International
Inflexible, Macron veut "tendre la main" aux syndicats
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/il-faut-continuer-a-tendre-la-main-aux-forces-syndicales-estime-emmanuel-macron-archives-1000x600.jpg&description=Inflexible, Macron veut "tendre la main" aux syndicats', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Englué dans la crise, Emmanuel Macron a assuré lundi vouloir "continuer à tendre la main" aux syndicats, sans toutefois remettre en cause sa réforme des retraites. Cela à la veille d'une dixième journée de mobilisation sur fond de polémique sur les violences.
Inflexible sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans rejeté unanimement par les syndicats, le chef de l'Etat a réaffirmé devant les ténors du gouvernement et les dirigeants de son camp réunis pour un déjeuner à l'Elysée sa volonté d'aplanir la situation.
"Il faut continuer à tendre la main aux forces syndicales", a-t-il dit selon des propos rapportés par un participant.
Mais le président veut leur parler des conditions de travail - de la pénibilité à l'emploi des seniors en passant par les reconversions -, sans accéder à la demande du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger de mettre sur "pause" la réforme pendant six mois.
Or, le leader syndical a de nouveau prévenu lundi: il n'acceptera cette "main tendue" que si le gouvernement met "de côté pour l'instant la réforme".
Il a assuré à l'AFP avoir formulé la même réponse au secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, qui l'a appelé la semaine dernière pour "échanger sur l'ambiance".
"De fait, le texte est en pause le temps de l'examen par le Conseil constitutionnel", a expliqué le participant au déjeuner élyséen, jugeant que l'idée était de "mettre à profit" ce délai de trois à quatre semaines pour "évoquer ces sujets" annexes.
Apaiser le pays
Élisabeth Borne avait dit à l'AFP se fixer deux objectifs: "Apaiser le pays face à ces tensions et accélérer les réponses aux attentes des Français."
Pour ce faire, elle a ouvert lundi une séquence de consultations étalées sur trois semaines, avec les parlementaires, les partis politiques, les représentants d'élus locaux et les partenaires sociaux s'ils le souhaitent.
Ce "plan d'action" a d'abord été détaillé à Emmanuel Macron puis aux cadres de la majorité relative et quelques membres de gouvernement.
Selon le même participant au déjeuner à l'Elysée, le président "lui a demandé d'essayer d'élargir la majorité en menant des consultations aux bords de la majorité actuelle", texte par texte, partant du constat qu'il serait difficile d'embarquer des formations politiques entières ou de bâtir une coalition stable.
Dans cette réunion, la Première ministre a dit vouloir "proposer un contrat de méthode" aux contours encore flous.
La France insoumise visée
Emmanuel Macron s'en est par ailleurs pris à La France insoumise, l'accusant de vouloir "délégitimer l'ordre raisonnable" et les "institutions", et de préparer la "délégitimation du Conseil constitutionnel" au cas où il validerait la réforme.
Il a aussi appelé à "condamner les violences de manière très très ferme", selon ce participant. Dans l'immédiat, les syndicats, unis contre la réforme, préparent une nouvelle journée d'actions, la 10e contre le texte.
Selon une source policière, le renseignement territorial estime que "650'000 à 900'000 personnes défileront partout en France mardi, dont 70'000 à 100'000 personnes à Paris".
Une autre source policière prévoit "un doublement, voire un triplement" de la présence des jeunes dans les cortèges, notamment mobilisés sur la question des violences policières.
Les précédentes manifestations ont été émaillées d'incidents violents, avec 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés, le 23 mars.
Une enquête judiciaire a notamment été ouverte après les menaces et intimidations proférées par des policiers contre de jeunes manifestants à Paris et révélées dans un enregistrement sonore.
Dizaines de blessés à Sainte-Soline
Alors que le Conseil de l'Europe a parlé d'un "usage excessif de la force", le terrain des affrontements s'est déplacé samedi à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, où une manifestation contre les bassines a fait des dizaines de blessés du côté des forces de l'ordre comme des manifestants. Deux manifestants étaient entre la vie et la mort lundi.
Le 23 mars, les manifestations ont rassemblé en France entre 1,09 million (Beauvau) et 3,5 millions (CGT). L'exécutif s'attendait à une décrue de la contestation.
Le Louvre fermé
Lundi matin, le musée du Louvre n'a pas ouvert ses portes, bloqué par des salariés du musée, et d'autres sites culturels. Plusieurs barrages filtrants, notamment devant la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) ont aussi été installés et plus de 15% des stations-services de France étaient à court d'essence ou de gazole, l'Ouest étant encore plus touché.
Du côté des universités, le syndicat L'Alternative a annoncé que 62 universités et écoles étaient mobilisées, dont Paris-Dauphine bloquée pour la première fois depuis le début du mouvement.
Mardi, quelque 30% des professeurs du primaire seront en grève selon le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
La grève s'annonce très suivie dans les transports, notamment en Ile-de-France: si toutes les lignes de métro seront ouvertes bon an mal an, 40% des trains seront supprimés sur les lignes A et B du RER. Le trafic SNCF sera "fortement perturbé", avec 3 TGV sur 5 en moyenne.
A Paris, les éboueurs sont en grève depuis plus de 20 jours et 7.300 tonnes de déchets sont toujours amoncelées dans les rues, alors que deux des trois sites d'incinération étaient toujours bloqués lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël
L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des dernières événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie
L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.
"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.
"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.
Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.
L'UE, après les USA
La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.
"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.
Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.
Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.
D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.
Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La coupe de la Ligue des Champions féminine volée... et récupérée
Des malfaiteurs ont dérobé samedi dans le garage du stade Alvalade de Lisbonne, en plein match de Première division portugaise, le trophée qui sera remis aux lauréates de la Ligue des Champions féminine de football, mais finalement récupéré rapidement par la police.
Le vol s'est produit pendant la rencontre entre le Sporting Portugal et le Vitoria Guimaraes (2-0), qui a permis aux Lisboètes de remporter leur 21e titre de champion du Portugal.
"Plusieurs individus cagoulés" ont "forcé une grille" dans le garage du stade qui accueillera samedi la finale de la Ligue des Champions féminine opposant Arsenal au FC Barcelone, précise mardi la police dans un communiqué.
Là, ils ont dérobé non seulement le trophée mais aussi d'autres éléments de matériel appartenant à l'UEFA, un vol dont la police n'a été mise au courant que le lendemain, dimanche 18 mai.
Ces objets, ainsi que le trophée, ont déjà été restitués à l'organisme chapeautant le football européen, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.
Treize suspects ont été identifiés, selon un communiqué de la police, qui ne donne aucun détail sur l'opération qui lui a permis de récupérer les objets volés.
L'enquête se poursuit et la police prévoit de retrouver de nouveaux objets et l'interpellation de nouveaux suspects dans les prochains jours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Abbas discutera à Beyrouth des armes dans les camps palestiniens
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, va discuter de la question des armes dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban lors de sa visite à Beyrouth à partir de mercredi, a indiqué mardi un membre de sa délégation.
"La question des armes palestiniennes dans les camps sera l'un des sujets de discussions entre le président Abbas" et les autorités libanaises, a déclaré à l'AFP Ahmad Majdalani, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui participera au déplacement.
Début mai, un responsable gouvernemental libanais avait affirmé à l'AFP que M. Abbas discuterait à Beyrouth de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps de réfugiés palestiniens échappant à son contrôle.
Près de 250'000 réfugiés palestiniens au Liban
Quelque 250'000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le mouvement islamiste Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.
Fin avril, le président libanais Joseph Aoun a indiqué que les autorités oeuvraient "pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais" et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec M. Abbas.
En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.
Pour M. Majdalani, la visite de M. Abbas intervient à l'heure où le Liban "est entré dans une nouvelle ère marquée par le soutien arabe et américain".
Au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l' attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah libanais pro-iranien a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, frontalier du nord d'Israël, affirmant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien.
Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah. Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dans ce conflit, dont le Hezbollah, un allié du Hamas, est sorti très affaibli.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
CultureIl y a 3 jours
"Oui, Céline Dion est à Bâle", confirme Jean-Marc Richard
-
CultureIl y a 3 jours
Nemo chante "The Code" à l'ouverture de la finale de l'Eurovision
-
VaudIl y a 2 jours
Un motard perd la vie dans un accident à l'Etivaz (VD)
-
ClimatIl y a 3 jours
Le danger subsiste dans la zone du Lötschental en aval des glaciers
-
CultureIl y a 3 jours
L'Autriche remporte l'Eurovision devant Israël
-
CultureIl y a 3 jours
Eurovision: Gjon’s Tears chante à nouveau "Tout l’Univers"
-
InternationalIl y a 2 jours
Un voilier mexicain heurte un pont à New York: deux morts
-
VaudIl y a 2 jours
Yverdon veut un parking souterrain à la place d'Armes