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Culture

La lauréate du Prix culturel Manor Aurélie Strumans exposée à Sion

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L'exposition "Aurélie Strumans. Sous la surface" commence devant le Musée d'art du Valais où une enseigne lumineuse, qui porte le mot "Operation Theater" ("salle d'opération" en anglais), surmonte une porte creusée dans la colline qui abritait autrefois un hôpital militaire. (© Musées cantonaux du Valais / Aurélie Strumans /Olivier LOVEY)

Faire résonner la part mystérieuse du paysage montagneux avec celle du corps humain. C'est ce que propose l'artiste sédunoise Aurélie Strumans au Musée d'art du Valais. Une invitation à dépasser les apparences et à voyager "Sous la surface" de la peau et de la terre.

"J'ai toujours été intéressée par ce qui se cache à l'intérieur de la carte postale de montagnes", explique jeudi Aurélie Strumans, lauréate du Prix culturel Manor 2023 Valais devant la presse réunie à Sion. En traversant le Valais, par exemple, on aperçoit rapidement des éléments intrigants qui trahissent l'existence de quelque chose d'autre derrière les parois.

Confrontée à la maladie et aux traitements qui en ont découlé, l'artiste s'est alors aussi penchée sur ce qui se passe à l'intérieur du corps humain, enveloppe matérielle, abritant aussi "une vie souterraine parfois inconnue". L'exposition "Sous la surface", composée de quatre oeuvres, met en scène ce parallèle et les réflexions de l'artiste sur les rapports entre les êtres humains et leur environnement.

Opération en cours

L'exposition commence devant le Musée d'art du Valais, sur la place de la Majorie. Une enseigne lumineuse, qui porte le mot "Operation Theater" ("salle d'opération" en anglais), écrit en lettres rouges sur fond blanc, surmonte une porte creusée dans la colline qui abritait autrefois un hôpital militaire. La porte est fermée et, du hublot on aperçoit un rideau de scène tiré.

"L'opération est en cours. On ne sait pas ce qui se passe derrière la porte et le rideau", précise Laurence Schmidlin, directrice du Musée d'art du Valais. Mais le choix du site et des mots pour le décrire suffit à faire fonctionner l'imagination.

Dans la salle du musée, on découvre une série de robes d'hôpital pour patients, des flacons de verre remplis de liquide et une grande table d'opération en inox. Avec ces pièces, "je souhaite montrer des émotions, des impressions liées à des situations dans lesquelles je me suis retrouvée et rendre cette ambiance froide et déstabilisatrice du mobilier hospitalier".

Pour Laurence Schmidlin, tout un chacun peut s'approprier les pièces réalisées. "Le travail d'Aurélie Strumans pose la question de la vulnérabilité de notre corps de patient dans un milieu hospitalier, expérience qu'on a tous faite une fois, et la manière dont on gère le rapport à notre corps et à notre fragilité dans ces moments".

Prix Culturel Manor

Encastrée dans la table d'opération, une vidéo montre les coulisses d'un paysage, ses tunnels, ses conduites, sa centrale électrique. Là aussi, sous la surface, l'environnement est désert, clinique. Les images de boyaux de la terre sont entrecoupées de textes appelant à prendre conscience de ce qui se passe dans son for intérieur à chaque respiration.

"L'être humain s'est approprié les moindres recoins de la terre. A l'hôpital, les médecins s'approprient le corps humain pour le soigner", explique Aurélie Strumans. Une manière de constater que terre et corps semblent parfois de simples lieux de conquête.

Le Musée d'art du Valais présente l'exposition "Aurélie Strumans. Sous la surface" à l'occasion du Prix culturel Manor 2023 Valais décerné à l'artiste sédunoise. Celle-ci est accompagnée du cahier de bord tenu par l'artiste. A voir du 6 mai au 20 août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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EBS: "Une édition pas comme les autres pour la Suisse"

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider avec le réalisateur valaisan Claude Barras, avant la projection de son nouveau film "Sauvages" au Festival de Cannes vendredi. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider quitte le Festival de Cannes samedi après trois jours d'échanges intenses, de rencontres et de projections. "Cette année, le festival de Cannes n'est pas une édition comme les autres pour la Suisse".

"Invité d'honneur du Marché du film, notre pays a l'occasion de faire connaître toute la variété de sa création cinématographique. Le cinéma suisse cartonne et nous en sommes fiers!", a-t-elle écrit sur le réseau social X (ex-Twitter).

Si la ministre de la culture, accompagné d'une délégation de dix personnes, a foulé le tapis rouge à Cannes jeudi soir, son déplacement sur la Croisette ne se résume pas à la montée des marches menant au Palais des Festivals. Cannes, c'est "un lieu de culture et de détente, mais aussi un lieu de travail extrêmement intense", a dit Elisabeth Baume-Schneider à Keystone-ATS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Croisette à l'heure américaine

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Auréolée d'un deuxième Oscar, Emma Stone montait à son tour les marches vendredi à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

La Croisette a des faux airs d'Hollywood vendredi: Emma Stone a monté les marches, auréolée d'un deuxième Oscar, Francis Ford Coppola se voit encore dans la place dans vingt ans et Richard Gere et Uma Thurman retrouvent la lumière des projecteurs.

Après le succès de "Pauvres créatures" qui a renforcé son aura à Hollywood, le Grec Yorgos Lanthimos retrouve son actrice fétiche, Emma Stone, pour "Kinds of Kindness".

Ce film à sketch, en lice pour la Palme d'or, réunit également le vétéran Willem Dafoe et les acteurs Jesse Plemons et Margaret Qualley et va offrir un tapis rouge très hollywoodien au Festival de Cannes.

La prochaine génération sera également représentée avec Jacob Elordi, 26 ans, en vue depuis qu'il a incarné Elvis dans "Priscilla". Il joue dans "Oh, Canada", un film de Paul Schrader qui signe ses retrouvailles avec Richard Gere quarante ans après "American Gigolo".

Il promet d'être crépusculaire: adapté de l'un des derniers romans de Russell Banks, décédé l'an dernier, il raconte l'histoire d'un opposant à la guerre du Vietnam qui a fui les Etats-Unis pour le Canada et qui, en fin de vie, se dévoile à un journaliste.

Schrader succède à un autre éminent représentant du Nouvel Hollywood, la légende du cinéma Francis Ford Coppola, venu défendre en conférence de presse son "Megalopolis", oeuvre testamentaire projetée la veille. Le film, en lice pour la Palme d'or, a profondément divisé la critique, de nombreux journalistes le jugeant catastrophique.

Pas de quoi se laisser abattre: Coppola a annoncé qu'il préparait, à 85 ans, un nouveau film.

"J'ai déjà commencé à écrire", a-t-il confié en conférence de presse. "Je vous le promets, je serai encore là dans 20 ans!", a-t-il même lancé.

"Faire ce que je voulais"

Le réalisateur qui a investi sa fortune personnelle à hauteur de 120 millions de dollars pour financer "Megalopolis", projet pharaonique, a estimé que ses enfants avaient "de très belles carrières" et qu'ils n'avaient donc "pas besoin d'hériter de fortunes".

Obtenir une troisième Palme d'or serait une première dans l'histoire de Cannes. Pour Coppola, il y a des analogies entre son retour sur la Croisette cette année et sa venue pour défendre "Apocalypse Now" en 1979, qui lui avait valu sa deuxième Palme, et avait d'abord été mal accueilli.

Dans les premières critiques de "Megalopolis", le site spécialisé Deadline a salué "un véritable chef-d'oeuvre moderne du genre qui scandalise par son audace pure", mais The Guardian a qualifié le film de "gonflé, ennuyeux et d'une superficialité déconcertante".

Le Hollywood Reporter a déclaré que le film était "une grande balançoire stupéfiante et ambitieuse, pour ne pas dire plus", tandis que le Times of London a critiqué ses "performances à l'emporte-pièce, ses dialogues à l'emporte-pièce et ses images laides".

"Le film a de quoi sérieusement décontenancer, surtout si l'on attend de Coppola un ultime chef-d'oeuvre comme à la grande époque", a estimé Le Monde. Telerama a qualifié le film de "cata" et Libération a évoqué "un péplum rétrofuturiste imbitable et brumeux" qui a laissé ses envoyés spéciaux "éberlués".

"C'est comme cela que je voulais faire le film", a défendu Coppola, en précisant: "Comme je l'ai financé, je me suis dit que je pouvais faire ce que je voulais".

Clin d'oeil à l'histoire d'Hollywood, Sawyer Spielberg, fils de Steven, a donné des interviews les pieds dans le sable après avoir joué dans un petit film indépendant, "Christmas Eve In Miller's Point", présenté à la Quinzaine des cinéastes, où il joue aux côtés de... Francesca Scorsese.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vibiscum n'a vendu que 9000 billets sur les 18'000 espérés

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Annulé cette année, le festival Vibiscum ne sait pas encore comment il va rembourser les festivaliers (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Au lendemain de l'annulation du festival Vibiscum à Vevey (VD), et alors que les critiques pleuvent, son directeur et fondateur William Von Stockalper revient sur cette décision abrupte. Il reconnaît "un choix terrible" dans une interview accordée à 24 heures.

"La décision a été prise mercredi en fin de matinée. Pour être franc, ça faisait une semaine qu'on y songeait mais on espérait toujours sur un bond important des ventes", raconte-t-il. Le festival espérait vendre 18'000 billets, mais il n'était alors "qu'à la moitié" de son objectif, à deux semaines du début de la manifestation.

"Pour un festival comme le nôtre, la tendance actuelle est à la vente au dernier moment, mais vu les ventes, ça aurait été trop risqué de tout miser là-dessus", reconnaît son directeur.

"Compensation"

La question des remboursements des billets a suscité beaucoup de commentaires jeudi, sur les réseaux sociaux notamment. William Von Stockalper répète qu'il n'y aura pas de remboursement "dans l'immédiat". Il parle d'un dédommagement "sous une forme ou une autre". Et d'ajouter: "Nous planchons sur des solutions, nous ferons tout pour offrir une compensation."

Questionné sur l'ardoise laissée par le festival, déjà déficitaire lors de son édition 2023, il répond: "Des dettes auprès de la Fondation Vibiscum Festival existent encore et ce n'est un secret pour personne." Il indique que si "des prestataires ont des factures ouvertes, ils devront patienter un peu", sa "priorité" allant au remboursement des festivaliers.

Ambition critiquée

Vibiscum est né à l'origine pour soutenir le club de football de la ville, le Vevey-Sports. Une première édition a eu lieu en 2022 au jardin du Rivage, avec IAM en tête d'affiche et 6000 personnes en deux soirs. Le festival a subitement changé de dimension l'an dernier en investissant la place du Marché et en attirant plusieurs grands noms, dont Orelsan et DJ Snake. En trois soirs, la manifestation avait attiré 32'000 personnes.

Son édition 2024 proposait des soirées rap (avec Hamza, Zola et Josman), rock (Shaka Ponk) et électro (Hardwell, Lost Frequencies), ainsi qu'une après-midi classique (Juan Diego Florez).

L'an dernier, plusieurs critiques avaient déjà émergé au sein du secteur musical romand sur l'ambition de ce nouveau festival, notamment sur sa façon de bousculer le marché et de négocier avec les artistes.

Interrogé par 24 heures sur une possible "folie des grandeurs", William Von Stockalper répond que "c'est facile de critiquer". Il relève que le festival a eu de grandes stars "qui nous ont fait changer de dimension. Il a fallu s'adapter à cette nouvelle dimension. On a eu une opportunité, on a décidé de la saisir", indique-t-il, sans exclure de relancer le festival en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Turkménistan inaugure l'une des plus hautes statues au monde

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Le poète turkmène Magtymguly Pyragy est aussi honoré à Kiev, son monument dans un parc de la capitale ukrainienne ayant été protégé des bombardements depuis le début de la guerre. (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Le Turkménistan a inauguré vendredi une statue culminant à 80 mètres de haut, socle compris, soit l'une des plus hautes au monde, en l'honneur du plus célèbre poète de ce pays reclus d'Asie centrale friand de constructions monumentales.

Ce monument en bronze a été érigé au sud de la capitale Achkhabad sur les contreforts des montagnes du Kopet-Dag, a constaté un journaliste de l'AFP ayant assisté à la fastueuse inauguration en présence du président Serdar Berdymoukhamedov.

A titre de comparaison, les statues de la Liberté à New-York et du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro mesurent respectivement 93 et 38 mètres, loin du record mondial détenu par la statue de l'Unité, en Inde, avec 182 mètres.

La construction du monument à la gloire du poète Magtymguly Pyragy, présenté par le régime comme un pilier de l'identité turkmène, fait partie des tentatives des autorités de consolider leur Etat-nation, alors que l'Asie centrale a longtemps été une zone sans réelles frontières peuplée de nomades puis sous domination russe et soviétique.

Elle a été décidée par l'ex-président Gourbangouly Berdymoukhamedov, père de Serdar, qui garde d'immenses prérogatives après avoir dirigé entre 2006 et 2022 cette ex-république soviétique désertique bordant la mer Caspienne et sans opposition politique.

Président addict du Guinness

Fait "Héros-Protecteur" et "chef de la nation turkmène", cet homme de 66 ans a instauré un culte de la personnalité, selon ses critiques. Il tente régulièrement de faire valider différents records, parfois loufoques, par le Guinness: plus grand séminaire sur la culture du melon biologique, plus grand défilé cycliste, plus grande leçon d'écologie...

Dévoilé pour les 300 ans de la naissance du poète, ce monument a été réalisé par Saragt Babaïev, auteur d'autres oeuvres monumentales au Turkménistan, comme les statues dorées représentant Gourbangouly Berdymoukhamedov (43 mètres) et la race de chien Alabaï (15 mètres).

"J'ai voulu incarner la grandeur d'un humaniste et d'un poète dont le nom figure parmi les écrivains éminents de l'Orient", a déclaré à l'AFP le sculpteur.

Autour du monument ont été installées 24 statues en bronze de taille plus modestes en l'honneur d'auteurs étrangers comme Honoré de Balzac (France), William Shakespeare (Angleterre), Johann Wolfgang von Goethe (Allemagne) ou encore Du Fu (Chine).

Le Turkménistan est pointé du doigt par des ONG internationales pour ses projets grandioses, réalisés grâce aux revenus de ses immenses ressources naturelles, mais sans grands bénéfices pour la population.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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