International
Le Parlement suspend le débat sur les élections anticipées
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/01/cela-fait-desormais-plusieurs-mois-que-la-population-manifeste-appelant-la-presidente-dina-boluarte-a-demissionner-1000x600.jpg&description=Le Parlement suspend le débat sur les élections anticipées', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Parlement péruvien a suspendu jusqu'à mardi le débat sur un projet de loi prévoyant la tenue d'élections anticipées. Il tente de mettre un terme aux violentes manifestations qui exigent la démission de la présidente Dina Boluarte.
Le projet de loi soumis au vote du Parlement prévoit d'avancer les élections à octobre 2023, contre avril 2024 actuellement, mais rien ne dit que cela permettra de mettre fin aux manifestations qui secouent le pays depuis début décembre.
"Sur disposition du président du Parlement de la République, la séance plénière se poursuivra le mardi 31 janvier à 11h00 heure locale" (17h00 en Suisse), indique un communiqué du Parlement après sept heures et demie de réunions pour essayer de trouver un consensus.
"Pas un mort de plus, Dina démissionne maintenant", pouvait-on lire lundi sur une banderole géante déployée lors du défilé de centaines de personnes dans le quartier populaire de Huaycán, dans la banlieue de Lima. "Les mobilisations vont continuer parce qu'il n'y a aucun signe que l'exécutif (Dina Boluarte) va démissionner", a assuré à l'AFP le dirigeant de la Confédération générale des travailleurs du Pérou (CGTP), Geronimo Lopez, qui a appelé à une marche nationale mardi sous le slogan "Dina démissionne maintenant !".
Les manifestants bloquent en outre des axes routiers, et des dizaines de militaires se sont rendus lundi à Ica, à 250 km au sud de Lima, pour aider la police à débloquer l'autoroute Panamericana Sur qui dessert la région de Tacna, à la frontière avec le Chili. Les barrages routiers ont provoqué des pénuries de produits de base et de carburant dans plusieurs provinces.
La mine péruvienne de Las Bambas, exploitée par la société chinoise MMG et qui fournit environ 2% du volume mondial de cuivre, a annoncé qu'elle suspendrait son activité à partir de mercredi si les blocages se poursuivaient.
"Gagner la confiance"
Dina Boluarte a appelé dimanche soir dans un message télévisé le Parlement à avancer les élections afin de "gagner la confiance du pays en répondant à cette demande tant attendue du peuple péruvien". Elle a fait savoir qu'en cas de vote négatif, elle présenterait deux projets de loi: un nouveau projet pour avancer le scrutin à octobre et un autre prévoyant que le futur Parlement prépare une réforme de la Constitution.
Le Parlement s'est déjà penché samedi sur une proposition d'élections anticipées présentée par le député Hernando Guerra Garcia, du parti de droite Fuerza Popular (FP). Mais le texte a été rejeté par 65 voix contre 45. La gauche avait insisté pour introduire un amendement prévoyant un référendum sur une Assemblée constituante, ce qui a contribué à l'échec du projet de loi.
Le président du Parlement, José Williams, un militaire de droite à la retraite, qui remplacerait Mme Boluarte en cas de démission, a également appelé dimanche sur Twitter les parlementaires à "réfléchir de manière responsable à la décision qui devra être prise" lundi. Pour la première fois à Lima samedi, une personne est morte lors de manifestations qui ont dégénéré en violences.
Victor Santisteban, 55 ans, est décédé d'une fracture du crâne. "Nous voulons que justice soit faite", a déclaré à la presse Elizabeth Santisteban, soeur du défunt, dont les funérailles se tiennent lundi. Son décès porte à 48 le nombre de victimes depuis la destitution et l'arrestation le 7 décembre du président de gauche Pedro Castillo, accusé d'avoir tenté un coup d'Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s'apprêtait à le chasser du pouvoir.
Depuis cette date, les manifestants demandent la démission de Dina Boluarte, la dissolution du Parlement et une Assemblée constituante.
Enorme fossé
La crise est aussi le reflet de l'énorme fossé entre la capitale et les provinces pauvres qui soutenaient le président Castillo, d'origine amérindienne, et voyaient son élection comme une revanche sur ce qu'ils ressentent comme le mépris de Lima.
Avant son intervention télévisée, Mme Boluarte avait dans une interview au journal Trome "regretté" que le Parlement ne soit pas parvenu à un accord. "Je les exhorte à faire passer les intérêts du pays avant les intérêts des partis", avait-elle demandé.
"La vérité c'est qu'ils (les députés) jouent avec le feu. Leur vision est un déni total de la réalité. Ils aimeraient rester jusqu'en 2026 (fin de leur mandat)", estime l'analyste Giovanna Peñaflor d'Imasen, un cabinet de recherche sociologique et politique. Selon une enquête de l'Institut d'études péruviennes (IEP), 73% des Péruviens réclament des élections cette année. 89% désapprouvent l'attitude du Parlement, discrédité dans l'opinion depuis des mois déjà.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"Aucun civil n'a encore reçu quelque chose" à Gaza selon le PRCS
"Aucun civil n'a encore reçu" une aide depuis lundi dans la bande Gaza, selon le président du Croissant-Rouge palestinien (PRCS). Jeudi à Genève, Younis al-Khatib a dit que son entité pourrait avoir à arrêter ses interventions "d'ici quelques jours" sans amélioration.
"Je peux le prouver", a-t-dit à la presse au sujet des camions qui seraient, selon lui, tous encore bloqués au passage de Kerem Shalon. Le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric avait affirmé mercredi soir que l'organisation avait commencé à répartir l'équivalent de 90 camions.
Mais la distribution n'a pas démarré, selon M. al-Khatib. "Nous n'avons aucun civil enregistré qui a reçu quelque chose", dit-il. Israël avait affirmé avoir laissé passer 93 camions mardi, puis 100 mercredi.
"Nous célébrons la possibilité de 93 camions" après plus de deux mois de blocage entier, mais "des centaines ou des milliers de camions ne résoudront pas le désastre humanitaire à Gaza", a-t-il insisté. "Il sera très difficile d'empêcher les vols et les pillages" tant la situation est difficile, selon lui.
Et il ne peut garantir que le PRCS pourra poursuivre ses activités sans une amélioration. "Ce pourrait être une question de jours", a également affirmé le président du Croissant-Rouge.
Plan israélien ciblé
Il dénonce aussi le plan israélien pour contrôler la distribution d'assistance humanitaire en quatre sites du territoire seulement. Celui-ci doit être mené par la Fondation humanitaire de Gaza, une entité établie aux Etats-Unis et avec une filiale non opérationnelle enregistrée à Genève. Ce dispositif ne répondra pas aux "principes humanitaires", ajoute M. al-Khatib.
Il rejette aussi les déclarations israéliennes selon lesquelles les victimes civiles sont "une erreur". Des familles entières "sont ciblées dans des sites d'accueil ou dans leurs tentes", explique-t-il.
Depuis le début de la guerre, "toutes les lois que nous connaissons, comme le droit international humanitaire, ont été brisées à Gaza", dit-il encore. Il dénonce la destruction de maisons en Cisjordanie. Depuis octobre 2023, une trentaine de membres du PRCS ont été tués dans les violences.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Au Danemark, l'âge de la retraite relevé à 70 ans en 2040
Le Parlement danois a adopté jeudi, sans forte opposition, une loi relevant l'âge de la retraite à 70 ans à partir de 2040, contre 67 ans actuellement.
81 députés ont voté pour et 21 contre, a indiqué le Folketing sur son site internet.
Au Danemark, depuis la réforme de 2006, l'âge légal de départ est indexé sur l'espérance de vie et révisé tous les cinq ans.
En 2030, il passera à 68 ans, et en 2035, il sera de 69 ans.
La nouvelle loi fixe à 70 ans l'âge de la retraite pour tous ceux nés après le 31 décembre 1970, autrement dit toutes les personnes qui auront 69 ans en 2040 et après.
L'été dernier, la cheffe du gouvernement, la sociale-démocrate Mette Frederiksen, 47 ans, s'était dite prête à revoir le système, une fois que l'âge de départ aurait atteint 70 ans.
"Nous ne croyons plus au caractère automatique de la hausse du départ à la retraite", a-t-elle déclaré en août au quotidien Berlingske.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le thermomètre affiche 49 degrés en Irak
Le thermomètre en Irak affiche jeudi 49 degrés dans certaines régions du Sud, température la plus élevée enregistrée cette année selon les services météorologiques. Deux cadets militaires souffrant de déshydratation après une exposition au soleil sont décédés.
Dimanche à Dhi Qar, province pauvre et marginalisée du Sud, deux cadets sont morts et plusieurs autres ont été hospitalisés après une exposition prolongée au soleil dans une académie militaire, ont indiqué les autorités, qui ont fustigé ces mauvais traitements.
Après une année 2024 la plus chaude jamais mesurée sur les continents comme à la surface des océans, 2025 devrait poursuivre la tendance avec des records de chaleur déjà enregistrés ces derniers mois en Europe et en Chine notamment.
En Irak, les étés sont caniculaires, avec des températures dépassant régulièrement les 50 degrés Celsius.
Jeudi dans le Sud, le thérmomètre affichait déjà 49 degrés dans les provinces de Bassora et Missane, et 48 degrés dans la région de Dhi Qar, selon les services météorologiques.
Du jamais vu en mai
"Ce 49 degrés c'est la température la plus élevée enregistrée jusqu'à présent cette année en Irak", a indiqué à l'AFP Amer al-Jabiri, porte-parole des services météorologiques.
"Un collègue s'est évanoui hier pendant qu'on travaillait sur un système de climatisation sur le toit d'un immeuble", confie à l'AFP Moustafa Hachem, 23 ans, travailleur journalier et militant écologiste à Missane.
Avec des précipitations en baisse, des pénuries d'eau et des températures en hausse, l'Irak a traversé ces dernières années des épisodes de sécheresse qui rendent le quotidien rude pour ses 46 millions d'habitants.
Depuis la mi-avril, le pays a été balayé par plus de cinq tempêtes de poussière ou de sable.
Mercredi le ministère de la Défense a reconnu que neuf nouvelles recrues d'une académie militaire de Dhi Qar ont été hospitalisées après "des signes de fatigue et d'épuisement (...) en raison de leur exposition au soleil qui les a déshydratés".
Un autre communiqué gouvernemental mercredi rapportait la mort de deux cadets, le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani ordonnant une commission d'enquête pour identifier les responsables d'un "manquement".
Il a limogé quatre militaires, dont le chef de l'académie militaire et son adjoint, rappelant "l'importance de bien traiter" les cadets et de "surveiller les traitements excessifs" de certains officiers enseignants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Australie: 50'000 personnes bloquées par des inondations
Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l'est de l'Australie ont fait trois morts et piégé près de 50'000 personnes, ont indiqué jeudi les autorités de Nouvelles-Galles du Sud.
La police a extrait un troisième corps jeudi des eaux dans la région rurale de la Mid North Coast, à environ 400 kilomètres au nord-est de Sydney.
A certains endroits, les tempêtes ont déversé plus de la moitié des précipitations d'une année en l'espace de trois jours seulement, selon le bureau météorologique du gouvernement.
"Nous constatons dans les affluents, les ruisseaux et les rivières des niveaux que nous n'avons pas vus depuis 1920", a déclaré aux journalistes Chris Minns, premier ministre de l'État de Nouvelle-Galles du Sud.
Des habitants ont grimpé sur leur toit pour échapper à la montée des eaux, selon les autorités, qui ont dit avoir envoyé des hélicoptères, des bateaux et des drones dans le cadre d'une vaste mission de recherche et de sauvetage.
La ville de Kempsey, située dans une région agricole à mi-chemin entre Brisbane et Sydney, s'est retrouvée cernée par les eaux sans avoir été alertée, a indiqué la maire Kinne Ring à l'AFP.
"Les averses sont torrentielles et chaque fois qu'il pleut, on se demande ce qui va se passer", a-t-elle confié.
Mme Ring a indiqué que plus de 20'000 personnes étaient isolées rien que dans sa région, et que beaucoup d'entre elles n'avaient pas accès à des médicaments ou de la nourriture.
"Il s'agit d'une inondation comme nous n'en avons pas connu depuis longtemps", a-t-elle souligné.
Selon les estimations rapportées par M. Minns, quelque 50'000 personnes au total sont isolées sur la Mid North Coast, bordée de collines accidentées d'où l'eau s'écoule à flot. Au moins trois personnes sont portées disparues.
Des habitants ont repéré des vaches mortes échouées sur les plages après avoir été emportées par des rivières en crue à l'intérieur des terres.
Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.
Changement climatique
Quelque 2500 secouristes ont été déployés dans la région, ainsi que des bateaux de sauvetage, une flotte d'hélicoptères et des "centaines" de drones de recherche.
"Nous ne sommes pas encore sortis du pire", a prévenu Kristy Mcbain, ministre de la Gestion d'urgence à la chaîne nationale ABC.
"Je pense qu'il ne fait aucun doute que le changement climatique a un impact significatif sur les événements météorologiques dans le monde entier", a noté la ministre. "En Australie, nous ne sommes pas à l'abri de ce phénomène. Nous constatons que des événements dévastateurs comme celui-ci se produisent plus fréquemment".
Mahdi Sedighkia, expert en modélisation des inondations, a estimé que cette catastrophe naturelle représentait une "preuve irréfutable" de la manière dont le changement climatique pouvait affecter les régimes pluviométriques régionaux.
"Ces événements démontrent que notre compréhension de la probabilité d'inondation, basée sur des études hydrologiques antérieures, n'est plus adaptée aux réalités climatiques actuelles", a déclaré le chercheur de l'Université nationale australienne.
Selon Steve Bernasconi, porte-parole de l'agence météorologique, certaines villes ont enregistré plus de 50 cm de pluie en l'espace de trois jours.
Mais les conditions devraient commencer à s'améliorer lentement tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il noté.
De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.
La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.
Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses.
Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ClimatIl y a 1 jour
Blatten (VS): environ 2 mios de mètres cubes de roches décrochés
-
SuisseIl y a 3 jours
GPT-4 est parfois plus convaincant que les humains dans les débats
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne invite à tester ses machines et véhicules de nettoyage
-
VaudIl y a 2 jours
Les députés vaudois veulent être mieux informés
-
VaudIl y a 1 jour
Huit nouveaux trains à crémaillère pour les Rochers-de-Naye
-
ClimatIl y a 3 jours
Deux randonneurs victimes d'une avalanche près de Täsch (VS)
-
InternationalIl y a 3 jours
Israël veut prendre le contrôle de toute la bande de Gaza
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clé