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Culture

Mort de l'écrivain allemand Martin Walser à 96 ans

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Martin Walser, ici en 2018, est décédé à 96 ans. (© KEYSTONE/DPA/ULF MAUDER)

L'écrivain allemand Martin Walser, une figure de la littérature contemporaine dans son pays, est mort à l'âge de 96 ans, ont annoncé vendredi plusieurs médias allemands.

Il s'est éteint dans la nuit de jeudi à vendredi à Überlingen, dans le sud-ouest, où il résidait depuis la fin des années 60, d'après les chaînes de télévision publiques ARD et ZDF ainsi que le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Sa maison d'édition Rotwohlt était injoignable dans l'immédiat.

Martin Walser est considéré comme l'un des romanciers majeurs de l'après-guerre au même titre que Günter Grass ou Heinrich Böll, même s'il n'a jamais atteint la notoriété internationale de ces deux derniers.

"Génie et provocateur", selon la ZDF, il fera scandale à la fin des années 1990 en avouant dans un discours en avoir assez de la "représentation permanente" du passé nazi, déclenchant un énorme débat de fond en Allemagne sur le travail de mémoire des horreurs du IIIe Reich.

Il avait en particulier déclaré "détourner le regard" lorsque les crimes nazis sont montrés à la télévision et dénoncé une "instrumentalisation d'Auschwitz à des fins actuelles", un "gourdin moral" qui serait sans cesse brandi sur l'Allemagne.

Accusé de vouloir refouler le passé nazi, il s'en défendait mais affirmait qu'une répétition constante des représentations de ces crimes en banalisait l'horreur.

Description de l'univers petit-bourgeois

En 2002, dans "Mort d'un critique", il s'en était cette fois pris au critique littéraire le plus connu d'Allemagne, Marcel Reich-Ranicki, un juif rescapé du ghetto de Varsovie, ce qui avait créé un nouveau scandale dans son pays et lui avait valu d'être soupçonné d'antisémitisme.

Des documents du fichier central du Parti nazi font état de son adhésion à ce dernier en janvier 1944 et il fut soldat dans l'armée allemande.

Né le 24 mars 1927 à Wasserburg, Martin Walser a excellé dans la description des microcosmes petits-bourgeois, dont il est lui-même issu.

Après la guerre, il passe le baccalauréat puis étudie la littérature, l'histoire et la philosophie.

Il se fait connaître en 1955 par un recueil de nouvelles, puis, deux ans plus tard, par son premier roman et grand succès littéraire "Des Mariés à Philippsburg" qui a lancé sa longue et prolifique carrière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Genève: près de 200'000 personnes à la Fête de la musique

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Selon les organisateurs, quelque 200'000 personnes ont fréquenté les près de 500 concerts en trois jours de fête de la musique à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Avec près de 200'000 participants aux quelque 500 concerts qui se sont déroulés durant les trois jours de cette 34e édition de la Fête de la musique à Genève, les organisateurs du Service culturel de la ville parlent d'un record. Malgré la chaleur et la foule parfois dense, aucun incident majeur n’a été signalé.

La multiculturalité de Genève a été honorée, les générations se sont mêlées, permettant de magnifiques échanges dans le respect des uns, des unes et des autres, écrit le Service culturel de Genève dimanche dans un communiqué. En ces temps de repli, de conflits, de lutte, ces trois jours ont fait souffler un vent d’espoir.

L’ADN de la Fête de la musique, c’est l’occasion d’écouter, dans des conditions particulières, des sons, des traditions, des chants et des airs de tous les continents, de toutes les époques, ajoutent les organisateurs.

Cette année, un coup de projecteur a été mis sur la scène hip-hop genevoise. Les jeunes, en particulier, lui ont fait honneur, investissant, au gré des concerts, des scènes de la Vieille-Ville aussi bien que celles des Bastions et The Spot.

La programmation des musiques classiques et contemporaines, qui faisait la part belle à la participation et à la voix, a elle aussi été une réussite avec des publics sur scène et à des endroits inattendus. Le pari de faire résonner des musiques méditatives d’Asie dans des lieux de culte a suscité une remarquable qualité d’écoute.

15-25 présents

Quant à la programmation des musiques actuelles, elle a fait danser, écrivent-ils dans le communiqué de la Ville. Les standards du rock, le gnawa, la techno, l’électro, la house, le reggaeton et l’afrobeat et, bien sûr, le hip-hop ont rendu le sens de la fête aux Genevois et aux Genevoises.

Et sur la butte de l’Observatoire, l’envie de tester une scène sans scène fonctionnant entièrement grâce aux énergies renouvelables et à la force du mollet a fait naître une ambiance

S’il est toujours aussi difficile d’énoncer un nombre vu l’étendue et la configuration du périmètre, l’organisation et la police se rejoignent cette année pour annoncer une édition record avec quelque 200'000 personnes durant les trois jours.

Cette année, la tranche des 15-25 ans, peu présente habituellement, a été prise en compte au niveau de la programmation et elle y a répondu, se félicitent les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Art Basel: le marché de l'art mise sur une nouvelle génération

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Une des installations visibles lors de cette édition 2025 d'Art Basel: Finite/Infinite (2010) de l'artiste américain Sturtevant. (© KEYSTONE/EPA/GEORGIOS KEFALAS)

Le marché de l'art n'échappe pas aux tensions économiques et géopolitiques, même si quelques grosses ventes ont été scellées à Art Basel. Le secteur compte aujourd'hui avant tout sur une nouvelle génération de collectionneurs pour retrouver une nouvelle impulsion.

Quelques importantes transactions ont été conclues pendant la foire de l'art de Bâle, qui referme ses portes dimanche soir, notamment par la galerie Annely Juda Fine Arts qui a vendu une toile du peintre britannique David Hockney aux environs de 13 à 17 millions de dollars (11,2 à 14,7 millions d'euros), sans divulguer son prix exact.

La galerie David Zwirner a également vendu une sculpture de l'artiste Ruth Asawa pour 9,5 millions de dollars et une peinture de l'artiste allemand Gerhard Richter pour 6,8 millions de dollars.

Les prix n'ont toutefois pas atteint les sommets de 2022, lorsque le marché était en pleine ébullition. Une sculpture de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois avait alors été achetée pour 40 millions de dollars.

L'or plutôt que l'art

"Le marché est plus modéré", a reconnu Noah Horowitz, le directeur général d'Art Basel, lors d'un entretien avec une journaliste de l'AFP, même si de grosses ventes continuent d'y avoir lieu "en dépit de la grande complexité de ce qui passe actuellement dans le monde".

Selon un rapport réalisé pour la foire par Arts Economics et la banque UBS, le marché de l'art avait déjà ralenti en 2023, puis chuté de 12% au niveau mondial en 2024, à 57,5 milliards de dollars selon leurs estimations, le recul touchant en particulier les oeuvres à plus de dix millions de dollars.

"Dans les prochains six à douze mois, je ne vois pas de changement à l'horizon", a affirmé Hans Laenen, spécialiste du marché de l'art chez l'assureur AXA XL.

Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, montées d'un cran supplémentaire avec les tensions entre Israël et l'Iran, "les investisseurs se tournent très fortement vers l'or", explique-t-il.

Dans le secteur de l'art, les comportements sont "plus conservateurs", du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs qui préfèrent attendre avant de mettre des oeuvres sur le marché dans ce climat incertain, poursuit-il.

"Les collections restent stables, voire grandissent encore" au niveau des montants assurés, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le nombre de transactions augmente", mais dans "des segments de prix moins élevés", constate-t-il.

D'après la société d'assurance Hiscox, le nombre de lots vendus pour moins de 50'000 dollars a augmenté de 20% dans les salles d'enchères en 2024 en dépit de la forte chute des oeuvres à prix très élevés, dénotant un changement de comportement des collectionneurs.

Nouvelle génération

Selon Jean Gazançon, directeur d'Arte Generali, "il y a une nouvelle génération de collectionneurs" qui arrive sur le marché.

"On assure de plus en plus de trentenaires pour des collections de 300'000, 500'000, 1 million d'euros", note-t-il. "Il s'agit de start-uppers qui ont réussi, de banquiers d'affaires, d'avocats ou parfois de gens qui ont hérité", et débutent leur collection "très jeunes", avec des choix parfois "très radicaux", observe-t-il.

La banque UBS s'attend à ce que la tendance s'amplifie. Selon ses projections, un mouvement sans précédent de transfert de patrimoine va s'enclencher durant les 20 à 25 prochaines années avec le vieillissement de la population.

Au niveau mondial, un montant cumulé d'environ "83'000 milliards de dollars" d'actifs va changer de mains au niveau mondial, d'après elle, ce qui va faire émerger "une nouvelle génération de collectionneurs", avec des goûts et un "comportement d'achats différents", prévoit Eric Landolt, co-directeur des activités de conseils dans l'art d'UBS.

La foire de l'art de Bâle est un événement incontournable pour les collectionneurs qui peuvent y acheter aussi bien des toiles de Pablo Picasso que des oeuvres très récentes. La galerie Thaddaeus Ropac y proposait notamment un portrait du pape Léon XIV réalisé par l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.

Elle met également le projecteur sur de jeunes artistes, à l'image de Joyce Joumaa, 27 ans, récompensée par le prix décerné par la société d'assurance Bâloise, pour son oeuvre centrée sur la crise énergétique au Liban.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Bilan positif au festival de littérature de Loèche-les-Bains

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Le village de Loeche-les-Bains n'est pas connu que pour ses thermes ou son domaine skiable. Son festival international de littérature a notamment reçu cette année le Prix Culture et Economie Valais. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les organisateurs du Festival international de littérature de Loèche-les-Bains (VS) tirent un bilan positif de la 29e édition qui s'est achevée dimanche avec des lectures dans le jardin de l'hôtel Les Sources des Alpes. L'affluence est restée stable, avec quelque 3500 entrées en quatre jours.

Cette édition a été marquée par la remise, samedi par le conseiller d'Etat Christophe Darbellay du Prix culturel et économique Valais 2025. "Ce prix est un beau signal pour nous. Loèche-les-Bains doit continuer d'être synonyme de littérature du monde entier, de débats de haut niveau, du meilleur de la Suisse", selon les codirecteurs du festival, Anna Kulp et Stephan Bader, cités dans un communiqué publié dimanche.

Les organisateurs veulent continuer ainsi et développer le festival en permanence. Cette année, le festival avait invité 21 auteures et 13 auteurs de 15 nations. Toutefois, en raison de la situation actuelle au Proche-Orient, le lauréat américain du prix Pulitzer Joshua Cohen n'a pas pu faire le voyage de Tel-Aviv, en Israël, comme prévu.

La direction du festival a donc décidé dans l'urgence d'organiser pour la première fois des manifestations hybrides, en partie virtuelles via vidéo-conférence. Les lectures par zoom à partir d'un abri contrastent de manière impressionnante avec la situation actuelle", relèvent les organisateurs.

Le festival fondé en 1996 réunit des auteurs et autrices du monde entier pour des lectures et discussions avec le public dans une douzaine de lieux de la station thermale. Le Conseil d'Etat a dit avoir voulu récompenser l'originalité de la manifestation, sa qualité, sa portée à l'échelle nationale et internationale, ses retombées économiques et culturelles pour le Valais ou encore son modèle de financement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les glaciers et leurs tentatives de préservation s'exposent à Vevey

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Pour le Musée suisse de l'appareil photographique, la conservation d'une collection photographique ou d'un glacier relève d'un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Le Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey consacre une double exposition sur la thématique des glaciers. Intitulée "Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation", elle est à voir dès mardi et jusqu'au 17 août.

La première partie de l'exposition a lieu au musée et consiste en une sélection de photographies de glaciers provenant des collections. Elle a pour objectif de montrer le rôle crucial de l'institution dans la préservation de ce patrimoine.

"La comparaison entre la conservation d'une collection photographique et celle d'un glacier relève un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures. Avec le temps, les photographies s'altèrent et les informations à leur sujet se perdent. Face à ces changements irréversibles, la conservation devient un acte de résistance", écrit la Ville de Vevey dans son dossier de presse.

Le second volet de l'exposition se déroule le long du quai Perdonnet avec des photographies contemporaines de glaciers recouverts de bâches, destinées à ralentir la fonte. Réuni par Nathalie Diestchi, professeure à la section d'histoire de l'art de l'Université de Lausanne, ce corpus inédit "offre une perspective artistique et scientifique sur ces paysages en mutation, suscitant une réflexion profonde sur les enjeux de leur protection", poursuit le document.

Une soirée d'ouverture publique ainsi qu'une table ronde sur les moyens techniques, patrimoniaux et culturels de préserver les glaciers des Alpes aura lieu mardi, à 18h00, au Musée suisse de l'appareil photographique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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