Rejoignez-nous

Économie

Zermatt (VS) et Cervinia (I) reliés par le câble

Publié

,

le

La nouvelle télécabine tricâble Matterhorn Glacier Ride II a été inaugurée vendredi sous un ciel maussade. (© KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN)

La nouvelle télécabine entre le Petit Cervin et Testa Grigia, dans la vallée d'Aoste, a été inaugurée vendredi. Elle complète une installation ouverte en 2018 et achève de relier les stations de Zermatt et Cervinia (I) pour un coût de 65 millions de francs environ.

Zermatt s'enorgueillit d'une nouvelle installation de remontées mécaniques: une télécabine tricâble (deux câbles porteurs et un câble tracteur en boucle) qui relie en quatre minutes la station supérieure de Matterhorn Glacier Paradise (3883 mètres d'altitude) à Testa Grigia (3480 mètres d'altitude).

Baptisée le "Matterhorn Glacier Ride II", l'installation peut transporter jusqu'à 1300 personnes par heure. Elle survole le glacier du Théodule sur 1,6 km sans aucun pylône.

Les dix cabines peuvent transporter chacune jusqu'à 28 personnes. Leur design porte la signature du studio italien Pininfarina, connu pour ses créations pour Maserati et Ferrari.

Quatre-vingts ans plus tard

La nouvelle installation a été inaugurée en présence de très nombreux invités, dont le président du Conseil d'Etat valaisan Christophe Darbellay et Renzo Testolin, président du gouvernement de la région du Val d'Aoste. L'animation de la cérémonie d'inauguration était assurée par la présentatrice italo-suisse Michelle Hunziker, qui "incarne idéalement ce lien entre l'Italie et la Suisse", selon Franz Julen, président du conseil d'administration de Zermatt Bergbahnen.

Ce dernier rappelle que le projet de relier Zermatt à Cervinia a mijoté durant plus de 80 ans, les premières réflexions remontant à 1939. "Aujourd'hui est un jour important pour les deux stations qui montrent à travers la réalisation de ce projet qu'elles croient au tourisme et ont foi dans et pour les prochaines générations", a-t-il précisé à Keystone-ATS.

Durabilité "prise au sérieux"

A ceux qui douteraient de la pertinence d'un tel projet en période de bouleversement climatique, Franz Julen répond que la société de remontées mécaniques de Zermatt "prend la durabilité au sérieux". Elle dispose notamment "de huit installations photovoltaïques" et offre des produits "très qualitatifs et des prix premium qui ne vont pas de pair avec le tourisme de masse".

Franz Julen précise encore que la société qu'il préside discute avec les organisations environnementales. Il s'agit de trouver des compromis pour respecter la durabilité écologique, sans oublier toutefois celle économique et sociale, souligne-t-il.

Quelque 140 millions de francs

Baptisée Matterhorn Glacier Ride II, cette installation, dont le coût de construction s'élève à 65 millions de francs environ, est "la dernière pièce du puzzle" qui manquait entre Zermatt et Cervinia. Elle vient compléter la télécabine Matterhorn Glacier Ride I inaugurée en 2018, qui relie en neuf minutes la station intermédiaire de Trockener Steg au Petit Cervin.

L'ensemble forme le Matterhorn Alpine Crossing qui sera en service toute l'année. Un projet global pour lequel ont été investis "quelque 140 millions de francs".

Portes ouvertes pour la population

La société Zermatt Bergbahnen compte continuer "à développer progressivement le produit Matterhorn Alpine Crossing". Elle "envisage d’investir sur dix ans quelque 200 millions de francs dans les deux remontées et leur mise en valeur", écrit-elle dans un communiqué.

Samedi, une journée portes ouvertes est prévue pour la population. Celle-ci est invitée à effectuer en aller-retour gratuitement en Matterhorn Glacier Ride II, soit entre la station supérieure du Petit Cervin et la station de Testa Grigia.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Lausanne: RDR architectes récompensé par le prix DEF 2025

Publié

le

La Ville de Lausanne a remis le prix Diversité–Emploi–Formation 2025 à RDR architectes pour son engagement en faveur de l’intégration professionnelle de jeunes migrants (photo prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Lausanne a décerné mercredi soir le 10e prix Diversité–Emploi–Formation (DEF) 2025 au bureau lausannois RDR architectes. Cette récompense salue l'engagement exemplaire de l'entreprise en faveur de l'intégration professionnelle de jeunes migrants, notamment par le biais de l'apprentissage.

RDR architectes accueille et forme des jeunes provenant de l'asile et de la migration dans les domaines de l'architecture, l'urbanisme et le design d'intérieur. Deux de ces jeunes ont récemment obtenu leur CFC d'architectes et ont intégré les effectifs de l'entreprise, tandis qu'une troisième poursuit actuellement sa formation dans ce domaine, a indiqué la Ville de Lausanne dans un communiqué.

L'accompagnement proposé va bien au-delà de l'encadrement professionnel. Il inclut un soutien administratif, linguistique et personnel, dans une volonté d'inclusion globale. Cette approche prend sa source et sa différence dans une culture d'entreprise profondément pluriculturelle, où quinze nationalités sont représentées.

Avec ce prix, l'entreprise va pouvoir offrir plus de places de stages de découverte des métiers de l'architecture aux jeunes issus de la migration, en finançant des cours de français et en développant un dictionnaire simplifié regroupant le vocabulaire métier essentiel, se réjouit Antoine Barc, associé du bureau. L'entreprise souhaite également financer des AG CFF à ceux qui y feront un apprentissage.

Le prix DEF, d'une valeur de 10'000 francs, a été créé en 2016 par la Ville de Lausanne. Il valorise et encourage les initiatives exemplaires des entreprises en matière d'intégration professionnelle des personnes migrantes, en faveur de l'égalité des chances et de la non-discrimination. Il est décerné sur préavis du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) et de la Commission lausannoise pour l'intégration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Des votations et une élection complémentaire en septembre à Genève

Publié

le

Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Genevois voteront le 28 septembre sur les initiatives "Pour un canton qui marche", "Pour plus de logements en coopérative" et pour protéger la police, ainsi que sur les lois pour maîtriser les charges et les engagements à l'Etat. S'y ajoutera l'élection complémentaire d'un membre du Conseil d'Etat.

Le souverain devra choisir entre l'initiative "piétonne" et son contreprojet, a indiqué mercredi le gouvernement. En revanche, aucun contreprojet n'a été élaboré par rapport aux initiatives populaires "Pour + de logements en coopérative" et "Oui, je protège la police qui me protège!", qui vise à limiter les poursuites pénales à l'encontre des membres des forces de l'ordre.

Les deux lois dites "corsets" seront aussi à l'ordre du jour. Applicables en cas de budgets déficitaires, elles visent à contenir les charges et les engagements afin de préserver les prestations publiques. Sur décision du Grand Conseil, l'une est soumise au référendum obligatoire, tandis que l'autre a été attaquée par voie référendaire par la gauche et les syndicats.

Deux scrutins fédéraux auront aussi lieu fin septembre, et le Conseil d'Etat pourrait encore ajouter des votations communales. D'entente avec la Ville de Genève, celle sur l'achat de la propriété de Zep n'aura lieu qu'en novembre.

Suite à la démission du conseiller d'Etat Antonio Hodgers, le premier tour de l'élection complémentaire d'un membre de l'exécutif aura aussi lieu le 28 septembre. Les listes de candidatures devront être déposées le 23 juin au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Les faîtières patronales dénoncent des chantiers pénalisants

Publié

le

Le patronat genevois est agacé par la gabegie que causent les travaux menés par les SIG au centre-ville sur la circulation (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les travaux entamés il y a dix jours par les Services industriels de Genève (SIG) dans le quartier des Eaux-Vives et de Rive provoquent la grogne des organisations patronales genevoises. Mercredi, ces dernières ont dénoncé "la gabegie" que ces chantiers engendrent sur la circulation et ont réclamé des mesures urgentes.

La Fédération des entreprises romandes Genève (FER), la Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE), l'ASTAG Genève, Genève Commerces et le Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers (GPRH) estiment nécessaire d'assurer une meilleure coordination des travaux et de raccourcir leur durée.

Dans un communiqué, les cinq associations patronales indiquent qu'il "serait par exemple possible de mettre en place des horaires de travail élargis, en utilisant toute la souplesse de la législation sur le travail, qui permettrait de travailler de 06h00 à 23h00, en deux ou trois équipes".

Les faîtières rappellent que ces chantiers causent d'importants embouteillages au centre-ville. Les acteurs de transport professionnel ne peuvent plus assurer les livraisons à temps, les transports publics sont bloqués dans le trafic et même les cyclistes sont contraints de slalomer dangereusement entre les véhicules.

Les cinq organisations ne remettent pas en cause la nécessité de ces travaux qui ont pour finalité la construction par les SIG de réseaux thermiques structurants. Ceux-ci permettront notamment d'utiliser l'eau du lac Léman pour rafraîchir des bâtiments ou pour les chauffer en utilisant des pompes à chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Banques: les cas d'escroqueries financières à la hausse en 2024

Publié

le

Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur des banques suisses Andreas Barfuss (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

Les cas d'escroquerie continuent d'augmenter en Suisse, selon l'Ombudsman des banques suisses. Les méthodes des escrocs deviennent de plus en plus sophistiquées et les clients ne peuvent pas attendre une intervention des instituts financiers lorsqu'ils sont lésés.

Selon le rapport 2024 de l'instance d'information et de médiation sans compétence juridictionnelle des clients des banques helvétiques publié mercredi, les cas d'escroquerie ont augmenté de 15,4% sur un an à 270 cas. "Les clients ne peuvent pas s'attendre à ce que les établissements financiers interviennent lorsqu'ils sont lésés par des escrocs. C'est pourquoi la prévention est essentielle", a averti le médiateur Andreas Barfuss lors d'une conférence de presse en ligne.

Le nombre de cas de fraude avec des cartes de débit et de crédit s'est stabilisé à un niveau élevé. Cependant, les cas dans lesquels des escrocs ont réussi à déclencher des paiements non autorisés par le client ou approuvés sous l'effet d'une supercherie ont augmenté. "Les méthodes de fraude sont diverses et deviennent de plus en plus sophistiquées", a souligné le médiateur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

BORN TO BE EASY

MAZELO NOSTRA

01:51

Les 2 derniers titres

TIMELESS

AKOVIANI

01:47

DISTANCE

ANITEK

01:44

Votre Horoscope

Lion

Rien ne se passe comme prévu ? Votre souplesse d’esprit est sollicitée pour ajuster vos stratégies… et ça fonctionne !

Les Sujets à la Une