Lausanne
Des députés "choqués" par le slogan anti-policiers d'une collègue

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Un slogan anti-policiers, visible sur le réseau social d'une députée vaudoise, a fait réagir le Grand Conseil. La principale intéressée, Mathilde Marendaz, réfute tout appel "à la haine des policiers en tant qu'individus", mais dénonce les violences policières.
Sur cette publication Instagram, révélée mardi par 20 minutes et datant de mars (mais retirée depuis), Mathilde Marendaz (Ensemble à gauche - POP) pose avec une pancarte où l'on peut notamment lire l'inscription "ACAB" pour "All cops are bastards", soit en français "Tous les flics sont des salauds".
Mardi lors de la séance hebdomadaire du Grand Conseil, des députés ont réagi à cette publication. Pour l'UDC Nicola Di Giulio, sa collègue de la gauche radicale a "clairement dépassé la ligne rouge". Lui-même policier, il a dénoncé une attitude "intolérable" qui "jette l'opprobre" sur toute une profession.
"Attaque gratuite et infondée"
Il a aussi critiqué une "attaque gratuite et infondée", soulignant que cette publication allait "à l'encontre de toute réserve" que doit avoir une élue du Grand Conseil.
Dans une autre intervention personnelle en réaction à cette affaire, le PLR Xavier de Haller s'est dit "choqué" par cette publication qui "porte atteinte à l'Etat en tant qu'institution et à ses employés". Selon lui, "un tel comportement ne peut être toléré" et "met en doute la compréhension" de Mathilde Marendaz de son rôle de parlementaire.
Il a demandé au Bureau du Grand Conseil "d'examiner la situation" et de "rappeler à l'élue à ses obligations."
Critique de l'institution
Mathilde Marendaz n'a pas participé mardi à la séance du Grand Conseil, excusée pour des motifs professionnels. Contactée en début de soirée par Keystone-ATS, l'Yverdonnoise explique qu'elle n'a pas elle-même conçu cette pancarte et que le message principal dénonce l'industrie du béton, l'inscription ACAB ne figurant qu'en tout petit.
Mathilde Marendaz relève néanmoins qu'elle "soutient les collectifs de victimes de violences et meurtres policiers" qui utilisent cet acronyme. Et ce dans le sens qu'il n'appelle "pas à la haine des policiers en tant qu'individus, mais critique l'institution policière et les violences dont elle se rend coupable."
Pour la députée, la droite ferait mieux de s'attaquer "au problème de fond des violences policières" plutôt que de "s'insurger pour un slogan." Elle souligne que "quatre personnes ont été tuées par la police" dans le canton de Vaud entre 2016 et 2022.
"L'Etat de Vaud autorise toujours des pratiques policières qui tuent, telles que le plaquage ventral", comme dans le cas de Mike Ben Peter, mort en 2018 à Lausanne, ajoute-t-elle. Six policiers seront d'ailleurs jugés mi-juin pour cette affaire et une manifestation est prévue le 3 juin en marge de ce procès.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la quarantaine de caravanes à la Rama ont levé le camp
La quarantaine de caravanes de gens du voyage stationnées sur le site de la Rama à Montheron, au nord de Lausanne, ont levé le camp vendredi matin. Sous la menace d'une évacuation et d'amendes conséquentes, les gens du voyage ont finalement quitté les lieux qu'ils occupaient illégalement depuis mars dernier, limité à 25 caravanes.
"La fermeté a payé. Ne pas respecter les règles imposées a des conséquences. Oui, toutes les caravanes sont parties ce matin", a indiqué à Keystone-ATS Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité, confirmant une information de 24 Heures.
Une ordonnance de mesures provisionnelles avait été rendue par le président de la Chambre patrimoniale cantonale le 12 mai, ordonnant aux gens du voyage de partir dans un délai de dix jours, cas échéant sous la menace des forces de l'ordre. La justice vaudoise avait également suivi une autre demande de la Municipalité lausannoise, à savoir une amende d'ordre de 1000 francs par jour d'inexécution.
Les frais de justice, à hauteur de 3670 francs avaient en outre été mis à charge des gens du voyage, qui devront également participer aux honoraires d'avocat à hauteur de 3000 francs.
La procédure judiciaire remonte à la fin de l'hiver, lorsqu'une quarantaine de caravanes étaient arrivées sur le parking du Chalet-à-Gobet le 24 février, avant d'être escortées vers le parking de la Rama. La ville avait autorisé 25 d'entre elles à y demeurer au-delà du lundi 3 mars. Cette limite n'ayant pas été respectée, la Municipalité avait alors déposé une plainte pénale pour occupation illicite du terrain, et une plainte au civil en vue d'une évacuation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés
Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.
A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.
Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Credit suisse: les parties ont fini de plaider
Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.
L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.
Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.
Les risques de la Bourse
La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.
A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.
Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Faux policiers: interpellation grâce à la victime d'une tentative
Un ressortissant français âgé de 19 ans et domicilié en France a été arrêté à la suite d'une tentative d'escroquerie aux faux policiers à Moudon (VD), grâce à la vigilance de la personne qu'il avait contactée par téléphone. Dénoncé au Ministère public, l'homme a été condamné par voie d'ordonnance pénale immédiate, a indiqué vendredi la police cantonale.
Les faits se sont déroulés il y a une semaine (vendredi 16 mai), précise la police vaudoise dans son communiqué. Contactée téléphoniquement vers 22h30 par un homme, une ressortissante suisse âgée de 71 ans a composé le 117 et a expliqué qu'un individu, qui prétendait travailler pour la police, allait passer à son domicile de Moudon pour récupérer ses cartes bancaires, détaille-t-elle.
Une patrouille s'est alors rapidement rendue sur place et les gendarmes ont réussi à interpeller un individu qui quittait les lieux. Interrogé, ce jeune Français a reconnu être l'auteur de la tentative d'escroquerie, poursuit la police.
Plus de 500 cas déjà en 2025
Celle-ci rappelle au passage que cette arnaque aux faux policiers a toujours cours dans le canton de Vaud. Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire cantonal, informe-t-elle.
La police cantonale rappelle également qu'elle ne se rend jamais chez des particuliers pour saisir les cartes bancaires ou les objets de valeur. Elle incite les personnes à rester vigilantes lorsqu'elles reçoivent un appel téléphonique de ce type et à composer directement le numéro 117.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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