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Suisse

Pizzas contaminées: Nestlé suspend l'activité d'une usine Buitoni

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Nestlé, ici son patron Ulf Schneider, a annoncé aux salariés la suspension de l'activité de l'usine de pizzas Buitoni de Caudry en France, au coeur d'un grave scandale sanitaire, en raison d'une chute des ventes. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Peut-être la première étape avant la fermeture définitive: Nestlé France a annoncé aux salariés la suspension de l'activité de l'usine de pizzas Buitoni de Caudry (Nord), au coeur d'un grave scandale sanitaire, en raison d'une chute des ventes.

L'établissement produisait des pizzas à pâte crue de la gamme Fraîch'Up, suspectées d'avoir provoqué la mort de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres par la bactérie Escherichia coli.

L'usine avait rouvert partiellement mi-décembre 2022 après neuf mois d'arrêt, mais la ligne de production mise en cause n'avait cependant jamais repris son activité. Seule la ligne de pizzas à pâte cuite, non concernée par le scandale, avait été autorisée à redémarrer.

"Le marché de la pizza surgelée a chuté de 20% en un an et a d'autant plus impacté la marque Buitoni", a expliqué à l'AFP un porte-parole de Nestlé France.

"Malgré tous les efforts déployés pour assurer un redémarrage de l'usine dans les meilleurs conditions en décembre 2022, la dégradation des perspectives de commandes a contraint Nestlé France à réagir", a-t-il ajouté.

L'entreprise n'a pour l'instant annoncé aux salariés, lors d'une réunion jeudi, qu'une "suspension temporaire" de l'activité avec effet immédiat, mais celle-ci pourrait être la première étape vers une fermeture définitive de l'établissement.

Salaires conservés

"Je pense qu'on va vers une fermeture sans aucun doute", s'est alarmé le maire de Caudry Frédéric Bricout.

"Ce qu'on demande, c'est au groupe Nestlé, un groupe mondial qui fait des milliards de bénéfices, de substituer un autre produit à la production de pizzas à Caudry", a expliqué l'élu à l'AFP.

Les salariés de l'usine, un peu moins de 200 personnes, conserveront leur salaire dans l'attente d'une décision définitive sur leur usine, a fait savoir Nestlé France.

Santé publique France (SPF) et la Direction de la répression des Fraudes (DGCCRF) avaient été alertées en février 2022 par une recrudescence de cas d'insuffisance rénale chez des enfants, liés à une contamination par Escherichia coli.

Le 18 mars, Nestlé avait rappelé ses pizzas et fermé les deux lignes de production, et le 1er avril la préfecture y avait interdit toute activité, les autorités sanitaires ayant établi un lien entre la consommation des pizzas Fraîch'Up et plusieurs cas graves de contamination à l'E.coli.

Après des perquisitions à Caudry et au siège de Nestlé dans les Hauts-de-Seine, une information judiciaire a été ouverte mi-mai, notamment pour homicide involontaire à l'égard d'une personne et blessures involontaires concernant 14 autres.

"Rongeurs"

En juillet, le patron de Nestlé France Christophe Cornu avait présenté ses "excuses" aux familles des enfants touchés et annoncé la création d'un "fonds de soutien aux victimes".

Nestlé France avait indiqué avoir réalisé plus de 2000 prélèvements et n'avoir détecté aucune bactérie sur les chaînes de production et leur environnement (murs, grilles...), mais avait bien détecté la bactérie sur des pizzas surgelées produites entre octobre 2021 et le 16 février 2022.

Selon des analyses internes menées par l'entreprise, "l'hypothèse la plus probable" est celle "d'une contamination de la farine par la bactérie E.coli STEC", du même type que celle trouvée dans les pizzas à l'origine des contaminations.

D'autres causes possibles ont aussi été avancées, comme les conditions de nettoyage et d'hygiène, après plusieurs avertissements dans le passé et des témoignages accusateurs de salariés.

Des inspections des autorités sanitaires depuis plusieurs années avaient signalé "la présence de rongeurs" et le "manque d'entretien et de nettoyage des zones de fabrication, de stockage et de passage" dans l'usine, selon l'arrêté préfectoral du 1er avril.

En octobre, le président de Nestlé, Paul Bulcke, avait dit vouloir aller "jusqu'au fond" de la question pour comprendre ce qui s'est passé à l'usine de Caudry.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Swiss Life accélère début 2025

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Le mastodonte zurichois de la prévoyance jouit d'un vent de poupe début 2025. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS GEBERT)

Le spécialiste de l'assurance vie Swiss Life a vu ses recettes augmenter en début d'année, dépassant les attentes du marché. Le groupe zurichois a indiqué être en bonne voie pour réaliser ses objectifs financiers à l'horizon 2027.

"Au cours des trois premiers mois de l'année, nous avons développé à la fois nos activités d'assurance et nos activités reposant sur le versement de frais et de commissions. Nous avons également enregistré un très fort afflux de nouveaux capitaux nets dans nos affaires pour le compte de tiers", s'est réjoui le directeur général Matthias Aellig, cité dans un communiqué publié mardi.

Au premier trimestre, Swiss Life a vu ses primes augmenter de 5% sur un an à 7,92 milliards de francs, tandis que les revenus issus de frais et commissions ont augmenté de 3% à 659 millions.

L'accélération des primes a été particulièrement importante en France (+11%), le deuxième plus important marché pour l'assureur vie derrière la Suisse (+3%). L'activité en Allemagne a également été inférieure à la moyenne (+3%), alors que les autres régions regroupées sous International ont crû de 7%.

Dans l'unité Swiss Life Asset Managers, les actifs sous gestion dans les affaires pour le compte de tiers (TPAM) ont progressé de 10 milliards sur trois mois à 135 milliards fin mars. L'afflux net de nouveaux capitaux s'est établi à 9,3 milliards, après seulement 691 millions un an plus tôt, "porté par de solides afflux dans les actions et les obligations".

La direction ne s'est pas dotée, à ce stade, d'une feuille de route pour l'exercice en cours. Le plan de vol à l'horizon 2027 prévoit un rendement sur fonds propres d'environ 17% à 19%. Les activités génératrices de commissions doivent prendre de l'embonpoint pour contribuer à cette date au bénéfice du groupe à hauteur d'un milliard de francs.

"Le premier trimestre marque un début réjouissant pour notre programme Swiss Life 2027", a souligné le patron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Depuis 150 ans, la Suisse mesure en mètres et pèse en kilos

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La création de l'Etat fédéral en1848 fit passer les poids et mesures sous l'autorité de la Confédération, tandis que les cantons restaient chargés du contrôle (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Depuis 150 ans, la Suisse mesure en mètres et pèse en kilogrammes. Le 20 mai 1875, elle a signé la Convention du mètre avec 17 autres États. Elle s'engageait ainsi à utiliser les unités de mesure internationales.

Une loi fédérale introduite la même année a généralisé le système métrique, comme l'indique le Dictionnaire historique de la Suisse (DHS). Le mètre, le litre et le gramme ont été définitivement introduits en janvier 1877.

Avant cette uniformisation, il régnait en Suisse un grand chaos dans ce domaine. Pour ne citer que quelques exemples, les longueurs étaient mesurées en pieds, en coudées et en aunes. Le poids pouvait être mesuré entre autres en livres et en onces.

Mais la livre recouvrait des réalités très variées, allant d'un peu plus de 300 grammes (comme l'ancienne libra romaine) à plus de 900 grammes. Les céréales ou le sel n'étaient toutefois pas pesés, mais indiqués en nombre de sacs.

Utilisation et lieu

Parmi ces nombreuses unités de mesure, il y avait aussi des variations en fonction de l'utilisation et du lieu. Ainsi, les surfaces cultivées en viticulture étaient mesurées avec une autre unité de mesure que celles utilisées dans l'économie alpestre.

Une coudée mesurait 545,9 millimètres dans le canton de Soleure, mais 600 millimètres dans le canton voisin de Berne. Un pied mesurait entre 26 et 36 centimètres.

Les villes utilisaient parfois des mesures plus petites que leur environnement rural, tandis que les régions laitières utilisaient des unités plus grandes. Pour le lait, l'huile et le miel, on utilisait en outre des mesures spéciales.

En général, on mesurait les champs et les prairies non pas d'après leurs longueur et largeur, mais à l'aide d'unités correspondant à la superficie qu'un homme pouvait labourer ou faucher en un jour.

Première tentative

Une première tentative d'uniformisation a été entreprise par quelques cantons en 1835. Avec le Concordat pour un régime suisse commun des poids et mesures, le système métrique a été introduit comme système de référence dans douze cantons.

Les anciennes unités ont certes été conservées, mais elles ont été mises en relation avec le système métrique. La loi fédérale du 13 mars 1851 a étendu ces dispositions à toute la Suisse.

Mais les cantons d'Uri, de Genève, du Tessin, de Vaud et du Valais s'y opposèrent: le canton d'Uri voulait conserver sa mesure prérévolutionnaire, tandis que les cantons latins ne voulaient pas abandonner tout ou partie de leurs systèmes.

Pour favoriser le commerce avec la France, les cantons romands avaient en effet introduit le système métrique, entièrement ou partiellement, entre 1800 et 1827, mais en donnant aux nouvelles unités les noms traditionnels. Le Tessin avait quant à lui repris à son compte, en 1826, une partie des anciennes unités milanaises.

Cette coexistence n'a été définitivement supprimée qu'après l'adhésion de la Suisse à la Convention du mètre, signée à Paris en 1875. L'adoption du système métrique en janvier 1877 permit enfin d'unifier les poids et mesures dans l'ensemble de la Suisse. En outre, il a été décidé de fabriquer des étalons pour les unités du mètre et du kilogramme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Une partie du sommet s'est effondrée au-dessus de Blatten (VS)

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Des rochers et des débris provenant d'un éboulement se trouvent sur le glacier du Nest, sur un flanc du mont Bietschhorn dans le Lötschental. Photo prise lundi sur un alpage au-dessus de la localité de Wiler. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une partie du sommet au-dessus de Blatten (VS) s'est effondrée lundi soir, mais il ne s'agit pas de l'événement majeur attendu, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.

Entre 150'000 et 200'000 mètres cubes de roche se sont détachés, a déclaré le porte-parole lundi soir à l'agence de presse Keystone-ATS, confirmant les informations du "Walliser Bote" et de la RTS.

La rupture s'est produite entre 17h00 et 18h00. Pour l'instant, il s'agit de la dernière rupture de cette ampleur, a ajouté le porte-parole. On s'attend toutefois à ce que d'autres morceaux de roche se détachent.

La population évacuée en raison du risque d'éboulement

Aux dernières nouvelles, on s'attend à ce qu'un à trois millions de mètres cubes de matériaux s'effondrent, a déclaré Alban Brigger, chef du service des dangers naturels, lundi après-midi. C'est une question d'heures et pas forcément de jours. "Notre objectif est que personne ne soit blessé", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.

Le président de la commune de Blatten, Matthias Bellwald, a déclaré devant les médias : "Il y a cinq jours, personne ne pensait qu'une montagne que nous admirons depuis des années allait bouger". L'affaissement du Petit Nesthorn s'est rapidement accéléré depuis la semaine dernière et les fissures sont devenues visibles, a-t-il ajouté.

Tout le village a été évacué. On ne sait pas quand les 300 habitants pourront rentrer chez eux. "Nous espérons que les gens pourront rentrer le plus vite possible dans leur maison", a déclaré Matthias Bellwald.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Une partie du sommet s'est effondrée au-dessus de Blatten (VS)

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Des rochers et des débris provenant d'un éboulement se trouvent sur le glacier du Nest, sur un flanc du mont Bietschhorn dans le Lötschental. Photo prise lundi sur un alpage au-dessus de la localité de Wiler. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une partie du sommet au-dessus de Blatten (VS) s'est effondrée lundi soir, mais il ne s'agit pas de l'événement majeur attendu, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.

Entre 150'000 et 200'000 mètres cubes de roche se sont détachés, a déclaré le porte-parole lundi soir à l'agence de presse Keystone-ATS, confirmant les informations du "Walliser Bote" et de la RTS.

La rupture s'est produite entre 17h00 et 18h00. Pour l'instant, il s'agit de la dernière rupture de cette ampleur, a ajouté le porte-parole. On s'attend toutefois à ce que d'autres morceaux de roche se détachent.

Lundi après-midi, Alban Brigger, ingénieur au service des risques naturels du canton, a déclaré que l'on s'attendait à ce qu'un à trois millions de mètres cubes s'effondrent. La population du village a été évacuée lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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