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Suisse

Malgré des ventes en hausse, Sonova a vu son bénéfice net fléchir

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Sonova a vu sa rentabilité s'éroder sur les six premiers mois de son exercice décalé 2022/23, alors que ses ventes ont enregistré une progression à deux chiffres. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Sonova a vu sa rentabilité fléchir au 1er semestre de l'exercice décalé 2022/23. Affichant des revenus pourtant en progression, le spécialiste zurichois des aides auditives a dégagé un bénéfice net de 296,2 millions de francs, contre 301,9 millions 12 mois auparavant.

Entre avril et fin septembre, les ventes se sont inscrites à 1,85 milliard de francs, en hausse de 15,1% au regard de six premiers mois de l'exercice précédent, a annoncé lundi l'entreprise établie Stäfa. Exprimée en devises locales, la croissance s'est hissée à 17,9%. La progression reflète notamment les acquisitions, alors que la croissance organique s'est fixée à 5%.

Le résultat d'exploitation ajusté des amortissements liés aux acquisitions (Ebita) a grimpé à 398,1 millions de francs, en hausse de 3% en devises locales, la marge correspondante atteignant 21,6%. Cependant exprimé en francs, l'Ebita s'est par contre contracté de 2%.

La performance s'est révélée plus ou moins en ligne par rapport aux attentes des analystes, les revenus dépassant les anticipations, alors que les bénéfice net a raté le coche. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 1,82 milliard de francs, un Ebita ajusté de 398 millions et un bénéfice net de 303 millions.

Evoquant ses perspectives, le groupe des rives du lac de Zurich maintient les objectifs présentés en août, précisant toutefois que la performance devrait se situer dans le bas de la fourchette. Sonova avait raboté ses objectifs de croissance des recettes 2022/23 à 15-19%, contre 17-21% auparavant. La barre pour le résultat opérationnel (Ebita) ajusté avait été ramenée à 6-10%, après 12-18%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Premier bilan positif des ventes de Noël, malgré la morosité

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Les Suisses prévoient de dépenser davantage à Noël cette année (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A l'approche des fêtes, la course aux cadeaux entre dans sa dernière ligne droite. A l'heure de tirer un premier bilan, sans être euphoriques, les détaillants sont plutôt optimistes malgré un climat de consommation plutôt morose.

Les consommateurs font preuve d'une certaine retenue. Les commandes de moins de 50 francs sont en hausse chez le commerçant en ligne Brack. "Cela est aussi probablement dû au fait que nous avons réduit les frais de port pour les petits montants", tempère un porte-parole auprès de l'agence AWP.

Les ménages s'inquiètent des hausses de prix des biens de consommation courante, des primes d'assurance maladie et des loyers, comme le montre une enquête menée par la Swiss Retail Federation et le cabinet de conseil EY: 42% des personnes interrogées estiment que leur situation financière s'en trouve fortement affectée.

Pourtant, les Suisses prévoient de dépenser en moyenne 341 francs pour leurs cadeaux de Noël, soit 21% de plus que l'année dernière et presque autant que lors de l'année record 2022.

Même constat chez les grands détaillants. "Les clients sont davantage en quête de bonnes affaires. Dans le même temps, l'importance des cadeaux de Noël et des produits haut de gamme demeure élevée", observe une porte-parole de Coop.

iPhones et friteuses

Dans l'ensemble, le bilan intermédiaire est positif. "Les ventes de Noël sont toujours la période la plus prolifique pour nous et cette année ne fait pas exception", relève Digitec Galaxus. Les iPhones, friteuses à air et sets Lego sont parmi les plus recherchés sur la plateforme. Les parfums, les livres pour enfants et les écouteurs auront aussi leur place sous le sapin.

Côté alimentation, la demande reste marquée par la tradition. Chez Migros et Coop, la fondue chinoise, la raclette et les fruits tropicaux sont, sans surprise, en tête. "La seule tendance notable concerne le segment des vins mousseux, où les variantes sans alcool gagnent en importance", relève Coop.

L'autre tendance est le retour en force des achats dans les villes et les centres commerciaux, où la fréquentation est en hausse, selon l'étude de la Swiss Retail Federation et d'EY.

Mais il est encore prématuré de tirer un bilan définitif, la semaine en cours et les jours précédant le Nouvel an étant décisifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Initiative populaire pour l'interdiction des armes nucléaires

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Les cartons remplis de signatures pour l'initiative en faveur de l'interdiction des armes nucléaires sont prêts à être remis à la Chancellerie fédérale. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Suisse doit adhérer au Traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN). Un comité citoyen a déposé mardi auprès de la Chancellerie fédérale à Berne plus de 135'000 signatures dans ce but.

Le TIAN est entré en vigueur en 2021 et interdit les armes nucléaires en droit international. Il comble une lacune du droit international humanitaire: les armes nucléaires sont désormais explicitement interdites comme les autres armes de destruction massive.

La Suisse a participé aux négociations du traité, soutenu son adoption à l’ONU en 2017, et le Conseil national ainsi que le Conseil des Etats ont appelé le Conseil fédéral à y adhérer en 2018 par des majorités claires. Malgré cela, le Conseil fédéral refuse toujours d’y adhérer.

Sécurité en jeu

Le TIAN est l’instrument le plus pertinent pour garantir la sécurité à long terme, estime Annette Wildi, membre de l'Alliance suisse pour l'interdiction des armes nucléaires à l'origine de l'initiative et de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).

Le traité correspond aux principes fondamentaux de la politique étrangère suisse et renforcerait la crédibilité de la Confédération dans le domaine de la diplomatie humanitaire. Cette initiative montre que le soutien pour l’interdiction des armes nucléaires est largement ancré dans la population.

La Suisse ne possède pas d’armes nucléaires, n'a pas l'intention d'en acquérir et n'est pas impliquée dans la dissuasion nucléaire; il n’existe donc aucune raison objective de rester à l’écart de cette interdiction, ajoute Joris Fricker du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA).

Selon un récent sondage, 72% des citoyens interrogés se sont prononcés en faveur de l'adhésion au TIAN. Depuis son entrée en vigueur en 2021, près de cent pays ont adhéré à ce texte de l'Assemblée générale de l'ONU, dont 74 l'ont ratifié.

Le Conseil fédéral mise sur le TNP

Le Conseil fédéral a refusé une nouvelle fois de signer le traité en mars 2024, estimant que l'engagement de la Suisse en faveur d'un monde sans armes nucléaires dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) était plus conforme à ses objectifs.

Ce traité est en vigueur depuis 1977 et signé par 191 Etats membres, dont les puissances nucléaires que sont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Le traité d'adhésion au TIAN lui n'est reconnu ni par les détenteurs d'armes nucléaires ni par la quasi-totalité des pays occidentaux et européens.

Selon le gouvernement, une adhésion au traité d'interdiction n'est en outre pas dans l'intérêt de la Suisse dans le contexte international actuel, où la sécurité est revenue au premier plan avec une nouvelle guerre en Europe.

Le comité d'initiative compte plusieurs personnalités comme l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey ou le prix Nobel de chimie Jacques Dubochet. Des élus fédéraux y sont aussi actifs à l'image de la conseillère nationale Melanie Mettler (PVL/BE) ou du conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Jacques Baud va interpeller l'Union européenne suite aux sanctions

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Jacques Baud, ici lors d'un événement en 2011 de la Fédération suisse des fonctionnaires de police avec l'ancienne conseillère fédérale Simonetta Sommaruga (à gauche) et la conseillère d'Etat saint-galloise de l'époque Karin Keller-Sutter (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Jacques Baud va interpeller l'Union européenne (UE) pour contester les sanctions prises à son encontre dans le cadre de la guerre en Ukraine. L'ancien agent du Service de renseignements de la Confédération (SRC) est accusé de servir la propagande pro-russe.

Ses avocats vont s'adresser directement au Conseil de l'UE. Contacté mardi par Keystone-ATS, Jacques Baud précise qu'il souhaite aussi déposer un recours auprès de la Cour de justice de l'UE.

Vivant à Bruxelles, l'ex du SRC indique avoir reçu lundi un appel de l'ambassadrice suisse à la Haye." Elle m'a juste transmis des liens qui renvoient vers la page de l'UE qui traite de ces sanctions et des procédures de recours en général, que je connaissais déjà, mais ne m'a donné aucune information sur ce que la Suisse faisait ou comptait faire".

Lundi dans la NZZ, le Département fédéral des affaires étrangères avait indiqué "se renseigner auprès des autorités compétentes sur les voies de recours dont dispose M. Baud pour contester cette décision".

L'UE a sanctionné Jacques Baud le 15 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vaud: neuf districts sur dix touchés par la pénurie de logements

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Dans le canton de Vaud, neuf districts sur dix sont désormais touchés par la pénurie de logements (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La pénurie de logements dans le canton de Vaud gagne encore du terrain. Elle s'est péjorée avec un taux de vacance qui s'établit désormais à 0,94% en moyenne cantonale sur les trois dernières années (1,01% l'an dernier). Neuf des dix districts sont désormais concernés, dont nouvellement le district de la Broye-Vully.

Il y a pénurie, au sens de la loi, lorsque le taux global de logements vacants, à l'échelle du district, est durablement inférieur à 1,5%. Ce taux est déterminé en prenant la moyenne, sur les trois dernières années, du taux de logements vacants, rappelle le canton mardi dans un communiqué.

Pour la seule année 2025, le taux est de 0,89%. Avec un taux lissé sur les trois dernières années de 1,34 %, le district de la Broye-Vully est désormais lui aussi en situation de pénurie.

Seul le district d’Aigle ne connaît pas une situation de pénurie, avec un taux lissé de 1,58 %. Dès lors, les dispositions sur la préservation du parc locatif et le droit de préemption ne sont pas applicables pour ce district.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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