International
Des fragments d'os inhumés à Berlin ravivent la mémoire du nazisme
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Des funérailles sans corps pour des victimes sans identité: une université de Berlin a enterré jeudi des milliers de fragments d'os découverts sur le campus, stigmates de "crimes" commis au nom de la science et des pratiques de l'ère nazie.
En 2014, des ouvriers du bâtiment ont fait une macabre découverte lors de travaux sur le site de l'Université libre de Berlin (Freie Universität, FU): des ossements humains.
Quelque 16'000 fragments d'os ont été mis au jour jusqu'en 2016.
Conclusion prudente des experts après plusieurs années de recherches: les ossements sont issus de "contextes criminels", remontant notamment à la période coloniale, et "une partie des os peut également provenir de victimes de crimes nazis".
Ces découvertes remettent en lumière les pratiques et l'idéologie du sulfureux Institut Kaiser Wilhelm d'anthropologie, de génétique humaine et d'eugénisme (KWIA), repaire de scientifiques nazis durant la Seconde Guerre mondiale, sur le site duquel se trouvait la fosse contenant les restes.
Au moins 54 personnes
"Il y a des crimes sur lesquels aucune herbe ne pousse ou ne doit pousser. Nous avons besoin de nous souvenir", a déclaré Günter Ziegler, président de la FU lors la cérémonie d'inhumation organisée dans un cimetière de l'ouest de la capitale, non loin du campus.
Les os, disposés dans cinq caisses en bois, ont été portés jusqu'à une stèle couverte de gerbes de fleurs.
Selon l'expertise des archéologues, les ossements appartiennent à au moins 54 adultes et enfants, hommes et femmes, la majorité de cette collection macabre datant d'il y deux siècles au minimum.
On y trouve aussi des fragments de squelettes de rats, de lapins, de porcs et de moutons.
Collections "ethnologiques"
Après de longues consultations, l'université a décidé de ne pas pousser plus loin les investigations sur l'identité des défunts.
Le risque aurait été, a expliqué M. Ziegler à l'AFP, d'aboutir à des catégories "selon les différents crimes et les différentes parties du monde", rappelant les classifications racistes du passé.
"Nous aurions alors reproduit exactement ce que nous voulions éviter", estime le responsable.
"J'aimerais bien sûr savoir qui étaient ces personnes, mais ça n'aurait pas été approprié", abonde Susan Pollock, qui a dirigé les recherches.
Aucun os n'a été retrouvé intact, décrit cette professeure d'archéologie: "certains ont la taille d'un ongle, d'autres font une dizaine de centimètres".
Les experts supposent que beaucoup pourraient provenir des collections dites ethnologiques de l'Institut Kaiser Wilhelm, incluant des ossements de crimes coloniaux.
Le premier directeur du KWIA, Eugen Fischer, "a mené des recherches dans les colonies allemandes d'Afrique australe au début du XXe siècle", rappelle Susan Pollock.
L'institut a également abrité la vaste collection de l'anthropologue Felix von Luschan, "impliqué dans la collecte de restes humains dans le monde entier".
Colis de Mengele
"Cet institut a manipulé des vies humaines comme des choses", observe Susan Pollock.
Sur un bâtiment du campus de la FU, une discrète plaque rouillée rappelle les exactions commises par les chercheurs du KWIA à l'époque nazie.
Josef Mengele, tristement connu pour ses expériences menées sur les déportés du camp d'Auschwitz, fut membre de cet institut, créé en 1927.
Depuis Auschwitz, Mengele envoyait "des yeux de cadavres aux responsables de l'institut", mais aussi d'autres organes, raconte Mme Pollock.
L'Allemagne a déjà mené des travaux nombreux, bien que tardifs, sur l'identification de milliers de personnes exterminées sous le IIIe Reich, dans le cadre des "programmes d'euthanasie" du régime nazi, auxquels ont collaboré des médecins et scientifiques.
Dans le cas des restes découverts à la FU, la décision de ne pas pousser plus loin les tentatives d'identification a été prise en concertation avec les groupes représentant les victimes supposées - dont le Conseil central des Juifs d'Allemagne, celui des Sinti et Roms d'Allemagne et celui de la communauté africaine.
"Les victimes sont des victimes. Nous ne voulons pas les distinguer ni déterminer leur origine. Nous aspirons simplement à la solidarité de notre société lorsque des minorités sont attaquées", a souligné lors de la cérémonie de jeudi Daniel Botmann, directeur du Conseil central des Juifs en Allemagne.
La stèle sous laquelle ils reposent rend hommage "aux victimes de crimes commis au nom de la science".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La banque centrale chinoise abaisse deux taux d'intérêt clé
La banque centrale chinoise a abaissé mardi deux taux d'intérêt clé à des niveaux historiquement bas, dernier effort des autorités pour stimuler la croissance sur fond de tensions commerciales avec Washington et de crise du secteur immobilier.
Le LPR à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été abaissé de 3,1% à 3%, a indiqué la Banque populaire de Chine (PBoC).
Le LPR à cinq ans, la référence pour les prêts hypothécaires, a été abaissé de 3,6% à 3,5%, selon la même source. Ces deux taux avaient déjà été abaissés en octobre, atteignant alors des planchers historiques.
La Chine et les Etats-Unis ont convenu la semaine dernière de réduire fortement pendant 90 jours les droits de douane imposés réciproquement, suscitant l'espoir des milieux économiques d'une réduction durable des tensions.
Mais l'Etat-parti chinois doit encore faire face à une stagnation de la consommation interne et à une longue crise de l'immobilier, qui menacent son objectif de croissance d'environ 5% pour 2025.
Lundi, le Bureau national des statistiques (NBS) chinois avait annoncé une hausse de 6,1% de la production industrielle en avril par rapport à l'an passé, un taux supérieur aux attentes des économistes sondés par l'agence Bloomberg.
Mais, toujours selon le BNS, les prix des logements neufs avaient reculé dans 67 des 70 villes sondées sur la même période, indiquant un marché de l'immobilier toujours fragile.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump autorisé à révoquer le statut d'immigrés vénézuéliens
La Cour suprême des Etats-Unis a autorisé lundi l'administration de Donald Trump à révoquer le statut de protection temporaire (TPS) qui lui interdisait d'expulser quelque 350'000 Vénézuéliens.
La plus haute juridiction américaine, à majorité conservatrice, a répondu favorablement à une demande de la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, qui souhaitait pouvoir lever ce statut pendant qu'un litige judiciaire sur le sujet suit son cours.
Mme Noem avait en effet annulé une prolongation de 18 mois du TPS pour les Vénézuéliens, décidée en janvier par l'administration du démocrate Joe Biden et qui devait entrer en vigueur au début avril.
Mais un juge fédéral de Californie (ouest) avait suspendu cette décision fin mars, soulignant le risque de "préjudice irréparable pour des centaines de milliers de personnes" et déplorant le "racisme" exprimé selon lui par l'assimilation de l'ensemble des bénéficiaires vénézuéliens du TPS à des criminels.
Le statut de protection temporaire protège d'une expulsion et octroie un droit de travail. Il est offert aux immigrés dont la sécurité n'est pas assurée s'ils rentrent dans leur pays en raison de conflits, de catastrophes naturelles ou d'autres conditions "extraordinaires".
Il a largement été accordé aux Vénézuéliens sous Joe Biden, car Washington considère le Venezuela de Nicolas Maduro comme un régime autoritaire.
La tentative de lever le TPS est "une attaque xénophobe, discriminatoire, raciste et coordonnée depuis plus d'un an à l'encontre d'une population dont le seul péché a été de fuir une dictature criminelle et d'essayer de trouver refuge là où on nous a dit qu'il y en avait un", a indiqué à l'AFP Adelys Ferro, cofondatrice du Venezuelan American Caucus, un groupe de soutien à la communauté vénézuélienne.
Elle a souligné que les Etats-Unis cherchaient à expulser ces personnes vers un pays qu'ils jugent eux-mêmes "tellement dangereux" qu'ils déconseillent formellement à leurs ressortissants de s'y rendre.
Donald Trump a fait campagne en promettant l'expulsion de millions d'immigrés sans-papiers, qu'il accuse d'avoir provoqué une vague de criminalité aux Etats-Unis, ce qu'aucune statistique officielle n'atteste.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, nombre de ses décisions sur les sujets de l'immigration ont rencontré l'opposition de juges à travers les Etats-Unis, y compris au niveau de la Cour suprême, dont il a nommé trois des neuf juges lors de son premier mandat.
Son administration accuse systématiquement ces magistrats d'"empiéter" sur les prérogatives du pouvoir exécutif.
La semaine dernière, le président américain avait critiqué la Cour suprême, qui lui avait infligé un nouveau revers en prolongeant son interdiction d'expulser des immigrés vénézuéliens en vertu d'une loi d'exception. Elle "ne me laisse pas faire ce pour quoi j'ai été élu", s'était-il plaint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Etape cruciale avant l'approbation de l'accord anti-pandémies mardi
Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont franchi une étape cruciale à Genève pour approuver mardi l'accord pour mieux préparer le monde contre les pandémies. Lundi soir, l'arrangement a été validé en commission après un vote.
Le projet de résolution à l'Assemblée mondiale de la santé a été approuvé par 124 voix, contre aucune opposition et 11 abstentions. Deux tiers des suffrages étaient requis. Avant même le résultat, les délégations ont applaudi pendant de longues secondes et se sont levées. Certains hauts responsables de l'OMS étaient en pleurs.
Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus souhaitait un consensus. Il aura même appelé dans l'après-midi le Premier ministre slovaque Robert Fico pour le convaincre de renoncer à demander un vote.
Sur les réseaux sociaux, le dirigeant slovaque, proche du président américain Donald Trump, s'est dit "surpris" par une approche qu'il considère comme n'étant pas démocratique. Il avait annoncé que son pays voterait non, embrassant des arguments conspirationnistes. Finalement, il a été désavoué par son représentant, qui a demandé un vote, mais ne s'est pas prononcé contre le texte.
Après cette étape, le feu vert en plénière mardi matin ne devrait, sauf surprise, constituer qu'une formalité. Mais tout n'est pas réglé. Les membres vont lancer un groupe de travail pour établir une annexe sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).
Selon le directeur général de l'OMS, cette discussion pourrait prendre un an. Il faudra plutôt un an et demi à deux ans, estiment une source diplomatique européenne et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Ensuite seulement, l'accord pourra être signé. Il entrera en vigueur un mois après avoir atteint 60 ratifications des Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
OMS: le numéro deux sortant pressenti pour la présidence irlandaise
Il aura été le visage remarqué de la lutte contre la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Loué pour son empathie et pour ses discours de clarté, le numéro deux de l'instance Michael Ryan est pressenti pour être candidat à la présidence irlandaise.
Sur le front des urgences sanitaires mondiales depuis de nombreuses années, au premier plan puis comme chef, cet Irlandais de 60 ans à la silhouette bonhomme ne fait pas partie des sept directeurs qui vont rester. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait dévoilé mercredi cette liste, avec 50% de hauts responsables en moins en raison des effets du retrait prévu des Etats-Unis.
"La seule raison pour laquelle il s'en va est qu'il dit qu'il est fatigué", a affirmé lundi soir l'Ethiopien devant les Etats membres à l'Assemblée mondiale de la santé. "Je l'ai vu" sur lui et "je l'ai accepté", a-t-il ajouté, provoquant une ovation debout pour son "soldat" de la santé.
Les deux hommes ont constitué un binôme depuis plusieurs années. A tel point que M. Tedros n'a pas hésité à en faire son numéro deux en plus de la direction du programme d'urgences de l'OMS.
Au plus fort de la pandémie, M. Ryan avait comme toujours su parler à des populations harassées par des mois de restrictions. "Nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué", avait-il affirmé, leur demandant encore des efforts et admettant alors n'avoir pu voir ses enfants depuis près d'un an en raison du coronavirus.
Pas un homme de parti
Défendant toujours les travailleurs de santé en première ligne, il se sera également battu pour faire prévaloir la science sur les relais conspirationnistes. Parfois en tapant du poing sur la table, tant il était frustré par cette situation.
De même, il ne cachait récemment pas sa colère sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, disant que la communauté internationale était "complice" si elle ne mettait pas un terme aux souffrances des Palestiniens.
Interrogé il y a quelques semaines par Keystone-ATS sur la possibilité qu'il devienne un jour ministre de la santé dans son pays, il avait répondu ne pas être un politique. Et qu'il fallait être un homme de parti pour accéder au gouvernement irlandais.
Il semblerait que les formations politiques aient un autre plan pour lui. Selon les médias irlandais, le parti travailliste souhaiterait en faire le candidat de toute la gauche à la présidence irlandaise, malgré son manque d'expérience politique.
"Il s'est vu offrir un poste qui est bon pour un retraité, mais avec beaucoup de sagesse", a plaisanté lundi M. Tedros. Ce qui a fait rire, comme souvent, celui qui est encore pour quelques semaines son numéro deux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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