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Culture

Ouverture de la 17e édition du Festival des cinémas d'Afrique

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Une rétrospective et une master-class sont consacrées au travail de la productrice tunisienne Dora Bouchoucha. Ancienne directrice des Journées cinématographiques de Carthage, elle est membre de l'Académie des Oscars et vice-présidente de l'Institut du monde arabe à Paris (archives). (© Keystone/EPA ANSA/CLAUDIO ONORATI)

La 17e édition du Festival des cinémas d'Afrique débute jeudi à Lausanne. Près de 70 films de cinéastes du continent africain ou de la diaspora sont à découvrir jusqu'à dimanche en salle ou en plein air. Le Cap-Vert sera à l'honneur dans la catégorie Focus, avec six films.

"Simin Zetwal" (Regarde les étoiles) ouvre les feux jeudi en présence de son réalisateur, le Mauricien David Constantin. Le film met en relief les réalités sociales complexes de l'île Maurice, par le biais d'une traversée nocturne de l'île de l'Océan indien.

Succès grandissant

La manifestation, qui connaît un succès grandissant, s'est fait sa place dans l'été culturel lausannois. Elle donne l'occasion de voir des films rarement montrés dans les circuits commerciaux habituels. Chaque année, plusieurs cinéastes font le déplacement à Lausanne.

Au coeur du programme, la section Panorama présente 42 films - courts ou longs métrages - provenant de 28 pays. Cette sélection "audacieuse et pointue" témoigne de la diversité du cinéma africain et de sa liberté de ton, expliquent les organisateurs.

Fictions et documentaires

Côté fiction, "Ward et la fête du henné" de Morad Mostafa parle d'une Soudanaise, peintre au henné, qui se rend dans une famille de Gizeh pour préparer une future épouse à son mariage. Dans "Le mouton de Sada", de Pape Bouname Lopi, un jeune garçon tisse un lien fort avec un mouton et disparaît avec lui avant la fête du sacrifice.

La sélection fait la part belle aux documentaires, comme "Coconut Head Generation" d'Alain Kassanda sur un ciné-club au Nigeria. "Le Spectre de Boko Haram", de Cyrielle Raingou, revient sur les frappes du groupe terroriste dans un village du nord du Cameroun. Dans "Amchlini" (Choisis-moi), une cérémonie veut obliger les femmes non mariées à se choisir un époux, mais des jeunes femmes s'y opposent.

Transgenre au Cap-Vert

Le festival met son "Focus" sur le Cap-Vert, un archipel connu pour ses musiciens, mais qui est également riche en cinéastes. Dans "Dona Monica", Carlos Yuri Ceuninck brosse le portrait de l'une des premières transgenres de l'île de Santiago, dans une société capverdienne à forte influence catholique et conservatrice.

Une rétrospective et une master-class sont consacrées au travail de la productrice tunisienne Dora Bouchoucha, une figure du cinéma africain et international. Ancienne directrice des Journées cinématographiques de Carthage, elle est membre de l'Académie des Oscars et vice-présidente de l'Institut du monde arabe à Paris.

Humour

Autre temps fort du festival cette année, une première suisse avec le dernier spectacle de l'humoriste, chroniqueuse et actrice burkinabé installée en France Roukiata Ouedraogo, "Je demande la route". Rires assurés donc, vendredi soir, au Casino de Montbenon.

Enfin, le rendez-vous lausannois donne deux cartes blanches au Festival international de cinéma de Kinshasa (Fickin) et à l'Internationale Kurzfilmtage Winterthur. Et pour la première fois, des courts-métrages et un atelier sont proposés au jeune public. Spectacle, concert et DJs complètent la programmation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

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Le producteur de cinéma bâlois Arthur Cohn est décédé

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Arthur Cohn est décédé à l'âge de 98 ans (photo d'archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le producteur de cinéma bâlois et lauréat de plusieurs Oscars Arthur Cohn est décédé vendredi à l'âge de 98 ans. C'est ce qu'a annoncé sa famille dans un avis de décès transmis à l'agence de presse Keystone-ATS.

Arthur Cohn a reçu six Oscars pour ses productions cinématographiques. Il a également reçu une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, trois doctorats honoris causa, dont celui de l'Université de Bâle, et la plus haute distinction française, le Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres. En 2019, le producteur de cinéma a été récompensé à Berlin pour l'ensemble de son ½uvre.

Arthur Cohn a passé ses années de jeunesse et d'études à Bâle. Il a ensuite travaillé plusieurs années comme journaliste, notamment pour l'émission de radio "Echo der Zeit" de la SRF, avant de se lancer progressivement dans le cinéma.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le premier film en anglais de Petra Volpe sélectionné à Sundance

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"Frank & Louis", premier film en anglais de Petra Volpe, sélectionné au Festival de Sundance 2026. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le premier film en anglais de la réalisatrice suisse Petra Volpe, "Frank & Louis" est sélectionné pour le prochain Festival du film indépendant de Sundance fin janvier 2026. Il s'agit de la toute première production suisse à être retenue dans la section "Premieres".

"L'histoire est profondément américaine - ancrée dans la complexité de l’exécution des peines, de la criminalité, du soin, de la punition et de la masculinité -, mais racontée depuis une perspective non américaine", a déclaré Petra Volpe dans un communiqué du distributeur Filmcoopi Zurich. "Sundance offre un espace pour observer les récits américains de l'extérieur", estime-t-elle.

Dans ce film, on suit le parcours de Frank - Kingsley Ben-Adir, que l'on a vu dans "Bob Marley: One Love" -, qui purge une peine de prison à perpétuité. Il accepte un travail dans un établissement pénitentiaire consistant à s’occuper de personnes âgées incarcérées souffrant d’Alzheimer et de démence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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