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Culture

Quatre mois après avoir annoncé une pause, BTS en concert à Busan

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Le groupe de k-pop BTS fait son retour sur scène samedi à Busan, pour soutenir la candidature de cette ville sud-coréenne à l'organisation de l'Exposition universelle 2030. (© KEYSTONE/AP/Kang Duck-chul)

Quatre mois après avoir annoncé une pause pour cause d'épuisement, le mythique groupe de k-pop BTS a fait son retour sur scène samedi soir à Busan, pour soutenir la candidature de cette ville du sud de la Corée du Sud à l'organisation de l'Exposition universelle 2030.

Environ 100'000 fans du monde entier étaient attendus dans la ville pour ce concert gratuit intitulé "BTS in BUSAN" ("BTS à BUSAN") et pour d'autres activités connexes, selon la mairie de la ville.

Quelque 52'000 personnes survoltées, pour beaucoup habillées en violet, couleur officielle du groupe, s'étaient rassemblées au sein du stade Asiade pour le show, les hôtels voisins affichant tous complet.

"BTS si vous avez ce message, merci. Merci pour tout", a lancé une fan américaine du groupe interrogée sur une radio locale vendredi, ajoutant que leur musique lui donnait de l'inspiration quand elle allait mal.

Nommés "ambassadeurs"

Ce retour sur scène intervient quatre mois après l'annonce par le célèbre boys band sud-coréen d'une pause pour que chacun des sept membres, "épuisés", puisse se concentrer sur sa carrière individuelle.

Environ après un mois après cette annonce, qui avait fait l'effet d'une bombe parmi les fans du monde entier, le gouvernement sud-coréen avait nommé BTS ambassadeur de la candidature de Busan à l'Expo 2030.

Busan, la deuxième plus grande ville de Corée du Sud, fait face à des villes rivales en Ukraine, Italie et Arabie saoudite. L'annonce du lieu retenu interviendra l'an prochain.

Ce concert s'est tenu alors que le spectre de la conscription continue à planer sur les membres de BTS, âgés de 25 ans pour Jungkook, à 29 ans pour Jin, qui doit être appelé sous les drapeaux d'ici l'an prochain.

Bientôt un album solo

Jin a annoncé pendant le concert qu'il sortirait bientôt un album solo: "J'ai pu collaborer avec quelqu'un que j'adore vraiment", a-t-il dit aux fans, sans donner plus de détails.

"Si vous croyez en nous, nous dépasserons tous les obstacles et nous jouerons et donnerons des concerts avec joie. S'il vous plaît, croyez en nous", a lancé de son côté le leader du groupe, RM, aux fans durant le concert.

Tout homme sud-coréen de moins de 30 ans doit effectuer deux ans de service militaire, en raison notamment de la menace que fait peser la Corée du Nord, et les récalcitrants risquent une peine de prison.

En août, le ministre sud-coréen de la Défense avait laissé entendre que BTS, qui rapporte des sommes considérables à l'économie sud-coréenne, pourrait continuer à se produire, y compris à l'étranger, pendant que ses membres rempliront leurs obligations militaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lausanne: 66 artistes accueillent le public samedi et dimanche

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Le week-end prochain, Aperti invite le public dans les ateliers d'artistes en ville de Lausanne et environs, là chez Anne Pantillon (archives), (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre de la manifestation culturelle Aperti, 66 ateliers d'artistes ouvrent leur porte samedi et dimanche à Lausanne et environs. Un large panel d'oeuvres sera présenté, de la peinture au dessin, en passant par la photographie, la sculpture, la gravure, les installations et le multimédia.

Aperti, c'est l'occasion rare de découvrir une fois par an l'univers foisonnant de la création contemporaine et de rencontrer les artistes dans leurs ateliers, soulignent les organisateurs. Parmi les 66 participants, huit sont des nouveaux-venus, précisent-ils.

Les ateliers sont situés à Lausanne, au Mont-sur-lausanne, Pully, Lutry, Prilly, Renens et Chavannes-près-Renens. Jusqu'au 6 mai, les artistes investissent également l'espace public avec des images dévoilées dans le cadre d'une campagne d'affichage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le romancier américain Paul Auster est mort à l'âge de 77 ans

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Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé le New York Times mardi. Il avait été propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise".

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué une amie de la famille, Jacki Lyden, dans un courriel à l'AFP, après avoir informé le New York Times. "Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau 'Vous quittez le Cancerland' qui marque la frontière du pays", avait-elle dit. Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."

Reflets et faux-semblants

Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages.

Dans "Cité de Verre", "Revenants" et "La Chambre dérobée" qui forment la "Trilogie", ses personnages partent à la recherche de leur identité à la manière de détectives dans le labyrinthe de Manhattan hérissé de gratte-ciels où tout n'est que reflets et faux-semblants.

Ce descendant de juifs ashkénazes a étudié à l'Université Columbia de New York les littératures française, italienne et britannique. Après ses études, il vit à Paris de 1971 à 1975 et traduit des poètes français, mais il doit multiplier les emplois avant de pouvoir vivre de ses livres.

L'héritage de son père mort en 1979 lui permet de se consacrer à l'écriture.

Vénéré en France

L'écrivain s'est fait connaître en 1982 avec "L'invention de la solitude", un roman autobiographique où il tente de cerner la personnalité de son père.

Le romancier perce en 1987 sur la scène internationale, notamment en Europe, avec sa "Trilogie new-yorkaise", un roman noir qui s'inspire du genre policier.

Également scénariste, Paul Auster a contribué au film "Smoke", qui dresse le portrait d'âmes perdues gravitant autour d'un débit de tabac de Brooklyn, et sa suite "Brooklyn Boogie", deux films qu'il réalise avec Wayne Wang.

Parmi ses autres oeuvres à succès figurent notamment "Moon Palace", "Le Livre des illusions" et "Brooklyn Follies". Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993.

Démocrate affiché

Démocrate affiché, il a dénoncé dans l'un de ses livres, les années Bush.

En avril 2022, il avait perdu son fils Daniel Auster, 44 ans, qu'il avait eu avec l'écrivaine Lydia Davis, sa première épouse. Ce dernier était mort d'une "surdose accidentelle" à New York après avoir été inculpé d'homicide involontaire pour le décès fin 2021, également par surdose, de sa fille Ruby, âgée seulement de dix mois.

Malgré un cancer diagnostiqué la même année, il a achevé un dernier livre à la tonalité nostalgique, "Baumgartner", un "petit livre tendre et miraculeux", selon les mots de sa femme Siri Hustvedt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Le soutien à la culture reste prioritaire en Valais

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Dans sa stratégie culture 2030, l'Etat du Valais a pour objectif de créer des synergies entre culture et économie, société, ou nature afin de développer des cofinancement, comme c'est le cas pour la Valais Film Commission (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Dans sa stratégie culture 2030, l'Etat du Valais souhaite rendre la culture plus accessible à la population et mieux accompagner les artistes dans leur carrière. Le plan d'action élaboré veut aussi créer des synergies entre culture et économie, société, ou nature.

"Le nerf de la guerre, c'est les finances. Les moyens à disposition de la culture sont limités", a indiqué mardi en conférence de presse le chef du département de la santé, des affaires sociales et de la culture Mathias Reynard. L'idée est donc notamment de travailler sur l'interdisciplinarité afin de développer des cofinancements.

A titre d'exemple, le département de la culture cite la Valais Film Commission. "Du côté de la culture, on les soutient parce qu'on soutient le cinéma avec un pôle de compétences", explique le conseiller d'Etat. Et de l'autre, il y a un financement par le département de l'économie qui y voit un intérêt économique via l'exportation des paysages valaisans dans le monde entier, une publicité indirecte pour le tourisme, dont l'économie locale profite largement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'UE met la pression sur Facebook et Instagram avant les élections

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Les réseaux sociaux Facebook et Instagram sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation (archives). (© KEYSTONE/AP/JENNY KANE)

La Commission européenne a ouvert mardi une enquête contre les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Ils sont soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation à cinq semaines des élections européennes.

Des dirigeants se sont inquiétés récemment de possibles manipulations de l'opinion par la Russie.

"Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers", a souligné la présidente Ursula von der Leyen. "Si nous soupçonnons une violation des règles, nous agissons. C'est toujours vrai, mais particulièrement en période d'élections".

Bruxelles a listé quatre principaux griefs. Le premier concerne une modération "insuffisante" des publicités par Meta. La Commission épingle la diffusion d'un grand nombre d'annonces "qui présentent un risque pour les processus électoraux", évoquant des "campagnes publicitaires liées à une manipulation d'information de l'étranger".

Meta n'a pas directement commenté la procédure. "Nous disposons d'un processus bien établi pour identifier et atténuer les risques sur nos plateformes. Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération avec la Commission européenne et de leur fournir de plus amples détails sur ce travail", a réagi un porte-parole.

L'exécutif bruxellois critique aussi le fait que Meta diminue la visibilité de contenus politiques dans les systèmes de recommandations d'Instagram et Facebook, une pratique contraire aux obligations de transparence du DSA.

La Commission soupçonne par ailleurs le mécanisme mis en place par Meta pour permettre aux utilisateurs de signaler des contenus illégaux de ne pas respecter la réglementation. Il ne serait pas suffisamment facile d'accès et d'utilisation.

Enfin, Bruxelles reproche à Meta son projet de supprimer un outil considéré comme essentiel pour repérer et analyser la désinformation sur Facebook et Instagram, sans solution adéquate de remplacement.

Possibles sanctions

Meta a annoncé début avril que son outil "CrowdTangle" ne serait plus disponible après le 14 août au grand dam de nombreux chercheurs et journalistes qui l'utilisent pour suivre en temps réel la propagation de théories du complot, d'incitations à la violence ou de campagnes de manipulation pilotées de l'étranger.

"Dans le sillage des élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin 2024 et d'une série d'autres élections qui se dérouleront dans les États membres", cette suppression pourrait réduire "les capacités de suivi des fausses informations", s'inquiète la Commission.

Elle demande à Meta de l'informer, dans un délai de cinq jours, sur "les mesures correctives" prises pour assurer un contrôle public des contenus diffusés, sous peine de possibles sanctions.

Il s'agit de la cinquième enquête formelle lancée par Bruxelles dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne.

TikTok déjà visé

La Commission a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d'addiction chez les adolescents.

Une procédure avait été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d'Alibaba, soupçonné de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits dangereux comme des faux médicaments.

La première enquête formelle portait déjà sur des risques liés à la désinformation. Elle avait été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (ex-Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération des contenus et de transparence.

Le règlement sur les services numériques s'applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi que les principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.

Au total, 23 très grands acteurs de l'internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d'une centaine d'experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique.

Les contrevenants s'exposent à des amendes pouvant atteindre jusqu'à 6% de leur chiffre annuel mondial, voire à une interdiction d'opérer en Europe en cas de violations graves et répétées.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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