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Économie

Une communication insuffisante pour sauver Credit Suisse

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La communication a été insuffisante pour sauver Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Une panique bancaire ne peut être arrêtée que par un coup d'éclat de la communication, estime un expert étudiant l'influence des facteurs psychologiques sur les places financières. Il critique la stratégie de communication dans la crise ayant emporté Credit Suisse.

Les autorités suisses ont communiqué la semaine dernière de manière "beaucoup trop spécifique", remarque le professeur d'économie à l'université de Bonn, Thorsten Hens, dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung. L'aide sous forme de liquidités de la Banque nationale suisse n'a de loin pas suffi, ajoute-t-il.

"Un membre du Conseil fédéral ou le président de la Banque nationale suisse aurait dû se lever et dire: Credit Suisse est trop grand pour faire faillite. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver [la banque]. Les dépôts sont en sécurité", souligne le professeur allemand

Une petite phrase aurait suffi, comme l'avait fait Mario Draghi en 2012, pendant la crise de l'euro, précise M. Hens. L'ancien président de la Banque centrale européenne "avait alors déclaré que la BCE ferait tout pour endiguer la crise, 'whatever it takes'. Cela a fonctionné. On parle aujourd'hui de 'l'effet Draghi'".

Réglementation pas à la hauteur

L'expert critique également la loi élaborée après la crise de 2008. "Lorsque le Conseil fédéral et le Parlement ont conçu la loi 'too big to fail', ils ont complètement sous-estimé le fait que les clients et les investisseurs ne seraient pas attentifs aux subtilités juridiques pendant une panique bancaire".

La nouvelle réglementation a bien prévu qu'en cas d'effondrement d'une banque, les autorités sauveraient les activités suisses d'importance systémique et liquideraient ou vendraient la partie internationale, "mais le client d'une banque qui a un compte en Suisse ne fait pas de telles différenciations subtiles. Il retire son argent", constate le professeur.

Selon lui, le Conseil fédéral et le Parlement n'ont pas compris la psychologie des marchés lors de la conception de la loi. "C'était une erreur de supposer que les marchés étaient rationnels en temps de crise".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clé

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La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clés à des niveaux historiquement bas. (© KEYSTONE/EPA/ADRIAN BRADSHAW)

La banque centrale chinoise a abaissé mardi deux taux d'intérêt clé à des niveaux historiquement bas, dernier effort des autorités pour stimuler la croissance sur fond de tensions commerciales avec Washington et de crise du secteur immobilier.

Le LPR à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été abaissé de 3,1% à 3%, a indiqué la Banque populaire de Chine (PBoC).

Le LPR à cinq ans, la référence pour les prêts hypothécaires, a été abaissé de 3,6% à 3,5%, selon la même source. Ces deux taux avaient déjà été abaissés en octobre, atteignant alors des planchers historiques.

La Chine et les Etats-Unis ont convenu la semaine dernière de réduire fortement pendant 90 jours les droits de douane imposés réciproquement, suscitant l'espoir des milieux économiques d'une réduction durable des tensions.

Mais l'Etat-parti chinois doit encore faire face à une stagnation de la consommation interne et à une longue crise de l'immobilier, qui menacent son objectif de croissance d'environ 5% pour 2025.

Lundi, le Bureau national des statistiques (NBS) chinois avait annoncé une hausse de 6,1% de la production industrielle en avril par rapport à l'an passé, un taux supérieur aux attentes des économistes sondés par l'agence Bloomberg.

Mais, toujours selon le BNS, les prix des logements neufs avaient reculé dans 67 des 70 villes sondées sur la même période, indiquant un marché de l'immobilier toujours fragile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La flotte civile de l'administration fédérale est trop grande

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La flotte d'aéronefs civils de la Confédération est trop grande pour son utilisation (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les quatre avions et les trois hélicoptères civils de l'administration fédérale sont très peu utilisés. Pour le Contrôle fédéral de finances, la taille de la flotte doit être réduite ou les aéronefs loués pour améliorer la rentabilité.

L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) est chargé de la surveillance de l'aviation civile suisse et de la politique aéronautique. Afin de maintenir les compétences relatives aux aéronefs non complexes (comme les avions de sport), les pilotes de l'OFAC doivent suivre des formations et des perfectionnements. A cette fin, l'office exploite une flotte de sept appareils.

Les frais d'exploitation de cette flotte s'élevaient à environ 3,5 millions de francs en 2023. Pourtant, les engins ne sont utilisés que 2,6 heures par semaine. Le rapport coût/utilité est défavorable, indique le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans un audit publié lundi.

Partager un hélicoptère

Deux engins sont exclusivement réservés à l'usage du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), le Pilatus PC-12 et l'Airbus H-125. Si le CDF reconnaît que les enquêteurs du SESE doivent être rapidement sur place, il estime qu'il existe d'autres possibilités.

Et de mentionner notamment l'armée et les organisations de sauvetage qui disposent de pilotes formés. L'OFAC dispose également d'un hélicoptère du même type. Un seul engin pourrait être utilisé par les deux services.

L'OFAC et le Département fédéral des transports (DETEC), en charge de la flotte, envisagent déjà de réduire la taille de la flotte ou d'y renoncer au profit d'une location, ce que salue le Contrôle des finances. Ce dernier recommande au SESE et à l'OFAC de chercher une collaboration plus étroite au sein de l'administration fédérale pour réaliser d'autres potentiels de synergie et de réduction des coûts.

Pas les avions du Conseil fédéral

Le Contrôle fédéral des finances précise encore que l'audit ne concerne que le service de vol du DETEC, dont les aéronefs sont immatriculés au civil, et non le service de transport aérien de la Confédération. Ce service comprend les jets du Conseil fédéral, qui volent avec une immatriculation militaire et sont gérés par le Département fédéral de la défense.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Projet de transformation numérique: Skyguide à nouveau épinglée

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L'entreprise de contrôle aérien suisse Skyguide a besoin de financement additionnel pour pouvoir continuer à mener à bien son mandat (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les problèmes s'enchaînent dans le projet de transformation numérique Virtual Center de Skyguide. Retards, augmentation des coûts, échec des objectifs d'économies: le Contrôle fédéral des finances (CDF) épingle à nouveau l'entreprise de contrôle aérien.

Skyguide, détenue à plus de 99% par la Confédération, mise sur Virtual Center pour mener la transformation numérique du contrôle aérien. Ces dernières années, le projet a déjà fait l'objet de plusieurs audits.

La situation est toujours problématique, indique lundi le CDF dans un rapport. Il recommande d'examiner si le projet permet toujours d'atteindre les objectifs stratégiques de Skyguide.

Le CDF souligne plusieurs problèmes. La fin des travaux a été reportée de 2024 à 2031. Une des causes du retard est la pénurie durable de personnel informatique.

Coûts à la hausse

Les reports entraînent des hausses de coûts. Les travaux, initialement devisés à 262 millions de francs, devraient coûter 286 millions. En parallèle, les économies attendues ne sont pas réalisées.

Le CDF se montre encore préoccupé par le financement des activités de Skyguide. La société fait face à des problèmes depuis plusieurs années.

Dans sa prise de position publiée dans l'audit, Skyguide s'est dite consciente des défis soulevés. Elle examinera des adaptations nécessaires lors de révisions internes. Mais Virtual Center reste central dans sa stratégie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Droits de douane agricoles: "une recette à succès" pour Fenaco

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Les droits de douane agricoles sont une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée, pour le patron de Fenaco (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le patron de la coopérative de distribution agricole Fenaco, Martin Keller, met garde lundi contre des concessions aux Etats-Unis sur les droits de douane agricoles. C'est "une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée", dit-il.

Les crises récentes, comme la pandémie de Covid-19 et l'irruption de la guerre en Ukraine, ont montré que le système a fait ses preuves, ajoute M. Keller dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. En comparaison avec d'autres pays, la Suisse n'a pas connu de grandes hausses de prix pour les denrées alimentaires et les magasins vides, affirme-t-il.

"Une des raisons importantes en est la politique agricole suisse avec son système douanier finement équilibré", assure M. Keller. Le système suisse vise un approvisionnement national de 50%, relève-t-il. "Si les droits de douane agricoles devaient être abandonnés, cet objectif serait mis sous pression".

Pas de problème pour Bio Suisse

Il pointe le marché du vin. La consommation de vin suisse a baissé de 16% l'année dernière, car la viticulture n'est pas protégée par des droits de douane, mais ouverte au marché mondial, note-t-il.

Autre son de cloche du côté des produits biologiques. Interrogé dans la Neue Zürcher Zeitung, le président de Bio Suisse, Urs Brändli, dit n'avoir "absolument aucune crainte" pour le secteur dans les négociations avec Washington. Le label Bourgeon de l'association est aussi attribué aux produits étrangers, mais il n'y a pas d'exploitation avec un tel label aux États-Unis, explique-t-il.

Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin avait annoncé que la Suisse n'entendait pas faire de grandes concessions aux Etats-Unis dans le domaine de l'agriculture. Les Etats-Unis ont compris qu'il était très important pour la Suisse de conserver une certaine autonomie en matière de production agricole, avait déclaré le conseiller fédéral au début mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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