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Assaut du Capitole: des poursuites contre l'ex-bras droit de Trump

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Mark Meadows a transmis des milliers de documents officiels, courriels et SMS à la commission, mais refuse de venir témoigner (archives). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

La chambre américaine des représentants s'est prononcée mardi en faveur de poursuites pénales contre Mark Meadows, l'ancien chef de cabinet de Donald Trump. Ce proche de l'ex-président américain refuse de témoigner dans l'enquête sur l'assaut du Capitole.

Par ce vote, Mark Meadows, l'un des plus proches conseillers de l'ex-président, est renvoyé devant des procureurs fédéraux qui devront décider ou non de l'inculper pour "tentative d'entrave à une enquête du congrès".

L'enquête en question est menée par une commission parlementaire, qui cherche à faire la lumière sur les événements du 6 janvier 2021, quand des milliers de partisans de Donald Trump ont envahi le siège du congrès américain pour tenter d'empêcher les élus de certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Mark Meadows, le "chief of staff" du tempétueux président à l'époque, est au coeur de toutes leurs attentions. Mais l'homme de 62 ans a opposé son mutisme à toutes les injonctions à comparaître émises par la commission dite "du 6 janvier". C'est au motif qu'il tente par son silence, "d'entraver" cette investigation du Congrès que les élus ont recommandé des poursuites pénales.

Privilèges présidentiels invoqués

Cet ancien haut responsable de la Maison-Blanche, réputé très discret, encourt une peine de prison.

Le refus de Mark Meadows de témoigner ne constitue pas une absence de coopération avec l'enquête, assure son avocat, énumérant les milliers de documents officiels, courriels et SMS qu'il a acceptés de fournir aux élus de la commission, mais plutôt une façon d'"accéder" au souhait formulé par Donald Trump de garder certaines informations secrètes, au nom des privilèges présidentiels.

Nombre de ces SMS adressés à Mark Meadows ont été lus à voix haute par le groupe de parlementaires en charge de l'enquête, lors de réunions retransmises en direct sur les chaînes d'informations en continu du pays. Ils proviennent d'élus républicains, personnalités de la chaîne conservatrice Fox News, et même du propre fils du président, Donald Trump Jr.

Tous l'implorent de pousser le milliardaire républicain à prendre la parole pour faire reculer ses partisans, qui prenaient alors d'assaut le congrès.

Mark Meadows est déjà le deuxième des fidèles de l'ex-président à être menacé de poursuites pénales dans le cadre de cette enquête du "6 janvier".

L'ancien magnat de l'immobilier tente par tous les moyens d'empêcher la commission de s'approcher de trop près et mettre la main sur des documents susceptibles de l'incriminer. Il multiplie les recours en justice, pour le moment infructueux.

Sans attendre l'issue de ces démêlés, la commission a déjà interrogé plus de 300 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le mandat de la rapporteuse de l'ONU sur la Russie prolongé

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La Russie du président Vladimir Poutine a été largement ciblée au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève (archives). (© KEYSTONE/EPA/KRISTINA KORMILITSYNA / SPUTNIK / KREMLIN / POOL)

La Russie va continuer d'être scrutée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Celui-ci a prolongé jeudi à Genève le mandat de la rapporteuse spéciale pour un an.

Dans une résolution approuvée par 20 voix, contre 8 oppositions et 19 abstentions, le Conseil se dit à nouveau préoccupé par les indications de nombreuses arrestations et détentions arbitraires de manifestants. Il est très inquiet de l'absence d'investigation indépendante et "efficace" après le décès cette année de l'opposant Alexeï Navalny.

Dans son récent rapport, la rapporteuse spéciale Mariana Katzarova, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, estimait que la situation des droits humains s'est encore détériorée en un an en Russie. Elle est notamment inquiète des violences perpétrées à leur retour par les détenus envoyés au front en Ukraine. Elle est également préoccupée pour les femmes de soldats, qui pourraient être les prochaines victimes de la répression des autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Hamas responsable de crimes contre l'humanité (enquêteurs)

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La Commission d'enquête internationale indépendante sur les territoires palestiniens estiment que le Hamas a perpétré des crimes contre l'humanité de disparitions forcées et abus contre les otages israéliens (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Hamas et des groupes palestiniens sont responsables de crimes contre l'humanité, selon des enquêteurs internationaux. Après avoir conclu qu'Israël avait perpétré des actes équivalents, ils élargissent cette attribution à ses abus contre les détenus palestiniens.

Dans son précédent rapport dévoilé en juin dernier, la Commission d'enquête internationale sur les territoires palestiniens estimait que le Hamas et six groupes palestiniens avaient mené des crimes de guerre. Désormais, les trois enquêteurs estiment que les disparitions forcées des otages israéliens et d'autres actes inhumains peuvent être considérés comme systématiques et comme des crimes contre l'humanité.

Israël se voyait déjà reprocher plusieurs crimes contre l'humanité d'extermination, de persécution fondée sur le genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens, de meurtres, de transferts forcés, de torture et autres abus. Dans son rapport publié jeudi, la commission estime aussi que des milliers de détenus palestiniens ont été victimes du crime contre l'humanité de torture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ikea: ventes annuelles reculent en raison des baisses de prix

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Le géant suédois a entrepris en septembre 2023 de réduire ses coûts pour baisser ses prix, avec l'espoir d'endiguer la baisse de ses ventes en volume. (archive) (© KEYSTONE/AP/JEFF CHIU)

Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea a annoncé jeudi une baisse de 5,3% de son chiffre d'affaires à 45,1 milliards d'euros sur l'exercice 2023/2024, clos fin août, en raison de sa politique de baisse des prix.

Ce résultat s'explique "essentiellement par la baisse des prix", a expliqué Inter Ikea, principale holding du groupe dans un communiqué. Il a été obtenu dans le contexte "d'une économie mondiale en difficulté et d'un marché de l'ameublement en recul".

Après avoir dû annoncer en décembre 2021 une rare hausse de ses prix, de 9% en moyenne en raison de l'inflation, le géant suédois a entrepris en septembre 2023 de réduire ses coûts pour baisser ses prix, avec l'espoir d'endiguer la baisse de ses ventes en volume.

"Suite aux baisses de prix, Ikea a enregistré une hausse de la fréquentation des magasins (+4,5%) et des visites en ligne (+21%), tandis que les volumes augmentent en raison de la demande croissante des consommateurs", indique-t-il.

Le groupe Ingka, qui regroupe la plupart des magasins Ikea dans le monde et représente plus de 90% de son chiffre d'affaires total, précise avoir investi 2,1 milliards d'euros dans cette baisse de prix.

"C'était la bonne chose à faire, d'investir 2,1 milliards d'euros pour rapprocher Ikea de notre vision qui est de créer une meilleure vie quotidienne pour de nombreuses personnes dont le pouvoir d'achat a diminué" avec l'inflation, a dit à l'AFP Tolga Öncü, directeur des opérations d'Ingka.

Ikea aborde 2025 avec confiance grâce à l'effet prolongé de la baisse des prix, à un accès plus facile à ses produits, que ce soit en ligne ou grâce aux nouveaux formats de magasin, précise M. Öncü. "Nous abordons l'exercice 2025 avec optimisme", dit-il.

Ikea publiera ses résultats complets de l'exercice en fin d'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'OMC revoit sa prévision de croissance du commerce mondial à 2,7%

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L'économiste en chef de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ralph Ossa met en garde contre les incertitudes politiques qui pourraient avoir des effets sur le commerce mondial. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le commerce mondial devrait progresser cette année un peu mieux que prévu il y a six mois. Jeudi à Genève, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a revu ses prévisions de 2,6 à 2,7%.

Pour 2025, le volume du commerce mondial devrait augmenter de 3%. Mais les tensions politiques et les incertitudes économiques continuent de menacer ces indications, estime l'institution. "Nous nous attendons à une relance progressive", mais "nous restons vigilants", affirme la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala.

Sur les six premiers mois de l'année, le commerce mondial a pris 2,3% par rapport à la même période en 2023. L'année dernière avait vu un recul de 1,1% en raison des taux d'intérêt élevés et de l'inflation.

La diminution de ces deux composantes devrait aboutir à une relance de la consommation des ménages et à davantage d'investissements des entreprises. Le Produit intérieur brut (PIB) devrait lui augmenter de 2,7% à la fois cette année et en 2025, ajoute l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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