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Google lance, en test, sa version de ChatGPT, baptisée Bard

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Google a lancé son propre robot conversationnel basé sur l'IA, après ChatGPT. (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Google a annoncé lundi le lancement en phase de test de son robot conversationnel, baptisé Bard, quelques mois après celui de ChatGPT, le logiciel de la start-up américaine OpenAI qui déchaîne les passions.

"Bard a pour ambition de combiner l'étendue des connaissances du monde avec la puissance, l'intelligence et la créativité de nos grands modèles de langage", a expliqué Sundar Pichai, directeur général d'Alphabet, maison mère de Google, cité dans un communiqué.

Le logiciel "s'appuie sur les informations du web pour fournir des réponses actualisées et de haute qualité", a indiqué le responsable, pour lequel "Bard peut être un terrain d'expression pour la créativité et une rampe de lancement pour la curiosité."

Du cosmos au football

Le robot conversationnel est capable d'"expliquer les dernières découvertes de la Nasa issues du télescope James Webb à un enfant de 9 ans, ou de vous renseigner sur les meilleurs attaquants du football actuel, puis de vous proposer un entraînement spécifique pour vous améliorer."

Bard s'appuie sur LaMDA, un programme informatique conçu par Google pour générer des robots de conversation (chatbots), dont le groupe de Mountain View (Californie) avait dévoilé la première version en 2021.

LaMDA avait fait parler de lui en juin 2022 quand un ingénieur de Google, Blake Lemoine, avait affirmé que les programmes d'intelligence artificielle étaient en train de devenir "conscients". Une opinion très critiquée dans le milieu, qui la considérait comme absurde ou, au mieux, prématurée.

Bientôt disponible plus largement

Si l'intelligence artificielle est omniprésente dans le secteur technologique et au-delà depuis des années, voire des décennies, la sortie de ChatGPT en novembre a fait évoluer la vision du grand public sur ses capacités.

Il n'est pas le premier logiciel du genre mais il a surpris par la qualité de ses réponses, qu'il s'agisse d'écrire un texte sur un thème donné, d'expliquer un sujet complexe de façon intelligible, voire de créer un poème ou les paroles d'une chanson.

Déjà partenaire d'Open AI, le créateur de ChatGPT, Microsoft a annoncé fin janvier qu'il allait investir "plusieurs milliards de dollars" pour étendre leur collaboration, après avoir réalisé deux investissements en 2019 et en 2021.

Microsoft, Google, mais aussi Meta et Amazon font partie des acteurs les plus importants de l'intelligence artificielle, technologie à laquelle ils consacrent des investissements colossaux.

Selon plusieurs médias américains, l'arrivée de ChatGPT a bousculé Google, qui disposait déjà de LaMDA mais qui a, depuis, mis les bouchées doubles pour proposer dans des délais resserrés, un produit similaire au robot conversationnel d'OpenAI.

Google a indiqué lundi qu'il lançait Bard avec une "version allégée" de LaMDA, "nécessitant une puissance de calcul moindre" pour permettre l'utilisation par un "plus grand nombre d'utilisateurs" et "de traiter un volume plus important de retours."

Pour l'instant, l'utilisation du logiciel va être limitée à "des testeurs de confiance, avant de le rendre plus largement disponible dans les semaines à venir", a précisé Sundar Pichai.

Cette phase de test vise notamment à s'"assurer que les réponses de Bard atteignent un niveau élevé en termes de qualité, de sécurité et d'ancrage dans les informations du monde réel", selon lui.

A l'image de ChatGPT, les robots conversationnels fascinent autant qu'ils inquiètent, entre outils susceptibles d'épargner aux humains des tâches fastidieuses et menace pour de nombreux emplois dont ils pourraient remettre en cause l'utilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouvelle aide américaine à l'Ukraine de 500 millions de dollars

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Le matériel fourni à Kiev contient notamment des munitions pour les systèmes de lance-roquettes Himars et des obus d'artillerie (archives), (© KEYSTONE/AP/MATT ROURKE)

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi fournir du matériel militaire estimé à 500 millions de dollars pour soutenir l'Ukraine, un mois avant l'investiture du président élu Donald Trump. C'est le 72e envoi d'équipements américains depuis le début de l'attaque russe en 2022.

"Les Etats-Unis vont apporter une autre cargaison importante d'équipements et d'armes à nos partenaires ukrainiens qui en ont besoin urgemment alors qu'ils se défendent contre des attaques en cours de la Russie", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.

Le président américain élu Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier, a souvent critiqué le déblocage de l'aide militaire américaine à Kiev.

L'annonce d'aujourd'hui est la troisième aide militaire annoncée par Washington en décembre, après celle de samedi, estimé à 988 millions de dollars et celle du 2 décembre, pour 725 millions de dollars d'équipements.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Blinken, en Turquie, insiste sur la protection des civils syriens

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Antony Blinken a rencontré jeudi soir pendant plus d'une heure dans un salon de l'aéroport d'Ankara Recep Tayyip Erodgan. (© KEYSTONE/AP/Andrew Caballero Reynolds)

Les civils syriens doivent être protégés après que des islamistes soutenus par la Turquie ont renversé le président syrien, a lancé jeudi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken au président turc Recep Tayyip Erdogan. La réunion a duré plus d'une heure à Ankara.

Le chef de la diplomatie américaine "a répété qu'il était important que tous les acteurs en Syrie respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils, y compris les membres des groupes minoritaires", a expliqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.

M. Blinken a insisté auprès du chef de l'Etat turc sur la "nécessité de s'assurer que la coalition [mise en place] pour vaincre l'EI puisse continuer à remplir sa mission cruciale", a ajouté M. Miller.

La Turquie a pour sa part fait part de ses préoccupations en matière de sécurité en liaison avec la situation en Syrie, où elle combat une force dirigée par les Kurdes que Washington soutient pour leur rôle-clé contre l'Etat islamique (EI).

Forces kurdes

S'exprimant avant son départ pour la Turquie au cours d'une escale en Jordanie, le secrétaire d'Etat américain avait reconnu les "intérêts réels et clairs" d'Ankara concernant les combattants du PKK (le parti des travailleurs du Kurdistan). "Dans le même temps, encore une fois, nous voulons éviter de déclencher tout type de conflit supplémentaire à l'intérieur de la Syrie", avait-il alors confié aux journalistes.

"A l'heure où nous souhaitons voir cette transition vers un gouvernement intérimaire, vers une meilleure voie pour la Syrie, il faut également veiller à ce que l'Etat islamique ne réapparaisse pas. Et les FDS sont essentielles pour s'assurer que cela n'arrive pas", avait affirmé M. Blinken.

Les forces démocratiques syriennes (FDS), alliées des Occidentaux dans la lutte contre l'EI, contrôlent de vastes régions du nord de la Syrie, où les Kurdes syriens ont établi une administration autonome. Mais elles sont considérées par la Turquie comme une émanation du PKK, considéré par Ankara comme une organisation terroriste.

M. Blinken, qui quittera ses fonctions le mois prochain après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre, a appelé à un processus "inclusif" pour former le prochain gouvernement syrien, dans le respect de toutes les communautés.

L'ancien président syrien a été chassé du pouvoir dimanche par une coalition de rebelles islamistes, dont le fer de lance est le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une ancienne branche d'Al-Qaïda. Un premier ministre chargé de la transition, Mohammad al-Bachir, a par la suite été nommé, promettant l'instauration d'un "Etat de droit".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Aucun agent infiltré du FBI présent lors de l'assaut du Capitole

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Pas d'agents du FBI impliqués dans l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

Aucun agent du FBI sous couverture ne se trouvait parmi les assaillants du Capitole le 6 janvier 2021, selon le ministère américain de la justice. Des thèses complotistes affirment que "le 6 janvier ressemblait à un complot interne" impliquant des agents de l'Etat.

Dans un rapport publié jeudi, l'inspection générale, organe indépendant du ministère de la justice, indique n'avoir "trouvé aucune preuve montrant ou suggérant la présence d'agents infiltrés du FBI parmi les manifestants ou au Capitole le 6 janvier".

Ce jour-là, des centaines de partisans du président américain sortant Donald Trump, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut le Capitole pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden par les parlementaires.

En revanche, 26 informateurs du FBI se trouvaient à Washington le 6 janvier 2021, dont seulement trois à la demande de la police fédérale, selon le rapport. Sur 26, 17 sont illégalement entrés au Capitole ou sur le périmètre environnant interdit d'accès et neuf autres ne se sont livrés à aucune activité illicite, précise l'inspection générale.

Bureaux pas sondés

Selon l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy, qui a relayé la thèse conspirationniste du complot interne, que le président américain élu Donald Trump veut nommer conjointement avec le milliardaire Elon Musk à la tête d'une commission nouvellement créée de l'"efficacité gouvernementale", le rapport apporte de l'eau à son moulin.

"Si vous mentionniez les faits contenus dans le rapport de l'inspection générale l'année dernière, on vous traitait de 'complotiste'", a-t-il commenté sur le réseau social X au sujet des 26 informateurs du FBI.

Par ailleurs, selon le rapport, "le FBI n'a pas sondé ses bureaux sur le terrain en vue du 6 janvier 2021 pour recueillir des renseignements, y compris de la part de ses informateurs, sur des menaces potentielles pour la certification", ce qui aurait permis de mieux s'y préparer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Virgin Galactic veut lancer des vols spatiaux depuis l'Italie

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Virgin Galactic veut développer une nouvelle classe de vaisseaux plus rentables que ceux actuellement utilisés (archives). (© KEYSTONE/EPA VIRGIN GALACTIC/VIRGIN GALACTIC HANDOUT)

L'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé jeudi qu'elle étudiait avec les autorités italiennes la possibilité de lancer des vols spatiaux commerciaux depuis l'Italie. Ce serait une première en Europe.

Fondée par le milliardaire britannique Richard Branson en 2004, l'entreprise a déjà réalisé plusieurs vols dans l'espace à partir des Etats-Unis, où elle est installée.

Virgin Galactic va désormais mener avec l'autorité de contrôle de l'aviation civile italienne (ENAC) une étude visant à évaluer notamment "les exigences techniques nécessaires à la tenue de vols spatiaux" de courte durée depuis la base aérienne de Grottaglie, dans le sud de l'Italie, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Si l'étude conclut à la faisabilité du projet, les vols de Virgin Galactic en partance d'Italie pourraient commencer au mieux dans quatre ou cinq ans, a précisé Mike Moses, en charge des programmes commerciaux de l'entreprise. L'objectif est ensuite de pouvoir mener "plusieurs vols spatiaux par semaine", ouverts à des clients privés ou à la recherche, précise le communiqué.

Avion porteur

"Nous sommes honorés de nous associer au gouvernement italien pour proposer les opérations spatiales de Virgin Galactic à l'Italie et au continent européen", a déclaré Michael Colglazier, directeur général de l'entreprise.

Ces voyages très particuliers se font à l'aide d'un gigantesque avion porteur qui, une fois en hauteur, largue un avion-fusée aux allures de gros avion privé. Ce vaisseau monte ensuite à plus de 85 km d'altitude, offrant à ses passagers quelques minutes en apesanteur.

Tous les vols menés jusqu'à présent par Virgin Galactic sont partis d'une base installée dans le désert de l'Etat américain du Nouveau-Mexique.

Ce partenariat survient plus d'un an après le premier vol commercial mené par Virgin Galactic auquel ont participé des hauts gradés de l'armée de l'air italienne et alors que l'entreprise a annoncé cet été une pause d'environ deux ans afin de développer une nouvelle classe de vaisseaux plus rentables.

D'abord compris entre 200'000 et 250'000 dollars par passager, les prix des billets ont été rehaussés à 450'000 dollars. Ils devraient passer à 600'000 dollars avec les nouveaux vaisseaux.

Virgin Galactic est en concurrence dans ce domaine avec l'entreprise du milliardaire Jeff Bezos, Blue Origin, qui propose aussi des courts vols suborbitaux, menés à la limite de l'espace. Jusqu'à présent, tous les vols spatiaux commerciaux menés dans le monde sont partis des Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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