International
La SNCF multiplie par près de trois son bénéfice annuel
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/02/tres-affectee-par-la-pandemie-de-covid-19-la-sncf-avait-renoue-avec-les-benefices-des-2021-mais-seulement-grace-a-au-produit-exceptionnel-de-la-cession-dermewa-archives-1000x600.jpg&description=La SNCF multiplie par près de trois son bénéfice annuel', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La SNCF a spectaculairement redressé ses comptes en 2022 grâce au retour des voyageurs dans ses trains et à la dynamique de la logistique, avec un bénéfice net record, multiplié par 2,7 à 2,425 milliards d'euros (presque autant en francs).
"Toutes les activités gagnent de l'argent", s'est félicité le PDG Jean-Pierre Farandou jeudi devant des journalistes.
"Cet argent va être utilisé à 100% pour préparer l'avenir du groupe en finançant son développement, en investissant dans le réseau ferré national et en réduisant le poids de la dette", a-t-il ajouté.
La SNCF avait perdu 3 milliards d'euros en 2020 pour cause de pandémie, et 801 millions en 2019 en raison de la grève contre la réforme des retraites et d'effets comptables défavorables.
Très affectée par le Covid-19, la SNCF était sortie du rouge en 2021 mais seulement grâce à la cession du loueur de wagons Ermewa qui lui avait permis d'afficher un bénéfice net de 890 millions d'euros; sans ce produit exceptionnel, elle aurait affiché 185 millions d'euros de perte.
Pour le directeur financier Laurent Trevisani, les résultats 2022 sont "solides". Hors éléments exceptionnels - notamment la cession de sa participation dans le loueur de locomotives Akiem -, le bénéfice ressort à 2,1 milliards d'euros, selon lui.
Le chiffre d'affaires du groupe public atteint des niveaux inégalés à 41,45 milliards d'euros en 2022 - dont 37% ont été réalisés à l'international - contre 34,75 milliards en 2021 (+19%) et 35,12 milliards en 2019 avant la crise sanitaire (+18%).
"La structure financière est saine"
Ce rebond de l'activité est dû à l'impressionnante croissance de son entité logistique Geodis - qualifié par la direction de "second poumon économique du groupe" - et à la reprise du trafic TGV, désormais supérieur à ses niveaux d'avant-crise.
Dans le détail, le chiffre d'affaire de SNCF Voyageurs - la compagnie qui fait rouler les trains, TGV, TER et banlieue parisienne - a progressé de 26,7% (à périmètre, norme comptable et taux de change constants) à 17,38 milliards d'euros et celui de Geodis de 19,2% à 13,72 milliards.
SNCF Voyageurs est désormais à 3,4% au-dessus de son niveau de 2019, avant la pandémie, tandis que Geodis a progressé de 67,6% en trois ans.
Le chiffre d'affaires de la branche TGV-Intercités reste cependant de 3% inférieur à l'avant-crise malgré une fréquentation record, conséquence de la montée en puissance du TGV à bas coûts Ouigo et des effets des cartes de réduction.
La marge brute (Ebitda) a retrouvé, à 16% du chiffre d'affaires, son niveau de 2019, une performance que M. Trevisani juge "satisfaisante". Le fret ferroviaire, longtemps déficitaire, gagne même de l'argent.
La dette a été réduite de 36,30 à 24,44 milliards d'euros pendant l'année 2022, dont 10 milliards repris par l'Etat au 1er janvier. Conformément aux engagements pris envers le gouvernement lors de l'adoption de la réforme ferroviaire de 2018, le flux de trésorerie disponible (cash-flow libre) est désormais positif.
"Les fondamentaux sont solides. (...) La structure financière est saine. (...) Nous n'avons plus besoin de céder des actifs pour nous désendetter", souligne M. Trevisani.
"Nous ferons tout pour confirmer cette trajectoire" cette année, même si elle "s'annonce plus incertaine" entre flambée des prix de l'énergie, poussée inflationniste et déprime économique, ajoute-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Trump a parlé à Poutine, pas de "paix immédiate" en vue en Ukraine
Donald Trump a annoncé mercredi avoir eu avec son homologue russe Vladimir Poutine une "bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate" en Ukraine, dans un message sur son réseau Truth Social.
"Le président Poutine a dit, très fermement, qu'il allait devoir riposter aux récentes attaques" ukrainiennes contre des bombardiers russes, a ajouté le président américain, en précisant que l'entretien avait duré "une heure et quinze minutes".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le récital de Jannik Sinner se poursuit
Jannik Sinner est toujours aussi impitoyable. Le no 1 mondial s’est hissé dans le dernier carré de Roland-Garros sans lâcher le moindre set.
Malgré la magie qui peut sortir parfois de sa raquette, Alexander Bublik (ATP 62) n’a rien pu faire pour s’opposer à la puissance de l’Italien, à *ce véritable robot" comme il décrivait la veille de cette rencontre. Le Kazakh s’est incliné 6-1 7-5 6-0 en seulement 1h49’ pour son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem.
Eliminé l’an dernier par Carlos Alcaraz en cinq sets, Jannik Sinner attend le vainqueur du choc de mercredi soir entre Alexander Zverev et Novak Djokovic. L’Italien s’avance comme le favori logique de cette demi-finale dans la mesure où le tennis qu’il produit depuis le début de la quinzaine est d’une qualité rare. Il frappe très fort, il touche les lignes et il ne laisse aucun répit à ses adversaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Revolut lance des distributeurs de billets en Espagne
C'est une première pour une banque en ligne: la fintech britannique Revolut, a annoncé mercredi le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne, sur lesquels il sera aussi possible d'ouvrir un compte ou d'obtenir une carte bancaire.
Revolut, qui a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois son intention d'investir davantage le monde physique, affirme dans un communiqué vouloir moderniser un système "resté quasiment inchangé au cours des dernières décennies".
La marque ouvrira 50 premiers distributeurs "dans les prochaines semaines" à Madrid et Barcelone avant de s'étendre à d'autres villes, avec l'objectif d'installer au total 200 appareils dans le pays. Le projet est d'étendre l'initiative dès 2026 à d'autres pays européens.
Revolut a plus que doublé son bénéfice net l'an dernier, à 790 millions de livres (938 millions d'euros), grâce à des clients toujours plus nombreux: elle en compte plus de 55 millions --dont plus de 5 millions en France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, et presque autant en Espagne.
Concurrence des banques classiques
L'entreprise, valorisée 40 milliards d'euros l'an dernier, a acquis une place de banque secondaire mais elle veut concurrencer les banques traditionnelles. Elle a commencé à commercialiser des crédits immobiliers en Lituanie, où elle dispose d'une licence bancaire, et prévoit d'étendre cette offre en Europe.
La néobanque a annoncé le mois dernier un investissement d'un milliard d'euros en France, ainsi que l'installation à Paris de son siège pour l'Europe de l'Ouest, d'où elle supervisera entre autres l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande.
Revolut a par ailleurs annoncé mardi sa participation au consortium European payments initiative (EPI), qui développe la solution de paiement Wero, initialement imaginée comme une réponse européenne aux géants américains Visa et Mastercard, et proposera cette dernière à ses clients français, allemands et belges à partir de juillet.
Ses nouveaux distributeurs fonctionneront avec une carte physique ou sans contact, et Revolut précise que l'authentification par reconnaissance faciale sera "lancée prochainement".
Les appareils permettront aux clients de la banque de retirer des espèces sans frais supplémentaires, notamment à l'étranger. Les usagers d'autres établissements pourront également les utiliser "moyennant des frais compétitifs", promet l'entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le gouvernement suédois veut louer des places de prison en Estonie
La Suède a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec l'Estonie pour louer des cellules de prison pour 600 prisonniers, anticipant une forte pression sur ses propres établissements. Sa mise en oeuvre est toutefois soumise à l'accord du Parlement.
Selon l'accord, la Suède pourrait louer 400 cellules dans la prison de Tartu, dans le sud-est de l'Estonie.
L'Estonie est "un partenaire très important et très proche" et est liée par les mêmes engagements internationaux en ce qui concerne les prisonniers, a estimé le ministre suédois de la Justice, Gunnar Strommer. "Les conditions sont donc très bonnes pour une coopération plus approfondie entre la Suède et l'Estonie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
La mise en oeuvre de l'accord nécessitera certaines modifications de la législation et devra être approuvée par le parlement suédois à une majorité des trois quarts, a ajouté le ministre.
Il est donc soumis au feu vert des sociaux-démocrates, premier parti au Parlement avec 106 sièges sur 349 et qui siègent dans l'opposition. Une porte-parole du parti s'est dite "sceptique" tandis que le parti du Centre se dit opposé au projet.
Solutions similaires en Europe
Plusieurs autres pays européens ont déjà expérimenté des solutions similaires, notamment la Norvège et la Belgique, qui ont loué des cellules aux Pays-Bas par le passé, tandis que le Danemark se prépare à envoyer des détenus au Kosovo.
La Suède a connu une augmentation de la criminalité violente ces dernières années, avec des fusillades et des attaques à l'engin explosif liées à des règlements de compte entre réseaux criminels rivaux.
Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Ulf Kristersson, soutenu au parlement par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration, est arrivé au pouvoir en 2022 en promettant de sévir contre la criminalité.
Ingemar Kihlstrom, du parti chrétien-démocrate, partenaire de la coalition, a déclaré aux journalistes que la sévérité accrue de la politique du gouvernement va peser sur le système pénitentiaire.
Entrée en vigueur possible en 2026
Les prisonniers ne seront envoyés en Estonie que s'ils n'ont pas besoin d'un traitement médical approfondi et s'ils ne présentent pas un risque élevé pour la sécurité, selon le gouvernement.
M. Strommer a déclaré que "l'un des principes directeurs" de la Suède dans les négociations avec l'Estonie avait été "d'assurer que l'exécution des peines en Estonie soit aussi similaire que possible à ce qu'elle serait en Suède".
Il espère signer l'accord avec son homologue estonienne Liisa-Ly Pakosta "dans quelques semaines". Selon le calendrier du gouvernement, si l'accord est adopté par le parlement suédois, il entrera en vigueur le 1er juillet 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
-
SuisseIl y a 2 jours
Des recommandations pour éviter un nouveau déraillement au Gothard
-
InternationalIl y a 3 jours
Verstappen sous la menace d'une suspension
-
InternationalIl y a 3 jours
Manif pour les otages israéliens dans le Colorado: huit blessés
-
InternationalIl y a 2 jours
Russes et Ukrainiens vont échanger des prisonniers
-
CultureIl y a 2 jours
Musée Grévin: la statue de Macron volée par des activistes
-
ClimatIl y a 2 jours
Haut Val de Bagnes (VS): le pont du Fregnolet emporté
-
GenèveIl y a 2 jours
L'allocation de rentrée scolaire peut être demandée