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Suisse

Médecins suisses les plus satisfaits de leur profession

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La majorité des médecins suisses interrogés (81 %) estiment que la qualité des traitements qu’ils ont proposés est aussi bonne qu’avant la pandémie (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Les médecins de famille et les pédiatres suisses sont les plus satisfaits de leur profession en comparaison internationale, selon une étude. En revanche, près de la moitié des praticiens interrogées (43%) jugent leur métier très ou extrêmement stressant.

Plus de la moitié des médecins de premiers recours helvétiques (57,9%) sont "extrêmement" ou "très" satisfaits de leur profession, selon une étude menée dans dix pays sous l'égide de la fondation Commonwealth Fund et relayée mardi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le niveau de satisfaction a toutefois nettement baissé par rapport à 2019, comme dans presque tous les pays étudiés.

Les médecins helvétiques se classent malgré cela en première position devant leurs collègues suédois (51,5%) et australiens (46,6%). Les médecins britanniques ferment la marche avec moins d'un quart d'entre eux (23,6%) se déclarant satisfaits de leur travail. Ils sont précédés par leurs confrères français (27,3%) et allemands (29,6%).

Pas moins de 72% des sondés suisses sont en outre satisfaits, à divers degrés, de leur équilibre entre le travail et la vie privée. Les médecins de premiers recours en Suisse sont aussi ceux qui donnent la meilleure évaluation de leur propre système de santé. Plus de 90% des professionnels interrogés jugent la performance générale du système de santé helvétique comme bonne voire très bonne.

Stress en hausse

En revanche, près de la moitié des sondés (43%) considèrent leur métier comme très ou extrêmement stressant, un pourcentage en hausse par rapport à 2019 (37%). La pandémie de Covid-19 pourrait être une cause de cette hausse, car plus de la moitié des médecins (56%) ont indiqué que la charge de travail avait légèrement ou considérablement augmenté durant cette période, écrit l'OFSP.

Malgré cela, le ratio helvétique reste plus bas que dans la plupart des autres pays analysés. Seuls les Pays-Bas connaissent un pourcentage plus faible (31%). Les plus stressés sont les Britanniques (71%), les Allemands (68%) et les Suédois (66%).

Le temps consacré aux travaux administratifs représente un gros problème pour plus de deux tiers des médecins helvétiques (68%), une proportion en hausse depuis 2019 (61%). C'est aussi le plus haut taux en comparaison internationale. L'OFSP précise qu'une grande partie des médecins interrogés déclarent toutefois consacrer moins de 10% de leur temps de travail aux tâches administratives.

Manque de relève

Près de la moitié des médecins de premiers recours en Suisse (48%) ont 55 ans et plus, une part élevée par rapport aux autres pays. Depuis 2012, la médecine de famille s'est féminisée, passant d'un tiers (30%) de femmes à pratiquement la moitié (46%) en 2022. Malgré cela, la relève en médecine de famille est encore trop faible, en particulier chez les hommes, note l'OFSP.

Les médecins travaillent de plus en plus en cabinets de groupe. Ils sont désormais deux tiers (67%) à exercer dans de telles structures contre 44% en 2012. Les longues semaines sont tendanciellement à la baisse, mais concernent encore la moitié des professionnels interrogés, qui travaillent 45 heures ou plus. C'était le cas de 68% des médecins en 2012.

Pour l'association Médecins de famille et de l’enfance Suisse, le besoin de relève est urgent. De plus, étant donné que les principales valeurs de l'étude sont à la baisse, il est important "de veiller à mettre en place les bonnes conditions-cadres à temps et à différents niveaux".

La présidente de la Fédération des médecins suisses (FMH) Yvonne Gilli demande, elle aussi, une amélioration des conditions-cadres. Cela passe par une réduction des tâches administratives, une augmentation du nombre de places d'études de médecine en Suisse et la mise en place de systèmes de tarification et de financement qui répondent aux besoins actuels.

La Suisse participe régulièrement à l'étude "International Health Policy Survey". La partie helvétique a été réalisée sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et en étroite collaboration avec la FMH. En tout, 1114 médecins de premiers recours, qui englobent la médecine interne générale, la pédiatrie et les médecins praticiens, issus des trois grandes régions linguistiques du pays, y ont pris part.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

MSC attribue un contrat de 10 milliards d'euros à Meyer Werft

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Le chantier naval allemand accueille avec soulagement les réserves de travail confiées par le croisiériste genevois. (Archive) (© KEYSTONE/DPA/LARS PENNING)

L'armateur et croisiériste genevois MSC a passé une commande de quatre à six navires auprès de Meyer Werft, pour un montant de 10 milliards d'euros. Ce contrat devrait garantir l'activité du chantier naval allemand jusqu'en 2035 et préserver des milliers d'emplois.

La ministre allemande de l'Economie, Katherina Reiche, a évoqué une "avancée décisive" pour Meyer Werft. Ce chantier naval basé à Papenburg, en Basse-Saxe, a été sauvé par l'Etat allemand il y a un peu plus d'un an alors qu'il était en grave difficulté financière.

Le gouvernement fédéral et le Land de Basse-Saxe ont chacun acquis 40% des parts de Meyer Werft. Un investissement total de 400 millions d'euros a été réalisé. Une ligne de crédit de 2,6 milliards d'euros a également été garantie.

Les difficultés du chantier naval Meyer Werft étaient dues à une baisse de la demande pendant la pandémie de coronavirus et à la flambée des prix de l'énergie et des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Un programme de restructuration a été mis en place jusqu'à fin 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / dpa

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Suisse

Beyond Gravity entreprend une cure d'amaigrissement

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La direction ne souhaite pas à ce stade quantifier l'impact de la restructuration sur les effectifs. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Beyond Gravity, filiale de Ruag International, se réorganise et adoptera dès le 1er janvier 2026 une structure simplifiée. Les divisions Satellites et Launchers fusionneront en une seule entité et la direction passera de six à trois membres.

Dans le cadre de cette restructuration, un nombre indéfini d'emplois passera à la trappe.

Cette réorganisation fait suite à la décision de ne pas privatiser l'entreprise zurichoise et à la finalisation des cessions de toutes les unités opérationnelles non liées au secteur spatial ces dernières années, indique lundi dans un communiqué Beyond Gravity.

L'équipe de direction, qui sera réduite de six à trois membres, sera désormais composée du directeur général André Wall, du directeur financier Angelo Quabba et d'Oliver Grassmann, ancien directeur de la division Satellites, qui occupera le poste de directeur des opérations.

Par ailleurs, Laura-Katrin Seitz, directrice des ressources humaines, a décidé de poursuivre sa carrière en dehors de Beyond Gravity.

Cette restructuration entraînera une réduction de postes, notamment dans le secteur des services. "Cette réduction se fera progressivement tout au long de l'année 2026, en partie par les fluctuations naturelles et par le non-remplacement des postes vacants", a déclaré à l'agence AWP une porte-parole, sans toutefois préciser le nombre d'emplois supprimés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Des chatons sylvestres recueillis par erreur ont été relâchés

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A Genève, trois chatons sylvestres ont été recueillis par erreur en mai. Après une prise en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage, ils ont été relâchés avec succès (image d'archives). (© KEYSTONE/PRO NATURA/FABRICE CAHEZ)

En mai, trois chatons ont été recueillis par erreur dans une forêt genevoise, pris pour des chats domestiques. Une fois identifiés comme des chats sauvages, ils ont été pris en charge par le Centre de réadaptation des rapaces et de la faune sauvage (CRR) avant d'être relâchés dans la nature avec succès.

En mai, des promeneurs ont recueilli ces trois chatons dans les bois au-dessus du barrage de Verbois. Ils les ont apportés à la SPA, "qui a eu immédiatement le bon réflexe" en les signalant aux gardes de l'environnement, souligne le Département du territoire dans un communiqué lundi.

Ces petites boules de poils grises étaient en réalité des chats sylvestres, une espèce de chat sauvage de la région très semblable aux chats domestiques. Une fois identifiés, le CRR a ainsi pu réaliser une opération de sauvetage pour maximiser leurs chances de retourner à la nature.

Jeunesse protégée

Lors de cette réadaptation, les chatons ont grandi dans une volière végétalisée comprenant des cachettes naturelles, où ils ont pu apprendre à chasser. Déjà assez grands pour éviter le biberon, ils ont été nourris avec des rongeurs pour imiter le régime alimentaire que leur aurait fourni leur mère à l'état sauvage.

Le CRR a aussi veillé à les tenir à distance des humains et des chats domestiques, éventuels vecteurs de maladies. Ils ont notamment été surveillés par des caméras détectrices de mouvement, qui ont aussi pu enregistrer de rares images de l'intimité cette espèce.

A l'automne, "toutes les conditions étaient réunies" pour relâcher les trois félins, à la période où ils se seraient naturellement émancipés de leur mère. Ils ont été lâchés en petit comité dans un site naturel "parfaitement adapté, déjà fréquenté par cette espèce et non loin de leur point de trouvaille", sur la rive droite. Une première à Genève, selon le communiqué.

"Aujourd'hui, tout indique que cette opération est un succès", se félicite le canton. Les trois chats ont retrouvé "une vie libre dans la nature et pourront ainsi durablement renformer les effectifs d'une espèce sauvage locale très menacée."

Espèce menacée

Autrefois victime de la perte de son habitat et persécuté pour sa fourrure, le chat sylvestre n'avait survécu que localement, dans les reliefs du Jura. Depuis le début du siècle, cet "auxiliaire zélé de l'agriculture" recolonise les plaines genevoises en chassant mulots et campagnols. Mais cette espèce protégée risque toujours de disparaître par croisement avec des chats domestiques, indique le communiqué.

Pour empêcher cela, le canton préconise de stériliser son chat "autant que possible" lorsqu'on vit à la campagne et de limiter ses sorties à proximité des forêts. Il rappelle de ne jamais l'abandonner et "encore moins" dans la nature. Sans autre solution, il peut être amené à la SPA.

Enfin, en cas de rencontre impromptue avec des chatons gris-beige et tigrés dans la forêt, le canton conseille de les laisser sur place et d'éviter de les toucher, à moins qu'ils ne courent un éventuel danger. Il pourrait bien s'agir de jeunes chats sylvestres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le Valais veut se doter d'une université prioritairement à distance

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Le conseiller d'Etat Christophe Darbellay, en charge du Département de l'économie et de la formation, veut doter le Valais d'une université à distance (photo d'archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Conseil d'Etat valaisan veut doter le canton d'une université, prioritairement à distance. Afin d'avancer dans le processus, le gouvernement a adopté un projet de loi. Au niveau du Parlement, seule l'UDC du Valais romand n'en veut pas.

L’objectif du Conseil d'Etat, et plus particulièrement du Département de l'économie et de la formation dirigé par Christophe Darbellay, est de faire d’UniDistance Suisse une université cantonale sous le nom d’Uni Valais-Wallis. Cette nouvelle entité restera axée sur la formation à distance et à temps partiel.

Bien que l’enseignement soit dispensé à distance, les activités de recherche se dérouleront en présentiel. Les locaux actuels sont suffisants pour accueillir ces activités.

Une spécificité valaisanne

L’Université du Valais sera la seule université suisse à proposer une formation universitaire entièrement à distance et à temps partiel. Par son modèle pédagogique, elle se positionne de manière complémentaire aux universités traditionnelles essentiellement présentielles, répondant ainsi à une diversité croissante des besoins en matière de formation supérieure.

L’université sera autonome dans sa gestion académique, financière et administrative et aura la responsabilité de rendre des comptes à l’Etat. Le canton exercera un rôle de régulation stratégique et d’accompagnement de l’université. Le Grand Conseil validera le crédit-cadre quadriennal et aura la tâche de veiller, via les mandats de prestation, de la bonne utilisation des ressources financières du canton.

A l'horizon 2028

Le projet de loi proposé doit permettre de lister les missions de formation, de recherche et de prestations une université valaisanne, tout en garantissant son autonomie.

L’entrée en vigueur de la LUVa est prévue à l’horizon 2028, sous réserve d’une décision positive du Conseil suisse d’accréditation, au printemps 2027.

Lister les missions

Les activités de formation et de recherche en cours au sein d’UniDistance Suisse, le personnel engagé par la Fondation actuelle ainsi qu’une part significative des actifs de la Fondation seront transférées à l’Uni Valais-Wallis.

Le projet de loi proposé doit permettre de lister les missions de formation, de recherche et de prestations une université valaisanne, tout en garantissant son autonomie.

Cinq facultés

UniDistance Suisse compte 2600 étudiants, dont 140 Valaisans, 500 collaborateurs et 25 professeurs. Cinq facultés sont actuellement proposées, soit la psychologie, l'économie, le droit, l'histoire et les mathématiques-informatique. Il en ira de même avec l'Uni Valais-Wallis. "D'ici 2030, nous pourrions compter 3500 étudiants", avait estimé Yves Rey, le chef valaisan du Service des hautes écoles, lors d'une conférence de presse, le 1er septembre dernier.

Durant le débat d'entrée en matière, lundi matin, plusieurs députés ont défendu une université cantonale, tel Frédéric Rey-Bellet (Le Centre du Valais romand). "Notre groupe espère que le Canton aura le courage de continuer à investir dans le savoir, moteur durable de notre prospérité", a résumé l'élu.

"Ce projet est une grande chance pour le Valais. Une évolution logique et cohérente du paysage académique cantonal", a ajouté Géraldine Gianadda (PLR). En faveur de la loi, les Vert-e-s souhaitent davantage de représentativité des étudiants concernant le fonctionnement des facultés.

L'opposition de l'UDC du Valais romand

"Ce projet ne crée pas une université. Il transfère au Canton du Valais la responsabilité financière et institutionnelle d'une université existante, afin d'éviter qu'elle ne disparaisse", a tancé Claudia Bonvin (UDC du Valais romand). "Le risque financier est concentré sur l'Etat du Valais et attendez-vous à ce que, dans les années à venir, cela augmente encore davantage."

Au vote, l'entrée en matière a été validée, lundi matin, par 107 voix contre 15 et 1 abstention. Seul l'UDC du Valais romand a voté contre.

Le débat de première lecture aura lieu jeudi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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