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Suisse

Biodiversité: la Suisse est la lanterne rouge de l'Europe

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Le chat sauvage, ou chat forestier, figure parmi les espèces menacées d'extinction en Suisse. (© KEYSTONE/PRO NATURA/FABRICE CAHEZ)

Depuis dix ans, la Suisse n'assume plus son obligation de mieux protéger les espèces animales et végétales prioritaires à l'international, constate la Convention de Berne. Seul 1,4% de ce qui serait nécessaire a été fait, ce qui en fait la lanterne rouge de l'Europe.

En matière de zones protégées, la Suisse expose ainsi aussi ses espèces prioritaires à un risque d'extinction, indique le bilan des progrès réalisés par le réseau paneuropéen d’aires protégées "Emeraude", relayé mercredi par Birdlife et Pro Natura.

Il y a dix ans, certains progrès dans la mise en place de ce réseau, qui vise à conserver les espèces animales et végétales ainsi que les habitats menacés, étaient visibles en Suisse également. Mais alors que le réseau "Emeraude" ne cesse de s'étendre dans toute l'Europe, le processus est arrêté en Suisse.

Zéro progrès

Alors qu'en 2012 la Convention de Berne du Conseil de l'Europe avait reconnu 37 sites "Emeraude suisses", l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) avait pourtant clairement relevé que "l'évaluation de la convention montre également que d'autres sites devaient encore être recensés et soumis à la convention pour garantir la protection des espèces et milieux naturels en Suisse".

En effet, seules quelques espèces sont suffisamment couvertes par les sites annoncés et aucun habitat ne l’est. Jusqu'à présent, les désignations supplémentaires nécessaires n'ont juste jamais eu lieu, alors que le réseau "Emeraude" aurait dû être mis en place d'ici à 2020. Un délai fixé par la Convention de Berne que la Suisse avait d'ailleurs elle-même suggéré à l'époque.

Berne se défausse sur les cantons

Au cours des deux dernières années, aucun effort n'a été visible en Suisse pour protéger les 140 espèces animales et végétales et les 43 habitats identifiés au niveau européen, pour lesquels la Suisse porte une responsabilité particulière. Selon les déclarations du Conseil fédéral au Parlement, la Confédération a simplement transféré toute la responsabilité du réseau paneuropéen aux cantons.

La Suisse a obtenu une dernière chance: d'ici 2030, elle doit non seulement avoir mis en place le réseau "Emeraude", mais aussi avoir élaboré et mis en ½uvre les plans de gestion nécessaires. Si elle n'avance pas rapidement, elle manquera également ce nouvel engagement et exposera ses propres espèces et habitats menacés à des risques encore plus élevés, pointent les ONG écologistes.

Une exploitation agricole ou sylvicole adaptée est tout à fait autorisée dans les sites "Emeraude" à condition qu'elle ne mette pas en danger les objectifs de protection, soulignent Birdlife et Pro Natura. Avec la protection de la biodiversité, il s'agit aussi de garantir des services écosystémiques importants pour l'être humain et l'économie.

Contre-projet sur la biodiversité

Invité à réagir par l'agence Keystone-ATS, l'OFEV assure que la Suisse prend le déclin de la biodiversité au sérieux. Au niveau national, le Conseil fédéral a donné un signal "clair et en même temps politiquement réalisable" en faveur de la biodiversité avec le contre-projet indirect à l'initiative sur la biodiversité, écrit-il.

Avec ce texte, le Conseil fédéral entend veiller à ce que suffisamment de surfaces protégées soient créées et mises en réseau dans toute la Suisse. Des moyens supplémentaires "considérables" sont prévus à cet effet: en l'espace de dix ans, près d'un milliard de francs supplémentaires devraient ainsi être mis à disposition pour la conservation et la promotion de la biodiversité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Implenia acquiert deux zones de développement à Zurich et à Morges

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Implenia veut transformer l'ancien site commercial de Morges en un quartier urbain, avec des locaux commerciaux modernes. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La division immobilier d'Implenia a acquis au premier trimestre 2024 deux terrains à bâtir, à Zurich-Seebach et à Morges. Leur valeur totale est d'environ 40 millions de francs et leur valeur de marché après achèvement d'environ 110 millions de francs.

Implenia compte y développer des immeubles résidentiels, complétés à Morges par des surfaces commerciales, précise le groupe lundi dans un communiqué.

A Zurich, une soixantaine de nouveaux appartements doivent être construits à proximité immédiate du n½ud de transport de la gare d'Oerlikon. Le dépôt de la demande de permis de construire est prévu pour la fin de l'année 2024, fait savoir Implenia.

A Morges, le terrain se situe à la rue de Lausanne, au bord du Léman. Implenia prévoit d'y construire de nouveaux immeubles résidentiels sur une surface nette d'environ 2500 m2, ainsi qu'environ 1000 m2 de surfaces locatives résidentielles et environ 600 m2 de surfaces locatives commerciales, détaille la société.

"Le plan de développement prévoit la transformation de l'ancien site commercial en un quartier urbain avec des appartements et des locaux commerciaux répondant aux normes énergétiques les plus strictes", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

100'000 m2 de panneaux solaires d'ici 2035

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L'Etat de Vaud souhaite poser environ 6000 m2 de panneaux solaires par an pour assurer l'autonomie électrique de ses bâtiments administratifs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Etat de Vaud souhaite entièrement couvrir les besoins électriques des bâtiments de son administration d'ici 2035. Cela passe par la pose d'environ 6000 m2 de panneaux solaires par an, couplée à une diminution de 30% de la consommation d'électricité actuelle.

"L'autonomie électrique pour 2035, c'est faisable", a affirmé lundi Isabelle Moret, en présentant une étude à la presse. Une étude qui confirme "l'énorme potentiel" de l'énergie solaire qui pourrait être produite sur les toits et façades des bâtiments de l'administration cantonale.

L'Etat de Vaud prévoit de couvrir de panneaux solaires une surface d'environ 100'000 m2 d'ici 2035, ce qui correspond à 14 terrains de foot. Entre les toits déjà équipés (environ 20'000 m2) et les projets en cours de réalisation, il faudra poser 6000 m2 de panneaux par an pour atteindre cet "ambitieux objectif", a relevé la ministre en charge des immeubles et du patrimoine. Ces installations devraient permettre de produire annuellement 23 GWh d'électricité, l'équivalent de la consommation annuelle de 5000 ménages suisses.

Isabelle MoretConseillère d’Etat vaudoise chargée de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

Confiée à un bureau indépendant, l'étude s'est penchée sur 431 bâtiments sur les quelque 1000 objets de l'administration cantonale. Elle a permis de prioriser les sites, de "hautement prioritaires" à "sans potentiel", en tentant compte de différents facteurs (type de toiture, surface disponible, consommation du bâtiment, coût de l'installation, note au recensement architectural, etc).

Isabelle MoretConseillère d’Etat vaudoise chargée de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

"Cette étude nous montre un chemin, là où il faut agir en priorité", a continué Isabelle Moret. La ministre a aussi parlé d'un "changement de paradigme": l'Etat de Vaud va désormais se montrer "proactif" et n'attendra plus une rénovation de toiture pour poser des panneaux.

Isabelle MoretConseillère d’Etat vaudoise chargée de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine

Par ailleurs, tous les bâtiments en construction seront dotés d'installations photovoltaïques - sur le toit et/ou en façade -, de manière à ce qu'ils produisent autant d'énergie, voire davantage, qu'ils n'en consomment.

Financement à trouver

L'autonomie électrique en 2035 ne passera pas uniquement par une production "maison", mais aussi par une réduction de la consommation. A savoir par une baisse de 30% par rapport à la situation actuelle, a prévenu la conseillère d'Etat. Il s'agira notamment "d'optimiser" les installations techniques, d'améliorer les éclairages (utilisation de LED, capteurs de présences, etc) ou encore de sensibiliser le personnel.

Pour financer ces différentes mesures, une enveloppe de 18 millions de francs a déjà été accordée, permettant entre autres de mener l'étude et de lancer la pose d'une partie des panneaux solaires. D'autres montants devront toutefois être trouvés pour la suite du programme. "Il faudra convaincre le Grand Conseil de nous accorder les moyens financiers nécessaires", a relevé Isabelle Moret.

A noter finalement qu'après les bâtiments de l'administration cantonale, l'Université de Lausanne (UNIL) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont aussi procéder à une telle étude de leur potentiel photovoltaïque.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Culture

Charlie Chaplin et Louis de Funès se croisent à Chaplin's World

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Deux statues de cire attendent les visiteurs au Chaplin's World. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le musée Chaplin's World à Corsier-sur-Vevey (VD) mêle les univers de Charlie Chaplin et Louis de Funès. Avec plus de 300 photos et une scénographie immersive, l'exposition s'intéresse au rire au cinéma. A découvrir jusqu'au 1er septembre.

Charlot est apprenti, garçon de café, de théâtre ou de banque, débutant, assistant, commis, mitron, moussaillon, ouvrier, soldat ou pompier. A l'écran, Louis de Funès est promoteur, patron de chantier naval, chef d'orchestre, directeur d'école, commissaire, académicien, ministre ou PDG.

Tout semble les opposer de prime abord. Pour les deux artistes pourtant, le rapport au corps et au rythme est essentiel et primaire, ce que montre "Charles Chaplin et Louis de Funès: Le geste et la parole". Cette exposition réalisée par le musée Louis de Funès de Saint-Raphaël (F) est présentée pour la première fois en Suisse.

Danser ensemble

Le public découvrira la vie des deux artistes, et les similitudes qui les unissent. Une expérience immersive et interactive permettra de bouger sur les pas des deux hommes lors de leurs danses légendaires: la danse hassidique des "Aventures de Rabbi Jacob" et la danse mimée de Charlie Chaplin dans "Les Temps modernes".

Malgré des propos différents, leurs films offraient un regard satirique sur la société. Louis de Funès était un grand admirateur du génie de Chaplin. Il a intégré le burlesque et la pantomime dans son jeu, héritage du cinéma muet, explique le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

LHC: les bars lausannois pourront rester ouverts toute la nuit

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En cas de titre mardi soir, les supporters lausannois pourront aller fêter toute la nuit dans les bars de la ville. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Si le Lausanne HC devient champion de Suisse mardi soir à Zurich, les établissements de la capitale vaudoise pourront rester ouverts toute la nuit. La Municipalité a pris cette décision pour permettre à la population de célébrer ensemble un éventuel titre.

En cas de sacre du LHC, la Municipalité accordera une extension immédiate des horaires pour les établissements de Lausanne qui le souhaitent, annonce-t-elle lundi dans un communiqué. Aucune annonce préalable ne sera nécessaire. Cette prolongation des horaires sera également gratuite.

"La Municipalité souhaite offrir à la population lausannoise la possibilité de célébrer ensemble ce moment de fierté collective pour notre ville, sans contrainte d'horaires de fermeture ni de charges supplémentaires pour les établissements", explique Pierre-Antoine Hildbrand, le municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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