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International

Peines alourdies contre deux chefs du renseignement de Milosevic

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Franko Simatovic a vu sa peine alourdie. (© KEYSTONE/AP/Martijn Beekman)

Un tribunal de l'ONU a confirmé en appel mercredi la condamnation de deux anciens chefs du renseignement serbes et porté leurs peines de prison à 15 ans, lors du dernier grand procès pour crimes de guerre à La Haye dans le conflit bosniaque des années 1990.

Les juges ont rejeté les appels interjetés par Jovica Stanisic, chef des services de sécurité de l'État du défunt président serbe Slobodan Milosevic, et de son adjoint de l'époque Franko Simatovic, contre leur condamnation en 2021. Les magistrats ont en outre porté leur peine de prison de 12 à 15 ans.

Le tribunal a estimé que Stanisic, 72 ans, et Simatovic, 73 ans, avaient fait partie d'un plan criminel visant à "nettoyer ethniquement" les non-Serbes de grandes parties de la Bosnie et de la Croatie. Ainsi, il a annulé leur acquittement sur cette accusation prononcé lors du procès initial.

Un verdict crucial car, pour la première fois, il lie officiellement les atrocités commises en Bosnie au régime serbe de Milosevic, décédé en détention à La Haye en 2006.

"C'est vraiment important", "c'est la seule décision que nous ayons avec l'implication directe de responsables de Belgrade condamnés dans le cadre d'une entreprise criminelle commune", a déclaré le procureur général Serge Brammertz devant les journalistes à l'issue de l'audience.

Munira Subasic, présidente d'une association des mères de Srebrenica qui milite pour la justice pour les victimes du massacre de 1995, a estimé que le verdict pourrait contribuer à apaiser les tensions qui sévissent encore dans les Balkans.

"Sans vérité, il n'y a pas de justice. Sans justice, il n'y a pas de confiance. Et sans confiance, il n'y a pas de réconciliation", a-t-elle affirmé devant la presse.

"Fin criminelle"

Seul Stanisic était au tribunal mercredi. Simatovic a suivi l'audience par liaison vidéo depuis sa cellule.

Les septuagénaires sont au centre d'un marathon judiciaire depuis leur arrestation en 2003, après avoir été acquittés en 2013 puis rejugés pour erreurs de droit.

Cette fois, les juges ont confirmé en appel leurs condamnations pour crime de guerre de meurtre et plusieurs crimes contre l'humanité, dont persécution, transfert forcé et déportation.

Mais là où le verdict d'il y a deux ans se limitait à une campagne de terreur serbe contre la ville bosniaque de Bosanski Samac en avril 1992, les magistrats ont mercredi considérablement élargi les condamnations : ils ont été reconnus coupables de faire partie d'un plan plus large visant à commettre des crimes à travers les Balkans.

"Stanisic et Simatovic partageaient l'intention de poursuivre l'objectif criminel commun d'expulser de force et de manière permanente la majorité des non-Serbes de vastes zones de Croatie et de Bosnie-Herzégovine", a déclaré la juge présidente Graciela Gatti Santana.

Le premier a déjà purgé sept ans de prison et le second un peu plus de huit ans.

"Moment historique"

Plusieurs suspects, dont le dirigeant politique serbe de Bosnie Radovan Karadzic et le chef militaire Ratko Mladic, ont déjà été condamnés à perpétuité par le tribunal de La Haye, mais il a été plus difficile de lier des crimes à la Serbie elle-même.

Il s'agit d'un "moment historique pour la justice internationale", s'est réjoui Amnesty International.

"Cela ne laisse aucun doute sur l'implication de la police et des services de sécurité serbes dans les atrocités de guerre en Bosnie-Herzégovine, ce que les autorités serbes continuent de nier à ce jour", a observé Jelena Sesar, chercheuse à Amnesty Europe, dans un communiqué.

L'affaire est la dernière laissée par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), créé pour juger les crimes des guerres qui ont déchiré la région après la chute du communisme.

Le TPIY a fermé en 2017 et ses affaires ont depuis été traitées par le Mécanisme international résiduel pour les tribunaux pénaux (MICT) à La Haye.

Les guerres des Balkans ont fait environ 130'000 morts et des millions de déplacés. Des tensions continuent d'agiter la région, notamment au Kosovo, ancienne province serbe devenue indépendante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'UE va aider financièrement Radio Free Europe (Kallas)

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Le personnel travaille dans la salle de contrôle des studios de télévision au siège de Radio Free Europe/Radio Liberty à Prague. (© Keystone/EPA/MARTIN DIVISEK)

L'Union européenne va débloquer 5,5 millions d'euros pour aider Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) à poursuivre ses activités après le gel de son financement par les États-Unis, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Cette somme permettra de soutenir le travail vital de Radio Free Europe", a déclaré Mme Kallas aux journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

"Il s'agit d'un financement d'urgence à court terme conçu comme un filet de sécurité pour le journalisme indépendant", a-t-elle ajouté.

Le président américain Donald Trump a suspendu le financement de Radio Free Europe/Radio Liberty en mars, en même temps que le financement d'autres diffuseurs américains, y compris Voice of America, dans le cadre de sa campagne visant à réduire les dépenses gouvernementales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël

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L'exposition intitulée « Le cri de Gaza » présente plus de 300 toiles à l'huile et dessins humoristiques réalisés par des artistes yéménites en solidarité avec le peuple palestinien de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des derniers événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Dix-sept pays, dont la France, se sont prononcés en faveur de cette révision, a annoncé de son côté le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, devant l'Assemblée nationale à Paris.

La Commission européenne va entamer ce processus de révision, pour vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques, conformément à l'article 2 de cet accord.

"Les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l'accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l'homme", indique cet article.

Les Pays-Bas et plusieurs autres pays européens ont adressé une lettre à Mme Kallas réclamant cette révision de l'accord d'association UE-Israël, en vigueur depuis 2000 et censé faciliter le dialogue politique et les échanges commerciaux entre les deux parties.

Plusieurs pays de l'UE dénoncent l'escalade

Plusieurs pays de l'UE ont dénoncé l'escalade en cours à Gaza où la situation est catastrophique après plus de deux mois de blocage de l'aide vitale pour la population. Israël a autorisé l'entrée lundi à Gaza de moins de dix camions d'aide de l'ONU transportant entre autres de la nourriture pour bébés.

"J'ai le sentiment personnel que la violation des droits humains ne fait aucun doute", a déclaré le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot, ajoutant néanmoins qu'il ne voulait pas "préempter la décision" de la Commission européenne.

Si celle-ci devait conclure à un manquement d'Israël dans le respect de l'article 2 de l'accord d'association, une suspension de ce dernier pourrait être alors décidée, selon M. Prévot.

Vingt-deux pays, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et l'Australie, ont exigé lundi d'Israël une "reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement", demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG.

"Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie, qui est de défendre son existence et sa sécurité contre des ennemis qui cherchent à le détruire", ont indiqué mardi les autorités israéliennes dans un communiqué.

Le Royaume-Uni a annoncé de son côté suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël et convoquer l'ambassadrice de ce pays au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, en réponse à l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie

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L'Union européenne lève les sanctions à l'encontre de la Syrie. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.

"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

L'UE, après les USA

La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.

"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.

Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.

D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.

Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La coupe de la Ligue des Champions féminine volée... et récupérée

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La ville de Berne et la fédération suisse de football ont invité des influenceurs de toute l'Europe à une séance d'entraînement avec Pia Sundhage, entraîneure de l'équipe nationale suisse de football féminin (gauche), pour promouvoir l'Euro féminin de l'UEFA. A droite, l'influenceuse Melody Donchet (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des malfaiteurs ont dérobé samedi dans le garage du stade Alvalade de Lisbonne, en plein match de Première division portugaise, le trophée qui sera remis aux lauréates de la Ligue des Champions féminine de football, mais finalement récupéré rapidement par la police.

Le vol s'est produit pendant la rencontre entre le Sporting Portugal et le Vitoria Guimaraes (2-0), qui a permis aux Lisboètes de remporter leur 21e titre de champion du Portugal.

"Plusieurs individus cagoulés" ont "forcé une grille" dans le garage du stade qui accueillera samedi la finale de la Ligue des Champions féminine opposant Arsenal au FC Barcelone, précise mardi la police dans un communiqué.

Là, ils ont dérobé non seulement le trophée mais aussi d'autres éléments de matériel appartenant à l'UEFA, un vol dont la police n'a été mise au courant que le lendemain, dimanche 18 mai.

Ces objets, ainsi que le trophée, ont déjà été restitués à l'organisme chapeautant le football européen, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

Treize suspects ont été identifiés, selon un communiqué de la police, qui ne donne aucun détail sur l'opération qui lui a permis de récupérer les objets volés.

L'enquête se poursuit et la police prévoit de retrouver de nouveaux objets et l'interpellation de nouveaux suspects dans les prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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