International
Vague de soutiens à Lula pour condamner les émeutiers bolsonaristes
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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu un vaste soutien de la part du pouvoir politique et judiciaire de son pays. Ce au lendemain des invasions et des saccages de trois lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia par des bolsonaristes déchaînés.
"Nous ne laisserons pas la démocratie nous échapper", a promis le président de gauche lundi soir à Brasilia, avant de descendre la rampe du palais du Planalto, le siège du gouvernement lourdement endommagé, entouré de juges de la Cour suprême, de membres du Congrès et de gouverneurs d'Etats.
Des campements de radicaux qui rejettent toujours la victoire de M. Lula plus de deux mois après son élection ont été démantelés par les forces de l'ordre, qui ont aussi procédé à de nombreuses arrestations, signant une reprise en main après les scènes de chaos la veille.
Au même moment, l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro a confirmé être hospitalisé à Orlando, en Floride, pour un problème intestinal. Il s'était envolé pour les Etats-Unis deux jours avant l'investiture de Lula le 1er janvier, se refusant à remettre l'écharpe présidentielle à celui dont il n'a jamais digéré la victoire acquise sur le fil.
"Défendre la démocratie"
M. Lula s'est réuni avec les présidents du Sénat, de la Chambre des députés et de la Cour suprême au palais du Planalto. Ils ont signé une déclaration commune "en défense de la démocratie" publiée sur le compte Twitter du chef d'Etat de gauche.
"Les Pouvoirs de la République, garants de la démocratie et de la Constitution de 1988 rejettent les actes terroristes, de vandalisme, criminels et putschistes qui se sont produits hier à Brasilia", dit la déclaration. "La société a besoin de (...) sérénité (...), de paix et de démocratie".
La condamnation a également trouvé un écho dans les rues de Sao Paulo, sur l'emblématique avenue Paulista, où, tard dans la nuit, des milliers de personnes se sont rassemblées pour "défendre la démocratie" et demander "l'emprisonnement des putschistes".
"Je n'ai pas vécu ce que j'ai vécu pour voir ce que j'ai vu hier, que mon peuple, ma terre, soit divisé de cette façon. C'est inacceptable, triste, être ici c'est défendre la démocratie", déclare à l'AFP Edi Valladares, un enseignant de 61 ans.
Copie de l'invasion du Capitole
Dimanche, des centaines de sympathisants de Jair Bolsonaro ont lancé des assauts quasi simultanés contre le palais présidentiel du Planalto, le Congrès et la Cour suprême.
Il a fallu près de quatre heures à des forces de l'ordre mal préparées pour les évacuer. Ces événements ont semblé être la copie brésilienne de l'invasion du Capitole à Washington en janvier 2021 par des sympathisants de l'ex-président défait Donald Trump, allié et modèle de Bolsonaro.
"Les putschistes responsables de la destruction des propriétés publiques à Brasilia seront punis", a lancé Lula. Dès dimanche soir, quelque 300 émeutiers ont été arrêtés. Et lundi soir, quelque 1500 bolsonaristes qui occupaient un campement au coeur de Brasilia ont été arrêtés à leur tour, lorsque la police militaire et l'armée ont démantelé leur campement, selon le ministre de la Justice et de la Sécurité, Flavio Dino.
Installés depuis plus de deux mois, ils réclamaient une intervention militaire pour empêcher l'accession de Lula au pouvoir. Ce campement a fourni le gros des effectifs des assaillants dimanche.
D'autres campements installés à Rio de Janeiro et Sao Paulo (sud-est) ont été démantelés lundi, ont rapporté des journalistes de l'AFP-TV. "Maintenant que l'ordre a été donné, on n'a plus le choix, c'est un ordre des forces armées et de la police", a déclaré à l'AFP Carlos Silva, à Sao Paulo.
"Le pire est passé"
"Le pays retrouve le chemin de la normalité institutionnelle à grande vitesse (...) Les putschistes ont échoué dans leur tentative de rupture de la légalité", a déclaré lundi le ministre de la Justice de Lula, Flavio Dino, pour qui "le pire est passé".
Dès dimanche soir, le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a suspendu pour 90 jours de ses fonctions le gouverneur du district de Brasilia, Ibaneis Rocha, qui venait de présenter ses excuses dans une vidéo pour "les failles" de la sécurité ayant permis les saccages.
Les émeutiers ont provoqué des dégâts considérables dans les trois immenses palais qui sont des trésors de l'architecture moderne signés Oscar Niemeyer. Des oeuvres d'art du patrimoine national d'une valeur inestimable ont été endommagées.
"Je ne suis pas d'accord avec ce qui s'est passé", dit à l'AFP-TV Ionar Bispo, un habitant de Brasilia de 43 ans. "On peut manifester mais sans mettre à sac notre patrimoine". La Confédération brésilienne de football (CBF) a récusé lundi sur Twitter l'utilisation du maillot de la sélection nationale porté par les bolsonaristes "dans des actes antidémocratiques et de vandalisme".
Victoire volée
Six heures après les assauts, Bolsonaro avait finalement condamné du bout des lèvres "les déprédations et invasions de bâtiments publics", tout en niant toute responsabilité alors que Lula l'avait accusé d'avoir encouragé les "fascistes".
"Même en étant, lâchement, à 6100 km de la capitale brésilienne", a écrit Miriam Leitao, éditorialiste du quotidien O Globo, Bolsonaro "est le principal responsable de ce qui s'est passé hier à Brasilia, en raison de son travail (de sape) quotidien, constant pendant quatre ans".
L'ex-président n'a cessé de remettre en cause le processus électoral, appuyé par une désinformation massive sur les réseaux sociaux. Nombre de ses supporters restent persuadés que la victoire lui a été volée - comme ceux de Trump aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Scottie Scheffler prend les commandes du PGA Championship
Scottie Scheffler a viré en tête après le 3e des 4 tours du PGA Championship, deuxième Majeur de la saison, samedi à Charlotte.
Le no 1 mondial devançait de 3 coups son plus proche poursuivant, le Suédois Alex Noren.
Cinquième à 3 coups du leader Jhonattan Vegas à l'issue de la deuxième journée, Scottie Scheffler a rendu samedi une carte de 65 soit 6 en dessous du par (-11 au total). L'Américain a pris feu sur la fin du parcours de Quail Hollow, réussissant un eagle sur le trou no 15, puis trois birdies sur les nos 15, 17 et 18.
Le Suédois Alex Noren a fait à peine moins bien samedi en rendant une carte de 66, mais sa tâche s'annonce compliquée. Le Vénézuélien Jhonattan Vegas, en tête depuis le premier jour, a en revanche manqué son affaire samedi (+2) pour se retrouver à -6. Il partageait le 5e rang avec l'Espagnol Jon Rahm et le Sud-Coréen Si Woo Kim.
Bryson DeChambeau a quant à lui craqué sur ses trois derniers trous, après avoir brièvement pris les commandes après un birdie sur le no 15 (-8). L'Américain s'est fait l'auteur d'un bogey sur le 16 et d'un double bogey sur le 17 pour pointer au 8e rang à 6 coups du leader.
Favoris au même titre que Scheifele avant l'entame du tournoi, le tenant du titre Xander Schauffele et le vainqueur du récent Masters Rory McIlroy partageaient quant à eux la 49e place avec un total de +2 (+1 sur la journée). Ils avaient passé de justesse le "cut", se retrouvant déjà à égalité après le 2e tour au 62e rang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Présidentielle roumaine: les bureaux de vote ouvrent
Les Roumains ont commencé à voter dimanche à 07h00 (06h00 en Suisse) pour le second tour de l'élection présidentielle, dans un climat tendu cinq mois après l'annulation d'un scrutin entaché de soupçons d'ingérence russe. Le scrutin s'annonce serré.
Arrivé largement en tête du premier tour le 4 mai, le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, affronte le maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans.
Le premier, un souverainiste fervent admirateur du président américain Donald Trump, a largement dominé le premier tour, le 4 mai, avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.
L'élection est surveillée de près par la communauté internationale. Bruxelles s'inquiète de voir les rangs des dirigeants d'extrême droite s'étoffer. Washington, très critique du fiasco du scrutin de l'automne dernier, appelle à respecter la voix du peuple.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
En Emilie-Romagne, le sursaut exigé de Ferrari devant ses tifosi
Reléguée à une décevante 4e place au championnat constructeurs, Ferrari doit se reprendre ce week-end en Emilie-Romagne, théâtre de la septième manche d'une saison de Formule 1 dominée par McLaren.
Pour la première en rouge de son pilote vedette Lewis Hamilton face à une horde attendue de tifosi, l'écurie la plus titrée de la F1 devrait débarquer chez elle, en Italie, avec une SF-25 améliorée pour ne pas se laisser distancer par le peloton de tête.
Après six rendez-vous sur un total de 24 cette saison, Ferrari, vice-championne en titre, compte un seul podium (avec Charles Leclerc, 3e en Arabie Saoudite) et déjà 152 points de retard sur McLaren.
Sur le tracé Enzo et Dino Ferrari d'Imola, situé à moins de 100 km de son siège historique de Maranello, une nouvelle contre-performance de la Scuderia serait de mauvais augure pour la suite de la saison.
A Miami, la légendaire écurie au Cheval Cabré n'avait pas brillé: le Monégasque Leclerc a terminé 7e devant Hamilton 8e, à l'issue du GP marqué des tensions que Vasseur a rapidement tenté de désamorcer. Pendant la course, le septuple champion britannique avait notamment critiqué la stratégie de Ferrari à la radio.
Améliorations
Pour le retour du paddock en Europe, la majorité des équipes devrait arriver ce week-end avec une série d'améliorations sur ses monoplaces. Pour Mercedes, deuxième du général chez les constructeurs, la gestion des pneus reste un point noir face à McLaren.
Quant à Red Bull, qui peine à rivaliser avec le rythme infernal des McLaren, elle devrait procéder à "quelques ajustements" sur sa RB21. Pour son 400e week-end en F1, l'écurie autrichienne - troisième du général - doit se ressaisir, elle qui ne compte qu'un seul succès cette saison grâce à Max Verstappen au Japon début avril.
Le quadruple tenant du titre est seulement troisième du championnat pilotes, derrière le leader australien Oscar Piastri et son coéquipier britannique Lando Norris.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir intercepté un missile tiré du Yémen, où les rebelles houthis visent régulièrement le territoire israélien. L'aviation israélienne avait bombardé deux ports au Yémen vendredi soir.
"Suite aux sirènes qui ont retenti il y a peu dans plusieurs régions en Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée sur son compte Telegram.
Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël, depuis le début de la guerre à Gaza, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont aussi ciblé des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen.
Le 4 mai, un missile des Houthis a, pour la première fois, touché le périmètre de l'aéroport international Ben Gourion près de Tel-Aviv, une attaque qui a conduit la plupart des compagnies étrangères desservant Tel-Aviv à suspendre leurs vols.
Multiples raids israéliens
En représailles aux attaques, l'armée israélienne a mené plusieurs frappes ces derniers mois contre des cibles des rebelles au Yémen, où elle a bombardé des stations électriques et des cimenteries. Elle avait aussi mis hors-service l'aéroport de Sanaa qui a repris samedi son activité, une dizaine de jours après avoir été bombardé.
Les Etats-Unis ont conclu le 6 mai, par le biais d'une médiation omanaise, un accord de cessez-le-feu avec les Houthis, mettant fin à des frappes américaines en représailles aux attaques des insurgés contre des navires sur une voie maritime cruciale pour le commerce mondial.
Le président américain Donald Trump a toutefois prévenu jeudi que Washington pouvait "reprendre l'offensive" en cas d'attaque de la part des rebelles yéménites.
Après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, les Houthis ont indiqué qu'ils poursuivraient leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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