International
Casino prévoit de céder ses enseignes sud-américaines
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Cession de Grupo Pao de Acucar et Grupo Exito, réduction de dette, augmentation de capital... Le groupe Casino, qui est entré fin mai dans une procédure de conciliation, a détaillé lundi les mesures jugées nécessaires pour assurer sa pérennité économique.
Le distributeur stéphanois a détaillé lundi publiquement les mesures qu'il compte mettre en oeuvre afin de "renforcer sa liquidité" et assurer "une structure de capital pérenne", après les avoir présentées à ses créanciers le 15 juin. Il prévoit donc la cession de ses enseignes sud-américaines, le brésilien Grupo Pao de Acucar (GPA) et le colombien Exito, même s'il n'a pas donné de calendrier précis dans sa documentation ni lors d'un point presse téléphonique.
A fin 2022, le groupe détenait près de 1.000 magasins au Brésil et plus de 2.100 en Colombie, les deux pays où il est le plus fortement implanté hors de France. Sa présence est bien moindre en Argentine (33 magasins) et en Uruguay (96 magasins). Les trois quarts des effectifs du groupe, qui employait précisément 208.254 personnes au 31 décembre 2022, travaillent en Amérique latine.
Forte réduction de dette espérée
Casino espère en outre réduire sa dette (6,4 milliards d'euros de dette nette) de moitié dans le cadre de la procédure de conciliation ouverte fin mai. Concrètement, il espère convertir en capital "au moins toutes les dettes non sécurisées", soit plus de 3 milliards d'euros. Cela signifie que les créanciers qui lui ont prêté cet argent, au lieu de le récupérer, se rembourseraient en devenant actionnaires du groupe.
Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, déjà actionnaire de Casino à hauteur de 10%, avait proposé à certains créanciers de Casino de tirer un trait sur une partie de la dette de Casino en échange, soit de liquidités, soit d'actions, soit des deux. Et ce, à hauteur d'environ 40% des créances.
L'homme d'affaires a proposé d'apporter 750 millions d'euros à Casino dans le cadre d'une augmentation de capital de plus d'un milliard d'euros, à laquelle souscrirait également le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac), qui a annoncé la semaine dernière détenir plus de 12% du capital de Casino.
L'autre offre, émanant du trio d'hommes d'affaires Xavier Niel (Free), Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari, prévoit aussi de proposer aux créanciers de Casino de "réinvestir en capital". Le groupe d'origine stéphanoise, qui emploie environ 50.000 personnes en France, a dit vouloir lever "au moins 900 millions d'euros", pour "fournir à la société les fonds nécessaires à la mise en oeuvre de sa stratégie" 2023-2025.
"Préserver (la) liquidité"
Plus près de nous, Casino avait annoncé la semaine précédente plusieurs mesures pour "préserver sa liquidité" lors de la procédure de conciliation, qui peut durer jusqu'au 25 octobre. Ses charges sociales et fiscales portant sur mai à septembre ont été reportées, et il a été demandé à ses créanciers de ne pas exiger le versement de sommes dues, intérêts ou remboursements, le temps de la conciliation.
Casino a en outre soldé sa participation dans l'enseigne brésilienne de cash&carry (ventes en gros pour les professionnels et particuliers) Assai. A l'issue, le groupe n'aura "pas de problème de liquidité d'ici la fin de la période de conciliation", a estimé un cabinet financier indépendant. Il n'en aura pas d'ici fin 2023, estime le cabinet, à condition que le gel des frais financiers et des échéances de dette se poursuive "après la fin de la période de conciliation". Des prévisions dépendant de l'activité commerciale "et du maintien des délais fournisseurs", précise Casino.
La situation du groupe inquiète les représentants des salariés. Un rassemblement s'est tenu jeudi à Saint-Etienne à l'initiative de la CGT, Unsa et la CFDT, en marge d'un CSE sur la vente à Intermarché de 119 magasins en France, dans lesquels travaillent plus de 4.000 personnes. Les syndicats présents ont dit craindre "une possible prochaine vente à la découpe de groupe Casino (qui) aura pour seul objectif d'enrichir les plus riches". Les annonces de lundi ont été suivies par une baisse des cours de Bourse de Casino (-6,13% à 7,36 euros vers 09H40) et de sa maison mère Rallye (-7,60% à 1,65 euros), dans un marché en baisse de 0,68%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Football
Mbappé absent au moins trois semaines
Kylian Mbappé sera absent au moins trois semaines, a indiqué mercredi le Real Madrid dans un communiqué. La star française souffre d'une entorse du genou gauche.
Le Real Madrid souligne dans son communiqué que son état serait réévalué prochainement. Mbappé est touché au ligament externe du genou, selon une source proche du joueur.
Le capitaine des Bleus, qui a passé une IRM mercredi, devrait rater plusieurs matches de championnat, mais aussi la Supercoupe d'Espagne du 7 au 11 janvier en Arabie saoudite et probablement la rencontre contre son ancien club, Monaco, en Ligue des champions le 20 janvier.
Depuis le début de la saison, le no 10 a enchainé les matches avec le Real Madrid, qui se repose sur lui offensivement ces dernières semaines. Le 20 décembre, il a égalé le record de Cristiano Ronaldo (2013) avec un 59e but inscrit en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Bangladesh a fait ses adieux à son ex-Première ministre
Une foule immense a assisté mercredi à Dacca aux funérailles nationales de l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Cette personnalité a marqué la vie politique du Bangladesh pendant 40 ans.
Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants.
Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des artères de la capitale empruntées par le convoi funéraire pavoisé aux couleurs du drapeau national.
Des prières ont été dites autour de son cercueil et, pour ces funérailles nationales, une marée humaine portant le deuil s'est rassemblée devant le Parlement. Dans la foule, beaucoup brandissaient le drapeau national ou celui du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de l'ex-dirigeante.
Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre.
"Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barrière surmontée de fil de fer barbelé.
"Son héritage demeure"
Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du BNP pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement.
Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981.
"Elle n'est plus là, mais son héritage demeure - et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de route pour assister au passage du cortège funéraire.
Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume?Uni.
A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026.
Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.
"Une grande protectrice"
Les funérailles se sont tenues mercredi après-midi devant le Parlement et l'ex-cheffe du gouvernement a ensuite été inhumée aux côtés de son mari.
Des dirigeants ainsi que des officiers de l'armée ont déposé des gerbes, et un clairon a retenti.
Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible".
"Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué.
Elle "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante", a-t-il ajouté, mais "sa résilience (...) était inébranlable".
Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire.
"Une source d'inspiration"
Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continuer(aient) de guider notre relation".
Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre les deux pays voisins.
L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire .
Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, s'est rendu à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. C'est la visite du plus haut responsable du gouvernement indien depuis le renversement de l'ex-Première ministre. Il a indiqué avoir rencontré M. Rahman et lui avoir présenté les "plus profondes condoléances" de l'Inde.
En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Chine: la croissance va atteindre "environ 5%" en 2025 comme prévu
Le président chinois Xi Jinping a affirmé mercredi que la croissance économique de la Chine atteindrait "environ 5%" en 2025, comme prévu, malgré une année marquée par une "pression", a rapporté l'agence de presse officielle Xinhua.
"Nous avons pris les défis de front et oeuvré avec diligence, atteignant ainsi les principaux objectifs de développement économique et social", a déclaré Xi Jinping dans un discours devant la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), selon l'agence Xinhua.
"Le taux de croissance devrait atteindre environ 5%", a-t-il poursuivi, ajoutant que "la stabilité sociale générale a été maintenue" et que la lutte contre la corruption était "menée sans relâche".
Ce chiffre est en ligne avec les objectifs gouvernementaux. En 2024, la croissance s'était également établie à 5%.
Les experts s'attendent à ce que Pékin annonce un objectif de croissance économique similaire pour 2026, lors de la grande réunion politique annuelle début mars.
La deuxième économie mondiale fait face à une longue crise du secteur immobilier, lourdement endetté, qui pèse sur les finances des collectivités locales et la consommation.
Les tensions commerciales avec Washington ont également compliqué la donne.
Des indicateurs publiés mercredi ont toutefois offert un signe positif aux décideurs politiques, puisque l'activité manufacturière en décembre a connu une légère remontée.
L'indice des directeurs d'achat (PMI) de l'activité manufacturière, qui reflète notamment le moral des milieux industriels, s'est établi à 50,1 en décembre, d'après le Bureau national des statistiques.
Pour la première fois depuis mars, ce chiffre est supérieur au seuil de 50 points qui traduit une expansion de l'activité.
Par ailleurs, l'indice PMI non manufacturier, qui mesure l'activité dans des secteurs comme les services et le bâtiment, s'est établi à 50,2 en décembre, comme un sursaut après sa contraction de novembre - la première en près de trois ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Trump oppose son veto pour la première fois à deux projets de loi
Donald Trump a mis son veto à deux projets de loi, pour la première fois lors de son second mandat. Le président américain a rejeté la construction d'un pipeline d'eau potable et l'extension d'une réserve amérindienne.
Le président républicain a opposé son veto lundi à ces textes bipartisans, soutenus par les élus démocrates et les républicains, a annoncé la Maison Blanche mercredi. Pour passer outre le veto présidentiel, le Sénat et la Chambre des représentants devront adopter ces textes à une majorité des deux tiers.
L'un de ces textes visait à achever un projet datant des années 60 pour acheminer de l'eau potable jusqu'aux grandes plaines de l'est du Colorado.
Donald Trump a justifié son veto par le coût, selon lui, trop important du projet, se félicitant d'épargner ainsi aux contribuables américains le financement de "politiques coûteuses et peu fiables", dans sa lettre d'explication au Congrès.
Le pipeline, dont la construction avait été proposée dans les années 60 sous la présidence de John Kennedy, avait obtenu le soutien des deux chambres du Congrès.
"Ce n'est pas terminé", a écrit sur les réseaux sociaux l'élue républicaine du Colorado à la Chambre des représentants Lauren Boebert, une ancienne alliée de M. Trump.
"Alcatraz des alligators"
La Maison Blanche a également annoncé le veto de Donald Trump à un projet de loi prévoyant l'extension de la réserve amérindienne de la tribu des Mikasukis dans une section du parc national des Everglades, en Floride, nommée Osceola Camp.
La tribu avait participé, plus tôt cette année, à une action en justice contre l'"Alcatraz des alligators", un centre de rétention de migrants monté à la va-vite dans cette région marécageuse des Everglades.
Une juge fédérale avait ordonné de démanteler de nombreux équipements du centre, signifiant sa fermeture à terme.
Donald Trump a affirmé que la tribu des Mikasukis n'était pas autorisée à occuper Osceola Camp et que son administration ne permettrait pas l'utilisation de l'argent des contribuables pour des "projets au bénéfice d'intérêts particuliers", en particulier pour des groupes "non alignés" avec sa politique migratoire.
Les présidents américains ont rarement recours au veto aux Etats-Unis. Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, Donald Trump a opposé son veto à 10 textes. Son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, a mis son veto à 13 projets de loi au cours de ses quatre années de mandat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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