Rejoignez-nous

Genève

Moscou veut que Berne oeuvre à un Conseil de sécurité équilibré

Publié

,

le

L'ambassadeur russe à l'ONU à Genève Guennadi Gatilov demande une organisation qui prenne davantage en considération les positions qui ne sont pas occidentales. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Russie souhaite que la Suisse prenne en considération les déséquilibres, selon elle, au Conseil de sécurité de l'ONU lorsqu'elle le présidera dès lundi. Elle lui demande de tenter de restaurer le rôle de l'organe pour la paix et la sécurité.

"J'espère que la Suisse réussira à prendre cette situation en considération", a affirmé mercredi l'ambassadeur russe à l'ONU à Genève Guennadi Gatilov. "Je comprends qu'elle a son propre programme de travail et se concentrera sur ce qui lui semble important", a-t-il insisté devant les correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU), sans davantage de détails.

La Russie préside encore pour quelques jours le Conseil de sécurité en pleine guerre en Ukraine. Elle s'est fait accuser, y compris par Berne, de "désinformation" sur l'Ukraine dans certaines réunions devant l'organe le plus important de l'ONU. La Suisse doit lui reprendre lundi pour un mois la présidence.

Cette semaine, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a été accusé d'"hypocrisie" par l'Ukraine en présidant une discussion sur le multilatéralisme. Comme la Suisse, Moscou demande une réforme du Conseil de sécurité pour l'élargir davantage aux pays africains, asiatiques ou latino-américains.

L'organe "devrait prendre en considération les positions de tous les groupes de pays" et ne pas être utilisé comme "plateforme" pour des accusations politiques, affirme l'ambassadeur. Mais les Occidentaux "pensent qu'ils ont l'autorité pour parler au nom de l'ensemble de la communauté internationale", déplore-t-il.

"Promesses" seulement

Il a également regretté que la Russie n'entende que des "promesses" de l'ONU sur ses demandes liées à ses exportations d'engrais pour qu'elle accepte de prolonger l'accord sur les céréales ukrainiennes. "Aucune réelle avancée" n'a été obtenue, s'est plaint M. Gatilov.

"La décision n'est pas encore prise", a-t-il dit. Renouvelé d'abord pour quatre mois, l'arrangement a ensuite été accepté par Moscou pour deux mois seulement et doit échoir le 18 mai.

"L'ONU reconnaît qu'elle a ses propres limites", estime l'ambassadeur russe. Et de cibler à nouveau les Occidentaux qui, selon lui, bloquent toujours l'amélioration des exportations d'engrais russes.

La Russie pourrait oeuvrer "davantage" à l'approvisionnement des pays pauvres si cette situation change, insiste M. Gatilov. Il demande aussi que les exportations de céréales, dont les 28,5 millions de tonnes qui ont pu être acheminées grâce à l'initiative entre Kiev et Moscou, atteignent aussi mieux ces Etats. Elles arrivent avant tout dans les pays européens, dit-il.

Appel relayé par Moscou

M. Lavrov a rencontré il y a quelques jours le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à New York. Celui-ci a proposé une voie à suivre, notamment pour que les transactions de la banque russe experte sur l'agriculture Rosselkhozbank, déconnectée comme les autres du système international en raison des sanctions, soient garanties par des banques américaines.

Outre la requête d'une reconnexion financière, Moscou demande la reprise des livraisons en Russie d'engins et pièces détachées agricoles, l'annulation des entraves pour assurer des navires et accéder aux ports étrangers. Elle souhaite le dégel des actifs de société russes liées à l'agriculture et la reprise du fonctionnement du pipeline qui achemine un composant chimique très utilisé en agriculture. Aucune de ces questions n'a été résolue, selon M. Gatilov.

L'initiative sur les céréales ukrainiennes a permis d'éviter une crise alimentaire, notamment en Afrique, selon l'ONU. Elle a contribué à faire baisser à nouveau les prix alimentaires. M. Gatilov accuse aussi l'Ukraine d'avoir utilisé des couloirs humanitaires pour des attaques en mars contre des ports russes. Cette approche "menace" un renouvellement de l'accord, a aussi dit l'ambassadeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Les tpg dévoilent leur premier e-bus de nouvelle génération

Publié

le

Les tpg ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Transports publics genevois (tpg) ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. Son arrivée marque le début du remplacement progressif, d'ici 2030, de l'ensemble des véhicules thermiques exploités par l'entreprise.

Ce premier modèle, un e-bus articulé de 18,75 mètres, est arrivé au début de la semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il fera l'objet ces prochains jours de différents tests et de marches à blanc. Il sera ensuite utilisé pour la formation des conducteurs et des conductrices, écrivent jeudi les tpg dans un communiqué.

Sa mise en service est prévue lors de l'Etape du 14 décembre 2025, sur la ligne 5 du réseau des tpg entre les arrêts "Genève-Aéroport -Terminal" et "Thônex, Vallard", soit la première des six lignes du réseau des tpg appelées à fonctionner entièrement de manière électrique. "Plus silencieux, plus confortables et plus respectueux de l'environnement, ces e-bus incarnent l'avenir des transports publics", a déclaré Lionel Brasier, directeur général des tpg, cité dans le communiqué.

Grosse subvention cantonale

Développé par le constructeur suisse HESS en partenariat avec Hitachi Energy, société basée à Zimeysa à Genève, ce nouvel e-bus s'appuie sur la technologie dite de recharge par opportunité, mise en oeuvre dans le cadre du projet de bus électrique TOSA. Cette technologie innovante permet une recharge rapide à certains arrêts et aux terminus, optimisant ainsi l’autonomie tout en réduisant la taille et l'usure des batteries.

Cette technique, appliquée depuis 2018 sur la ligne 23 du réseau des tpg, permettra à l'opérateur de déployer une "solution éprouvée, fiable et optimisée".

Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs. Elle permettra l'acquisition de matériel roulant, y compris de nouveaux trams nécessaires à l'extension du réseau, ainsi qu'un crédit d'investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Genève: un frein à la création d'emploi dans certains secteurs

Publié

le

Dans le secteur des activités de nettoyage, le canton de Genève a enregistré une baisse du nombre d'emploi de 1,4% entre 2020 et 2022, suite à l'introduction du salaire minimum (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le 3e rapport sur les effets de l’introduction du salaire minimum à Genève montre des effets contrastés sur les emplois. Si son arrivée n’a pas entraîné de suppression de postes, il a pu freiner leur création, en particulier dans le secteur du nettoyage.

Le rapport se concentre sur les secteurs à bas salaires, par définition les plus impactés par l’introduction du salaire minimum (environ 11% du total des emplois du canton). Pour rappel, les deux premiers rapports – publiés en 2023 et 2024 – traitaient des conséquences du nouveau mécanisme sur le chômage, a déclaré la cheffe du Département de l’économie et de l’emploi Delphine Bachmann jeudi devant la presse.

Globalement, les résultats indiquent que l’introduction du salaire minimum n’a pas entraîné de diminution importante du nombre d’emplois, mais plutôt des ajustements internes, notamment en matière de temps de travail. Des différences importantes sont toutefois à observer entre les différents secteurs analysés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Cité Gestion recrute John Plassard comme associé

Publié

le

La banque privée genevoise Cité Gestion a recruté John Plassard, le spécialiste en placements de Mirabaud Banque (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La banque privée genevoise Cité Gestion a recruté John Plassard, le spécialiste en placements de Mirabaud Banque. L'expert des marchés financiers prendra ses nouvelles fonctions d'associé de l'établissement le 14 juillet.

John Plassard sera responsable de l'allocation stratégique auprès de Cité Gestion, dont le rachat a été annoncé mi-février par son homologue zurichoise EFG International. "Je souhaitais relever un nouveau challenge après avoir travaillé pendant treize ans pour Mirabaud Banque, et le courant est bien passé avec le directeur général de Cité Gestion, Guy Barbey", a indiqué John Plassard.

EFG International avait annoncé mi-février l'acquisition de Cité Gestion, l'opération devant être bouclée au deuxième semestre. Cette transaction doit permettre à la banque genevoise "d'accélérer sa croissance", a souligné M. Plassard, qui a précédemment oeuvré pour le français Exane et Louis Capital Market (LCM) avant de rejoindre Mirabaud Banque.

Fondée en 2009, Cité Gestion compte 9,5 milliards de francs sous gestion et supervision ainsi que 150 salariés. Implantée à Genève, Lausanne et Zurich, elle se dédie "exclusivement à la gestion de patrimoines privés pour des clients suisses et internationaux", explique-t-elle sur son portail Internet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Solidarité nationale: Le canton veut que les communes participent

Publié

le

La grande argentière du canton de Genève Nathalie Fontanet s'inspire des mécanismes qui sont en vigueur dans d'autres cantons (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil d'Etat genevois veut que les communes participent au mécanisme de redistribution financière intercantonale. Le canton de Genève est devenu le premier contributeur de Suisse et les effets de cette péréquation pèsent de plus en plus lourd sur le budget cantonal.

En 2026, Genève sera le premier contributeur du pays, devant Zoug et Zurich, a rappelé mercredi devant les médias la grande argentière genevoise Nathalie Fontanet. Le canton du bout du lac va verser un montant de 543 millions de francs en faveur des cantons plus pauvres et la somme dépassera les 600 millions de francs dès 2027.

Confrontés à ces augmentations qui grèvent le budget de l'Etat, le gouvernement sollicite les communes genevoises. Aujourd'hui, seul le canton verse cette contribution. Dans la plupart des autres cantons, les communes participent. "Nous voulons appliquer ce qui se fait ailleurs", a noté la conseillère d'Etat.

Pour le calcul, le Conseil d'Etat défend une contribution des communes qui s'élèvent à 20% du total de la somme due à la péréquation. Ce ratio correspond à leur part dans les impôts totaux prélevés à Genève, a expliqué Mme Fontanet.

La responsable des finances cantonales a dit qu'elle souhaitait que le projet de loi instaurant cette nouvelle répartition des charges puisse être traité au plus vite par le Grand Conseil. L'idéal serait qu'il soit adopté avant le mois de janvier 2026, afin qu'il entre en vigueur l'année prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

MAMAN

LOUANE

05:04

Les 2 derniers titres

CELEBRATION

KOOL AND THE GANG

05:00

BATMAN LOVES MY DOG

MISTER ELECTRIC DEMON

04:57

Votre Horoscope

Balance

En multipliant les échanges avec les autres, vous ouvrez de nouveaux débouchés super intéressants qu’il faut explorer sans faute !

Les Sujets à la Une