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New York continue d'attendre la possible inculpation de Trump

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La sécurité des abords de la cour criminelle de New York a été renforcée. (© KEYSTONE/EPA/Peter Foley)

Des barrières de police devant la Trump Tower et le palais de justice de Manhattan: New York attendait toujours mardi en fin de soirée la possible inculpation pénale historique de l'ancien président des Etats-Unis Donald Trump.

Le millionnaire a lui-même assuré qu'il allait être arrêté dans l'affaire des pots-de-vin versés à une actrice pornographique. Mais la journée s'est terminée sans aucun signe d'inculpation ou d'arrestation.

Certains médias américains ont émis l'hypothèse qu'un grand jury pourrait voter une mise en accusation mercredi, mais qu'il faudrait peut-être attendre la semaine prochaine pour que le procureur de Manhattan annonce une inculpation. M. Trump comparaîtrait alors devant un juge après avoir été placé symboliquement quelques minutes en état d'arrestation.

Le procureur n'a confirmé aucun projet publiquement et les grands jurys opèrent en secret pour éviter le parjure ou la subornation de témoins avant les procès, ce qui rend pratiquement impossible le suivi de leurs procédures.

130'000 dollars

Dans un dernier communiqué mardi de l'équipe de campagne de Donald Trump pour la présidentielle de 2024, une photographie montre deux manutentionnaires de la police de New York (NYPD) déchargeant tranquillement d'un camion une barrière métallique.

Avec un message censé dramatiser et solenniser l'instant: "Des barricades sont en train d'être disposées autour du tribunal pénal de Manhattan, au moment où notre nation attend une annonce pour savoir si le président Donald J. Trump va être inculpé, bien qu'il n'ait commis aucun délit".

Le 45e président des Etats-Unis d'Amérique (2017-2021) donne rendez-vous à ses électeurs "le 5 novembre 2024, quand nous, le peuple, regagnerons la Maison-Blanche et rendrons sa grandeur à l'Amérique".

En attendant, il doit répondre devant la justice d'une affaire de paiement de 130'000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de novembre 2016, à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels avec qui il aurait eu une liaison.

Donald Trump avait frappé fort samedi en affirmant sur son réseau Truth Social qu'il serait formellement et symboliquement inculpé et "arrêté" ce mardi. Pour un président américain, qu'il soit en exercice ou qu'il ait quitté la Maison-Blanche, ce serait sans précédent.

Quelques dizaines de partisans

Donald Trump serait alors photographié, ses empreintes digitales relevées et il pourrait même être brièvement menotté, selon la procédure pénale américaine. Les autorités judiciaires new-yorkaises veulent cependant éviter un tel spectacle et la pagaille médiatique et politique qui s'en suivrait.

Le milliardaire a dénoncé une "chasse aux sorcières" menée par les démocrates, mais ses appels à "manifester" ont fait chou blanc. Seule une quarantaine de partisans se sont rassemblés mardi devant sa résidence de Mar-a-Lago en Floride et quelques dizaines d'autres dans le froid new-yorkais lundi devant le palais de justice et la Trump Tower de la 5e avenue.

A défaut de colère dans la rue, les "trumpistes" battent le rappel sur les réseaux sociaux. Pour tenter de bloquer la mise en cause judiciaire de leur héros, le groupe "The Donald" sur la plateforme Reddit veut déclencher une "grève nationale" voire une "guerre civile 2.0".

Fausses déclarations

L'affaire de l'actrice pornographique Stormy Daniels est juridiquement complexe. La justice new-yorkaise cherche à déterminer si M. Trump est coupable de fausses déclarations, une infraction, ou de manquement aux lois sur le financement électoral, un délit pénal, en ayant versé de l'argent à cette femme, de son vrai nom Stephanie Clifford, juste avant la présidentielle de 2016, que le républicain avait remportée.

Le but était qu'elle taise une supposée relation extraconjugale dix ans plus tôt, selon l'accusation. L'enquête, qui a duré des années, s'est accélérée la semaine dernière.

Michael Cohen, ancien avocat et désormais ennemi de Trump ayant payé Stormy Daniels en 2016, a témoigné devant le grand jury. L'actrice a aussi coopéré avec les procureurs et ce même panel.

Donald Trump avait également été invité à s'exprimer devant ce grand jury, selon la presse, et un de ses avocats avait assuré qu'il se "rendrait" volontiers à une convocation de la justice.

La principale crainte des autorités est une répétition des violences de l'assaut du Capitole à Washington le 6 janvier 2021, lorsque Donald Trump, battu dans les urnes en novembre 2020, avait appelé ses partisans à contester les résultats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de France: Ben Healy désigné super-combatif

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Ben Healy a été un des grands protagonistes du Tour 2025 (© KEYSTONE/AP/Mosa'ab Elshamy)

Ben Healy (24 ans) a été désigné super-combatif du Tour de France 2025 par le jury de ce prix et un vote du public. L'Irlandais a été ainsi récompensé pour sa générosité dans cette Grande Boucle.

Régulièrement à l'avant, y compris encore samedi dans le Jura, Healy a remporté une étape en solitaire à Vire-Normandie et porté le maillot jaune pendant deux jours. Il a également pris la deuxième place derrière Valentin Paret-Peintre au sommet du Mont Ventoux.

Il pointe à la 9e place du classement général qui ne devrait pas subir de bouleversements majeurs lors de l'ultime étape entre Mantes-la-Ville et Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les incendies continuent de faire rage en Grèce - aide attendue

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Des pompiers et des volontaires luttent contre les flammes à Kryoneri, dans les faubourgs d'Athènes. (© KEYSTONE/EPA/YANNIS KOLESIDIS)

La Grèce continue dimanche à faire face à de violents incendies de forêt attisés par des vents puissants. Les feux ont provoqué de nombreux dégâts et entraîné des évacuations.

Pour le deuxième jour, le feu faisait rage dimanche matin dans la région du Péloponnèse, à l'ouest de la capitale Athènes, ainsi que sur les îles d'Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leur travail de lutte contre les flammes dès l'aube.

Le vent devrait faiblir dimanche dans la plupart des régions, selon les prévisionnistes météo qui ont toutefois souligné que Cythère continuait de faire face à des conditions venteuses "inquiétantes". Des messages d'évacuation ont été envoyés aux habitants de l'île, située au sud-est du Péloponnèse tôt dimanche.

Maisons, ruches et oliviers brûlés

"Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés," a déclaré Giorgos Komninos, maire adjoint de Cythère, à la chaîne de télévision publique ERT. "Un monastère est actuellement en danger."

Des dizaines de pompiers soutenus par trois hélicoptères et deux avions combattaient l'incendie de Cythère, qui s'est déclaré samedi matin et a entraîné l'évacuation d'une plage touristique prisée.

Avions italiens attendus

La Grèce a demandé de l'aide à ses alliés européens et deux avions italiens sont attendus dimanche. Des unités de lutte contre les incendies de la République tchèque sont elles déjà en opération.

Sur l'île d'Eubée, près d'Athènes, le feu fait aussi toujours rage. Les flammes y ont carbonisé des milliers d'hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont perdu la vie alors que le feu a envahi des fermes et élevages dispersés.

Deux véhicules de lutte contre les incendies ont été calcinés tandis que cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.

En Crète aussi

Sur l'île de Crète, les pompiers luttent pour éteindre complètement l'incendie à La Canée, qui s'est déclaré samedi après-midi dans la région de Teménia, dans la municipalité de Kantanos et Sélino.

Selon l'agence de presse Athènes News Agency, l'ncendie serait maîtrisé après avoir détruit quatre maisons et une église, tandis que des véhicules, des oliveraies, des ruches, des moutons, des chèvres et des étables ont également été brûlés.

La Grèce subit une vague de chaleur depuis presque une semaine, avec des températures dépassant les 40°C dans de nombreuses zones. Les températures devraient baisser à partir de lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Polynésie française: un enfant de sept ans attaqué par un requin

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Les attaques de requins sont rares en Polynésie française (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Un enfant de sept ans a été gravement mordu au bras et à la jambe par un requin à Nuku Hiva, une île de l'archipel des Marquises, en Polynésie française, a rapporté samedi la chaîne locale TNTV. Les attaques de requins sont rares en Polynésie française.

Une dizaine d'enfants s'amusaient vendredi à sauter depuis le quai dans la baie de Taiohae, le principal village de l'île, lorsqu'un requin a mordu l'un d'eux au bras et à la jambe.

"J'ai 35 ans et c'est la première fois que je vois cela. C'étaient des blessures longues et profondes", a déclaré une femme sapeur-pompier de Nuku Hiva qui a porté secours à la victime.

Carcasses de poissons jetées

"C'est probablement lié aux carcasses de poissons que les pêcheurs jettent à cet endroit. Il y a beaucoup de requins, comme des pointes noires, des marteaux et des citrons", a-t-elle ajouté.

L'enfant a été transféré vers le petit hôpital de l'île, avant d'être évacué par avion vers le centre hospitalier de la Polynésie française, à Tahiti, à 1500 km de Nuku Hiva.

Les morsures de squales dans la région concernent surtout les pêcheurs sous-marins ou les personnes qui pratiquent le "shark feeding", une activité interdite consistant à attirer les requins avec de la nourriture pour les observer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cambodge-Thaïlande: 4e jour de combats malgré une proposition US

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La violence des affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande a atteint un niveau jamais vu depuis 2011. (© KEYSTONE/AP/Sakchai Lalit)

La Thaïlande et le Cambodge s'accusent mutuellement d'avoir ouvert les hostilités dimanche, au quatrième jour de leur conflit. Cela tout en se disant prêts à discuter d'un cessez-le-feu, après l'intervention de Donald Trump.

Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont aux prises dans l'épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d'un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 34 morts et provoqué le déplacement d'environ 200'000 personnes.

Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l'autre de manquer à sa parole.

"Nous nous sommes précipités pour quitter notre maison ce matin", a témoigné auprès de l'AFP Maefah, 61 ans, qui habite à une quarantaine de kilomètres de la frontière, dans la province thaïlandaise de Sisaket. Elle a refusé de donner son nom de famille pour des raisons de sécurité.

"Tous mes voisins sont déjà partis. Nous ne pensons plus qu'il soit sûr de rester", a-t-elle déclaré. Accompagnée de quatre membres de sa famille, dont sa mère alitée de 97 ans, Maefah a pris la direction de Chachoengsao, non loin de Bangkok, à six heures de route.

Affrontements rapportés

La Thaïlande et le Cambodge ont rapporté des affrontements aux alentours de 04h30 du matin près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.

Bangkok a commis des "actes d'agression délibérés et coordonnés", a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, en dénonçant les "mensonges et faux prétextes" des Thaïlandais coupables d'"invasion illégale" à ses yeux.

Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des "tirs d'artillerie lourde" de l'armée cambodgienne visant des "maisons de civils" dans la province de Surin.

Plusieurs fronts

"Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d'un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire", a indiqué la diplomatie thaïlandaise.

L'armée thaïlandaise a aussi accusé dimanche le Cambodge de recourir à des "armes de longue portée".

Ces derniers jours, le conflit s'est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu'à une zone surnommée "le Triangle d'émeraude" pour sa proximité avec le Laos.

"Prêts à se rencontrer"

Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.

Le locataire de la Maison Blanche a salué deux "très bonnes conversations" et dit espérer que les deux voisins "s'entendront pendant encore de nombreuses années", dans un message sur son réseau Truth Social.

Bangkok a dit "accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu", tout en attendant de voir si l'intention de Phnom Penh était "sincère".

Le Premier ministre khmer Hun Manet a chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de "mettre fin" au conflit.

Droits de douane

La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.

Donald Trump a affirmé qu'il était "inapproprié" de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats "n'auront pas cessé". Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure "immédiatement" un cessez-le-feu.

Appels à la trêve

Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies.

L'épisode en cours a fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, alors que le Cambodge a fait état d'un bilan de 13 morts dont cinq militaires.

Plus de 138'000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80'000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d'après Phnom Penh.

Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l'Indochine française. Avant les combats actuels, l'épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.

Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et d'une zone alentour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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