Climat
Barrage détruit en Ukraine: 600 km2 inondés, Zelensky à Kherson
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La destruction du barrage de Kakhovka a, selon l'Ukraine, a inondé plus de 600 km2 dans la région de Kherson (sud), où s'est rendu jeudi le président Volodymyr Zelensky. L'occupation russe annonçe la mort de cinq civils noyés dans la zone sous son contrôle.
Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité de la destruction, mardi, de ce barrage situé sur le fleuve Dniepr, qui fait craindre une catastrophe humanitaire et écologique.
Volodymyr Zelensky a ainsi effectué jeudi un déplacement à Kherson, ville sinistrée depuis deux jours par d'importantes inondations entraînées par la destruction du barrage de Kakhovka.
Sur place, il est arrivé à un point d'évacuation pour les civils, échangeant avec des responsables. Des petits bateaux pneumatiques flottaient à côté de lui.
"Notre tâche est de protéger des vies et d'aider les gens autant que possible. Je remercie les sauveteurs et les bénévoles !", a salué le président ukrainien dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Il a également dit avoir tenu, dans la région de Kherson, une "réunion de coordination" sur "la situation opérationnelle de la région à la suite de la catastrophe (et) l'évacuation de la population des zones potentiellement inondables".
Indemnisations
Il a aussi promis "des indemnisations" pour "les habitants touchés par la catastrophe" et "un programme pour compenser les pertes ou relocaliser les entreprises dans la région".
Selon le gouverneur Oleksandre Prokoudine, "six cents kilomètres carrés sont inondés dans la région de Kherson. 32% se trouvent sur la rive droite" du fleuve Dniepr contrôlée par les Ukrainiens, et "68% sur la rive gauche", occupée par les Russes.
Selon les services d'urgence de l'État ukrainien, 1995 personnes ont été évacuées, dont 103 enfants. De nombreuses autres personnes ont fui par leurs propres moyens.
Les services d'urgence ont expliqué que, du côté ukrainien de la rivière, "20 localités et 2629 maisons" avaient été inondées. Les inondations ont submergé une partie de la capitale régionale Kherson.
Côté russe, 4500 personnes "ont déjà été évacuées", selon les autorités d'occupation jeudi, et "cinq personnes qui faisaient paître le bétail sont mortes noyées", selon Vladimir Leontiev, le maire de la ville de Nova Kakhovka, installé par la Russie, cité par les agences russes.
C'est le premier bilan de victimes par les autorités depuis la destruction du barrage de Kakhovka.
Personnes coincées
Jeudi, les évacuations continuaient toutefois à Kherson, menées par les secours ukrainiens.
Selon une employée de l'agence météorologique locale, Laura Moussiïane, le niveau de l'eau dépasse de 5,33 mètres la normale. Mais il "a commencé à baisser un peu. Si cette tendance se poursuit, ce sera une bonne nouvelle pour les habitants", estime-t-il auprès de l'AFP.
La veille, Volodymyr Zelensky avait toutefois déploré l'absence d'aide humanitaire: "l'ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là", a-t-il dénoncé dans une interview diffusée par les médias allemands Welt TV et Bild.
Il s'est dit "choqué", car "ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens".
Après un entretien téléphonique avec M. Zelensky, le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir l'envoi, "dans les toutes prochaines heures", d'une "aide pour répondre aux besoins immédiats" de l'Ukraine.
Volodymyr Zelensky a accusé dès mardi la Russie d'avoir miné le barrage et de l'avoir fait exploser, barrant de facto la route à une contre-offensive de ses troupes dans cette zone du sud du pays.
Son homologue russe Vladimir Poutine a pour sa part affirmé mercredi qu'il s'agissait d'"un acte barbare" à imputer à Kiev. Jeudi, la Russie a accusé l'Ukraine devant la Cour internationale de justice (CIJ) d'avoir attaqué "massivement" le barrage avec de l'artillerie.
Boucliers humains
M. Zelensky avait par ailleurs accusé les forces russes de prendre pour cible les sauveteurs tentant d'apporter de l'aide dans la zone sinistrée. "Dès que nos forces tentent de sortir quelqu'un de là, les occupants leur tirent dessus à distance".
Selon son état-major, les Russes "n'étaient pas préparés aux conséquences de l'explosion" et "ont subi des pertes en hommes, en armes et en équipements militaires". Volodymyr Zelensky a aussi dit craindre "des dégâts environnementaux massifs".
"Nous risquons de perdre de nombreuses espèces de plantes et d'animaux figurant sur la liste rouge" de l'Union internationale pour la conservation de la nature, qui recense les espèces menacées, a précisé Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.
Dans le reste de l'Ukraine, "dans un contexte opérationnel extrêmement complexe, de violents combats se poursuivent dans de multiples secteurs", a indiqué le ministère britannique de la Défense sur Twitter.
"Dans la plupart des zones, l'Ukraine conserve l'initiative. Il est probable que les forces russes reçoivent encore l'ordre de reprendre l'offensive dès que possible", a-t-il ajouté.
"L'ennemi continue de concentrer ses efforts sur les tentatives d'occupation totale des régions de Lougansk et de Donetsk", a indiqué de son côté l'État-major des forces armées ukrainiennes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Nuit calme dans la zone du Lötschental menacée par des éboulements
La situation est restée calme dans la nuit de samedi à dimanche dans la zone concernée par un glissement de terrain dans le Lötschental. Pour des raisons de sécurité, une partie de la commune de Blatten (VS) a dû être évacuée samedi soir.
Un éboulement dans la région du "Petit Nesthorn", qui a également entraîné une partie du glacier de Birch, avait déclenché une lave torrentielle il y a quelques jours dans le Lötschental. Celle-ci s'est arrêtée à environ 500 mètres en amont de la rivière Lonza, en dehors du village.
En raison de l'instabilité persistante dans cette zone, il existe un risque concret d'éboulement, a annoncé la commune de Blatten dans la nuit de samedi à dimanche. Pour protéger la population, une partie du territoire communal au sud de la Lonza a été évacuée.
Pas de changement
La situation est restée calme pendant la nuit, a indiqué dimanche à Keystone-ATS Matthias Ebener, chef de l'information de l'état-major régional de conduite du Lötschental. Il n'y a pas eu de changement. Des postes d'observation ont été mis en place pour surveiller la zone menacée.
La route entre Ried et Blatten a été fermée dans la nuit de samedi à dimanche. Elle a été rouverte en matinée, mais reste sous surveillance. Deux chemins de randonnée ont également dû être fermés jusqu'à nouvel ordre par les autorités.
Le glacier de Birch est sous surveillance depuis les années 1990. La raison du danger actuel pourrait être la fonte des neiges à venir à partir de 2500 mètres d'altitude, selon la commune.
Les autorités donneront de plus amples informations sur la situation actuelle dimanche en début d'après-midi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Les émissions de CO2 ont baissé en Chine au 1er trimestre
L'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025 en Chine, malgré une demande d'électricité en forte progression, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique est le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Il prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici à 2030 et la neutralité carbone en 2060.
La Chine a massivement investi dans les énergies renouvelables, construisant près de deux fois plus de capacités éoliennes et solaires que tous les autres pays réunis, d'après une étude publiée l'an passé.
Porté par de nouvelles capacités éoliennes, solaires et nucléaires, le pays a vu ses émissions de CO2 reculer de 1,6% sur un an au premier trimestre, d'après Lauri Myllyvirta, analyste au centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA), un institut de recherche basé en Finlande. Les émissions ont également baissé de 1% sur les 12 mois précédent mars 2025, selon la même source.
Chine "très en retard"
Les émissions chinoises avaient déjà baissé par le passé. Mais ces réductions étaient alors liées à une réduction de la demande, comme durant les périodes de confinement pendant la pandémie de Covid-19. Cette fois, la baisse est intervenue malgré une hausse de 2,5% de la demande totale d'électricité au premier trimestre, selon le rapport, publié dans le média spécialisé Carbon Brief.
"La croissance de la production d'énergie propre dépasse désormais la croissance moyenne, actuelle et à long terme, de la demande d'électricité, réduisant ainsi l'utilisation des énergies fossiles", affirme M. Myllyvirta. "C'est la première fois qu'une telle baisse est principalement due à la croissance de la production d'électricité propre", note-t-il.
Le secteur chinois de la production d'électricité a généré 5,8% d'émissions en moins au premier trimestre. Cela a permis de compenser les hausses d'émissions liées à l'utilisation du charbon dans la métallurgie et la chimie.
Selon l'étude publiée jeudi, la Chine reste toutefois "très en retard" sur un de ses importants objectifs pour 2030, à savoir réduire son intensité carbone (les émissions de CO2 par rapport au PIB) de 65% par rapport à son niveau de 2005.
Le charbon demeure par ailleurs un élément essentiel du mélange énergétique chinois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Campagne de sensibilisation en Valais face aux inondations
Le Service valaisan des dangers naturels lance une campagne de prévention afin de sensibiliser la population "aux bons réflexes" à adopter en cas de risque d'inondation. Une brochure explicative sera distribuée à l'ensemble des ménages du canton.
Cette brochure comprend "12 messages clés et des conseils pratiques", lesquels se retrouveront aussi sur des affiches le long des routes ainsi qu'à la radio, dans les journaux et sur les réseaux sociaux, indique lundi l'Etat du Valais dans un communiqué.
Un site internet spécifique a également été développé afin de regrouper toutes les informations utiles.
Cette campagne de prévention a démarré lundi et se poursuivra jusqu'au 25 mai. Elle constitue "une première étape d'un programme à long terme visant à sensibiliser et préparer la population face au risque d'inondation", poursuit le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Intempéries en Valais: postulat pour mieux informer
Plusieurs députés valaisans militent pour la création d'un centre cantonal de compétences et d'information en cas de dégâts dus à des intempéries. "Il pourrait être rattaché à un service existant, sans qu'il ne faille créer de poste supplémentaire", précisent-ils.
"Les intempéries de l'été 2024 ont causé d'importants dégâts et n’ont épargné ni les communes, ni les privés", rappellent ces députés issus des rangs du Centre du Valais romand et du Haut-Valais, de l'UDC du Haut-Valais et du PLR, en l'occurrence le désormais conseiller d'Etat Stéphane Ganzer.
Bon nombre des dommages subis ont été pris en charge de manière non bureaucratique par les assurances. Les personnes privées et les communes ont également pu s'adresser à diverses autres institutions et organes qui proposent leur aide. "Il est néanmoins difficile pour elles d’avoir une vision d'ensemble des offres d'assistance à disposition" estiment les postulants.
Et d'étayer leurs dires: "les communes, par exemple, ne savent pas d'emblée quels sont les services sont responsables de traiter les différents dommages. Autre information souvent méconnue: les taux de subventionnement variables qui s'appliquent en fonction des types de dégâts. Les routes cantonales ne sont pas traitées de la même manière que les routes forestières ou les voies de mobilité douce".
Premier point de contact
La création d'un centre cantonal de compétences et d'information en cas de dégâts dus à des intempéries pourrait servir de premier point de contact pour les personnes privées et les communes, afin de leur fournir de l'aide et des informations importantes.
"La structure pourrait décharger les communes et offre un soutien cantonal nécessaire, notamment lorsqu'il s'agit de soumettre des demandes de subventions et d'aide", conclut les députés.
Accepté par 102 voix contre 23, le postulat a été transmis au Conseil d'Etat, pour traitement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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