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La justice britannique contre les expulsions de migrants au Rwanda

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Ce projet du gouvernement britannique était hautement controversé (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Nouveau revers pour le gouvernement britannique, la justice a déclaré jeudi "illégal" le projet controversé d'expulser vers le Rwanda les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Le 1er ministre Rishi Sunak a immédiatement annoncé vouloir saisir la Cour suprême.

Ce projet, déjà retardé par la justice européenne, est l'une des mesures phares du gouvernement conservateur qui s'est fixé comme priorité de lutter contre l'immigration illégale dans le pays et en particulier les arrivées par la Manche à bord de petites embarcations.

La cour d'appel a estimé que le Rwanda ne peut en l'état être considéré comme un "pays tiers sûr" car il existe "un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient renvoyées dans leur pays d'origine où elles étaient en proie à des persécutions et autres traitements inhumains".

Toute expulsion vers le Rwanda constituerait "une violation" de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'Homme, qui dispose que "personne ne peut infliger à quiconque des blessures ou des tortures", a estimé la cour d'appel.

"A moins et jusqu'à ce que les déficiences de son processus d'asile soient corrigées, envoyer des demandeurs d'asile au Rwanda sera illégal", conclut la cour dans un résumé du jugement.

Gouvernement déterminé

Mais le gouvernement n'entend pas laisser tomber ce projet, présenté alors que Boris Johnson était Premier ministre. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est dit "en désaccord fondamental" avec cette décision et a annoncé que son gouvernement allait demander la permission de saisir la Cour suprême.

"La politique de ce gouvernement est très simple, c'est ce pays, et votre gouvernement, qui doit décider qui vient ici, pas les gangs de malfaiteurs", a-t-il déclaré dans un communiqué, affirmant qu'il ferait "tout ce qui est nécessaire" pour la mettre en oeuvre. "Le Rwanda est un pays sûr", a-t-il insisté.

La ministre de l'Intérieur Suella Braverman, tenante d'une ligne dure sur l'immigration, s'est elle aussi dite "déterminée à aboutir". "Je ne reculerai pas", a-t-elle assuré.

Record d'arrivées

En dépit des promesses du Brexit de "reprendre le contrôle" des frontières, plus de 45'000 migrants ont traversé la Manche depuis la France à bord de petites embarcations en 2022, un record. Et ils sont plus de 11'000 cette année à avoir fait de même.

En 2021, 27 personnes ont perdu la vie en essayant de traverser ce détroit, l'un des plus fréquentés du monde. Au moins quatre autres sont morts l'an dernier.

Kigali "reste engagé"

Malgré cette décision, "le Rwanda reste pleinement engagé pour faire que ce partenariat" avec le Royaume-Uni "fonctionne", a déclaré à l'AFP la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo.

"Si cette décision appartient en dernier ressort à la justice britannique, nous contestons le fait que le Rwanda ne soit pas considéré comme un pays sûr pour les réfugiés et demandeurs d'asile", a-t-elle ajouté.

En matière de droits humains, le Rwanda est toutefois régulièrement épinglé pour sa dure répression des oppositions politiques et son non respect de la liberté d'expression.

"Rare bonne nouvelle"

Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies a "salué" la décision de la cour d'appel dans un communiqué, répétant ses "inquiétudes sur l'externalisation des obligations (du pays) en matière d'asile".

Saluant une "rare bonne nouvelle dans le sinistre paysage des droits humains au Royaume-Uni", la directrice de l'ONG Human Rights Watch dans le pays, Yasmine Ahmed, a exhorté la ministre de l'Intérieur Suella Braverman à "abandonner ce rêve fiévreux, impraticable et contraire à l'éthique".

"Plutôt que de traiter les êtres humains comme une cargaison qu'il expédie ailleurs, (le gouvernement) devrait (...) mettre fin à l'environnement hostile envers les réfugiés et les demandeurs d'asile".

Premier vol annulé

En décembre dernier, la Haute Cour de Londres avait donné son feu vert à l'expulsion de certains migrants illégaux vers le Rwanda.

Mais les juges avaient accepté que soit examiné l'appel de plusieurs requérants et de l'association Charity Aid, qui apporte un soutien juridique aux demandeurs d'asile et dénonce un projet "injuste" et les risques de persécutions des demandeurs d'asile expulsés au Rwanda.

Aucune expulsion n'a encore eu lieu. Un premier vol prévu en juin 2022 avait été annulé après une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Red Bull: Horner s'en va, Mekies le remplace

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Christian Horner n'est plus le chef d'équipe de Red Bull (© KEYSTONE/AP/Darko Bandic)

Coup de théâtre chez Red Bull: l'écurie a annoncé mettre fin au contrat de Christian Horner, chef d'équipe de longue date. Le Britannique de 51 ans était à la tête de l'écurie depuis 2005.

Depuis son arrivée, l'écurie austro-britannique a remporté huit titres de champion du monde des pilotes (quatre pour Sebastian Vettel, quatre pour Max Verstappen) et six chez les constructeurs. Son successeur sera le Français Laurent Mekies (48 ans), jusqu'ici chef d'équipe de la deuxième équipe, Racing Bulls.

"Nous tenons à remercier Christian Horner pour le travail extraordinaire qu'il a accompli au cours des 20 dernières années. Grâce à son engagement infatigable, son expérience, son expertise et sa pensée innovante, il a largement contribué à faire de Red Bull Racing l'une des équipes les plus performantes et les plus attractives de la Formule 1", déclare le directeur général de Red Bull, Oliver Mintzlaff, dans un communiqué. "Merci pour tout, Christian, tu resteras à jamais une partie importante de l'histoire de notre équipe."

Partenaire dans la vie de la popstar Geri Halliwell (Spice Girls), Christian Horner avait fait l'objet en 2024 d'une enquête interne après des accusations de "comportement inapproprié" formulées par une employée de l'équipe. Il a toutefois été finalement blanchi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa

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Meta s'inviterait chez EssilorLuxottica et dope le cours

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Les deux entreprises sont déjà liées par un partenariat de long terme pour développer des lunettes équipées d'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/AP/GODOFREDO A. VÁSQUEZ)

L'action EssilorLuxottica grimpait de plus de 5% mercredi à la Bourse de Paris après une information de presse rapportant une prise de participation d'environ 3% du géant technologique américain Meta dans le numéro un mondial de l'optique, propriétaire de Ray-Ban.

Le titre EssilorLuxottica s'envolait de 5,22% à 250,9 euros peu après l'ouverture vers 09H09, signant la plus forte hausse de début de séance de l'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40.

Selon Bloomberg citant des sources proches du dossier sous couvert d'anonymat, la maison mère de Facebook, Meta, a acquis un peu moins de 3% du capital d'EssilorLuxottica, "une part évaluée à environ 3 milliards d'euros (3,5 milliards de dollars) au cours actuel".

Le projet d'une entrée de Meta au capital circulait déjà depuis 2024, mais n'a pas été officialisé jusqu'ici.

Interrogé par l'AFP, EssilorLuxottica n'a pas souhaité faire de commentaire.

Les deux entreprises sont déjà liées par un partenariat de long terme pour développer des lunettes équipées d'intelligence artificielle.

"Bien que ce ne soit pas une surprise, cette initiative renforce leur partenariat pionnier dans les lunettes intelligentes propulsées par l'IA, de plus en plus perçues comme la prochaine grande tendance dans les objets connectés destinés au grand public", écrivent les analystes de Jefferies dans une note.

Étant donné les ambitions de Meta dans le domaine des +wearables+ (objets connectés portés sur soi, NDLR) et la nature non exclusive de son partenariat avec EssilorLuxottica, une évolution future de leur relation reste possible, ce qui pourrait soutenir la valorisation d'EssilorLuxottica", ajoutent-ils.

Dans le cadre de leur collaboration qui a débuté en 2019, elles ont lancé en 2023 une collection de lunettes connectées Ray-Ban Meta, équipées d'une intelligence artificielle. Les porteurs de ces lunettes peuvent passer des appels téléphoniques, faire des photos/vidéos et les partager, écouter de la musique et diffuser du contenu en direct.

En juin, les deux groupes avaient annoncé le lancement d'une nouvelle collection de lunettes intelligentes sous la marque Oakley Meta destinés aux sportifs.

Le président et directeur général d'EssilorLuxottica, Francesco Milleri, avait déclaré l'an dernier que Meta souhaitait prendre une participation dans son entreprise, mais que ce projet ne s'était pas encore concrétisé.

Le groupe, né de la fusion d'Essilor et de Luxottica réunissant sous un même toit verres et montures, est en pleine diversification dans les lunettes connectées, les solutions auditives et le diagnostic ophtalmique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Les négociations relancées à l'OMS après l'accord sur les pandémies

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus estime possible que les discussions sur une annexe à l'accord contre les pandémies aboutissent d'ici mai prochain à Genève (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont repris des négociations après l'accord historique contre les pandémies validé en mai. Mercredi à Genève, ils ont démarré les travaux pour aboutir à une annexe sur le partage des agents pathogènes.

L'accord entrera en vigueur un mois après la 60e ratification. Or la signature puis la validation par les membres ne pourront démarrer qu'après le moment où les discussions sur l'annexe auront abouti. Les Etats se sont donné jusqu'en mai 2026, mais certains s'attendent à un délai plus important.

"Nous avons davantage à faire" après l'accord de mai, a dit le Britannique Mathew Harpur, élu mercredi co-président du Groupe de travail intergouvernemental chargé des négociations. La discussion va porter sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).

En échange des indications sur des virus responsables de pandémies, les pays doivent recevoir équitablement des doses de vaccins ou d'autres contremesures au moment où ceux-ci seront prêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Russie a lancé une vaste attaque de drones et missiles

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Sur cette photo tirée d'une vidéo publiée par le ministère russe de la Défense, des soldats russes tirent à partir d'un obusier D-30 en direction de positions ukrainiennes dans un lieu non divulgué en Ukraine. (© KEYSTONE/AP)

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes.

Cette nouvelle salve d'attaques intervient après que le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé en début de semaine envoyer "plus d'armes" à Kiev pour se défendre face aux bombardements russes.

Dans le détail, l'armée russe a tiré 728 drones et 13 missiles, selon l'armée de l'air ukrainienne qui a affirmé avoir intercepté 711 drones et détruit sept missiles.

Cette source militaire a fait état de "quatre endroits" touchés, mais sans préciser les dégâts exacts causés par ces attaques russes à ce stade.

"La cible principale de l'attaque était la région de Volhynie, la ville de Loutsk !", a-t-elle simplement indiqué.

Huit personnes ont été blessées dans les régions de Kiev, Soumy (nord-est), Zaporijjia (sud) et à Kherson (sud), selon les autorités locales.

"Attaque révélatrice"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "une attaque révélatrice" du refus de la Russie de s'accorder sur un cessez-le-feu, au moment où son armée progresse sur le front oriental.

Il a une nouvelle fois appelé à "des sanctions sévères" contre Moscou et son économie, notamment le secteur pétrolier, "qui alimente la machine de guerre de Moscou depuis plus de trois ans".

"Tous ceux qui veulent la paix doivent agir", a-t-il martelé.

"Il est très révélateur que la Russie ait mené cette attaque au moment même où les États-Unis ont annoncé publiquement qu'ils allaient nous fournir des armes", a de son côté relevé Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

Statu quo diplomatique

Le Kremlin a montré mardi son mécontentement suite à l'annonce venue de Washington, assurant que cela favorisait "la poursuite des hostilités". Le ministère de la Défense russe a dit avoir abattu 86 drones ukrainiens dans la nuit.

L'Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense antiaérienne pour limiter les frappes russes contre ses villes et villages.

Car malgré la pression exercée par Donald Trump, qui s'est rapproché depuis février de son homologue russe Vladimir Poutine, Moscou et Kiev campent sur leurs positions et demeurent très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.

Aucun troisième cycle de discussions entre Russes et Ukrainiens n'a pour le moment été annoncé, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.

Face à ce statu quo diplomatique, les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de "gagner du temps", au moment où l'armée russe, supérieure en nombre et en armements, grignote toujours du terrain dans l'Est ukrainien. Elle a même revendiqué en début de semaine la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

Vladimir Poutine sait, lui, que le temps joue à ce stade en faveur de son armée qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien. Il a aussi récemment nié à nouveau la souveraineté de l'Ukraine, assurant considérer "les peuples russe et ukrainien comme un seul peuple".

"Dans ce sens, toute l'Ukraine nous appartient", a-t-il lancé le 20 juin.

Ces propos -- illustration du fossé entre les deux camps -- ont provoqué la colère de Kiev, qui les a qualifiés de "cyniques" et y a vu la preuve "d'un mépris total" pour les efforts de paix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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