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Une première pour Golubic en 2023

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Issue des qualifications, Viktorija Golubic (WTA 116) a enchaîné un troisième succès dans le WTA 1000 de Miami (© KEYSTONE/EPA/Lorenzo Hernandez)

Issue des qualifications, Viktorija Golubic (WTA 116) a enchaîné un troisième succès dans le WTA 1000 de Miami.

La Zurichoise s'est imposée 7-6 (7/3) 6-1 devant l'invitée Hailey Baptiste (WTA 280) pour cueillir sa première victoire de l'année dans un tableau final.

Sortie d'entrée à Adelaide, Hobart, Melbourne, Lyon puis Merida, Viktorija Golubic a mis 1h35' pour battre l'Américaine de 21 ans pour la deuxième fois en deux duels. Elle n'avait jusqu'ici gagné que quatre matches en 2023, tous dans le cadre des qualifications (à Adelaide et donc à Miami).

La Zurichoise aurait pu s'imposer plus largement, elle qui a mené 4-0 puis 5-3 dans la manche initiale. Elle a en revanche largement dominé les débats dans le deuxième set, malgré un break concédé dès le premier jeu.

Viktorija Golubic, qui a quitté le top 100 du classement WTA ce lundi après y avoir figuré pendant huit mois d'affilée, défiera Liudmila Samsonova (WTA 15) au 2e tour en Floride. Elle mène 1-0 dans son face-à-face avec la Russe, finaliste malheureuse à Abou Dhabi où elle a subi la loi de Belinda Bencic.

Teichmann out

Le tournoi est par contre déjà fini pour Jil Teichmann (WTA 32). La Seelandaise a été lourdement battue 6-0 6-2 par la Tchèque Karolina Muchova (WTA 55). Jil Teichmann n'a pas eu l'ombre d'une chance contre l'ancienne no 19 mondiale, qui revient en forme après une blessure qui l'avait fait sortir du top 100.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Safran à nouveau porté au 1er trimestre par la hausse du trafic

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Entre janvier et mars, Safran a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a un an (archives). (© KEYSTONE/AP/STR)

Le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a tiré profit au 1er trimestre de son activité de services pour les moteurs civils. Ces derniers nécessitent davantage de pièces de rechange et d'opérations d'entretien avec la hausse du trafic aérien.

Entre janvier et mars, le groupe français a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a un an, selon un communiqué publié vendredi. "Un bon début d'année", selon le directeur général Olivier Andriès. "Les activités de services pour moteurs civils bénéficient de la bonne dynamique du trafic aérien", explique-t-il dans le communiqué.

Celles-ci, libellées en dollars, ont bondi de 27%, une hausse qui tient aux contrats de service à long terme du CFM56 et du Leap. Cette "tendance devrait s'atténuer au deuxième trimestre", prévient toutefois Safran. Le CFM56 est une gamme de moteurs vendue à plus de 33.000 exemplaires depuis 40 ans et qui équipe les anciennes versions de l'Airbus A320 et du Boeing 737, le Leap motorisant pour sa part 60% des A320neo et la totalité des 737 MAX.

Les livraisons de moteurs Leap neufs en revanche ont stagné au premier trimestre avec 367 moteurs remis aux avionneurs, "reflétant le timide démarrage de la production d'avions en début d'année". Sur les trois premiers mois, Airbus a livré 116 A320, Boeing 66 appareils 737 MAX.

Moins de livraisons à Boeing

Boeing a notamment limité sa production de MAX et est interdit par le régulateur américain, la FAA, de l'augmenter au-delà de 38 appareils par mois tant qu'il n'aura pas démontré que les problèmes de qualité de sa production ne seront pas réglés. Cela conduit le motoriste français à revoir à la baisse ses objectifs de livraisons de Leap en 2024, tablant dorénavant sur une hausse de celles-ci de 10 à 15%, contre 20 à 25% auparavant. Safran et son partenaire GE en avaient livré 1.570 l'an passé.

"Les problèmes de supply chain (fournisseurs, NDLR) ne sont pas derrière nous, ils restent difficiles (...) mais la révision à la baisse de notre prévision de livraisons de moteurs Leap est vraiment liée à une révision à la baisse de la demande" des avionneurs, a expliqué Olivier Andriès lors d'une conférence téléphonique. Ces moindres livraisons auront un "effet négatif" sur le chiffre d'affaires et la génération de trésorerie, mais "comme nous vendons ces moteurs à perte, cela a un effet légèrement favorable sur le résultat" , selon le directeur financier Pascal Bantegnie.

Le groupe confirme l'ensemble de ses perspectives pour l'année, tablant sur un chiffre d'affaires d'environ 27,4 milliards d'euros, un bénéfice opérationnel courant "proche de 4 milliards d'euros" et un flux de trésorerie disponible "d'environ 3 milliards d'euros". Les livraisons de moteurs M88 équipant l'avion de combat Rafale ont elles été divisées par deux, "résultant du cadencement des contrats", selon Safran.

Au total, l'activité Propulsion, qui représente la moitié du chiffre d'affaires du groupe, a progressé de 15,4% à périmètre et taux de changes constants. Les revenus de la division Equipements et Défense (trains d'atterrissage, câblage électrique, nacelles...) ont eux grimpé de 22,7%, reflétant la montée en cadence des avionneurs.

L'activité "Intérieurs d'avions" (cabines, sièges et divertissements à bord), la plus touchée par la pandémie, est elle en hausse de 23,8% "mais reste encore inférieure à son niveau de 2019".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Rémy Cointreau: le chiffre d'affaires annuel chute de 23%

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La maison mère des cognacs de la Maison Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay a réalisé un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros sur son exercice 2023-24 (archives). (© KEYSTONE/EPA/GEOFF CADDICK)

Rémy Cointreau, pénalisé par un recul des ventes de cognac, a vu son chiffre d'affaires annuel chuter de 23%. Mais le groupe français de liqueurs et spiritueux entrevoit un répit avec une quasi stabilisation de son activité au 4e trimestre.

La maison mère des cognacs de la Maison Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay a réalisé un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros sur son exercice 2023-24 (avril 2023 à mars 2024).

Au seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est affiché à 237 millions d'euros (232 millions de francs), ce qui représente une baisse de 3% et est supérieur aux attentes des analystes.

Sans prendre en compte les effets de change et de fusions et acquisitions, le chiffre d'affaires annuel s'affiche en baisse de 19%, là où le groupe entrevoyait un repli d'environ 20%, et s'est quasi stabilisé sur le trimestre courant de janvier à mars (-0,7%).

La performance annuelle de Rémy Cointreau a été affectée par le recul de 29% des ventes de cognac.

Mais ces dernières ont augmenté de 12% au dernier trimestre, soutenues "par la progression significative des ventes en Chine et dans une moindre mesure la croissance des ventes" dans la région Europe-Moyen Orient-Afrique (EMEA).

Aux Etats-Unis, où un important déstockage est en cours, "les ventes continuent d'être pénalisées par un environnement défavorable et une activité promotionnelle soutenue de la part du marché".

Le chiffre d'affaires des autres marques de liqueurs et spiritueux du groupe a de son côté reculé de 7% sur l'ensemble de l'année, mais a plongé de 26% au quatrième trimestre.

Il a été affecté sur cette période par "un effet de phasage négatif aux Etats-Unis où le groupe a volontairement réalisé la plupart de ses expéditions au troisième trimestre", souligne Rémy Cointreau.

Les ventes ont enregistré "une nette amélioration" dans la région EMEA mais une baisse dans la région Asie Pacifique avec "le ralentissement de la catégorie whisky en Chine".

Le groupe, qui publiera ses résultats annuels le 6 juin, maintient son objectif d'une "baisse maîtrisée de la marge opérationnelle courante en organique" pour l'ensemble son exercice décalé, avec notamment un effet de taux de change moins défavorable que prévu auparavant (compris entre -7% et -10% contre -10% et -15% précédemment).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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AMS Osram restructure son activité micro-Led

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La restructuration de l'activité micro-Led , liée à l'abandon d'un projet d'Apple pour sa montre connectée, selon les analystes, a creusé la perte nette, qui a atteint 710 millions d'euros, contre un débours de 134 millions au premier trimestre 2023 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM DAVIS)

AMS Osram entreprend une vaste restructuration de son activité micro-Led, victime de l'annulation d'un projet émanant d'un client important. L'opération, qui concerne 500 employés, coûtera 700 millions d'euros. Les résultats trimestriels ont viré au rouge vif.

La somme de 700 millions comprend une dépréciation de 513 millions d'euros et des coûts uniques de 119 millions, tous deux comptabilisés au 1er trimestre, selon le communiqué publié vendredi par le groupe austro-allemand des semi-conducteurs et capteurs optiques. Fin février, AMS Osram avait estimé le montant de l'amortissement entre 600 et 900 millions de francs.

Des coûts supplémentaires pourraient survenir dans le courant de l'année, de l'ordre de 70 millions d'euros, prévient cependant la direction.

La restructuration affectera l'activité micro-Led en Allemagne mais surtout en Malaisie, où le groupe avait investi 1,3 milliard d'euros dans une nouvelle usine à Kulim. Ce site sera abandonné et voué à la location. AMS cherche par ailleurs à sortir du contrat de cession-bail dont fait l'objet l'usine de Kulim. La dette à long terme devrait ainsi être réduite de 400 millions d'euros.

Néanmoins, l'entreprise table d'ici 2025 sur une amélioration des liquidités de 100 millions d'euros et du résultat opérationnel Ebit ajusté de 100 millions également, en comparaison à la situation qui aurait prévalu si le projet micro-Led avait été poursuivi.

Recentrage sur le coeur de métier

Selon les analystes, le client en question est le géant technologique Apple. La collaboration entre les deux entreprises portait sur le développement de Led de la taille d'un pixel, qui auraient pu être utilisées pour les écrans des smartwatches, respectivement l'Apple Watch. Au lendemain de l'annonce, l'action AMS Osram avait perdu près de 40% de sa valeur en une journée, le micro-Led étant perçu jusqu'alors comme un important moteur de croissance pour le groupe.

AMS publie par ailleurs ses chiffres au premier trimestre. Les recettes ont reculé de 9% à 847 millions d'euros. La marge brute ajustée s'est fixée à 28%. L'Ebit ajusté s'est contracté de 13% à 44 millions d'euros, pour une marge liée de 5,2%, en recul de 20 points de base. La restructuration de l'activité micro-Led a creusé la perte nette, qui a atteint 710 millions d'euros, contre un débours de 134 millions au premier trimestre 2023.

Ces chiffres sont conformes - pour certains légèrement supérieurs - aux prévisions de la communauté financière. Les analystes sollicités par AWP s'attendaient en moyenne à un chiffre d'affaires de 846 millions d'euros, une marge brute de 27,2%, un Ebit ajusté de 42,5 millions pour une marge afférente de 5%.

Pour le deuxième trimestre, la direction table sur un chiffre d'affaires ente 770 et 870 millions d'euros. La marge opérationnelle brute (Ebitda) est attendue entre 14 et 17% (1er trimestre: 16,3%).

Pour l'année dans son ensemble, AMS mise sur l'efficacité de son nouveau plan stratégique baptisé "Re-establish-the-Base", qui vise à se recentrer sur son coeur de métier. Des activités couvrant 300 à 400 millions d'euros de recettes seront abandonnées. L'Ebit ajusté devrait être amélioré de 75 millions d'ici la fin de l'année. Les dépenses d'investissements (Capes) seront ramenées à 450 millions, contre 700 millions auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Arrimage d'un vaisseau spatial chinois à la station Tiangong

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Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 devraient rester dans la station Tiangong pendant six mois. (© KEYSTONE/AP/Andy Wong)

Un vaisseau spatial chinois s'est "arrimé avec succès" vendredi à la station spatiale Tiangong, ont annoncé les médias d'Etat chinois. La mission a été effectuée dans le cadre d'un programme visant à envoyer des astronautes sur la Lune d'ici à 2030.

Les trois astronautes de la mission Shenzhou-18 avaient décollé à bord d'un vaisseau spatial, installé sur une fusée porteuse Longue Marche-2F, du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, à 20h59 heure locale (14h59 en Suisse).

Des spectateurs ont applaudi lorsque la fusée a décollé dans le ciel nocturne, selon un journaliste de l'AFP sur place. Le lancement est considéré comme "un succès complet", a rapporté l'agence d'Etat Chine Nouvelle.

Tôt vendredi, Chine Nouvelle a annoncé que le vaisseau s'était "arrimé avec succès" à la station spatiale, citant l'Agence chinoise des vols spatiaux habités (CMSA). L'équipage est sous le commandement de Ye Guangfu, un pilote de chasse et astronaute qui a déjà fait partie de l'équipage du vaisseau Shenzhou-13 en 2021. Les deux autres astronautes, Li Cong et Li Guangsu, effectuent leur premier voyage dans l'espace.

Ils devraient rester dans la station Tiangong ("Palais céleste") pendant six mois, pour mener des expériences dans "les domaines de la physique fondamentale en microgravité, de la science des matériaux spatiaux, des sciences de la vie spatiale, de la médecine spatiale et de la technologie spatiale", a indiqué CMSA.

"Aquarium spatial"

Ils vont également essayer de créer un aquarium à bord et d'y élever des poissons en microgravité, selon l'agence Chine Nouvelle. "Non seulement les taïkonautes trouveront du plaisir dans cet 'aquarium spatial', mais cela pourrait ouvrir la voie pour que leurs homologues à l'avenir puissent bénéficier de poissons nutritifs issus de leurs propres élevages en orbite", a indiqué Chine Nouvelle.

Ils mèneront également des expériences sur des drosophiles et des souris", a indiqué un chercheur cité par l'agence de presse. Tiangong est le projet emblématique du programme spatial chinois, qui a fait atterrir des rovers robotisés sur Mars et sur la Lune et a permis à la Chine de devenir le troisième pays à mettre des êtres humains en orbite.

Tiangong, dont la construction a été achevée en 2022, devrait rester en orbite terrestre basse, entre 400 et 450 kilomètres au-dessus de la planète, pendant au moins 10 ans. Des équipes de trois astronautes se relaient. Le nouvel équipage remplacera celui de la mission Shenzhou-17, qui a été envoyé vers la station en octobre.

Le président Xi Jinping a donné un coup d'accélérateur au "rêve spatial" de la Chine. La deuxième économie mondiale a injecté des milliards de dollars dans son programme spatial militaire afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie. Pékin a pour objectif d'envoyer un équipage chinois sur la Lune d'ici à 2030 et prévoit de construire une base sur la surface lunaire.

La Chine est exclue de la Station spatiale internationale depuis 2011, date à laquelle les Etats-Unis ont interdit à la NASA de collaborer avec Pékin. La Chine a alors développé son propre projet de station spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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