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Pour le patron d'OpenAI, l'intervention des gouvernements est "cruciale"

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L'IA générative déchaîne les passions et beaucoup s'inquiètent de son impact potentiel sur une série de professions (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL DWYER)

L'intervention des gouvernements pour réguler le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) va être "cruciale", "pour limiter les risques" que présente cette technologie, a plaidé mardi le patron d'OpenAI, créateur de l'interface ChatGPT.

"Il est essentiel que l'IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques", a estimé Sam Altman devant une commission parlementaire américaine. "Ce qui signifie que le leadership des Etats-Unis est déterminant."

La mise en ligne de ChatGPT, en novembre, a démultiplié l'intérêt du public, mais aussi des entreprises, pour l'intelligence artificielle dite générative, c'est-à-dire capable de créer du contenu, texte, images, sons ou vidéo, après avoir été entraînée sur d'immenses bases de données.

"Dommages significatifs"

L'IA générative déchaîne les passions et beaucoup s'inquiètent de son impact potentiel sur une série de professions, avec de possibles suppressions d'emplois massives, mais plus largement sur la société toute entière.

"L'intelligence artificielle a le potentiel d'améliorer à peu près tous les aspects de nos vies, mais elle crée aussi des risques sérieux", a reconnu Sam Altman lors de son audition par la sous-commission du Sénat sur la protection de la vie privée, la technologie et le droit.

"L'une de mes plus grandes peurs, c'est que nous, cette industrie, cette technologie, causions des dommages significatifs à la société", a déclaré le jeune entrepreneur. "Si cette technologie va dans le mauvais sens, elle peut aller assez loin (...) Et nous voulons travailler avec le gouvernement pour empêcher que cela ne se produise."

"Maximiser la sécurité"

Le trentenaire a rappelé que si OpenAI LP, l'entité qui a développé ChatGPT, était une société privée, elle était contrôlée par une organisation à but non lucratif, "qui nous impose d'oeuvrer à la large distribution des bénéfices de l'IA et à maximiser la sécurité des systèmes basés sur l'IA".

Sam Altman s'est régulièrement dit favorable à la mise en place d'un cadre réglementaire pour l'intelligence artificielle, de préférence au niveau international. "Je sais que ça paraît naïf de proposer quelque chose comme ça, cela semble très difficile", à réaliser, mais "il y a des précédents", a-t-il expliqué, évoquant l'exemple de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Vatican: le pape s'offre un bain de foule auprès de 120'000 jeunes

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Après la messe d'ouverture de cette semaine de pèlerinage sur la place Saint-Pierre, le pape a pris un bain de foule à bord de sa "Papamobile". (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape Léon XIV s'est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120'000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise.

Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500'000 personnes de 146 pays pour cette semaine d'évènements culturels, religieux et festifs consacrée aux étudiants et jeunes professionnels, et jusqu'à un million pour le week-end de clôture avec le pape Léon XIV.

Mardi soir, environ 120'000 personnes selon le Vatican ont participé à la messe d'ouverture sur la place Saint-Pierre, où le responsable de l'organisation du Jubilé a souhaité la bienvenue aux jeunes "du monde entier", notamment de régions touchées par la guerre, comme "l'Ukraine et la Palestine".

A l'issue de la messe, le pape Léon XIV a fait une apparition surprise avant de bénir les fidèles à bord de sa "Papamobile", sous les vivats de la foule. Dans une ambiance survoltée, il a parcouru au crépuscule les allées de la célèbre place et descendu la Via della Conciliazione, l'artère principale menant au Vatican, noyée sous les drapeaux de différents pays.

Il s'agit de la première rencontre majeure entre les jeunes catholiques et Robert Francis Prevost, qui a succédé le 8 mai au pape François, très populaire auprès de la jeune génération.

Depuis lundi, les groupes de fidèles, laïcs et religieux, inondent les rues de la capitale italienne pour cet évènement surnommé les "Petites journées mondiales de la Jeunesse" (JMJ), fondées par le pape Jean-Paul II.

Influenceurs

Pour la première fois, le Vatican a choisi de consacrer une série d'évènements aux influenceurs catholiques, signe de l'importance croissante des réseaux sociaux pour l'Eglise catholique, dont une messe mardi matin avec le pape.

Accueilli par une nuée de smartphones dans une ambiance chaleureuse, Léon XIV les a mis en garde contre le danger de porter atteinte à la "dignité humaine" dans un contexte croissant d'utilisation de l'IA et la propagation de fausses informations.

Francesca Parisi, influenceuse de 31 ans qui se présente comme "missionnaire numérique" sur Tiktok et Instagram, a expliqué à l'AFP considérer son activité en ligne comme "une forme d'apostolat plutôt qu'un travail". "J'aime parler de manière légère, surtout parce que nous sommes de toute façon sur les réseaux sociaux, qui ont leur propre registre linguistique", a-t-elle déclaré.

Conflits, réchauffement climatique, IA

Parmi les sujets de préoccupation les plus cités par les participants figurent les conflits dans le monde, les dangers liés à l'IA ou le réchauffement climatique.

"Le sujet le plus important pour moi c'est la guerre, tout le monde ici en parle, y pense, nous voulons vraiment savoir ce que le pape pense et ce qu'il attend de nous", a expliqué à l'AFP Tiago Santos, jeune Portugais de 25 ans.

Malgré la guerre au Proche-Orient et les récentes attaques meurtrières contre des églises, "voir autant de jeunes venir pour ce même but me donne foi en l'humanité", a pour sa part confié Theophanie Nasta, 26 ans, une Libanaise qui voyage pour la première fois à l'étranger.

Plus tôt mardi, quelque 600 catéchumènes (futurs baptisés) et néophytes français ont été reçus au Vatican par le pape américain, qui les a invités à "renoncer à une culture de la mort très présente dans notre société".

Ce rassemblement international est présenté comme le point d'orgue du Jubilé lors duquel les pèlerins peuvent recevoir l'"indulgence plénière", le pardon des péchés selon la tradition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump veut une dérégulation des émissions de gaz à effet de serre

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Selon le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA) Lee Zeldin, si cette annonce est finalisée, elle serait "la plus grande mesure de dérégulation de l'histoire des Etats-Unis" (archives). (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mardi revenir sur une décision clé pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, des pots d'échappement aux centrales à gaz. Cela met à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.

"Si elle est finalisée, l'annonce d'aujourd'hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l'histoire des Etats-Unis", a déclaré Lee Zeldin, le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), depuis une concession automobile d'Indianapolis, dans le nord du pays.

Soutenu par les industries fossiles, le président américain a depuis son retour en janvier multiplié les mesures hostiles à la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial et le plus important de l'histoire.

L'annonce de mardi, qui doit encore passer par une phase de consultation publique de 45 jours, s'attaque à une décision prise pendant le premier mandat de l'ex-président Barack Obama. Cet "Endangerment Finding" de 2009 constitue la base légale de très nombreuses régulations fédérales visant à lutter contre le réchauffement climatique.

Poussée par un jugement de la Cour suprême, l'EPA y a estimé que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et que, en conséquence, elle était compétente pour réguler leurs émissions en vertu d'une loi de 1970, le Clean Air Act.

"Raccourcis intellectuels"

Selon l'actuel patron de l'EPA, l'agence avait fait à l'époque des "raccourcis intellectuels" lors de l'élaboration de cette décision, qui s'appuie pourtant sur un large consensus scientifique.

"Les conservateurs aiment l'environnement, veulent être des bons gardiens de l'environnement", a assuré mardi Lee Zeldin sur le podcast "Ruthless Podcast", marqué à droite. Mais "il y a des personnes qui (...) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale."

Cette réforme devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.

Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d'émissions de gaz à effet de serre, l'essentiel des Américains utilisant la voiture pour leurs trajets quotidiens.

Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l'ONG Natural Resources Defense Council.

La décision de mardi devrait aussi toucher les règles concernant les émissions des centrales à gaz ou à charbon. Environ 60% de l'électricité américaine est tirée des combustibles fossiles.

"Très politisée"

Dan Becker, de l'association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l'AFP que la décision de 2009 avait résisté à plusieurs assauts juridiques. "Mais cette fois-ci, c'est le gouvernement lui-même qui mène l'attaque", a-t-il déploré.

Ce retour en arrière de l'exécutif américain sera, selon toute vraisemblance, contesté devant la justice, probablement jusqu'à la Cour suprême. Donner raison à l'administration Trump reviendrait à un revirement de jurisprudence: c'est une décision de la Haute cour, en 2007, qui est à l'origine même de l'"Endangerment Finding".

"J'espère que (les juges) vont reconnaître qu'il s'agit là de science, et non de politique", a ajouté Dan Becker. Mais la Cour Suprême est "très politisée", dit-il. Elle est aujourd'hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a quitté l'Accord de Paris sur le climat et favorisé l'exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l'Alaska.

Cette annonce intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, et alors que la planète a vécu en 2024 l'année la plus chaude jamais enregistrée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lorena Wiebes récidive

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Lorena Wiebes irrésistible dans l'exercice du sprint. (© KEYSTONE/AP LaPresse/MASSIMO PAOLONE)

Lorena Wiebes a remporté mardi à Poitiers la quatrième étape du Tour de France. Comme la veille, la Néerlandaise a devancé au sprint sa compatriote Marianne Vos, qui a conservé le maillot jaune.

Dans un scénario identique à celui de lundi, la sprinteuse de l'équipe SD Worx a une nouvelle fois devancé d'une roue la leader du classement général pour signer sa deuxième victoire d'affilée, sa cinquième lors d'un Tour de France. L'Irlandaise Lara Gillepsie a complété le podium à l'arrivée d'une étape dont le final a été beaucoup plus limpide que celui de la veille à Angers, quand plusieurs coureuses s'étaient retrouvées au sol à 3700 mètres de la ligne.

La principale victime de cette chute, la Néerlandaise Demi Vollering est apparue fébrile au départ de Saumur mardi en début d'après-midi. Mais la grande favorite de l'épreuve a terminé au sein du peloton dans le même temps que la gagnante du jour. L'étape a été animée par l'Allemande Franziska Koch et la Brésilienne Ana Vitoria Magalhaes qui ont attaqué après un peu plus d'une heure de course. Le duo a été repris à trois kilomètres de la ligne sous l'impulsion de l'équipe SD Worx qui a catapulté sa leader vers son seizième succès cette saison, le 109e de sa carrière.

Mercredi, la plus longue étape de cette édition 2025, 166 kilomètres entre Chasseneuil-du-Poitou/Futuroscope et Guéret propose un final difficile par la succession de trois côtes dans les 35 derniers kilomètres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Londres envisage de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé que le Royaume-Uni reconnaîtra l'Etat de Palestine en septembre sauf si Israël prend certains engagements. (© KEYSTONE/AP/Toby Melville)

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée.

"Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l'État de Palestine d'ici à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d'un cessez-le-feu et s'engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d'une solution à deux États", a déclaré le dirigeant travailliste.

Il demande aussi à Israël de "permettre aux Nations unies de reprendre la fourniture d'aide et de s'engager à ce qu'il n'y ait pas d'annexions en Cisjordanie".

Le ministère israélien des Affaires étrangères a dans la foulée dit "rejeter" l'annonce de Londres, qualifiant "le changement de position du gouvernement britannique" de "récompense pour le Hamas".

Parallèlement, Downing Street a annoncé avoir procédé à des largages d'aide humanitaire sur la bande de Gaza, menacée de "famine", selon l'ONU.

Pression croissante

La pression s'est intensifiée ces derniers jours sur le dirigeant britannique, après l'annonce d'Emmanuel Macron jeudi que la France allait reconnaître un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, devenant ainsi le premier pays du G7 à le faire.

"J'ai toujours dit que nous reconnaîtrions un État palestinien comme une contribution à un véritable processus de paix, au moment où cela aurait le plus d'impact pour une solution à deux États. Maintenant que cette solution est menacée, c'est le moment d'agir", a poursuivi Keir Starmer à l'issue d'une réunion de son cabinet, qu'il avait rappelé mardi en urgence.

Il exige du Hamas la libération des otages restants - 27 des 49 ont été déclarés morts par l'armée israélienne - ainsi que la démilitarisation totale de ce mouvement, afin qu'il "ne joue plus aucun rôle clé" dans la bande de Gaza.

Starmer s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant l'annonce, lui disant que "la situation à Gaza était intolérable", a déclaré une porte-parole de Downing Street. "Il a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures immédiates pour lever toutes les restrictions à l'accès à l'aide", a-t-elle ajouté dans un compte rendu de l'appel.

Starmer s'est également entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a "salué" l'annonce de la reconnaissance, a noté la porte-parole.

La veille, le président américain Donald Trump s'était abstenu de toute critique à propos d'une éventuelle reconnaissance, lors d'une conférence de presse dans son complexe de golf de Turnberry, en Ecosse.

Quand les journalistes lui avaient demandé si Keir Starmer devait céder à la pression croissante des députés britanniques et reconnaître l'Etat de Palestine comme la France, Trump avait simplement déclaré: "Je ne vais pas prendre position, ça ne me dérange pas que lui (Starmer) le fasse".

Reconnue par 142 pays

Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 Etats membres de l'ONU, dont la France, reconnaissent l'Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.

Plus d'un tiers des députés britanniques avaient exhorté M. Starmer à emboîter le pas à Macron dans une lettre publiée vendredi. "La reconnaissance de l'Etat palestinien est une question de 'quand', et non de 'si'", avait indiqué mardi un porte-parole de Downing Street, quelques heures avant cette annonce, ajoutant que le Premier ministre cherchait "une route durable vers une solution à deux Etats".

Lors de sa visite d'Etat au Royaume-Uni le 10 juillet, Emmanuel Macron avait appelé Keir Starmer à une reconnaissance commune de la Palestine, soulignant "la nécessité d'unir nos voix à Paris, à Londres et partout ailleurs", avant de se résoudre à faire l'annonce en solitaire quinze jours plus tard.

"Ensemble (...) nous enrayons le cycle infini de la violence et rouvrons la perspective de la paix" dans la région, a salué le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot peu après l'annonce de Keir Starmer.

Le Labour, revenu au pouvoir au Royaume-Uni il y a un an après sa victoire aux élections législatives, s'était engagé dans son programme de campagne à "reconnaître un Etat palestinien comme contribution à un processus de paix renouvelé aboutissant à une solution à deux Etats".

En mai 2024, l'Irlande, l'Espagne et la Norvège, rejointes un mois plus tard par la Slovénie, avaient déjà franchi le pas en Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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