Lausanne
Positive Life Festival: montrer la vie d'aujourd'hui avec le VIH
Le Service des maladies infectieuses du CHUV, avec d'autres partenaires dont l’Université de Lausanne (UNIL), lance "Positive Life Festival". Ce cycle d’actions et d’événements vise à créer tout au long de 2023 de nouvelles représentations de la vie avec le VIH.
Les représentations culturelles et médiatiques du VIH datant des années 1980-90 dominent encore largement les imaginaires. "Or, la situation des personnes vivant avec le virus et les traitements disponibles ont grandement évolué", insiste David Jackson-Perry, chargé de mission au sein du Service des maladies infectieuses du CHUV, à l’origine de ce projet novateur et cité lundi dans un communiqué.
Grâce à la prise de traitements antirétroviraux efficaces, une personne vivant avec le VIH ne peut pas transmettre le virus et peut avoir une vie intime, sociale et professionnelle comme n’importe qui d’autre. "Le problème n’est pas le VIH, mais les vieilles représentations qui restent ancrées dans notre conscience collective", souligne le professeur Matthias Cavassini, médecin chef de la consultation ambulatoire des maladies infectieuses du CHUV.
"Positive Life Festival est un projet très important car il fait converger l’art et la science pour sensibiliser et informer la population générale. Il est indispensable de produire et de diffuser des nouvelles représentations de la vie avec le VIH aujourd’hui en Suisse", a-t-il ajouté.
Médiation en milieu scientifique
Dès fin novembre 2022, des actions de médiation scientifique sont organisées par une équipe pluridisciplinaire issue du Positive Life Festival et de l'Eprouvette, le Laboratoire Sciences et Société de l’UNIL. Elles sont destinées au grand public et aux milieux scolaires.
Tout au long de l’année, le programme comprendra des ateliers d’écriture créative et de réflexion, des "apéros-sciences" permettant de dialoguer avec des spécialistes autour de thématiques essentielles et peu discutées: le VIH et les femmes, le VIH et les sexualités, ou encore le VIH et la santé mentale. Enfin, un atelier pédagogique autour du VIH au cinéma verra le jour pour les gymnasiens du canton à partir de la rentrée d’août 2023.
VU.CH, l'art à l'hôpital, s’associe également à Positive Life Festival avec, dès juillet 2023, un parcours d’expositions d’art contemporain sur trois lieux.
Appel à projets
La première édition du Positive Life Festival, aboutissement de toutes ces manifestations, aura lieu les 1er et 2 décembre 2023 à Lausanne. Il proposera performances artistiques, lectures, discussions et rencontres. Pour cette occasion, un concours de courts métrages et d’une performance traitant du VIH aujourd’hui est lancé.
Cet appel à projets est ouvert à toute personne intéressée à thématiser un aspect de la vie avec le VIH, que ce soit sous forme documentaire, fiction, animation. Le délai de dépôt des candidatures est fixé au 1er février 2023 sur le site du festival. Les cinq meilleurs films et une performance recevront 10'000 francs chacun.
Dépistage gratuit au CHUV
Par ailleurs, comme dans d'autres cantons, le CHUV organise jeudi une journée d'information et de dépistage gratuit du VIH, anonyme et sans rendez-vous. L’ensemble de la population est invité à se présenter sans rendez-vous à la Consultation des maladies infectieuses. Deux stands permettront d'informer et de répondre aux questions du grand public ainsi que des professionnels de la santé.
www.positive-life-festival.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
UNIL: pétition pour de meilleurs salaires pour les doctorants
Une septantaine de personnes ont participé mardi à une action sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL) "contre la précarité des doctorants". Une pétition, munie de plus de 1000 signatures, a été remise à la direction de l'UNIL.
La plupart des signatures viennent de l'UNIL, selon les deux organisations à l'initiative de la pétition, soit l'Association du corps intermédiaire et des doctorants de l'Université de Lausanne (ACIDUL) et le Syndicat des services publics (SSP).
Leur texte demande de meilleures conditions de travail et de salaire pour les doctorants, en particulier une réduction des inégalités entre les assistants diplômés et les doctorants financés par des fonds externes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La régulation des cormorans fait débat
Le Grand Conseil vaudois a été mardi le théâtre de nouvelles discussions sur la régulation des cormorans sur le lac de Neuchâtel. Un député a défendu une technique de stérilisation des oeufs, mais sans succès.
L'UDC José Durussel a milité pour de l'utilisation de drones pour repérer les nids de cormorans. Il s'agirait ensuite de déposer "une huile végétale" sur les oeufs pour qu'ils n'arrivent pas à maturité et n'éclosent pas, a-t-il expliqué.
Alors que les tirs effectués par les pêcheurs sont, selon lui, "totalement inefficaces voire dangereux", la stérilisation des oeufs permettrait de réguler les cormorans de manière "douce et efficace".
Le "voeu" de José Durussel n'a pas été suivi par la commission chargée d'étudier un rapport sur l'économie de la pêche, et il n'a pas rencontré davantage de succès mardi en plénum.
Ethiquement "inappropriée"
Le Vert Alberto Mocchi a relevé que si le cormoran représentait effectivement "une concurrence" pour une certaine pêche, la diminution du nombre de corégones (ou féra) n'était pas uniquement due à la présence de cet oiseau.
Son collègue de parti Théophile Schenker a ajouté que le succès d'une stérilisation des oeufs n'était "pas garanti", et même que cette mesure était "inappropriée sur un plan éthique" selon l'Office fédéral de l'environnement. Il a aussi mentionné la difficulté d'accès des nids.
Pour le conseiller d'Etat écologiste Vassilis Venizelos, la question des cormorans est "importante", mais elle n'est "qu'une partie du problème". Il s'est dit ouvert à "explorer toutes les pistes" pour aider les pêcheurs.
Il a toutefois affirmé qu'il n'allait pas demander à son Département de "mettre tout en oeuvre", comme le stipulait le voeu de José Durussel, pour limiter la population de cormorans. Le ministre de l'environnement a aussi annoncé des "assises de la pêche" en juin, où il sera notamment question de la régulation des cormorans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud empoigne le dossier de la pénurie de logements
La première Table ronde vaudoise sur le logement a réuni lundi à Lausanne de nombreux acteurs du domaine. La rencontre a permis l'ouverture d'un dialogue durable. Des premières pistes de réflexion ont été dégagées en vue de l'élaboration d'un plan d'action de l'Etat visant à sortir le canton de la situation de pénurie d'ici la fin de la décennie.
Vaud connaît depuis plusieurs années une situation tendue sur le front du logement, avec un taux de vacance inférieur à 1,5% (1,14% en moyenne sur la période 2021-2023), rappelle le canton mardi dans un communiqué. Pour la conseillère d'Etat Christelle Luisier Brodard, inverser la situation passe par des solutions nourries d'un dialogue constructif entre les acteurs institutionnels, associatifs et économiques.
Echanges "très riches"
La première table ronde du logement a ainsi réuni à l'initiative du Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) faîtières de communes, entrepreneurs, urbanistes, architectes, développeurs, maîtres d'ouvrage ou encore propriétaires et locataires. Ces" échanges très riches" entre l'Etat et les participants vont s'intensifier au cours des mois prochains.
L'objectif, annoncé par la cheffe du DITS, est l'établissement d'un plan d'action "logement". Son déploiement devra permettre au canton de sortir de la situation de pénurie à l'horizon 2028-2030.
"Le principe que nous lançons s'inscrit dans la continuité du plan d'action fédéral lancé en février et qui distingue les niveaux de compétences fédérale, intercantonale et cantonale. A l'échelle vaudoise, nous partageons tous une responsabilité vis-à-vis de la population de notre canton qui doit pouvoir se loger convenablement, selon ses aspirations et ses ressources", souligne la ministre, citée dans le communiqué.
Oppositions dans les communes
Revenant sur les causes du manque de logements, le canton cite le contexte de forte croissance démographique, une production d'appartements insuffisante et qui ralentit, une disponibilité foncière déficiente ou encore la raréfaction des matériaux et de la main-d'½uvre dans la construction.
Un autre phénomène récent freine également le rythme de création de logements: l'opposition de plus en plus marquée aux projets de nouveaux quartiers portés par les communes et qui nécessitent plusieurs années de procédure. Nombre de projets ont ainsi été refusés dans les urnes vaudoises ces dernières années, cela alors même que le cadre légal fédéral (LAT) exige une densification vers l'intérieur du milieu bâti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le PAC Lavaux retourne à la case commission
Le traitement du PAC Lavaux par le Grand Conseil vaudois est mis provisoirement en attente. Le dossier doit retourner en commission, qui devra se prononcer à nouveau sur certaines oppositions.
Une opposition de la Commission intercommunale de Lavaux (CIL) et de plusieurs Municipalités n'a pas été traitée de manière "équitable" lors de son premier passage en commission, à la suite de certaines "incompréhensions".
Toutes les oppositions concernant le périmètre du PAC Lavaux doivent être traitées de la même manière, en suivant le même arbre décisionnel, a expliqué la PLR Florence Gross. Sans cela, le dossier s'exposerait à de "multiples recours" et la procédure serait encore retardée, ont souligné plusieurs de ses collègues.
La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a également relevé qu'un retour en commission constituait "la solution la plus propre". Elle a toutefois demandé que la commission se réunisse rapidement, afin que le Grand Conseil puisse reprendre sans tarder son examen du PAC Lavaux.
Dossier hors norme
C'est la troisième semaine de suite que le Grand Conseil se penchait sur ce plan d'affectation cantonal (PAC). Il devra donc y revenir à une date ultérieure pour finir le premier débat. Un second débat sera ensuite nécessaire. Mais celui-ci n'aura pas lieu avant plusieurs mois sachant qu'une mise à l'enquête complémentaire sera nécessaire.
Pour mémoire, le traitement du PAC Lavaux est exceptionnel, tant par sa complexité que par les compétences qui sont attribuées au Grand Conseil. Normalement, c'est le Conseil d'Etat qui adopte un tel plan et lève les oppositions déposées durant la mise à l'enquête publique (160 dans le cas du PAC Lavaux). Mais dans ce cas précis - et c'est une première historique dans le canton de Vaud -, cette tâche revient au Parlement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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