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International

Assaut du Capitole: poursuites pénales contre Trump recommandées

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La commission parlementaire recommande des poursuites pénales contre Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

La commission d'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 a recommandé lundi que des poursuites pénales soient lancées contre l'ex-président Donald Trump, notamment pour appel à l'insurrection et complot à l'encontre de l'Etat américain.

Non contraignant, cet appel n'en est pas moins historique, parce qu'il vise un ancien chef d'Etat.

Les neuf membres de la commission - sept démocrates et deux républicains - ont voté à l'unanimité en faveur de ces recommandations lors d'une dernière réunion publique et en direct, dont la fin a été saluée par des applaudissements dans la salle.

C'est l'aboutissement de 18 mois d'investigation, durant lesquels les élus ont interrogé un millier de personnes, examiné une montagne de documents et tenu des auditions publiques très médiatisées pour prouver que Donald Trump était "au centre" des événements.

Le 6 janvier 2021, des partisans de M. Trump, affirmant - à tort - comme lui que la présidentielle de 2020 lui avait été "volée" par Joe Biden, avaient violemment attaqué le siège du Congrès à Washington pour stopper la certification des résultats, faisant trembler la démocratie américaine.

Au moins cinq personnes sont mortes en lien avec l'assaut et des centaines ont été inculpées dans le cadre des violences.

"Il a versé de l'essence sur le feu"

En niant la réalité, Donald Trump a "brisé" la confiance dans le système démocratique, a dénoncé Bennie Thompson, chef de la commission. Il "a allumé la mèche, a versé de l'essence sur le feu et s'est assis dans la salle à manger de la Maison Blanche pendant des heures à regarder le feu brûler, et aujourd'hui encore, il continue d'attiser ces flammes", a de son côté accusé la démocrate Elaine Luria.

La numéro deux de la commission, la républicaine Liz Cheney, bête noire de Donald Trump, a elle jugé que ses actes avaient montré qu'il était "inapte" à occuper de nouvelles fonctions publiques.

Les quatre chefs d'inculpation recommandés par les élus-enquêteurs sont les suivants: appel à l'insurrection, complot à l'encontre de l'Etat américain, entrave à une procédure officielle (de certification d'un scrutin présidentiel) et fausses déclarations.

Ces motifs peuvent entraîner des peines de prison et l'interdiction d'assumer toute fonction publique, alors que l'ancien président a annoncé qu'il se relançait dans la course à la Maison Blanche pour 2024.

Le vote de la commission est largement symbolique, car ses membres ne peuvent pas inculper eux-mêmes l'ex-magnat de l'immobilier. Ce sera au ministère de la Justice, qui a nommé un procureur spécial pour enquêter de façon indépendante sur Donald Trump, de décider s'il le poursuit ou non.

"Convaincu"

Bennie Thompson s'est dit "convaincu" sur CNN que le ministère allait inculper le républicain. "Personne, y compris un ancien président, n'est au-dessus de la loi", a-t-il affirmé.

Interrogée sur le sujet, la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a dit que l'exécutif voulait "faire très attention à ne pas du tout politiser ce processus". "Le travail de la commission a été considérable et basé sur des faits", a-t-elle ajouté.

Devançant l'audition, Donald Trump avait déjà tempêté sur sa plateforme, Truth Social, contre la recommandation à venir de la commission - qualifiant ses membres dans son style habituel de "cas sociaux et de voyous".

M. Trump a notamment défendu le discours qu'il a prononcé le 6 janvier 2021 et ses autres actes ce jour-là comme étant "modérés et pleins d'amour". Il avait à l'époque appelé ses partisans à se "battre comme des diables", sans toutefois leur demander expressément d'envahir le Capitole.

"Tentative de coup d'Etat"

Chargés de faire la lumière sur les faits et gestes de l'ancien président avant et pendant le 6 janvier 2021, les élus ont cherché à montrer que Donald Trump avait tenté de garder le pouvoir alors qu'il se savait battu. Donald Trump était "au centre" d'une "tentative de coup d'Etat", a par le passé déclaré Bennie Thompson.

La commission n'a eu de cesse de dire qu'il était impossible que le républicain ne sache pas qu'il avait perdu l'élection face à Joe Biden. Son ministre de la Justice, une série de conseillers, et même sa propre fille, Ivanka... Dans des témoignages face caméra, plusieurs membres de la garde rapprochée de Donald Trump ont dit ne pas avoir cru à ses théories de "fraude électorale".

Donald Trump est aussi accusé d'avoir fait pression sur son vice-président Mike Pence et sur des responsables électoraux, en particulier en Géorgie et dans l'Arizona, pour essayer d'invalider la présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Cristiano Ronaldo donne la victoire au Portugal

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Un 137e but en sélection pour Cristiano Ronaldo. (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Six ans après son succès à Porto devant les Pays-Bas, le Portugal disputera ce dimanche une nouvelle finale de la Ligue des Nations. A Munich, il a renversé l’Allemagne pour déjouer les pronostics.

Les Portugais se sont imposés 2-1 malgré l’ouverture du score de Florian Wirtz à la 48e. Cinq minutes leur ont toutefois suffi pour renverser le cours de cette partie avec un exploit personnel de Francisco Conceiçao à la 63e et le 137e but en 220 sélections de Cristiano Ronaldo à la 68e. Transparent depuis le début du match, le capitaine a sauvé sa soirée sur un service magnifique de Nuno Mendes.

Comme l’an dernier à l’Euro lors de son élimination face à l’Espagne, la "Mannschaft" a dévoilé bien des limites. Les Allemands n’ont jamais témoigné de la maîtrise espérée pour concéder une défaite finalement très logique.

Métamorphosé par les introductions en seconde période de Francisco Conceiçao et de Vitinha, le Portugal sera opposé dimanche toujours à Munich au vainqueur du choc qui opposera jeudi l’Espagne et la France. Même si la marche sera un peu plus haute, un deuxième sacre en Ligue des Nations est à la portée d’une équipe qui regorge autant de talents individuels.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Scientifiques: interdire la pêche et l'extraction en haute mer

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Une action d'activiste de Greenpeace à Berne demandant l'interdiction de l'extraction minière en haute mer en 2022. Des scientifiques estiment que cela devrait être interdit "pour toujours" de même que la pêche en haute mer et ce afin de protéger la biodiversité des océans (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Les gouvernements doivent interdire "pour toujours" l'extraction minière et la pêche en haute mer afin de protéger la biodiversité des océans, la stabilité du climat et l'humanité elle-même, plaident mercredi des scientifiques.

Dans un commentaire publié dans la revue Nature avant la Conférence des Nations unies pour l'océan (UNOC-3) du 9 au 13 juin à Nice, une douzaine de chercheurs plaident pour une meilleure protection des habitats marins dans les eaux internationales, qui couvrent près de la moitié de la planète. Leur exploitation "risque de causer des dégâts irréversibles", écrivent-ils.

Callum Roberts, professeur de conservation des milieux marins à l'université britannique d'Exeter, et l'un des auteurs de l'article, suggère de s'inspirer des accords internationaux pour protéger l'Antarctique en tant que "bien commun planétaire".

Les gouvernements devraient s'accorder pour laisser la haute mer "intacte" afin d'éviter "des conséquences potentiellement catastrophiques d'une exploitation que l'on ne peut pas contrôler", a-t-il dit à l'AFP.

Ces espaces sont plus que jamais menacés, le président américain Donald Trump ayant ouvert la porte à l'extraction minière sous-marine en haute mer.

Rôle dans le cycle du carbone

Dans leur article appelant à interdire toute forme d'extraction "pour toujours", les experts estiment qu'il faut aller plus loin que le traité pour protéger la haute mer, adopté en 2023 mais qui doit encore atteindre 60 ratifications pour entrer en vigueur. La France espérait les obtenir à Nice mais les attend désormais "d'ici la fin de l'année".

Les animaux marins ne constituent pas seulement une matière première pour les être humains mais jouent aussi un rôle de premier plan dans le cycle du carbone affectant l'air que l'on respire. La recherche suggère que sans ce processus, le réchauffement planétaire aurait déjà atteint jusqu'à 3°C, près de deux fois plus qu'aujourd'hui, souligne Callum Roberts.

Des nutriments issus de cadavres ou d'excréments nourrissent aussi la vie marine, qui peut ensuite absorber plus de CO2. Mais ce processus est aujourd'hui menacé par la tentation de pêcher toujours plus profond.

Planète "en grave danger"

Protéger les habitants des mers n'est pas un acte altruiste, souligne Callum Roberts. "La planète est en grave danger face au changement climatique et nous devons actionner tous les leviers possibles pour en ralentir le rythme", juge-t-il.

Quant à l'exploitation minière en eaux profondes, "l'argument selon lequel on en a besoin pour alimenter la transition verte ne tient pas debout". "Une fois en marche, les choses sont beaucoup plus difficiles à arrêter", met-il en garde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump a parlé à Poutine, pas de "paix immédiate" en vue en Ukraine

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Donald Trump a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entretenu pendant une heure et quinze minutes avec Vladimir Poutine (archives). (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Donald Trump a assuré mercredi qu'il n'y aurait pas de "paix immédiate" en Ukraine après une conversation avec Vladimir Poutine. Ce dernier l'a prévenu, selon le président américain, qu'il allait "riposter" à l'attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.

Dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une "bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate" en Ukraine.

"Le président Poutine a dit, très fermement, qu'il allait devoir riposter aux récentes attaques" ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l'entretien avait duré "une heure et quinze minutes".

Rien ne perce dans son message de la frustration qu'il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Donald Trump avait jugé le 26 mai que son homologue russe, avec qui il se targue d'avoir une relation privilégiée, était devenu "complètement fou", à la suite d'attaques russes meurtrières contre l'Ukraine.

Pour sa part, le Kremlin a qualifié de "positive" et "productive" la conversation téléphonique entre les deux dirigeants, ajoutant qu'ils avaient décidé de "rester en contact permanent".

C'est une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain, celle d'une paix rapide, grâce à son intervention, dans le conflit déclenché en février 2022 par l'invasion russe.

Dans une conversation téléphonique avec le pape Léon XIV, le président russe a d'ores et déjà rejeté la faute sur l'Ukraine, affirmant vouloir atteindre la paix par des moyens "diplomatiques" alors que, selon lui, Kiev cherche "l'escalade" et "mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe".

Selon le Vatican, le nouveau pape, pour sa première conversation avec le chef d'Etat russe, lui a demandé de "faire un geste en faveur de la paix".

"Ultimatum"

Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, et encouragées par Washington, n'ont rien fait pour rapprocher les positions.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié mercredi d'"ultimatums" inacceptables les conditions maximalistes posées par la Russie.

Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a en effet remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.

Tandis que l'Ukraine est en difficulté sur le front, Zelensky, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel, que refuse la Russie. Le Kremlin considère qu'une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l'aide des Occidentaux.

Dans ce contexte, Vladimir Poutine a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir été à l'origine des explosions ayant fait dérailler trois trains le week-end dernier, dans deux régions russes frontalières, avec un bilan de sept morts et 113 blessés, dont des enfants.

Il a aussi rejeté la proposition de pourparlers à un haut niveau avec les Ukrainiens, tout en refusant un cessez-le-feu global et inconditionnel.

Discussions "utiles"

Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l'Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.

Contrairement à l'Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a, lui, insisté mercredi sur le fait que les discussions d'Istanbul étaient "importantes" et "utiles" et avaient conduit à des "résultats concrets".

Russes et Ukrainiens doivent ainsi procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent de 1000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.

L'Ukraine avait lancé le week-end dernier une attaque audacieuse de drones sur plusieurs aérodromes russes, détruisant ou endommageant de nombreux avions militaires.

Selon le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu'il n'avait pas été "informé à l'avance" de cette attaque d'ampleur.

Les Ukrainiens ont par ailleurs attaqué mardi à l'explosif le pont de Crimée, un gigantesque ouvrage qui relie à la Russie cette péninsule annexée. Le Kremlin a affirmé mercredi que l'attaque n'avait pas engendré de dégâts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le récital de Jannik Sinner se poursuit

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Jannik Sinner: une maîtrise absolue sur la terre battue de Roland-Garros. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Jannik Sinner est toujours aussi impitoyable. Le no 1 mondial s’est hissé dans le dernier carré de Roland-Garros sans lâcher le moindre set.

Malgré la magie qui peut sortir parfois de sa raquette, Alexander Bublik (ATP 62) n’a rien pu faire pour s’opposer à la puissance de l’Italien, à *ce véritable robot" comme il décrivait la veille de cette rencontre. Le Kazakh s’est incliné 6-1 7-5 6-0 en seulement 1h49’ pour son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem.

Eliminé l’an dernier par Carlos Alcaraz en cinq sets, Jannik Sinner attend le vainqueur du choc de mercredi soir entre Alexander Zverev et Novak Djokovic. L’Italien s’avance comme le favori logique de cette demi-finale dans la mesure où le tennis qu’il produit depuis le début de la quinzaine est d’une qualité rare. Il frappe très fort, il touche les lignes et il ne laisse aucun répit à ses adversaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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