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Suisse

Une étude quantifie le plastique en Suisse : 5000 tonnes par an

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Plus de 5000 tonnes de plastique se dispersent dans l’environnement chaque année (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Quelque 5000 tonnes de plastique se dispersent chaque année dans l'environnement en Suisse. Ces chiffres ont été établis par les chercheurs de l’Empa sur mandat de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

L’Empa a recensé les sept matières plastiques les plus utilisées. Elles couvriraient près des trois quarts de la demande des fabricants en Europe, textiles non incluses, selon PlasticsEurope, l’association des producteurs de matières plastiques.

Il ressort de l'étude de l'Empa, publiée jeudi, que la pollution par le plastique est bien plus importante sur et dans les sols que dans les eaux. D’autres matières plastiques, notamment le caoutchouc libéré dans l’environnement par l’abrasion des pneus, n’ont pas été prises en compte dans l’étude.

"L’étude porte sur les matières plastiques polyéthylène (LD-PE et HD-PE), polypropylène, polystyrène, polystyrène expansé, PVC et PET telles qu’elles sont utilisées dans les emballages, les textiles, les matériaux isolants et les films plastiques destinés à l’agriculture", précise l'Empa dans un communiqué. Les chercheurs ont suivi le chemin de ces plastiques en Suisse, de la production à l’élimination en passant par l’utilisation, et ont développé un modèle permettant de calculer ces flux.

En tout, quelque 5120 tonnes de ces sept plastiques se dispersent dans l’environnement chaque année. Cela correspond à près de 0,7% de la quantité totale de ces sept plastiques consommés en Suisse tous les ans (environ 710'000 tonnes au total).

Le reste (99,3%) demeure dans le cycle de vie "normal", et est récolté pour être incinéré ou recyclé en proportions variables selon le plastique et l’application. Une grande partie du plastique est aussi stockée. Une prochaine étude va considérer ces stocks plus en détail pour pouvoir les quantifier.

Davantage de macroplastique

D’après la modélisation de l’Empa, quelque 4400 tonnes de macroplastique se retrouvent au sol chaque année. A cela s’ajoutent environ 100 tonnes de macroplastique libérées dans les eaux. Par ailleurs, six cents tonnes de microplastique finissent sur ou dans les sols et près de 15 tonnes dans les eaux.

La quantité de microplastique est donc bien moins élevée que celle de macroplastique. Le nombre de particules qui pourraient avoir des répercussions sur les organismes est cependant nettement plus important.

Toutefois, pour obtenir un aperçu complet de la charge environnementale du plastique en Suisse, l’abrasion des pneus est également à prendre en compte. Une étude de l’Empa actuellement en cours livrera des informations complémentaires sur cette source de pollution.

Plus dans les sols que dans les eaux

L’examen des sept matières plastiques montre que la quantité de plastique libérée sur et dans les sols est près de 40 fois plus élevée que celle qui se disperse dans les eaux. L’agriculture et le secteur de la construction représentent les sources les plus importantes de microplastique dans les sols.

Les sources les plus importantes de microplastique dans les eaux sont le lavage et le port de vêtements en fibres synthétiques ainsi que les cosmétiques. Une étude de l’Empa a récemment démontré qu’actuellement le microplastique en Europe ne représente aucune menace pour les organismes aquatiques.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

Des milliers de jeunes à la journée Futur en tous genres

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A l'agence Keystone-ATS, les enfants ont pris la place des journalistes jeudi au Centre des médias du palais fédéral. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Des milliers d’élèves ont accompagné jeudi leurs parents sur leur lieu de travail lors de la Journée Futur en tous genres. Au total, 2828 entreprises ont ouvert leurs portes dans toute la Suisse, ont indiqué les organisateurs.

L’Office fédéral de la statistique (OFS) a par exemple ouvert ses portes à 45 enfants pour leur faire découvrir les métiers de l’informatique, de la recherche scientifique et les rouages de l’administration. Au Département fédéral de l’Economie, près de 100 enfants ont pu découvrir les différentes unités administratives.

A l'agence Keystone-ATS, des élèves ont visité la salle de presse à Berne et joué le rôle de journalistes au centre de presse du Palais fédéral.

Les élèves de 5e à 7e année ont également eu l’occasion de changer de perspective en découvrant une profession non typique de leur sexe. L'idée est d'explorer des métiers que les enfants n'envisagent pas forcément. La journée Futur en tous genres a pour but de contribuer à l'égalité au moment de choisir une profession.

Depuis 25 ans, la Journée de l’avenir offre des visites à des milliers de jeunes pour se donner une idée de leur avenir. La Journée est un projet des bureaux de l’égalité de plusieurs cantons et des villes de Berne, Lucerne et Zurich. Le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation soutient financièrement cet événement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Gens du voyage: le Parlement valaisan prône le statu quo

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Pour l'heure,, le Valais ne compte qu'une aire d'accueil pour les gens du voyage. Elle est située à Martigny (photo d'archives). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

Le Valais ne veut pas devenir le premier canton suisse à se doter de trois aires de stationnement et de transit pour les gens du voyage. Un postulat en ce sens a été largement rejeté par le Parlement, jeudi après-midi.

Le postulat socialiste fait écho à l'intervention de la police cantonale, le 15 avril dernier, lorsque celle-ci a bloqué plusieurs dizaines de caravanes à la hauteur du tunnel de St-Maurice.

"Cette intervention disproportionnée et stigmatisante a clairement montré que le Valais avait urgemment besoin d'aires de stationnement et de transit pour éviter que de tels conflits se reproduisent à l’avenir", souligne le PS.

"D'ailleurs, le canton y est légalement tenu: selon l'article 3 de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire, les territoires réservés à l'habitat et à l'exercice des activités économiques doivent être aménagés selon les besoins de la population. Cela comprend aussi les besoins spécifiques des gens du voyage de Suisse.

L'exception Martigny

Selon le plan directeur cantonal 2019, le canton devait planifier trois emplacements pour les gens du voyage sur son territoire, un dans le Bas-Valais, un en Valais central et un dans le Haut-Valais, en collaboration avec les communes, et mettre en service les aires manquantes. Pour l'heure, seule une aire existe à Martigny.

Le Centre du Valais romand et les deux groupes UDC (Haut-Valais et du Haut-Valais) se sont mobilisés contre ce postulat. Au vote, le non l'a emporté par 86 voix contre 37 et 1 abstention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: la création d'une communauté tarifaire cantonale refusée

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Le communauté tarifaire vaudoise Mobilis fonctonne également dans une partie du Chablais valaisan (ici la gare de St-Maurice, photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des députés de quatre partis (Le Centre, PS, UDC et les Vert-e-s) au Grand Conseil valaisan ont milité pour la création d'une communauté tarifaire cantonale en matière de transports publics Leur postulat n'a ni convaincu le Parlement, ni le Conseil d'Etat.

"Genève avec Unireso, Vaud avec Mobilis, Neuchâtel avec l'onde verte, Jura avec Vagabond et Fribourg avec Frimobil ont tous réussi à regrouper leurs différentes entreprises de transports publics sous une communauté tarifaire séparée en différentes zones", ont souligné les postulants.

"La création d'une telle communauté aurait l'avantage qu'une personne voulant se rendre d'un point A à un point B pourrait le faire avec un seul billet. Elle ne serait plus obligée d'acheter un nouveau billet à chaque changement de moyens de transport", ont détaillé les artisans du projet.

"Trop complexe et coûteux"

"La mise en place d’une communauté tarifaire valaisanne nécessiterait la création d’une société propre pour sa gestion quotidienne, pour effectuer la répartition des recettes de la vente de titres de transport auprès des entreprises de transports et pour réaliser des tâches de marketing et de communication", indique le Conseil d'Etat, défavorable au projet, dans sa réponse au postulat.

"Une telle structure serait complexe à mettre sur pied et coûteuse. Son financement devrait donc passer par le renchérissement du prix des billets ou l’augmentation de l’indemnité à payer par le Canton et les communes ou encore la diminution de l’offre de transport public." Un dernier point qui a notamment convaincu l'UDC du Valais romand à ne pas soutenir le texte proposé.

Mobilis dans le Chablais

"Depuis plus de 20 ans,le Service en charge des transports publics, accompagné d’experts, a étudié l’idée d’instaurer une communauté tarifaire. Les résultats sont unanimes. Ils représentent un très mauvais rapport coûts-bénéfice", résume le Conseil d'Etat.

Des ententes tarifaires existent déjà à Sion,Sierre et Brigue-Viège et une extension de Mobilis a eu lieu dans le Chablais. "Dans nos vallées latérales, cela n’aurait aucune plus-value", rappelle le gouvernement.

Le postulat a finalement été refusé par 100 voix contre 27.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des oeuvres hivernales à découvrir à la Maison Tavel

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Une oeuvre de Luigi-Tony Laforêt "Coucher de soleil en haute montagne" (1913) est au centre de la nouvelle exposition de la Maison Tavel "Quel froid!". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Maison Tavel met l'hiver à l'honneur en présentant une quarantaine d'oeuvres, principalement des peintures et des photographies, issues des collections publiques. L'exposition "Quel froid!" est à découvrir dès jeudi et jusqu'à fin août au premier étage du bâtiment historique de la Vieille-Ville.

L'exposition s'ouvre sur "Coucher de soleil en haute montagne" (1913) de Luigi-Tony Laforêt, une toile lumineuse qui représente un paysage au-dessus du village de Kippel (VS) par grand froid. Selon une note manuscrite du peintre au dos du tableau, il faisait entre -20 et -30 degrés. Et l'artiste a ajouté "Che freddo!", soit "Quel froid!", ce qui a donné le titre de l'exposition.

Les oeuvres sont accrochées sur "des parois blanches comme neige", a expliqué jeudi Laurie Bischoff, commissaire de l'exposition. Les photographies et les peintures se répondent. L'oeuvre "Le Léman et Le Mont-Blanc en février" (1918) de Ferdinand Hodler est associée à une image du photographe David Wagnières, qui représente deux nageuses de la Coupe de Noël.

La neige du siècle

Une salle est consacrée à la pratique du ski et du patin à glace. Le public peut ainsi découvrir les peintures du 19e siècle d'Alfred Dumont et d'Eugène Sordet qui illustrent les marais gelés de Rouelbeau dans la campagne de Meinier. L'exposition révèle aussi une facette peu connue d'Eugène Sordet: excellent patineur, il a rédigé un manuel dédié à cette pratique.

Des images de la RTS datant de février 1985 plongent aussi le visiteur dans l'ambiance hivernale. L'arc lémanique avait été recouvert d'une épaisse couche de neige, incitant les habitants à sortir des luges et des skis au centre-ville. Ces chutes de neige sont restées dans la mémoire collective, comme "la neige du siècle".

Une sélection de photographies raconte aussi Genève sous la neige au fil des années. A découvrir également des oeuvres plus contemporaines, dont une chaufferette électrique qui a été donnée par l'artiste genevois John Armleder ou l'iconique bonnet Credit Suisse.

De nouveaux espaces

Inaugurée en 1986, la Maison Tavel qui est un musée consacré à l'histoire urbaine et la vie quotidienne, accueille chaque année environ 60'000 visiteurs. L'institution a renouvelé ses espaces en proposant notamment un salon dédié à la musique, une cour-jardin réaménagée et une salle en sous-sol consacrée au coeur de la collection du musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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