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Climat

Pékin sous le déluge: deux morts, alerte maximale aux inondations

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Selon le service météo de Pékin, les précipitations tombées sur la capitale entre samedi soir et lundi midi équivalent presque à celles habituelles pour tout un mois de juillet. (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

Au moins deux personnes ont trouvé la mort lundi dans la capitale chinoise Pékin en raison de pluies torrentielles qui s'abattent depuis vendredi sur la région. La ville a été placée en alerte maximale aux inondations et glissements de terrain.

Les services de secours ont trouvé deux corps dans les cours d'eau du district de Mentougou à Pékin, selon Le Quotidien du Peuple (média d'Etat). Une grande partie de la banlieue de Pékin "présente un risque élevé concernant des effondrements, des glissements de terrain et des coulées de boue", selon l'alerte des autorités.

Ces fortes pluies sont une conséquence du cyclone Doksuri, qui a fait au moins six morts aux Philippines. Il a perdu un peu de sa puissance et la tempête tropicale balaie le nord de la Chine depuis vendredi. Selon le service météo de la capitale, 170,9 millimètres d'eau sont tombés sur Pékin en 40 heures, entre samedi soir et lundi midi. Soit presque les précipitations moyennes pour tout un mois de juillet.

Population invitée à rester à la maison

Pékin fait preuve d'une grande prudence vis-à-vis des fortes précipitations depuis 2021, lorsque de graves inondations dans le centre du pays avaient tué plus de 300 personnes, principalement dans la grande ville de Zhengzhou.

Lundi, plusieurs millions de personnes ont ainsi été invitées à rester chez elles. Des centaines de liaisons en bus ont été suspendues dans la capitale, selon l'agence d'Etat Chine Nouvelle. Le cours d'eau Dashihe, en banlieue de Pékin, a été placé au niveau le plus élevé de l'alerte inondation par les autorités.

Sur des images partagées avec l'AFP par Chen Hong, une habitante du district de Fengtai, dans le sud de la métropole pékinoise, on peut voir une camionnette à moitié submergée par des eaux brunes lundi matin. Dans ce même quartier, des habitants ont enlevé la boue devant leurs maisons, profitant d'une brève accalmie, selon elle.

Route transformée en "égout"

"Dès qu'il commence à pleuvoir, la route se transforme en égout et l'eau monte jusqu'au premier étage des maisons", a-t-elle ajouté. "Les maisons sont anciennes et il y a des inquiétudes concernant la sécurité", a-t-elle poursuivi. Dans le district de Fangshan, également dans la région de Pékin, une partie de la chaussée s'est affaissée en raison de la montée des eaux.

Sur les réseaux sociaux, on peut voir des images de véhicules emportés par des torrents de boue et des routes transformées en rapides par les pluies. Dans une vidéo partagée sur la plateforme Xiaohongshu et géolocalisée par l'AFP, on peut voir de l'eau s'écouler sur un quai d'une station de métro à l'ouest de Pékin, dans le quartier universitaire.

A Pékin, les rues étaient plus calmes que d'habitude lundi matin, de nombreux habitants ayant suivi les recommandations officielles pour travailler à domicile. Seuls quelques livreurs bravaient les flaques d'eau sur les pistes cyclables, très encombrées en temps normal.

Sites touristiques fermés

Dimanche, les sites touristiques pékinois ont été fermés, comme la Cité interdite, le populaire parc d'attractions Universal Studios, des bibliothèques ou encore des musées. L'immense Centre national des arts du spectacle, situé près de la place Tiananmen, elle aussi fermée au public, a annulé ses représentations d'opéra et ses concerts prévus dimanche.

La Chine fait face ces derniers mois à des conditions météorologiques extrêmes et des températures localement inhabituelles, exacerbées par le changement climatique selon des scientifiques. Début juillet, Pékin et sa région avaient battu des records de températures avec localement plus de 40°C.

Les événements météorologiques extrêmes (cyclones, canicules, inondations, sécheresses...) sont des phénomènes naturels. Mais le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines accroît leur ampleur et/ou leur fréquence, selon les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Les crues qui ont changé la gestion des dangers naturels en Suisse

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Après les graves intempéries d'août 2005, une partie de la ville de Lucerne s'était retrouvée sous l'eau (archives) (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

Les graves inondations survenues voici 20 ans ont changé la manière de gérer les dangers naturels. Avec 590 millions de francs de dommages, le canton de Lucerne a été l'un des plus touchés par les intempéries qui ont frappé la Suisse en août 2005.

Construire des digues et des murs ne suffit plus, a déclaré lundi Viktor Schmidiger, chef du département des dangers naturels du canton de Lucerne. Les mesures d'aménagement du territoire et des mesures naturelles ont gagné en importance pour minimiser les risques mais la collaboration avec la protection de la population est aussi nécessaire.

Les zones le long de la Reuss et de la Petite Emme avaient été très touchées. Depuis, 100 millions de francs ont été investis dans la protection contre les crues le long de la Petite Emme. Le projet sur la Reuss est lui bloqué par des oppositions.

Les intempéries des 21 et 22 août 2005 avaient fait sept victimes et pour 3 milliards de francs de dégâts. Des zones en ville de Lucerne, Berne, Sarnen et Engelberg (OW) s'étaient retrouvées sous l'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Plus de 1000 personnes évacuées à cause d'incendies en Espagne

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Plusieurs localités situées près du site de Las Médulas ont été évacuées. (© KEYSTONE/EPA/ANA F BARREDO)

Des feux de forêt dans le nord-ouest de l'Espagne, alimentés par des températures caniculaires et des vents forts, ont entraîné dimanche l'évacuation de plus de 1000 personnes, ont déclaré les autorités. Les flammes menacent un site classé par l'UNESCO.

Quelque 400 personnes ont été déplacées dans et autour de la ville de Carucedo et 700 autres de plusieurs localités situées près du site de Las Médulas, une ancienne zone d'extraction d'or romaine connue pour ses spectaculaires rochers rouges et inscrite au patrimoine mondial.

Selon le chef du gouvernement régional de Castille-et-León, Alfonso Manueco, plusieurs de ces incendies sont d'origine criminelle. "Nous serons implacables avec les auteurs de ces attaques contre la vie et la sécurité des personnes et contre notre patrimoine historique et naturel", a-t-il écrit sur le réseau social X.

Deuxième semaine de canicule

Des incendies de forêt ont également frappé les régions de Galice (nord-ouest) et de Navarre (nord).

L'Espagne subit une vague de chaleur qui entre dans sa deuxième semaine, avec des températures atteignant près de 40 degrés dans de nombreuses régions. Cette canicule devrait durer au moins jusqu'à jeudi.

La protection civile a émis une alerte aux feux de forêt dans une grande partie du pays, avec un risque élevé à extrême.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

La canicule s'étale sur presque toute la moitié sud en France

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Jusqu'à 42 degrés sont attendus dimanche en France (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La vague de chaleur en cours depuis vendredi, la deuxième de l'été à toucher la France, s'étend dimanche à presque toute la moitié sud du pays. 42 départements ont été placés en vigilance orange canicule par Météo-France.

"Dimanche, dans la continuité des jours précédents, la chaleur va encore monter d'un cran dans le sud", a prévenu samedi le service national de prévisions. Le thermomètre devrait ainsi grimper "fréquemment" jusqu'à 40 degrés Celsius, voire les "dépasser" dans l'Hérault, le Var et le sud des départements de l'Ardèche et de la Drôme, a-t-il prévenu.

Au plus chaud de la journée, 42 degrés sont également attendus à Nîmes et 40 degrés à Perpignan, avec des pointes à 38 degrés à Bordeaux et Toulouse dans l'après-midi. Cet épisode, qui nécessite "une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées", a souligné Météo-France.

Pic attendu lundi ou mardi

Samedi, 42,2 degrés ont été relevés à Tiranges, en Haute-Loire, et 39 degrés à Lyon, dans une région où le mercure devrait "légèrement" baisser dimanche d'après le dernier bulletin de prévision.

Après une première vague de chaleur cette année du 19 juin au 4 juillet, c'est la 51e enregistrée en France depuis 1947.

Lundi, plus de la moitié de l'Hexagone, avec 46 départements centraux et de la partie sud, seront placés en vigilance orange, selon un bulletin actualisé de Météo-France. Les Deux-Sèvres, la Vienne, la Creuse et la Haute-Corse passeront à ce niveau d'alerte dès dimanche à midi.

"Le pic est attendu entre lundi et mardi" pour cette canicule, qui "devrait durer jusqu'en fin de semaine prochaine, a écrit Météo-France.

Selon le prévisionniste, qui observe "une accélération de la survenue des vagues de chaleur" liée au changement climatique, le pays n'a connu que deux étés sans ce type d'épisode au cours des 16 dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Blatten: l'armée achèvera sa mission lundi soir

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L'armée en aura terminé avec sa mission actuelle, lundi soir. (© KEYSTONE/GIAN LUCA WEIDINGER)

Active à Blatten depuis le 27 juin dernier, l’armée suisse quittera le Haut-Valais lundi soir. La majorité du bois flottant sur le lac de Blatten a été retirée, sans qu'un volume n'ait été calculé.

Dans l'après-midi du 28 mai dernier, une partie du glacier du Birch situé au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, de glace et d'eau se décrochaient, recouvrant et détruisant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Dans un premier temps, l’armée est intervenue sur la base de l’Ordonnance sur l’aide militaire en cas de catastrophe. Du 27 juin au 3 août, puis depuis lundi dernier et jusqu’à lundi 11 août, l’armée a poursuivi sa mission sur demande des autorités de la commune de Blatten, en appliquant l’Ordonnance concernant l’appui d’activités civiles et hors du service avec des moyens militaires (OACM).

Au rythme des précipitations

Depuis fin juin, l’armée a rempli les missions demandées par la commune soit : un déblaiement du lac des bois flottants et des parties de maison retrouvées (toits, pans de granges soufflés par l'éboulement), ainsi que le tri et la préparation pour le traitement des matériaux retirés de l’eau. "Avec une profondeur actuelle de quelque 40 cm, le lac ne permet plus d’utiliser nos bateaux", précise le lieutenant-colonel de la division territoriale 1, Jean-Claude Gagliardi pour expliquer la fin de la mission en cours.

"Chaque important épisode de pluie charrie du bois flottant. Une partie de celui-ci s’accumule à la sortie du lac. Toutefois, on peut estimer que la majorité du bois qui flottait à notre arrivée a été retiré du lac", poursuit le Bas-Valaisan.

Pour rappel, le bois récolté a été brûlé par l'armée, en collaboration avec les pompiers du Lötschental, sur décision de la commune de Blatten. Les morceaux de vie (photos, effets personnels) retrouvés ont été rendus à leurs propriétaires.

Pas d'ordre de grandeur officiel

"Il n’est pas possible de donner un ordre de grandeur du volume de déchets récoltés. La quantité de débris et de bois extraits du lac n’est pas mesurée", a rappelé le lieutenant-colonel Jean-Claude Gagliardi. Il y a un mois, le Service valaisan de l'environnement (SEN) parlait de 480 mètres cubes de fois flottants à évacuer.

Trente militaires ont été engagés du 27 juin au 3 août. On parle de spécialistes du Génie, de fantassins et de spécialistes de montagne. Du 4 au 11 août, 16 spécialistes du Génie ont ½uvré sur le terrain. Les Forces aériennes ont, elles, "volé durant une trentaine d’heures", selon une information du service de presse de l'armée.

A partir de lundi et jusqu’au 29 août, la route d’urgence amenant aux principaux hameaux de Blatten va être consolidée et sécurisée.

Le lac s'est réduit d'un tiers

Au niveau géologique, des travaux d’identification de la composition des matériaux sont toujours en cours de réalisation sur le cône de déjection, "dans des endroits peu exposés et sous surveillance stricte", a précisé à Keystone-ATS, le Service des dangers naturels de l’Etat du Valais (SDANA), qui rappelle que "la majorité du cône de déjection peut être touchée en cas de gros éboulement depuis le Petit Nesthorn et qu'il subsiste un danger de lave torrentielle."

Le débit de la rivière Lonza se trouve, lui, "dans des valeurs annuelles moyennes pour la saison. Le volume du lac s’est vidé d’environ un tiers (ndlr: depuis fin mai) et le passage de l’eau s’écoule normalement", constate le SDANA. Une situation qui n'a que peu évolué depuis début juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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