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La Suisse en démonstration à Genève contre Israël

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L'attaquant suisse Zeki Amdouni affronte l'Israélin Neta Lavi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Ce n'est pas la performance du siècle. Elle est toutefois la bienvenue après le funeste huitième de finale de la Coupe du monde. En trois jours seulement, la Suisse a pris le bon cap vers l'Euro 2024.

Victorieuse 5-0 du Bélarus samedi à Novi Sad, la Suisse n'a pas manqué ses retrouvailles avec son public. A Genève, elle a battu Israël 3-0 pour partager la tête du groupe I du tour préliminaire de l'Euro 2024 avec la Roumanie. Sans faire injure au Kosovo d'Alain Giresse, ces deux formations devraient garder aisément la main jusqu'à la fin de cette campagne pour une qualification sans histoire et sans frayeur.

Après quatre rencontres sans la moindre victoire entre 2004 et 2009, ce premier succès face à Israël dans un match officiel souligne combien la Suisse a grandi depuis quatorze ans. Murat Yakin recueille les fruits du travail de ses deux prédécesseurs pour qu'un tel match ne soit plus depuis longtemps un match piège.

Même sans Xherdan Shaqiri et sans Breel Embolo, l'équipe peut faire parler ses individualités pour forcer la décision. Ainsi, un Remo Freuler aura su faire le bon geste pour amener les deux premiers buts. Celui qui a inscrit le goal de la victoire en décembre dernier contre la Serbie fut l'homme du match.

La Suisse a pris son temps

Signer un hat-trick parfait trois jours plus tôt ne vous assure pas une place de titulaire: Renato Steffen, le héros de Novi Sad, a connu cette infortune pour céder sa place à Zeki Amdouni dans un onze à nouveau articulé en 4-3-3. Face à un adversaire plus coriace que le Bélarus mais tout aussi timoré avec aucune véritable occasion à son crédit Amdouni et ses coéquipiers ont pris leur temps avant de donner leur pleine mesure.

Après un penalty provoqué à la 29e minute par Cedric Itten mais finalement refusé par la VAR, la Suisse est sortie de sa somnolence grâce à une action d'école pour l'ouverture du score de la 39e. Trouvé par Denis Zakaria, Amdouni adressait un centre que Remo Freuler prolongeait de la tête vers Ruben Vargas. Le Lucernois battait à bout pourtant le gardien Omri Glazer pour sa cinquième réussite en sélection.

Deux ailiers pour un souffle nouveau

Déjà très à son avantage à Novi Sad, Vargas était, trois minutes après son but, à l'origine d'une rupture qui aurait pu permettre à Amdouni de doubler la mise. Mais le Genevois butait sur Glazer. Sur ces deux actions, les deux hommes ont su justifier la confiance du sélectionneur. Même si tout ne fut pas parfait, notamment chez Amdouni, la vie qu'ils amènent sur les ailes procure un souffle nouveau à l'équipe.

Ils le démontraient dès la reprise avec le 2-0 qui était aussi beau que le 1-0. Itten déviait pour Vargas dont le centre était à nouveau pour Freuler. Le demi de Nottingham voyait sa frappe repoussée par Glazer, mais comme l'histoire de ce match devait être belle, Amdouni avait bien suivi pour inscrire son douzième but de l'année, sans doute le plus facile. Cinq minutes plus tard, Silvan Widmer enfonçait le clou avec une tête imparable sur un service de Zakaria. Le match a très vite tourné à la démonstration pour le plus grand plaisir des 14'819 spectateurs présents dont un certain Roger Federer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Real Madrid, la force de l'habitude

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Carlo Ancelotti espère bien offrir une 15e Ligue des champions au Real Madrid (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Le Real Madrid a l'histoire de son côté pour la demi-finale retour de Ligue des champions face au Bayern Munich mercredi (21h00).

Sacré champion d'Espagne ce week-end, il est invaincu depuis plus d'un an dans son stade Santiago Bernabéu.

Si avec ses 14 couronnes continentales, le Real Madrid est bien le Roi d'Europe, son stade Santiago Bernabéu, dans son écrin métallique enfin terminé, est sa forteresse. Une enceinte mythique, théâtre des "nuits magiques" qui ont forgé sa légende et des "remontadas" irrationnelles de 2022, sur le chemin vers son dernier sacre, contre le PSG, Chelsea et Manchester City.

Cette saison, tous, y compris City, tenant du titre, et le FC Barcelone, champion d'Espagne en titre, s'y sont cassé les dents, même après avoir mené au score, rejoignant la longue liste des victimes du géant madrilène.

Une statistique résume d'ailleurs l'ampleur du défi bavarois, qui garde toutefois toutes ses chances après son nul (2-2) à Munich à l'aller. Invaincu depuis avril 2023 sur sa pelouse, le club merengue s'est qualifié dans son stade 23 fois sur les 24 dernières confrontations à élimination directe de C1 (depuis 1991) après avoir fait match nul à l'aller.

"Casse-tête"

"90 minutes au Bernabéu, c'est très long, pour beaucoup de raisons. En fait, on s'attend à jouer plusieurs matchs en un", résumait l'entraîneur de Manchester City Pep Guardiola avant le quart de finale aller (3-3), au cours duquel le Real était revenu au score alors qu'il était mené 3-2 en seconde période.

"A chaque fois qu'on donne le Real Madrid pour mort, on trouve toujours le moyen de revenir", résumait l'attaquant brésilien Vinicius après la qualification du Real au bout de la nuit et de la séance de tirs au but à Manchester.

Toujours serein, à l'image de son entraîneur Carlo Ancelotti, même lorsque les choses ne tournent pas en sa faveur, le club madrilène est redevenu une redoutable machine à gagner, et surtout à ne pas perdre. Un véritable "casse-tête", contre qui "donner sa meilleure version ne suffit pas", estime le quotidien sportif Marca.

"Les +Blancos+ sont en train de développer une résistance à la défaite dans n'importe quelle circonstance qui les rend terriblement difficiles à affronter", ajoute le journal.

Leur parcours européen illustre bien cette insolente solidité: les hommes d'Ancelotti sont désormais à un match de Wembley et d'une improbable chance de triplé, après avoir jusqu'à présent remporté un seul de leurs cinq matches en phase éliminatoire, contre Leipzig à l'aller (1-0).

Un Bayern "dangereux"

Pour atteindre une nouvelle finale et s'offrir une quinzième Coupe au grandes oreilles, les Merengues devront cependant faire mieux qu'à Munich, a prévenu le technicien italien la semaine passée, saluant une équipe allemande "dangereuse et à son meilleur niveau", emmenée par ses deux internationaux Leroy Sané et Jamal Musiala et le buteur anglais Harry Kane.

Le retour de suspension de l'inoxydable latéral espagnol Dani Carvajal devrait aider un peu à contenir les percées balle au pied de Musiala, tandis que le travail défensif de Jude Bellingham sera clé pour permettre à Ferland Mendy de freiner les débordements de Sané, buteur à l'Allianz Arena.

Offensivement, le milieu anglais, devenu l'homme providentiel de la Maison Blanche à seulement 20 ans (22 buts, 10 passes décisives, souvent à des moments-clés), sera particulièrement scruté alors qu'il était diminué à l'aller et n'avait pas pu peser sur la rencontre.

Le Bayern de son côté n'a plus que la Ligue des champions pour sauver sa saison, après avoir cédé le titre de champion, pour la première fois depuis 2013, au Bayer Leverkusen. Thomas Tuchel, contraint par la direction munichoise à prendre la porte à la fin de la saison, espère pouvoir compter sur le retour du patron de sa défense, Matthijs de Ligt, pour éviter les erreurs défensives qui ont amené les deux buts madrilènes à l'Allianz Arena.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Six poteaux et une finale pour Gregor Kobel

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Gregor Kobel s'interpose devant Kylian Mbappé. C'est le Zurichois qui ira à Wembley le 1er juin, (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Pour la première fois, un gardien suisse jouera une finale de la Ligue de Champions. Ce bonheur sera pour Gregor Kobel le 1er juin à Wembley.

Le Zurichois et le Borussia Dortmund se sont qualifiés à la faveur de leur succès 1-0 devant le PSG au Parc des Princes. Déjà victorieux sur le même score six jours plus tôt au match aller, les Allemands seront opposés en finale au vainqueur de la rencontre de mercredi entre le Real Madrid et le Bayern Munich.

Même s'ils n'ont fait que défendre lors de la dernière demi-heure, les Allemands n'ont rien volé. Conscients de leurs limites, ils ont trouvé leur salut dans un collectif parfaitement huilé autour du capitaine Emre Can.

Cet échec sera bien lourd à digérer pour le PSG et pour Kylian Mbappé. L'équipe parisienne n'a pas su exploiter un tableau de rêve pour aller en finale. Quant à Mbappé, il n'a pas pesé lors de cette double confrontation comme aurait dû peser un candidat au Ballon d'Or. Son rêve de gagner la Ligue des Champions avant de partir pour Madrid s'est envolé bien brutalement.

La tête de Mats Hummels

La première période du PSG ne fut vraiment pas celle espérée par Luis Enrique. Malgré le repositionnement de Mbappé sur le flanc gauche pour permettre la titularisation de Gonçalo Ramos dans l’axe, les Parisiens n’ont pas vraiment menacé Kobel. Le portier zurichois a traversé ces 45 premières minutes sans connaître la moindre frayeur, si ce n’est une frappe non-cadrée d’Ousmane Dembélé à la 34e.

Gianluigi Donnarumma a, en revanche, dû sortir le grand jeu à la 35e sur une rupture menée par Karim Adeyemi. Sa parade de la main gauche a empêché le Borussia d’ouvrir le score plus tôt. Un avantage des Allemands à cet instant n’aurait pas été usurpé dans la mesure où ils avaient témoigné d’une réelle maîtrise lors de cette première mi-temps alors qu’un enfer leur était promis.

A la reprise, le match s’emballait enfin. A la 50e, Mats Hummels climatisait le Parc des Princes avec le 1-0 pour le Borussia. Le défenseur a exploité les largesses impardonnables de la défense adverse pour battre de la tête Donnarumma, figé une fois de plus sur sa ligne. Mais juste avant et juste après ce coup de poignard, les Parisiens avaient trouvé le poteau gauche de Kobel par Warren Zaïre-Emery (47e) et par Nuno Mendes (60e). Le portier devait être encore sauvé à deux reprises par ses montants dans les dix dernières minutes. Après les deux poteaux du match aller, Gregor Kobel a été accompagné lors de cette demi-finale par une chance presque insolente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le PSG doit à nouveau tout renverser

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Mbappé jouera mardi son dernier match de C1 au Parc des Princes sous les couleurs du PSG (© KEYSTONE/EPA/FRIEDEMANN VOGEL)

Le Paris Saint-Germain est dos au mur.

Pour rejoindre Wembley et la finale tant convoitée de Ligue des champions, il est contraint de renverser une nouvelle fois la situation, face au Borussia Dortmund de Gregor Kobel, mardi au Parc des Princes, après le revers du match aller (1-0).

Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix l'emporter, d'au moins un but pour jouer la prolongation et plus s'ils veulent décrocher une qualification sans passer par des tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, à l'époque du Covid-19.

Les Parisiens pourront s'appuyer sur la préparation mentale qui avait fonctionné au tour précédent au vu de leur performance à Barcelone (4-1). Ils espèrent aussi que leur star Kylian Mbappé sortira le grand jeu pour son dernier match en C1 sous les couleurs parisiennes au Parc.

Pour rejoindre la finale, qui serait la deuxième de l'histoire mais la première devant un public au complet, les Parisiens devront donc rééditer l'exploit de Barcelone. Mais l'histoire s'est compliquée avec le forfait du défenseur Lucas Hernandez, un des hommes forts cette saison, qui s'est blessé au match aller en Allemagne.

Détermination

Dans la Ruhr mercredi dernier, la dure réalité s'est imposée aux coéquipiers du capitaine Marquinhos, qui n'ont pas assez couru - 10 km de moins que le "BVB" - ni mis assez d'intensité: les Jaune et noir, qui n'ont plus rallié la finale depuis 2013, ont autant de détermination qu'eux pour forcer leur destin.

Au-delà du succès de l'aller, les Allemands ont engrangé davantage de confiance samedi grâce à leur large victoire 5-1 contre Augsbourg. Les Parisiens, qui étaient au repos ce week-end, peuvent eux s'appuyer sur la double confrontation de la phase de groupe, dont ils étaient sortis vainqueurs (2-0 au Parc, 1-1 à Dortmund).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Joël Monteiro blessé à la cheville

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Joël Monteiro: une blessure qui tombe mal. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Coup dur pour les Young Boys et peut-être pour l'équipe de Suisse ! Touché à la cheville, Joël Monteiro est sur le flanc pour quelques semaines.

Meilleur buteur des Young Boys en championnat avec ses 12 réussites, l'attaquant de 24 ans s'est blessé dimanche à Zurich lors des ultimes instants d'une rencontre remportée 2-0 par les Bernois. Le club précise que Joël Monteiro ne devra pas subir une intervention pour soigner cette blessure.

Les Young Boys espèrent que Joël Monteiro pourra encore jouer cette saison. En instance de naturalisation, il entre, par ailleurs, dans les plans de Murat Yakin pour l'Euro au mois de juin. Avec la possibilité de retenir 26 joueurs pour le tournoi, Murat Yakin est sans doute très tenté de le sélectionner s'il reçoit son passeport suisse dans les temps. Cette blessure peut toutefois tout remettre en question.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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