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Suisse

Ignazio Cassis à Kiev pour une visite surprise

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Ignazio Cassis se fait une idée de la situation jeudi à Kiev. (© KEYSTONE/EDA/PASCAL LAUENER)

Ignazio Cassis a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de sa visite surprise en Ukraine jeudi. A la tête d'une délégation, le président de la Confédération a notamment évoqué la reconstruction de l'Ukraine et l'aide suisse aux civils.

"Nous nous sommes entretenus des besoins humanitaires et de l'assistance suisse en faveur de l'Ukraine dans un cadre bilatéral et multilatéral", précise le conseiller fédéral sur son compte Twitter. Il a aussi été question des conditions prévalant dans le pays, notamment des attaques aériennes russes sur des quartiers d’habitation ukrainiens, de la situation actuelle sur le front et des difficultés liées à l’approche de l’hiver, précise le DFAE dans un communiqué.

Dans un tweet posté jeudi, le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) notamment accueilli en gare de Kiev par l'ambassadeur suisse Claude Wild, le vice-ministre ukrainien des affaires étrangères Yevhen Perebyinis, s'est déclaré choqué par la guerre d'agression menée contre les infrastructures civiles. Il s'est également montré touché par la capacité de résistance de l'Ukraine et de ses citoyens.

L'aide humanitaire et le soutien à la reconstruction sont nécessaires pour faire face à l'hiver et à la période qui suivra, a-t-il ajouté. A l’occasion de ce déplacement, le président de la Confédération a également visité des banlieues de Kiev, où les stigmates de la guerre, mais aussi les marques d’une reconstruction efficace, sont bien visibles, précise le DFAE.

Dispositif de sécurité

Selon le Tages-Anzeiger, le président de la Confédération devait faire un aller-retour et ne pas passer la nuit sur place. Il devait ensuite se rendre en Moldavie où il s’entretiendra, à Chișinău, avec la présidente Maia Sandu des conséquences de la guerre pour son pays et en particulier de la situation humanitaire.

"Pour des raisons de sécurité", le DFAE n'a pas donné de détail sur le programme de la journée. Mais un dispositif a été mis en place. M. Cassis se rend en Ukraine avec une protection personnelle de la Suisse, a confirmé l'Office fédéral de la police (Fedpol) à la radio alémanique SRF: "Fedpol accompagne cette délégation en complément des mesures que le pays hôte, l'Ukraine, doit prendre du point de vue du droit international", a déclaré le porte-parole de l'office Christoph Gnägi.

Parlementaires aussi du voyage

M. Cassis était accompagné par la conseillère nationale Marianne Binder (Centre/AG) et le conseiller aux Etats Mathias Zopfi (Verts/GL). Patricia Danzi, cheffe de la Direction du développement et de la coopération (DDC), et Dominique Paravicini, délégué du Conseil fédéral aux accords commerciaux, étaient aussi du voyage.

Le Tessinois a saisi l'occasion de cette visite pour signer un Protocole d’accord concernant la coopération dans le domaine de la transformation numérique, portant sur 15 millions de francs. Il a aussi signé deux déclarations d’intention portant sur la coopération dans les domaines des personnes disparues et de la criminalistique, note encore le DFAE.

Cette visite intervient au lendemain de l'annonce du renoncement du président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui a annulé au dernier moment une visite à Kiev "pour des raisons de sécurité" après la recrudescence des bombardements.

Réunion prévue à Berlin

La mise en oeuvre des Principes de Lugano a été au coeur des discussions, d'après le DFAE. Celui-ci rappelle que la Suisse a accueilli le 5 juillet dernier à Lugano une conférence sur l'Ukraine, à laquelle avaient été conviés les représentants d'environ 40 Etats et d'une quinzaine d'organisations internationales.

La prochaine étape est une réunion d’experts internationaux la semaine prochaine à Berlin (25 octobre), sous la houlette de la présidence allemande du G7 et de la commission européenne, à laquelle participera Ignazio Cassis.

"Avec tous les soutiens de l'Ukraine dans le monde, nous réfléchirons aux moyens de surmonter la tâche herculéenne de la reconstruction de l'Ukraine", a dit récemment le chancelier allemand Olaf Scholz.

Action de la Suisse

La Suisse soutient l'Ukraine, depuis des années déjà, dans ses efforts de réforme et, actuellement, elle ½uvre activement sur place afin de mettre ses projets de coopération et son expertise au service de la reconstruction. Elle se concentre actuellement sur la sécurité alimentaire, la protection des victimes et de leurs droits, la santé ainsi que l'approvisionnement en eau et l'élimination des eaux usées, détaille le DFAE.

La Suisse fournit par exemple de l'expertise et du matériel à des communes rurales ukrainiennes dans les régions de Sumy et de Chernihiv pour la remise en état et la modernisation des installations d'approvisionnement en eau et d'assainissement détruites. Depuis le début de la guerre, la DDC a transporté plus de 680 tonnes de matériel de secours de Suisse en Ukraine et acheté dans ce pays plus de 4750 tonnes de denrées alimentaires pour aider la population.

Une nouvelle livraison de matériel de secours suisse, destiné à la lutte contre les incendies et au déblaiement des décombres, est en cours. L’acheminement se fait de manière échelonnée, par voie terrestre.

Réfugiés

Après le lancement de l'attaque russe contre l'Ukraine le 24 février dernier, Ignazio Cassis s'était rendu en mars en Pologne et en Moldavie pour y discuter de l'accueil des réfugiés ukrainiens et de l'aide humanitaire pour Kiev et les pays voisins.

La Suisse est très engagée dans l'accueil de réfugiés ukrainiens, dont 2877 ont encore obtenu le statut de protection S pour le seul mois de septembre. Cela porte à 60'000 le total de ces réfugiés mis au bénéfice de ce droit depuis le début de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

La Ville de Vevey ouvre un hébergement d'urgence temporaire

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Caritas Vaud avait ouvert le centre d'hébergement d'urgence "Le Hublot" en 2009 à Vevey. Il a fermé en mai 2025 (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

En raison de l'absence actuelle d'hébergement d'urgence dans l'Est vaudois, et en attendant la mise en oeuvre d'une solution pérenne, la Ville de Vevey met en place une structure d'accueil temporaire dans l'abri civil du Panorama. Quatre dortoirs offrant 24 lits, une salle commune, des douches et des WC seront ouverts aux personnes sans-abri dès lundi.

La région est dépourvue d'hébergement d'urgence pour les personnes sans-abri depuis mai 2025. Une task force composée de représentants de la Ville de Vevey, de la Direction générale vaudoise de la cohésion sociale (DGCS) et de Caritas Vaud s'est constituée pour trouver des locaux adaptés et exploitables sur le long terme.

En parallèle de la recherche d'une solution durable, le Service de la cohésion sociale veveysan a saisi l'opportunité offerte par la reprise de la construction de sécurité du Panorama en mains communales afin de permettre à celles et ceux qui en ont besoin de passer la nuit dans un lieu chauffé et sécurisé, explique vendredi la ville dans un communiqué.

De 21h00 à 08h30

Baptisé "Le Lien - Vevey", en référence à sa mission de trait d'union entre les personnes sans-abri de l'Est vaudois et les actrices et acteurs spécialisés du réseau social, cet abri sera ouvert tous les jours de 21h00 à 08h30.

Ce dispositif transitoire continuera sa mission d'accueil jusqu'à ce qu'une solution pérenne soit mise sur pied. Celle-ci reste une priorité pour la Municipalité et la task force cantonale, est-il souligné.

Le Service veveysan de la cohésion sociale s'appuie sur un partenaire privé pour la gestion de cette structure provisoire. Dans un premier temps, les frais de mise à disposition des locaux et de l'exploitation sont assumés par la Ville de Vevey, avec le soutien du Canton de Vaud, explique encore le communiqué.

Pour rappel, le centre d'hébergement d'urgence de Caritas Vaud à Vevey, "Le Hublot", avait fermé ses portes en mai dernier pour une durée indéterminée. Ouvert en 2009, il avait permis d'offrir chaque année plusieurs milliers de nuitées à des personnes sans-abri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'ex-président irakien Barham Saleh nommé à la tête du HCR

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L'ancien président irakien Barham Saleh a été nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés (archives). (© KEYSTONE/AP/KARIM KADIM)

L'ex-président irakien Barham Saleh, une personnalité kurde, a été nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés, a indiqué vendredi à l'AFP une source onusienne, souhaitant garder l'anonymat.

Il va succéder en janvier à l'Italien Filippo Grandi. Le HCR, comme beaucoup d'autres organisations, fait face à des coupes dans l'aide internationale, et a été contraint de supprimer plus d'un quart de ses effectifs depuis le début de l'année, soit près de 5000 collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS

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Des adaptations ponctuelles des procédures de contrôle des concentrations sont jugées nécessaires (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.

Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.

"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.

Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.

Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.

Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les sapins de Noël coûteront un peu plus cher cette année

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Les prix des sapins de Noël sont en légère hausse cette année (achives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les consommateurs suisses devront débourser davantage pour acheter un sapin de Noël cultivé en territoire helvétique. Le salut ne viendra pas des sapins étrangers, dont la hausse des prix devrait être plus soutenue encore.

Pour la première fois depuis plus de dix ans, le prix des sapins de Noël suisses augmente légèrement. La hausse devrait toutefois être "modérée", a assuré Philipp Gut, directeur de l'association IG Suisse Christbaum, auprès de l'agence AWP. Cette hausse doit être contenue entre 1 et 2% et au pire ne pas dépasser 5%.

Une augmentation plus vive est attendue pour les conifères produits à l'étranger, par exemple au Danemark qui a connu des gelées et où la surproduction s'est normalisée. L'offre sera donc limitée et les prix devraient grimper en conséquence. L'inflation plus importante dans l'Union européenne qu'en Suisse devrait aussi peser.

Du côté de la grande distribution, Coop s'attend à des prix stables pour les petits spécimens mais à un renchérissement des grands modèles, en raison des coûts de transport et de logistique plus élevés. Chez Migros, les prix varient selon les régions.

Sur internet pas plus de 150 cm

Le géant orange assure s'approvisionner à 90% en Suisse, quand son concurrent bâlois indique ne proposer que des résineux estampillés à la croix blanche. Sa filiale Jumbo se fournit à 85% dans le pays. Aldi propose des sapins Nordmann cultivés dans l'Union européenne.

Commerçants et faîtière évoquent une demande stable pour les arbres de Noël. L'attrait pour des résineux d'origine suisse devrait donc se poursuivre.

Le commerce en ligne des sapins de Noël joue quant à lui encore un rôle mineur dans les ventes de fin d'année. Les producteurs traditionnels sont encore peu présents sur ce segment, a constaté Philipp Gut. Les clients sont en effet attachés à pouvoir voir et toucher le produit avant de l'acquérir. Et l'achat fait encore partie des réjouissances de l'Avent.

Aldi, Migros et Coop ne proposent que des conifères en magasin. Seule Jumbo, filiale de Coop, permet de commander des arbres de 150 centimètres de haut. Landi, aux mains de Fenaco, propose des événements festifs autour de la vente de sapins.

cg/ls/sc/ck/rr

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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