêts hypothécaires, a été abaissé de 3,6% à 3,5%, selon la même source. Ces deux taux avaient déjà été abaissés en octobre, atteignant alors des planchers historiques.

La Chine et les Etats-Unis ont convenu la semaine dernière de réduire fortement pendant 90 jours les droits de douane imposés réciproquement, suscitant l'espoir des milieux économiques d'une réduction durable des tensions.

Mais l'Etat-parti chinois doit encore faire face à une stagnation de la consommation interne et à une longue crise de l'immobilier, qui menacent son objectif de croissance d'environ 5% pour 2025.

Lundi, le Bureau national des statistiques (NBS) chinois avait annoncé une hausse de 6,1% de la production industrielle en avril par rapport à l'an passé, un taux supérieur aux attentes des économistes sondés par l'agence Bloomberg.

Mais, toujours selon le BNS, les prix des logements neufs avaient reculé dans 67 des 70 villes sondées sur la même période, indiquant un marché de l'immobilier toujours fragile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump autorisé à révoquer le statut d'immigrés vénézuéliens

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La Cour suprême des Etats-Unis a autorisé lundi Donald Trump à révoquer le statut de protection temporaire des migrants. (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

La Cour suprême des Etats-Unis a autorisé lundi l'administration de Donald Trump à révoquer le statut de protection temporaire (TPS) qui lui interdisait d'expulser quelque 350'000 Vénézuéliens.

La plus haute juridiction américaine, à majorité conservatrice, a répondu favorablement à une demande de la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, qui souhaitait pouvoir lever ce statut pendant qu'un litige judiciaire sur le sujet suit son cours.

Mme Noem avait en effet annulé une prolongation de 18 mois du TPS pour les Vénézuéliens, décidée en janvier par l'administration du démocrate Joe Biden et qui devait entrer en vigueur au début avril.

Mais un juge fédéral de Californie (ouest) avait suspendu cette décision fin mars, soulignant le risque de "préjudice irréparable pour des centaines de milliers de personnes" et déplorant le "racisme" exprimé selon lui par l'assimilation de l'ensemble des bénéficiaires vénézuéliens du TPS à des criminels.

Le statut de protection temporaire protège d'une expulsion et octroie un droit de travail. Il est offert aux immigrés dont la sécurité n'est pas assurée s'ils rentrent dans leur pays en raison de conflits, de catastrophes naturelles ou d'autres conditions "extraordinaires".

Il a largement été accordé aux Vénézuéliens sous Joe Biden, car Washington considère le Venezuela de Nicolas Maduro comme un régime autoritaire.

La tentative de lever le TPS est "une attaque xénophobe, discriminatoire, raciste et coordonnée depuis plus d'un an à l'encontre d'une population dont le seul péché a été de fuir une dictature criminelle et d'essayer de trouver refuge là où on nous a dit qu'il y en avait un", a indiqué à l'AFP Adelys Ferro, cofondatrice du Venezuelan American Caucus, un groupe de soutien à la communauté vénézuélienne.

Elle a souligné que les Etats-Unis cherchaient à expulser ces personnes vers un pays qu'ils jugent eux-mêmes "tellement dangereux" qu'ils déconseillent formellement à leurs ressortissants de s'y rendre.

Donald Trump a fait campagne en promettant l'expulsion de millions d'immigrés sans-papiers, qu'il accuse d'avoir provoqué une vague de criminalité aux Etats-Unis, ce qu'aucune statistique officielle n'atteste.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, nombre de ses décisions sur les sujets de l'immigration ont rencontré l'opposition de juges à travers les Etats-Unis, y compris au niveau de la Cour suprême, dont il a nommé trois des neuf juges lors de son premier mandat.

Son administration accuse systématiquement ces magistrats d'"empiéter" sur les prérogatives du pouvoir exécutif.

La semaine dernière, le président américain avait critiqué la Cour suprême, qui lui avait infligé un nouveau revers en prolongeant son interdiction d'expulser des immigrés vénézuéliens en vertu d'une loi d'exception. Elle "ne me laisse pas faire ce pour quoi j'ai été élu", s'était-il plaint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Etape cruciale avant l'approbation de l'accord anti-pandémies mardi

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Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus aurait préféré une approbation par consensus de l'accord contre les pandémies en commission. (© KEYSTONE/EPA/MAGALI GIRARDIN)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont franchi une étape cruciale à Genève pour approuver mardi l'accord pour mieux préparer le monde contre les pandémies. Lundi soir, l'arrangement a été validé en commission après un vote.

Le projet de résolution à l'Assemblée mondiale de la santé a été approuvé par 124 voix, contre aucune opposition et 11 abstentions. Deux tiers des suffrages étaient requis. Avant même le résultat, les délégations ont applaudi pendant de longues secondes et se sont levées. Certains hauts responsables de l'OMS étaient en pleurs.

Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus souhaitait un consensus. Il aura même appelé dans l'après-midi le Premier ministre slovaque Robert Fico pour le convaincre de renoncer à demander un vote.

Sur les réseaux sociaux, le dirigeant slovaque, proche du président américain Donald Trump, s'est dit "surpris" par une approche qu'il considère comme n'étant pas démocratique. Il avait annoncé que son pays voterait non, embrassant des arguments conspirationnistes. Finalement, il a été désavoué par son représentant, qui a demandé un vote, mais ne s'est pas prononcé contre le texte.

Après cette étape, le feu vert en plénière mardi matin ne devrait, sauf surprise, constituer qu'une formalité. Mais tout n'est pas réglé. Les membres vont lancer un groupe de travail pour établir une annexe sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).

Selon le directeur général de l'OMS, cette discussion pourrait prendre un an. Il faudra plutôt un an et demi à deux ans, estiment une source diplomatique européenne et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Ensuite seulement, l'accord pourra être signé. Il entrera en vigueur un mois après avoir atteint 60 ratifications des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

OMS: le numéro deux sortant pressenti pour la présidence irlandaise

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Le directeur adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan a reçu un vibrant hommage des Etats membres (archives). (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Il aura été le visage remarqué de la lutte contre la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Loué pour son empathie et pour ses discours de clarté, le numéro deux de l'instance Michael Ryan est pressenti pour être candidat à la présidence irlandaise.

Sur le front des urgences sanitaires mondiales depuis de nombreuses années, au premier plan puis comme chef, cet Irlandais de 60 ans à la silhouette bonhomme ne fait pas partie des sept directeurs qui vont rester. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait dévoilé mercredi cette liste, avec 50% de hauts responsables en moins en raison des effets du retrait prévu des Etats-Unis.

"La seule raison pour laquelle il s'en va est qu'il dit qu'il est fatigué", a affirmé lundi soir l'Ethiopien devant les Etats membres à l'Assemblée mondiale de la santé. "Je l'ai vu" sur lui et "je l'ai accepté", a-t-il ajouté, provoquant une ovation debout pour son "soldat" de la santé.

Les deux hommes ont constitué un binôme depuis plusieurs années. A tel point que M. Tedros n'a pas hésité à en faire son numéro deux en plus de la direction du programme d'urgences de l'OMS.

Au plus fort de la pandémie, M. Ryan avait comme toujours su parler à des populations harassées par des mois de restrictions. "Nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué", avait-il affirmé, leur demandant encore des efforts et admettant alors n'avoir pu voir ses enfants depuis près d'un an en raison du coronavirus.

Pas un homme de parti

Défendant toujours les travailleurs de santé en première ligne, il se sera également battu pour faire prévaloir la science sur les relais conspirationnistes. Parfois en tapant du poing sur la table, tant il était frustré par cette situation.

De même, il ne cachait récemment pas sa colère sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, disant que la communauté internationale était "complice" si elle ne mettait pas un terme aux souffrances des Palestiniens.

Interrogé il y a quelques semaines par Keystone-ATS sur la possibilité qu'il devienne un jour ministre de la santé dans son pays, il avait répondu ne pas être un politique. Et qu'il fallait être un homme de parti pour accéder au gouvernement irlandais.

Il semblerait que les formations politiques aient un autre plan pour lui. Selon les médias irlandais, le parti travailliste souhaiterait en faire le candidat de toute la gauche à la présidence irlandaise, malgré son manque d'expérience politique.

"Il s'est vu offrir un poste qui est bon pour un retraité, mais avec beaucoup de sagesse", a plaisanté lundi M. Tedros. Ce qui a fait rire, comme souvent, celui qui est encore pour quelques semaines son numéro deux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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