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Attaque au couteau à Annecy: six blessés, dont quatre enfants

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L'attaque s'est produite aux abords du jardin de l'Europe, parc très fréquenté situé sur les bords du lac d'Annecy. (© KEYSTONE/AP/Florent Pecchio)

Un réfugié syrien a semé la terreur jeudi matin et provoqué un vif émoi en France en blessant, armé d'un couteau, six personnes dont quatre enfants de 22 à 36 mois avant d'être interpellé par la police.

Trois des victimes, deux enfants et un adulte, ont un pronostic vital engagé, selon une source proche du dossier.

Parmi les enfants blessés figurent un Britannique et un Néerlandais. Le plus jeune des enfants blessés a 22 mois et le plus âgé 3 ans. Deux d'entre eux ont leur pronostic vital engagé, selon la même source. Un des enfants a été transporté au Centre hospitalier universitaire de Genève (HUG).

"Aucun mobile terroriste apparent" n'a pour l'instant été retenu dans l'enquête, a déclaré la procureure d'Annecy, Line Bonnet-Mathis, lors d'une conférence de presse, précisant que l'enquête était ouverte pour tentative d'assassinats.

"Au nom de Jésus Christ"

L'homme s'est attaqué à des enfants qui étaient sur une aire de jeu dans le grand parc qui borde le lac d'Annecy, dans le sud-est de la France. Il a dit "au nom de Jésus Christ" au moment de l'attaque, selon une vidéo consultée par l'AFP.

Le président Emmanuel Macron a dénoncé une "attaque d'une lâcheté absolue". La première ministre Elisabeth Borne, sur place, a confirmé que l'auteur n'était "connu d'aucun service de renseignement" et n'avait pas "d'antécédent psychiatrique identifié".

La France "a pris contact avec tous les services judiciaires et des services de renseignement des autres pays en Europe et au-delà, et ce monsieur n'a pas d'antécédents judiciaires, n'est connu d'aucun service de renseignement et on n'a pas identifié d'antécédents psychiatriques", a déclaré la cheffe du gouvernement. Il a demandé l'asile en France, a-t-elle confirmé.

De nationalité syrienne, l'homme est né en 1991 et avait obtenu en avril 2023 le statut de réfugié en Suède où il a vécu pendant 10 ans. Il était entré en situation régulière sur le territoire français où il avait déposé une deuxième demande d'asile en novembre 2022, selon une source au sein de la police.

Il portait une croix chrétienne quand il a été interpellé. Dans son dossier de demande d'asile déposé en France, il s'est déclaré "chrétien de Syrie", a rapporté de son côté une source policière.

Il avait rejoint la France il y a huit mois depuis la Suède où il vivait, car il n'arrivait pas à obtenir la nationalité suédoise, a déclaré à l'AFP son ex-femme. En France, il dormait dans une église, lui avait-il dit.

Aeteadal K., une réfugiée syrienne de 50 ans qui avait été en contact avec lui à Trollhättan, en Suède, a indiqué à l'AFP qu'il avait "quitté la Suède pour la France il y a sept mois". Le couple avait une petite fille d'environ trois ans restée en Suède.

Selon la mère de l'assaillant qui vit aux Etats-Unis, son fils était dépressif. Il avait été dans l'armée syrienne, à son avis une des raisons au rejet de sa naturalisation qui a d'autant renforcé sa dépression.

"Il a poignardé des enfants"

L'attaque s'est passée vers 09h30 locales, à l'arme blanche aux abords du jardin de l'Europe, parc très fréquenté situé sur les bords du lac d'Annecy, a rapporté la préfecture.

L'homme vêtu d'un short noir, un foulard bleu noué sur la tête, s'est dirigé vers les poussettes et s'est attaqué aux enfants sur une aire de jeu, selon des images du drame qu'un photographe de l'AFP a pu voir.

Dans des images relayées par la presse, on peut voir un homme de corpulence moyenne courir au milieu d'une pelouse, couteau à la main.

Selon différents témoignages, l'homme a tenté de s'enfuir de l'aire de jeu et a attaqué une personne âgée avant d'être interpellé très rapidement par la police, qui a ouvert le feu.

Les secours ont été alertés à 09h41, l'intervention déclenchée immédiatement et l'agresseur interpellé quatre minutes plus tard, selon un chronométrage diffusé par la police.

"Je courais au bord du lac, et je vois tout d'un coup des dizaines de personnes qui courent dans le sens contraire. (...) Il y a une maman qui me dit 'courez, courez! Il y a quelqu'un qui poignarde tout le monde tout au long du lac, il a poignardé des enfants, courez !'", a témoigné l'ex-footballeur professionnel Anthony Le Tallec dans une story Instagram.

"Je continue et je le vois qui arrive en face de moi, sur l'herbe. Je vois des flics qui sont à cinq, dix mètres derrière lui (...). Il arrive vers moi, donc je m'écarte. Et je vois qu'il fonce tout droit vers des papys et mamies, et là il attaque le papy, il le poignarde une fois", poursuit-il.

"Il attaque une fois deux fois, et là ils (les policiers) commencent à tirer, donc là ils tirent devant moi, sur la personne, donc il tombe à terre (...). Moi je continue ma course, et je vois des enfants par terre, très malheureux, des enfants touchés", a-t-il témoigné.

Minute de silence

Les abords du parc ont été bouclés par un important dispositif policier, a constaté une journaliste de l'AFP. L'attaque a semé l'effroi dans cette ville d'eau habituellement très calme.

Selon le quotidien local Dauphiné libéré, la plupart des victimes ont été transférées au centre hospitalier Annecy Genevois.

Une cellule de crise a été installée à la préfecture de Haute-Savoie.

A Paris, députés et membres du gouvernement ont observé une minute de silence à l'Assemblée nationale. La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a invité à cette minute de silence "pour eux, pour leurs familles", après cette "attaque gravissime".

Plusieurs attaques au couteau ont eu lieu récemment en France, mais aucune attaque récente à l'arme blanche n'a visé des enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Tsahal débute une "vaste opération terrestre" à Gaza

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Une "vaste offensive terrestre" est en cours à Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé dimanche lancer de "vastes opérations terrestres" dans la bande de Gaza, en parallèle de négociations indirectes à Doha pour obtenir un cessez-le-feu. Tsahal avait intensifié ses bombardements samedi.

Cette annonce intervient au lendemain de l'intensification par l'armée de sa campagne aérienne et terrestre à Gaza visant à obtenir, selon elle, la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire le mouvement islamiste palestinien, une escalade critiquée à l'international.

Alors que des négociations indirectes se tiennent à Doha pour obtenir un cessez-le-feu, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive de son armée, tout en affirmant que l'accord devrait inclure l'"exil" du Hamas et le "désarmement" du territoire assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement palestinien.

"L'équipe de négociation à Doha s'efforce d'épuiser toutes les possibilités d'accord", a indiqué le bureau de M. Netanyahu, "que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l'émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d'une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l'exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza".

Plan pour la conquête de Gaza

Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour "la conquête" de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.

Le jour de l'annonce par l'armée de l'expansion de ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise "sans condition préalable" des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.

Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec "une grande flexibilité".

50 tués

Jusque-là, le Hamas s'est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Gaza et exclurait son désarmement.

Israël a repris le 18 mars ses bombardements, après le blocage des négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois. Depuis le 2 mars, il bloque l'entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza.

Dimanche, au moins 50 personnes ont été tués par les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile, évoquant un "bilan préliminaire". Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de secours, a fait état de nombreux enfants tués.

"Tous sont morts"

Les bombardements ont visé des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud), ainsi que des habitations à Jabalia (nord) à Al-Zawayda (centre) et à Khan Younès (sud), selon lui.

A l'hôpital Nasser de Khan Younès, des corps couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits les noms des morts sont alignés à même le sol, selon des images de l'AFP. A côté, des proches pleurent. A Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes.

"Je n'étais pas là", raconte en pleurs Warda al-Shaer au milieu des destructions à Al-Mawassi. "Tous les membres de ma famille sont morts. Il ne reste plus personne. Mes neveux sont morts avec leur père et leur mère. Ma mère est également morte".

L'armée israélienne n'a pas commenté ces attaques dans l'immédiat.

Hôpitaux hors service

Dans le nord de Gaza, "tous les hôpitaux publics sont désormais hors service", a affirmé le ministère de la Santé du Hamas.

"L'occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l'hôpital indonésien (à Beit Lahia), empêchant l'arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l'hôpital à fermer", a-t-il ajouté.

Après l'expansion de l'offensive israélienne, les appels se sont multipliés pour cesser la guerre. Il faut "arrêter le massacre à Gaza", a dit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. "Ca suffit", a lancé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Neuf Suisses en lice en qualifications à Paris

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Stefanie Vögele tenta sa chance en qualifications à Roland-Garros (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

Pas moins de neuf Suisses, dont sept femmes, seront en lice dans les qualifications de Roland-Garros qui démarrent lundi.

Parmi eux figure une "revenante", Stefanie Vögele, qui tente un retour après une pause maternité.

Vögele (35 ans), dont la dernière apparition sur le circuit principal remonte à l'été 2022, n'a pas été gâtée par le tirage au sort. Elle se mesurera au 1er tour de ces qualifications à la tête de série no 12, l'Allemande Ella Seidel. L'Argovienne a disputé un seul match depuis son "comeback", dans un ITF à Lugano fin avril.

Seule Suissesse figurant parmi les têtes de série, Rebeka Masarova (no 10) se mesurera au 1er tour à l'Israélienne Lina Glushko. Simona Waltert affrontera la Chypriote Raluka Serban, Céline Naef la représentante de Taïwan Joanna Garland, Valentina Ryser l'Argentine Julia Riera, Leonie Küng l'Américaine Hanna Chang et Susan Bandecchi l'Argentine Solana Sierra (no 9).

Chez les messieurs, Jérôme Kym a été désigné tête de série no 21 des qualifications. L'Argovien en découdra au 1er tour avec l'Italien Matteo Gigante. Marc-Andrea Hüsler se frottera quant à lui au Sud-Africain Lloyd Harros, ex-no 31 du classement ATP. Dominic Stricker n'était quant à lui pas suffisamment bien classé à l'heure du "cut" pour intégrer le tableau des qualifications.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ukraine: attaque record de drones russes, une femme tuée

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Cette salve d'attaques de drones intervient à la veille d'un appel annoncé par le président américain Donald Trump avec son homologue russe Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/AP)

La Russie a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque record de drones visant de nombreuses régions d'Ukraine, dont celle de la capitale, Kiev. Une femme y a été tuée selon les autorités ukrainiennes, deux jours après des pourparlers de paix.

Cette salve d'attaques intervient à la veille d'un appel annoncé par le président américain Donald Trump avec son homologue russe Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes, civils et militaires confondus.

Vendredi, les discussions de paix russo-ukrainiennes menées à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022, ont mis en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et celles de Kiev, dont l'armée souffre sur le front.

S'attaquer aux causes

Vladimir Poutine, qui s'exprimait publiquement dimanche pour la première fois depuis deux jours, a insisté à la télévision d'Etat vouloir "éliminer les causes" du conflit, "créer les conditions d'une paix durable" et "garantir la sécurité de l'État russe".

Son armée, qui bénéficie "d'assez de troupes et de moyens" pour mener à bien cet objectif d'après lui, occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien qu'elle a envahi depuis février 2022.

Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie "a attaqué avec 273 drones explosifs de type +Shahed+ et des leurres", dont 88 ont été détruits, a indiqué au matin l'armée de l'air ukrainienne.

"Record"

Ce chiffre de 273 drones lancés est "un record", a déploré la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko, assurant que "l'objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils".

"Une femme est morte de ses blessures à la suite d'une attaque ennemie" près de Kiev, a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration militaire régionale, Mykola Kalachnyk.

Il a fait état de trois blessés hospitalisés, dont un enfant de quatre ans.

Cette attaque a notamment touché "un immeuble d'habitation", ont dénoncé dans un communiqué les secours ukrainiens. Deux personnes ont par ailleurs été "blessées" dans une frappe de drone à Kherson (sud), selon les autorités municipales.

"Poutine veut la guerre"

Cette série d'attaques nocturnes venant de Russie a engendré une avalanche de condamnations de la part des responsables ukrainiens.

"Pour la Russie, les négociations d'Istanbul ne sont qu'une couverture, Poutine veut la guerre", a cinglé le bras droit de Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle.

"Voilà à quoi ressemble le 'véritable désir de paix' de Poutine", a embrayé Rouslan Stefantchouk, le président de la Rada, le Parlement ukrainien. De son côté, l'armée russe a revendiqué la prise d'une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).

Vendredi à Istanbul, les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, n'ont pas abouti à une trêve entre les belligérants, pourtant réclamée par Kiev et ses alliés occidentaux.

Zelensky au Vatican

En l'absence d'avancée majeure obtenue - seul un échange de prisonniers a été conclu - Donald Trump a déclaré samedi qu'il parlerait par téléphone lundi à Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant d'échanger avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants d'Etats membres de l'Otan.

Objectif de l'appel: "Mettre fin au 'bain de sang'", a déclaré sur sa plateforme Truth Social le président américain, qui depuis son retour à la Maison Blanche pousse Moscou et Kiev à cesser les combats.

Cet échange téléphonique "est en préparation", a confirmé samedi soir le Kremlin à l'agence d'Etat TASS.

En l'état, comme l'a montré la réunion bilatérale de vendredi, sous médiation turque, qui a duré moins de deux heures, les positions des Russes et des Ukrainiens restent inconciliables.

Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d'armes occidentales.

L'Ukraine rejette fermement ces exigences, demandant que l'armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s'en retire. Ce dont Moscou n'a pas l'intention.

Pour éviter une nouvelle invasion russe dans le futur, Kiev appelle aussi à des "garanties de sécurité" solides.

Enfin, Volodymyr Zelensky, qui a assisté dans la matinée au Vatican à la messe inaugurale du nouveau pape Léon XIV, sera reçu dans la journée par le souverain pontife, qui a évoqué dimanche l'"Ukraine martyrisée" par l'invasion russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un voilier mexicain heurte un pont à New York: deux morts

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Aucun dommage structurel n'a pour l'heure été constaté sur le pont de Brooklyn. (© KEYSTONE/EPA/PORTER BINKS)

Un navire-école de la marine mexicaine a heurté le pont de Brooklyn à New York samedi soir, faisant deux morts et 19 blessés dont deux graves. Les trois mâts du voilier se sont fracassés contre la structure emblématique.

Les passants qui profitaient d'une soirée printanière au bord de l'East River ont vu avec stupéfaction le Cuauhtémoc, se diriger toutes voiles déployées et lumières allumées vers le pont, sans que la hauteur ne permette le passage de ses mâts.

"Plus tôt dans la soirée, le grand navire Cuauhtémoc de la marine mexicaine a perdu de la puissance et a heurté le pont de Brooklyn", a posté le maire de New York Eric Adams sur X.

Il a précisé que sur les 277 personnes à bord, 19 avaient été blessées, dont deux ans un état critique, tandis que "deux autres sont malheureusement décédées des suites de leurs blessures".

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, s'est dite "très attristée" après ce "regrettable accident", dans un message posté sur X. Construit en 1982, le navire, dont la hauteur atteint 48,2 mètres, participe à de nombreux rassemblements de voiliers dans le monde.

"Panique sur le bateau"

Le navire a perdu de la puissance alors que le capitaine le manoeuvrait, le forçant à se diriger vers la culée du pont du côté de Brooklyn, a déclaré Wilson Aramboles, chef des opérations spéciales de la police de New York, lors d'une conférence de presse.

Plusieurs marins qui se trouvaient sur la partie supérieure du navire ont été blessés lorsque celui-ci a percuté le pont, a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé si ces marins figurent parmi les personnes décédées.

"C'était la panique sur le bateau", a raconté auprès de l'AFP Nick Corso, 23 ans, habitant de Brooklyn, qui se tenait près de l'East River. Il s'apprêtait à prendre une photo, mais lorsqu'il a réalisé l'accident qui se préparait, il est passé à la vidéo.

"La chose qui m'a surtout frappé, c'est la panique qui régnait sur le bateau. Il y avait un homme à l'arrière qui faisait signe aux gens de s'éloigner de la passerelle où nous nous trouvions", a-t-il ajouté.

Aucune personne à bord "n'est tombée à l'eau, ce qui fait qu'il n'a pas été nécessaire d'activer des opérations de secours", a indiqué la marine dans un communiqué.

Le navire quittait New York peu avant la collision et un énorme drapeau mexicain flottait à l'arrière du navire.

Quelques secondes après que le navire a quitté le quai, "nous avons soudainement vu les lumières, la collision avec le pont, et les marins qui sont tous tombés", a raconté à l'AFP Arturo Acatitla, un habitant de 37 ans.

Pont pas endommagé

"Les inspections se poursuivent, mais aucun dommage structurel n'a été constaté sur le pont de Brooklyn", a indiqué le département des transports new-yorkais sur X. Le pont qui relie Brooklyn à Manhattan a été fermé pendant une quarantaine de minutes avant de rouvrir.

Les victimes ont été transportées à l'hôpital, a déclaré l'ambassadeur du Mexique Esteban Moctezuma Barragan lors d'une conférence de presse, tandis que des sirènes retentissaient à proximité du lieu de l'accident.

"Avec mariachis, danses folkloriques et une communauté en liesse, nous avions célébré son arrivée au quai 17 à Manhattan", a indiqué l'ambassade mexicaine.

Le Cuauhtémoc a subi des dommages lors de "l'incident", a confirmé la Marine mexicaine dans un communiqué publié sur X.

"Le ministère de la Marine réaffirme son engagement envers la sécurité de son personnel, la transparence de ses opérations et l'excellence dans la formation des futurs officiers", précise le communiqué.

Le navire a été déplacé à proximité du pont de Manhattan, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police de New York a conseillé aux habitants, via X, d'éviter le secteur en raison d'une "circulation dense" et d'une "importante présence de véhicules d'urgence".

Selon le chef des opérations spéciales de la police de New York, le Cuauhtémoc, faisait route vers l'Islande au moment de l'accident.

L'incident est la deuxième collision mortelle d'un navire contre un pont aux États-Unis en un peu plus d'un an, après qu'un cargo a percuté un pont à Baltimore en mars 2024, provoquant son effondrement et la mort de six ouvriers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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