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Suisse Romande

Valais: vers des aides financières ciblées pour les soins dentaires

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Le Conseil d’Etat valaisan a adopté un projet d’aide financière pour les soins dentaires destiné à soutenir les personnes de condition économique modeste (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le gouvernement valaisan veut réduire les inégalités en matière de soins dentaires. Il propose d'accorder des aides financières notamment à quelque 2500 ménages économiquement modestes. Si le Grand Conseil adopte les mesures, elles entreront en vigueur en 2025.

"Une récente étude de l’Observatoire valaisan de la santé indique que 27% des personnes interrogées ont renoncé à des soins dentaires pour des raisons financières", a rappelé jeudi devant la presse Mathias Reynard, chef du département de la santé, des affaires sociales et de la culture. Pour tenter de renverser "cette situation inadmissible, qui a des répercussions aussi sur la santé en général", le gouvernement cantonal a remis l'ouvrage sur le métier après une pause forcée due au surcroît de travail lié à la pandémie.

Il a bâti un projet "fruit de compromis et ambitieux" qui répond à l'initiative populaire "Pour la création d'une assurance dentaire cantonale" et à un postulat traité au Grand Conseil en 2018. Il sera prochainement soumis au Grand Conseil et à l'issue des débats parlementaires, le comité d'initiative se prononcera sur un éventuel retrait de l'initiative.

500 francs par an

Le projet concocté par le Conseil d'Etat prévoit qu'environ 2500 familles avec de bas revenus et qui ne perçoivent pas déjà d'aides sociales puissent se faire rembourser leurs frais dentaires pour un montant maximum de 500 francs par année. La somme sera octroyée par l'intermédiaire du fonds cantonal pour la famille déjà existant.

Le Conseil d'Etat y attribuera un million de francs par an et propose de maintenir la répartition financière prévue dans l'avant-projet mis en consultation entre octobre 2022 et janvier 2023, à savoir 70% à la charge du canton et 30% à la charge des communes, détaille Mathias Reynard. La mise en oeuvre de cette mesure nécessitera la modification de deux lois.

Enfants, jeunes, aînés

Le projet du gouvernement prévoit aussi un paquet de mesures de prévention pour différents groupes cibles: extension du financement de 40% des soins dentaires (hors orthodontie) pour les jeunes jusqu'à 18 ans, nomination d'un médecin-dentiste répondant dans les institutions pour personnes en situation de handicap ou encore introduction d'une consultation médico-dentaire dans les trois mois suivant l'entrée d'une personne âgée en EMS.

"Un franc investi dans la promotion de la santé bucco-dentaire permet d'économiser 10 francs dans les soins", a estimé le Dr Etienne Barras, médecin-dentiste conseil de l'Etat du Valais. Le montant total de ces mesures est devisé à 0,8 millions de francs.

1,8 million de francs

Au total, le coût de toutes les mesures prévues dans le projet gouvernemental s'élève à 1,8 million de francs. "Nous avons dû trouver des compromis et renoncer à certaines mesures notamment en raison de leurs coûts, de leur faible impact ou parce qu'elles ne répondaient pas à un besoin", a expliqué Danièle Tissonnier, cheffe du service de la santé publique.

La part des communes s'élèverait à 800'000 francs environ. Lors de la consultation, celles-ci ne se sont pas montrées favorables au financement prévu, mais le chef de département a bon espoir en vue des débats au Grand Conseil, car leur part "reste modeste".

Actuellement, en Valais, 40% environ des frais de traitement dentaire (caries, hygiène) des enfants jusqu'à 16 ans sont pris en charge par les communes, soit un peu plus de 7 millions de francs par an. Le canton finance de son côté la prophylaxie (300'000 francs par an environ) et le dépistage scolaire (200'000 francs environ).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Lysiane Tissières-Premand à la tête du Centre du Valais romand

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Lysiane Tissières-Premand a été élue, mardi soir, à l'occasion du parti du Centre du Valais romand à Leytron. (© LOUIS DASSELBORNE/DR)

Pour la première fois de son histoire, le Centre du Valais romand (ex-PDC) a élu une femme à sa tête, mardi soir à Leytron. Seule candidate en lice, Lysiane Tissières-Premand a été élue par acclamation.

Vice-présidente du parti depuis un an environ, Lysiane Tissières-Premand (42 ans) a été choisie par le Comité directeur du parti avant d'être adoubée par le Congrès du parti de ce mardi. La quadragénaire succède à Claude Crittin. L'ex-président et toujours municipal de Chamoson aura occupé la fonction durant 14 mois (mars 2024 - mai 2025).

Si elle n'a jamais siégé au Grand Conseil ou postulé à un mandat exécutif, Lysiane Tissières-Premand a été durant huit ans, conseillère générale à Sierre. Elle n'est autre que la fille du Montheysan Bernard Premand, Grand Baillif cantonal en 1990-1991.

Active dans la gymnastique

L'engagement de Lysiane Tissières-Premand ne se limite pas à la politique. Présidente jusqu’à l’an dernier de Gym Valais, elle a intégré, au 1er janvier 2025, le comité central de la Fédération suisse de gymnastique.

Laurent Bagnoud (ex-municipal de Crans-Montana) succède à Lysiane Tissières-Premand comme vice-président du Centre du Valais romand. Une fonction dans laquelle a été confirmé Mathieu Giroud (conseiller communal à Salvan).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lysiane Tissières-Premand à la tête du Centre du Valais romand

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Lysiane Tissières-Premand a été élue, mardi soir, à l'occasion du parti du Centre du Valais romand à Leytron. (© LOUIS DASSELBORNE/DR)

Pour la première fois de son histoire, le Centre du Valais romand (ex-PDC) a élu une femme à sa tête, mardi soir à Leytron. Seule candidate en lice, Lysiane Tissières-Premand a été élue par acclamation.

Vice-présidente du parti depuis un an environ, Lysiane Tissières-Premand (42 ans) a été choisie par le Comité directeur du parti avant d'être adoubée par le Congrès du parti de ce mardi. La quadragénaire succède à Claude Crittin. L'ex-président et toujours municipal de Chamoson aura occupé la fonction durant 14 mois (mars 2024 - mai 2025).

Si elle n'a jamais siégé au Grand Conseil ou postulé à un mandat exécutif, Lysiane Tissières-Premand a été durant huit ans, conseillère générale à Sierre. Elle n'est autre que la fille du Montheysan Bernard Premand, Grand Baillif cantonal en 1990-1991.

Active dans la gymnastique

L'engagement de Lysiane Tissières-Premand ne se limite pas à la politique. Présidente jusqu’à l’an dernier de Gym Valais, elle a intégré, au 1er janvier 2025, le comité central de la Fédération suisse de gymnastique.

Laurent Bagnoud (ex-municipal de Crans-Montana) succède à Lysiane Tissières-Premand comme vice-président du Centre du Valais romand. Une fonction dans laquelle a été confirmé Mathieu Giroud (conseiller communal à Salvan).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

Les députés vaudois veulent mettre "le paquet" pour le sport

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Les députés ont accepté un crédit-cadre supplémentaire de 80 millions de francs destiné à l'organisation en terres vaudoises de manifestations sportives de grande envergure, à l'image des Jeux Olympiques de la Jeunesses organisés en 2020 à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Feu vert aux aides pour le sport vaudois. Les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat pour dynamiser la politique sportive cantonale, renforçant encore certains éléments comme le soutien à l'organisation de compétitions de grande envergure.

Mardi en premier débat, à la suite de discussions entamées il y a deux semaines, le Grand Conseil était appelé à se prononcer sur le contre-projet du Conseil d'Etat à l'initiative "Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse".

La réponse gouvernementale à ce texte comprend 36 mesures pour soutenir le sport à tous les niveaux (populaire, scolaire, élite, international). Cela représente environ 36 millions de francs supplémentaires par an au budget de l'Etat.

A cela s'ajoutent deux crédits-cadres d'un montant total de 150 millions de francs pour subventionner la construction et la rénovation d'infrastructures sportives "d'importance régionale" pour la période 2025-2030.

"Nouveau chapitre"

Les députés ont réservé un bon accueil à ces différentes mesures, saluant "un nouveau chapitre historique" pour le sport vaudois ou encore la reconnaissance de "son rôle fondamental" en matière de santé et cohésion sociale.

Le Grand Conseil a toutefois souhaité apporter quelques corrections au contre-projet, notamment pour assurer sur le long terme les investissements pour les infrastructures sportives. Il a ainsi décidé d'ancrer dans la loi l'obligation, pour le Conseil d'Etat, de présenter au moins un crédit-cadre par législature.

Egalement issu des travaux en commission, l'autre amendement majeur au contre-projet du Conseil d'Etat a été davantage débattu. Il vise à soutenir l'organisation en terre vaudoise de manifestations "de grande envergure" (championnats du monde ou d'Europe par exemple), via deux autres crédits-cadres de 80 millions de francs au total sur la période 2026-2033.

Démesure évoquée

"Si je suis prêt à entrer en matière pour des manifestations locales ou régionales, débloquer de tels moyens pour des manifestations internationales, souvent commerciales et qui suscitent d'importants déplacements en avion pose problème", a estimé le député de la gauche radicale, Hadrien Buclin. "En outre, débloquer de l'argent sans projet précis ni contrôle parlementaire pose problème", a-t-il ajouté.

Une position que ne partage pas Sébastien Cala, président du groupe socialiste au Grand Conseil et vice-président du comité d’initiative.

Le Vert Pierre Zwahlen a pour sa part estimé qu'il serait "regrettable" que le canton prenne un "abonnement aux manifestations d'envergure". Selon lui, il est "faux de donner deux fois 40 millions jusqu'en 2033 à ces manifestations alors que les comptes 2024 sont passés par là, avec un déficit de 370 millions".

"Pas un blanc-seing"

Ces arguments n'ont toutefois guère trouvé de soutien auprès des autres députés. Il ne faut pas opposer sport d'élite et sport populaire, a ainsi réagi Marc Vuilleumier, autre député de la gauche radicale et ex-municipal lausannois en charge des sports. "Ce sont les pétales d'une même fleur, ils se nourrissent l'un l'autre", a-t-il déclaré, rappelant au passage que la plupart des fédérations sportives établies dans le canton avaient des "moyens excessivement modestes".

"Le sport international a toute sa place dans la politique sportive actuelle, c'est l'une des pièces du puzzle", a renchéri la conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier. "Les manifestations internationales sont des facteurs de lien social, de cohésion, et de retombées économiques et touristiques. L'Euro féminin est quelque chose de génial pour la région et attire notamment des filles dans les clubs."

La présidente du gouvernement a également rappelé que s'il était accepté, un tel crédit-cadre ne serait "pas interprété comme un blanc-seing" par le Conseil d'Etat. "On sera très attentif à la manifestation en question et aux conditions financières de l'Etat", a-t-elle assuré.

Large adhésion

Au vote, cet amendement été soutenu par 101 voix pour, 21 contre et 18 abstentions.

Un second débat, voire un troisième, sera encore nécessaire. A noter que si les députés confirment leurs votes de mardi, et donc qu'ils soutiennent le contre-projet amendé en commission, les porteurs de l'initiative, -à savoir le PLR et ancien judoka Sergei Aschwanden et le socialiste et ancien sauteur à skis Sébastien Cala-, se sont engagés à retirer leur texte.

Sophie Vassutine et KEYSTONE ATS 

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Lausanne

Lausanne: rassemblement après le décès d'un homme noir au poste

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Une centaine de personnes ont manifesté mardi en fin de journée devant l'hôtel de la police de St-Martin à Lausanne pour protester contre les violences policières, suite au décès d'un homme noir dimanche dans ces locaux. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Environ une centaine de personnes se sont rassemblées mardi en fin d'après-midi devant l'hôtel de police de St-Martin à Lausanne. Elles ont protesté contre "une nouvelle exécution policière" d'un homme d'origine africaine dans le canton.

Arrivés par le tunnel, les manifestants, une centaine selon Keystone-ATS, de 70 à 80 selon la police municipale, ont effectué un sitting devant l'hôtel de police. "Sans justice pas de paix", pouvait-on lire sur une banderole, "L'Etat suisse tue", indiquait une autre accrochée au-dessus de la porte d'entrée du poste.

Cette manifestation faisait suite au décès dimanche d'un homme d'origine africaine dans les locaux de la Police municipale de Lausanne. Agé de 39 ans, il avait été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants. Une fois sur place, il a été pris d'un malaise.

Les secours ont tenté en vain de le réanimer. Une enquête a été ouverte et une autopsie ordonnée.

Ce tragique événement s'inscrit dans un contexte critique envers l'action de la police. Quatre autres hommes noirs sont décédés des suites d'une intervention policière dans le canton de Vaud, entre 2016 et 2021. Ils ont suscité de multiples rassemblements et manifestations dénonçant le racisme et les violences policières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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