Lausanne
Deal de rue: la stratégie du gouvernement a les faveurs des députés
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Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi la problématique du deal de rue. Hormis des voix à gauche, les élus se sont montrés favorables au projet de loi du Conseil d'Etat visant à intensifier et mieux coordonner sa lutte contre la consommation et le trafic de drogues.
Le projet du gouvernement répond à dix interventions parlementaires. Il prône une stratégie globale et transversale contre le deal de rue axée sur la prévention, le sociosanitaire et la formation pour accompagner le volet répressif, avec comme maître-mot, la pluridisciplinarité. Le canton veut mettre davantage l'accent sur la demande, soit la consommation, tout en continuant à agir sur l'offre, soit la vente et le trafic de drogue.
Interdiction de périmètre critiquée
Dans l'ensemble, l'hémicycle a salué un projet reposant sur les quatre piliers de la stratégie nationale (prévention, traitement, réduction des risques et répression), à l'instar du PLR et de l'UDC. "Il était temps. Enfin des mesures concrètes (...). Il n'y a pas de prévention sans répression", a lancé le chef de groupe UDC Yvan Pahud.
Le Parti socialiste a lui souligné l'importance d'une approche systémique qui vise autant les trafiquants que les consommateurs, afin de lutter contre un milieu qui s'est "diversifié et banalisé", a dit son chef de groupe Jean Tschopp.
C'est la question de l'interdiction de périmètre pour les trafiquants arrêtés afin de réduire leur présence dans l'espace public qui a fait le plus discussion et nécessitera un deuxième débat la semaine prochaine. Cette interdiction sera d'abord signifiée verbalement pour 24h puis, si elle n'est pas respectée, par écrit jusqu'à trois mois au maximum, avant une dénonciation et une amende.
"Un joli principe, mais qui manque d'efficience", a résumé l'écologiste David Raedler. "Le trafic ne fera que se déplacer, il sera plus difficile de suivre les trafiquants et il y aura une perte de contrôle sur les autres mesures de la loi", a-t-il énuméré, citant les professionnels du milieu.
Article ambigu
La gauche radicale a pour sa part critiqué un article où la notion des mesures d'éloignement est "trop vague et trop floue", et qui pourrait ainsi ne pas cibler uniquement le deal de rue.
Les députés EP Vincent Keller et Hadrien Buclin se sont inquiétés de cette ambiguïté, notamment des termes "trouble à l'ordre public" et "importuner des tiers". Ils craignent que cet article puisse aussi s'appliquer à des manifestants, des musiciens de rue voire des enfants qui jouent au foot dans l'espace public. Il y a un risque "de dérives sécuritaires", selon l'un, et "que la police utilise ces mesures d'éloignement de manière indistincte", selon l'autre.
Le conseil d'Etat en charge de la sécurité Vassilis Venizelos a tenu à les rassurer. "Cette interdiction de périmètres est un nouvel outil, une possibilité supplémentaire, contre les trafiquants de drogue. Elle sera mise en oeuvre de manières proportionnée et nuancée", a-t-il promis. "Le but n'est pas d'engorger les tribunaux". "Cette nouvelle mesure ne va pas régler de manière catégorique et définitive le deal de rue mais l'apaiser", a-t-il dit.
Coût de 10 millions sur cinq ans
La nouvelle politique publique du cantron de Vaud de lutte contre le deal de rue s'inspire d'expériences dans d'autres cantons, notamment Berne et Zurich. Le coût total de la douzaine de mesures de ce plan d'action prévu sur cinq ans (2022-2026) s'élève à 10 millions de francs (2 millions par an). Ce programme compte par exemple renforcer la prévention en milieu scolaire.
Parmi d'autres mesures phares, il y a un dispositif de surveillance du marché des stupéfiants. Il s'agit d'un projet-pilote d'analyse des substances des drogues (qualité, composition, coupage, etc.) pour évaluer leur dangerosité et informer sur les risques.
L'idée est de cibler des lieux de fêtes - festivals, rave-party, etc - afin de proposer aux consommateurs d'analyser sur place les produits qu'ils s'apprêtent à utiliser avec un "laboratoire de poche" composé d'une lampe de poche haute technologie connectée à une tablette de la taille d'un smartphone (appareil "NIRLab").
Le marché vaudois de la drogue est particulièrement lucratif. Son chiffre d'affaires annuel se monte à 80 millions de francs en moyenne, pour quelque 40 millions de bénéfice. Quelque 3,5 à 5 tonnes de cannabis sont consommées chaque année par 25'000 à 35'000 individus. La cocaïne suit avec 500 kilos par an (14'000 consommateurs) et l'héroïne avec 200 kilos par an (2000 consommateurs).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Affluence record pour les Urbaines
Pour sa 29e édition, les Urbaines a réuni plus de 7500 personnes entre vendredi et dimanche, une affluence record selon le comité d'organisation. Le festival des expérimentations artistiques a programmé 44 propositions disséminées dans onze espaces à Lausanne, Renens et Chavannes.
Le festival a confirmé sa "vitalité" dans le paysage culturel suisse et international, "rassemblant des publics tant locaux qu'internationaux, avec une présence marquante des scènes anglo-saxonnes", relève lundi soir un communiqué.
La 30e édition des Urbaines est d'ores et déjà programmée du 4 au 6 décembre 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Avec le nouvel horaire, Renens sera reliée directement à Epalinges
Avec le changement d'horaire du 14 décembre prochain, Epalinges disposera d'une liaison directe avec Renens. La ligne régionale 54 sera en effet prolongée depuis le Mont-sur-Lausanne vers le terminus du m2 à Epalinges à travers les Bois du Jorat.
"Ce nouveau parcours offre une liaison inédite entre l'ouest et le nord de l'agglomération sans passer par le centre-ville", ont indiqué les transports publics de la région lausannoise (tl) lundi dans un communiqué. La fréquence sur le tronçon historique de cette ligne, entre Renens et Cheseaux-sur-Lausanne, passera en outre à 15 minutes en semaine aux heures de pointe du matin et du soir.
Par ailleurs, la fréquence des lignes principales du réseau, à savoir les bus 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 18, 21 et 25, seront augmentées en fin de journée. La fréquence d'heure de pointe du soir sera prolongée d'une demi-heure, jusqu'à 19h00, tandis que la fréquence de soirée à 15 minutes démarrera une demi-heure plus tard, soit à 21h00, précisent les tl.
Les tl annoncent également qu'ils procéderont à des améliorations supplémentaires de l'offre en mai, ainsi qu'à la rentrée d'août 2026. La ligne 9, reliant actuellement Lutry, Corniche à Prilly, Eglise sera ainsi prolongée jusqu'à Crissier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Une voiture percute la vitrine d'un tea-room à Lausanne
Une voiture a percuté la vitrine d'un tea-room sur l'Avenue de Cour dimanche matin à Lausanne. Bien que spectaculaire, l'accident n'a fait que deux blessés légers.
"Le véhicule a roulé en marche arrière sur une centaine de mètres et a terminé sa course dans la vitrine d'un tea-room, où se trouvaient une vingtaine de clients", a déclaré Alexia Hagenlocher, porte-parole de la police municipale de Lausanne, à Keystone-ATS. Elle confirmait une information parue dans le quotidien 24 Heures.
La voiture a été stoppée par la vitrine de l'établissement, elle a pu repartir sans l'aide d'une dépanneuse. Deux personnes, victimes de coupures légères ont été amenées à l'hôpital pour un contrôle, a précisé 24 Heures.
Il s'agit du deuxième cas de mise en mouvement fortuite d'un véhicule en une semaine à Lausanne, a souligné Alexia Hagenlocher. Elle rappelle que chaque automobiliste est responsable de l'immobilisation de son véhicule et doit veiller à tirer suffisamment le frein à main, engager le rapport inférieur de la boîte à vitesses, et orienter les roues en direction d’un obstacle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: Quelque 500 manifestants dans un cortège antiraciste
Environ 500 personnes, selon la police, ont défilé samedi après-midi à Lausanne pour protester contre les violences policières. La manifestation était organisée par la Coalition Romande Antiraciste (CoRa) qui s'est récemment présentée au grand public.
Les manifestants se sont rassemblés à 14h sur la place du Château, a constaté Keystone-ATS. Le cortège s'est ébranlé vers 15h, passant par des lieux associés aux violences policières. Il s'est notamment arrêté devant l'Hôtel de police, où un Nigérian est décédé après son interpellation en mai dernier. Il devait se terminer dans le quartier de Prélaz où un adolescent a perdu la vie en août lors d'une course poursuite avec la police.
"No justice no peace", ont notamment scandé les manifestants. Le cortège a eu lieu dans le calme. L'atmosphère s'est brièvement tendue lors du passage devant la terrasse du restaurant "Le Vaudois" où un Erythréen avait perdu la vie lors d'une altercation en août.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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