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International

Elections: très lourde défaite pour Pedro Sánchez

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Le Premier ministre Pedro Sanchez, ici en train de voter, a subi un très net revers à l'issue des élections municipales et régionales. (© KEYSTONE/EPA/J.J.Guillen)

A six mois des élections législatives, le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales de dimanche en Espagne. Ce résultat augure mal de son maintien au pouvoir à la fin de l'année.

Le chef du Parti populaire (PP), principal parti de l'opposition de droite, Alberto Núñez Feijóo, a immédiatement annoncé "un nouveau cycle politique".

Le PP a fait dimanche "un pas de géant" sur la route devant conduire M. Feijóo au poste de Premier ministre à la fin de l'année, a renchéri le président du gouvernement d'Andalousie, Juan Manuel Moreno Bonilla, un dirigeant du parti.

Mais outre le PP, l'autre grand vainqueur est le parti d'extrême-droite Vox, déjà troisième force politique au Parlement, qui, avec plus de 1,5 million de voix aux municipales (7,19%), a doublé son score en quatre ans et effectué une poussée spectaculaire dans de nombreux parlements régionaux.

Les sondages annonçaient tous une victoire de la droite à ce double scrutin municipal et réginal, mais personne ne s'attendait à ce que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez subisse de telles pertes.

"Tsunami"

Le chef du gouvernement sortant de la Cantabrie (nord de l'Espagne), Miguel Ángel Revilla, chef d'un petit parti régionaliste allié aux socialistes, a parlé d'une "marée de droite", à la fois du PP et de Vox, alors que le chef du gouvernement socialiste de l'Aragón, Javier Lambán, est allé jusqu'à évoquer un "tsunami" qui a emporté "la muraille" érigée par les socialistes. Tous deux ont été battus.

"Le résultat n'est pas celui que nous espérions", a sobrement commenté la porte-parole du Parti socialiste, Pilar Alegría, la mine défaite. Le PP, qui avait fait de ces élections locales et régionales un référendum national sur la politique de M. Sánchez, a pratiquement atteint tous ses objectifs.

Il a d'abord recueilli le plus grand nombre de voix aux municipales, plus de 7 millions (31,5%), soit quelque deux millions de plus qu'il y a quatre ans, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez.

Surtout, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El País, le PP a conquis au moins six des dix régions jusqu'alors dirigées (directement ou au sein d'une coalition) par le PSOE: la Communauté valencienne (est), quatrième du pays par la population, l'Aragon (centre), l'Extrémadure (ouest), les Baléares (est), la Cantabrie et la Rioja (nord).

Mais le revers de la médaille est que dans la plupart de ces régions, il aura besoin du soutien de Vox pour gouverner, et ce parti d'extrême-droite s'annonce d'ores et déjà comme un partenaire difficile et encombrant pour le PP, alors que celui-ci essaie de projeter une image modérée. Les deux partis gouvernent déjà depuis l'an dernier dans une région.

Le parti socialiste a également perdu au profit du PP la mairie de Séville, la plus grande ville d'Andalousie (sud) et son principal bastion municipal, ainsi que celle de Valence. Et il n'est pas assuré de remporter celle de Barcelone, son candidat n'étant arrivé qu'en deuxième position derrière un indépendantiste.

Majorité absolue à Madrid

Les élections de ce dimanche portaient sur la totalité des 8.131 municipalités, soit 35,5 millions d'électeurs, ainsi que les assemblées de 12 des 17 régions autonomes que compte le pays. Quelque 18,3 millions d'électeurs étaient concernés par ce deuxième vote.

Ce double scrutin était considéré comme une répétition générale avant les élections législatives, dont la date exacte n'est pas encore connue. Le nom de M. Sánchez ne figurait dimanche sur aucun bulletin, pas plus que celui de M. Núñez Feijóo.

Mais l'enjeu était très important pour les deux hommes, qui s'étaient énormément impliqués dans la campagne, au point de faire de ces élections une véritable première manche avant les législatives de la fin de l'année.

M. Sánchez avait fait campagne sur le bilan de son gouvernement, principalement dans le domaine économique. Mais M. Feijóo jouait également très gros, car il s'agissait des premières élections auxquelles il participait à la tête du PP.

Le Parti populaire a non seulement conservé les deux régions qu'il détenait (Madrid et Murcie), mais il a conquis dans les deux la majorité absolue. Tout comme pour la mairie de la capitale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Trump dénonce devant Ramaphosa le "génocide" d'agriculteurs blancs

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Donald Trump brandit devant Cyril Ramaphosa des articles faisant état du "génocide" d'agriculteurs blancs en Afrique du Sud. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Donald Trump a diffusé mercredi devant le président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa des vidéos censées soutenir les accusations américaines selon lesquelles les agriculteurs blancs sud-africains sont victimes de "génocide".

L'ambiance était plutôt détendue dans le Bureau ovale de la Maison Blanche lorsque, tout d'un coup, le président américain a demandé que la lumière soit éteinte avant que des vidéos ne soient diffusées sur un écran.

Sur l'une d'elles, Julius Malema, le leader d'un parti d'opposition de gauche radicale d'Afrique du Sud, entonne "Kill the Boer", un chant hérité de la lutte anti-apartheid. Les Boers sont les agriculteurs descendants des premiers colons européens.

Une autre vidéo a ensuite été diffusée, montrant des dizaines de voitures abritant, selon Donald Trump, des "familles entières" d'agriculteurs blancs fuyant selon lui leurs terres. "Ils sont tués", a lancé le président américain.

Washington a réitéré ainsi ses accusations de "génocide" contre les agriculteurs blancs sud-africains, après avoir accueilli il y a quelques jours des Afrikaners désignés comme "réfugiés" sur son territoire. Pretoria rejette avec force ces accusations, Cyril Ramaphosa rétorquant que "non, personne ne peut prendre de terres".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Musique: Springsteen sort un album live anti-Trump

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Bruce Springsteen sort un mini album live avec ses critiques contre Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Bruce Sprinsgteen a sorti mercredi un mini album live, "Land of hope and dreams". Il comprend son message contre le gouvernement "corrompu" de Trump qui lui a valu dernièrement des insultes du président américain.

"Land of hope and dreams", qui vient d'atterrir sur les plateformes de streaming, comprend quatre chansons enregistrées en concert à Manchester, au Royaume-Uni, le 14 mai dernier, accompagnées pour certaines du discours très politique du rocker, engagé à gauche.

"L'Amérique que j'aime, l'Amérique sur laquelle j'ai écrit, source d'espoir et de liberté depuis 250 ans, est aux mains d'un gouvernement corrompu, incompétent et perfide", lance-t-il notamment, demandant à ses spectateurs de "monter la voix contre l'autoritarisme pour laisser la liberté triompher."

"En Amérique, ils persécutent des gens parce qu'ils exercent leur droit à la liberté d'expression et expriment leur désaccord", ajoute-t-il, allusion possible à l'étudiant et figure du mouvement propalestinien de l'université Columbia Mahmoud Khalil, en détention depuis plus de deux mois.

Ces prises de position sur scène ont valu au rockeur d'être traité de "connard" par Donald Trump vendredi dernier.

"Je vois que Bruce Springsteen, complétement surcoté, est allé dans un pays étranger pour mal parler du président des Etats-Unis", a écrit le président républicain sur son réseau Truth social, ajoutant que ce "pruneau desséché (...) devrait SE LA FERMER".

Accusé par ses critiques d'avoir lancé une offensive sans précédent dans l'histoire récente des Etats-Unis contre la liberté d'expression, notamment dans les universités et à travers ses attaques contre les médias, Donald Trump a aussi annoncé lundi vouloir lancer une "enquête majeure" sur les soutiens reçus de la part de célébrités par son ancienne rivale Kamala Harris.

Outre Spingsteen, il s'en est pris à des chanteuses stars comme Beyoncé ou Taylor Swift, qui avaient appelé à voter pour la démocrate.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Giro: Carapaz vainqueur de la 11e étape, Del Toro reste en rose

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Belle victoire de Richard Carapaz (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

L'Equatorien Richard Carapaz a remporté en solitaire la 11e étape du Tour d'Italie entre Viareggio et Castelnovo ne'Monti (186 km). Le maillot rose reste sur les épaules du Mexicain Isaac Del Toro.

Au terme de cette étape au profil montagneux dans les Apennins, Carapaz, vainqueur du Giro en 2019, a devancé de dix secondes le peloton des favoris emmené par le Mexicain Isaac del Toro.

Champion olympique 2021, l'Equatorien est parti en contre à neuf kilomètres de l'arrivée au moment où les cadors du général venaient de reprendre l'échappée de cinq coureurs qui a compté jusqu'à trois minutes d'avance à la faveur de la longue ascension du San Pellegrino in Alpe (1623 m), avec des portions à 20%.

Vendredi, la 12e étape emmènera les coureurs de Modène à Viadana sur 172 km. Aucune difficulté particulière n'étant au programme, les sprinters devraient pouvoir s'illustrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Israël: interdiction de nommer un nouveau chef du Shin Bet

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Le chef du Shin Bet israélien, Ronen Bar, avait été limogé en mars par le gouvernement (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La procureure générale de l'Etat d'Israël a interdit mercredi à Benjamin Netanyahu de nommer un successeur au chef démissionnaire du Shin Bet, Ronen Bar. La Cour suprême a jugé que la décision prise par le gouvernement de limoger M. Bar était "contraire à la loi".

La Cour "a statué que le Premier ministre a agi en situation de conflit d'intérêts" dans cette affaire, écrit la procureure Gali Baharav-Miara dans un communiqué publié mercredi soir.

"Par conséquent, il doit s'abstenir de toute action liée à la nomination d'un nouveau chef du Shin Bet jusqu'à l'élaboration de directives juridiques garantissant la régularité de la procédure", ajoute le texte diffusé par le bureau de Mme Baharav-Miara, également conseillère juridique du gouvernement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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