Rejoignez-nous

Suisse

Les déchets plastiques inquiètent les Suisses, surtout dans la mer

Publié

,

le

Une plage couverte de déchets plastiques à Bali (Indonésie). Trois quarts des Suisses perçoivent le plastique dans la mer et sur les plages comme plus problématique que celui dispersé dans la nature helvétique. (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

Les trois quarts des Suisses sont préoccupés par les déchets plastiques dans les mers et sur les plages, indique un sondage. Plus de la moitié de la population souhaite des mesures sévères contre cette pollution par le biais de la loi.

C'est ce qui ressort d'un sondage publié lundi par l'ONG Oceancare, organisation internationale basée en Suisse qui s'est engagée en faveur d'un accord mondial sur le plastique pour endiguer ce phénomène.

Selon le sondage, réalisé par l'institut de recherche gfs.bern, les Suisses considèrent que le problème le plus important est celui des emballages en plastique. Les doubles emballages en particulier sont considérés comme inutiles par 34% des sondés. Pour 30% d'entre eux, on "emballe trop" en général.

Aînés plus préoccupés

Détail intéressant, le problème du plastique préoccupe surtout les aînés, alors que la plupart des débats publics sur le climat sont fortement animés par les jeunes.

Les Suisses sont particulièrement préoccupés par les déchets plastiques en mer. Cela alors que, normalement, "plus le problème est proche, plus la préoccupation est grande", écrivent les auteurs de l'étude. Ainsi 73% des personnes interrogées perçoivent le plastique dans la mer et sur les plages comme plus problématique que celui dispersé dans la nature helvétique.

Les déchets plastiques dans l'environnement suisse ne gênent que la moitié des personnes interrogées (54%), et ceux contenus dans l'eau potable locale encore moins (43%).

La plupart des sondés sous-estiment en outre la quantité de plastique qu'ils consomment réellement chaque année: ils l'estiment à environ 100 kilos, alors qu'elle atteint en réalité 125 kilos.

Une marge de progression

La population a encore une marge de progression concernant l'application de mesures pour protéger l'environnement, indique aussi le sondage. Bien que les personnes interrogées soient clairement conscientes du problème en soi, le tri des déchets serait jusqu'à présent, avec 93%, la seule mesure ancrée durablement dans la majorité de la population.

Seule une bonne moitié des sondés évite de produire des déchets en faisant ses courses (59%), achète déjà moins (56%) et renonce aux plastiques à usage unique (54%).

Des lois seraient nécessaires

Plus de la moitié des Suisses souhaitent des mesures législatives fermes pour bannir les microplastiques des biens de consommation, endiguer la production de plastique en général et réduire la consommation d'articles à usage unique.

Le sondage met toutefois en évidence des divergences entre générations. Ainsi, si les plus âgés se prononcent en faveur d'une mise en ½uvre conséquente des lois existantes pour empêcher la pollution plastique, les plus jeunes souhaitent plutôt des lois allant plus loin.

Plus les sympathies d'une personne se situent à gauche de l'échiquier politique, plus elle a tendance à soutenir des mesures plus strictes contre la pollution plastique. Près de 50% des personnes interrogées souhaitent que la Suisse joue un rôle pionnier dans le cadre d'un accord international sur le plastique.

40 fois plus grand que la Suisse

Selon Oceancare, près de 9 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les mers du monde, dont 17'600 tonnes rien qu'en Méditerranée.

Des millions de tonnes de déchets plastiques sont notamment visibles dans cinq énormes tourbillons d'immondices. Celui du Pacifique est presque quarante fois plus grand que la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse Romande

Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit

Publié

le

Le spectacle projeté évoque un récit légendaire où une fée tombe amoureuse d'un berger. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.

Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.

Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.

Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA

Publié

le

APG-SGA est un spécialiste de l'affichage publicitaire en extérieur (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.

Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.

La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.

Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".

Feu vert de la Commission des OPA

Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".

Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.

NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.

Le président s'en va

"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.

Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.

Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Nestlé France rappelle un lait pour bébés

Publié

le

Le lait infantil concerné est destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé lance en France une campagne de rappel pour son lait Optipro Relais, destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois. La mesure répond à la détection de micro-organismes susceptibles de provoquer diarrhées et vomissements.

Le paquebot alimentaire a détecté la présence de ces micro-organismes sur une ligne de fabrication des laboratoires Guigoz, prévient l'ordre des pharmaciens de l'Hexagone sur son site internet.

Nestlé France indique sur son propre site avoir détecté dans certains lots non distribués la présence de la toxine céréulide, produite par la bactérie Bacillus cereus.

La multinationale assure qu'aucun autre produit de la marque Guigoz n'est concerné. Elle appelle les clients à ne pas utiliser ni retourner le produit, mais à le mettre à la poubelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Une pétition veut rembourser la contraception thérapeutique

Publié

le

image prétexte © KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Un texte demande que les contraceptifs prescrits dans une visée thérapeutique soient remboursés par l’assurance de base.  La pétition a été lancée par deux associations et une fondation. Les paraphes ont été remises en début de semaine.

Pilule, patch, implant, stérilet hormonal... Ils constituent souvent un traitement de référence pour des pathologies comme l’endométriose ou des règles douloureuses. Une pétition demande que ces dispositifs soient remboursés par l’assurance maladie de base lorsqu’ils sont délivrés pour soigner une maladie. Ne pas rembourser ces traitements comporte deux problèmes selon Caroline Gautier, médecin à PROFA Lausanne

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

Une motion avait déjà été débattue à Berne en début d'année. La conseillère nationale vaudoise, Brigitte Crottaz souhaitait faire évoluer la situation. Mais pour le Conseil fédéral, rembourser ces traitements irait trop loin car ils ne serviraient pas à traiter une maladie. Et il y a confusion selon Caroline Gautier

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

La pétition remise lundi à Berne a récolté 20’000 signatures.

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Professionnellement, les remous d’aujourd’hui portent, en eux, le calme de demain… Gardez confiance en votre Etoile, elle sait…

Les Sujets à la Une