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Économie

UBS prévoit de digérer intégralement Credit Suisse (Suisse)

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UBS va intégrer dès l'an prochain des activités de son ancienne rivale malheureuse en Suisse. La marque Credit Suisse sera maintenue jusqu'à finalisation de la migration des clients, agendée pour 2025. (© KEYSTONE/AP/Ennio Leanza)

L'avenir de CS est désormais tranchée. Le nouveau propriétaire UBS va assimiler dès l'an prochain des activités de son ancienne rivale malheureuse en Suisse. La marque Credit Suisse sera maintenue jusqu'à finalisation de la migration des clients, agendée pour 2025.

La banque aux trois clés s'est par ailleurs dotée d'une unité de défaisance, dans laquelle ont été placées les actifs et passifs dont Credit Suisse entendait déjà se séparer au préalable, ainsi qu'une une grande part des activités de banque d'affaires, de la gestion de fortune et de la gestion d'actifs de l'établissement aux deux voiles.

L'entité comprend également des actifs et passifs d'UBS, considérés non stratégiques à la lueur du rapprochement. Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient devisés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, représentant une exposition totale de 224 milliards, précise UBS au détour de la présentation des premiers résultats trimestriels consolidés.

La question du maintien ou non de l'entité helvétique de Credit Suisse, la plus rentable, taraudait les observateurs depuis l'annonce du mariage forcé des deux principaux établissements du pays sous l'égide de la Confédération, annoncé mi-mars et finalisé trois mois plus tard. Le rachat de Credit Suisse, alors confronté à un insondable déficit de confiance, devait permettre d'éviter une contagion au reste du système bancaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

Un juge dit de maintenir le principal programme d'aide alimentaire

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Aux Etats-Unis, environ 42 millions de personnes, soit un habitant sur huit, attendent chaque début de mois le versement de bons alimentaires pour se nourrir (archives). (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

Un juge fédéral américain a ordonné vendredi à l'administration Trump de maintenir le principal programme public d'aide alimentaire, qui devait être gelé à partir de samedi en raison de la paralysie budgétaire en cours.

Le ministère de l'Agriculture a été sommé d'utiliser des fonds d'urgence pour assurer la continuité du programme appelé SNAP, dont bénéficient plus de 42 millions d'Américains. Et ce malgré les affirmations du gouvernement de Donald Trump selon lequel le programme était à court de fonds après un mois de "shutdown".

Cette période a démarré le 1er octobre et a entraîné la suspension des versements de salaires pour des milliers de fonctionnaires et l'arrêt de certains services publics dans le pays.

La ministre de l'Agriculture Brooke Rollins avait refusé plus tôt vendredi de dire si son ministère respecterait une décision judiciaire demandant de maintenir le programme SNAP. "Nous examinons toutes les options", avait-elle déclaré à CNN.

Une issue grâce à Trump ?

Côté démocrate comme républicain, certains espèrent qu'une issue à la paralysie budgétaire pourrait venir d'une intervention de Donald Trump, resté jusque-là à la marge des débats.

Vendredi, le président américain a réitéré sa promesse de négocier avec les démocrates sur leurs revendications, mais seulement après la levée du "shutdown".

"On va se voir très rapidement, mais ils doivent rouvrir le pays", a assuré le républicain à son arrivée en Floride où il passera le week-end dans sa luxueuse résidence Mar-a-Lago. "C'est de leur faute, tout est de leur faute", a ajouté Donald Trump.

Un habitant sur huit

Aux Etats-Unis, environ 42 millions de personnes, soit un habitant sur huit, attendent chaque début de mois le versement de bons alimentaires pour se nourrir, un programme vieux de plus de soixante ans.

Si l'origine des coupons alimentaires remonte aux années 1930, pendant la Grande Dépression, le programme SNAP a été créé en 1964 et généralisé en 1974. Cela coûte près de 100 milliards de dollars au budget fédéral.

"Loin d'être quelque chose d'abstrait, c'est un programme très important pour de nombreux Américains", soutient la professeure Meredith Niles, spécialisée dans les politiques alimentaires à l'université du Vermont. "Les foyers bénéficiaires reçoivent en moyenne six dollars par jour et par personne."

Pas d'alcool ni plats préparés

Ils ne peuvent acheter ni alcool ni plats préparés avec. Une dizaine d'Etats vont aussi exclure l'achat de sodas à compter de janvier. Sont autrement couverts les fruits, légumes, conserves, chips, pâtes... Un quart de ces bons alimentaires sont utilisés chez le géant de la distribution Walmart.

En cas de non-versement, les Etats ont invité les bénéficiaires à se tourner vers les banques alimentaires - qui s'attendent à être submergées. "Elles ne peuvent absolument pas combler le vide", prévient la professeure du Vermont, qui rappelle que la précarité alimentaire a augmenté aux Etats-Unis depuis la pandémie de Covid-19.

Selon les dernières données disponibles, 13,5% des foyers américains n'avaient pas un accès garanti à la nourriture en quantité et en qualité suffisantes en 2023, la proportion la plus élevée depuis 2014. Le ministère de l'Agriculture a décidé en septembre de stopper ce recensement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'Assemblée rejette la taxe Zucman sur les hauts patrimoines

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L'Assemblée nationale a rejeté la taxe Zucman (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/ESTHER HUBER)

L'Assemblée nationale a largement rejeté vendredi la taxe Zucman sur les hauts patrimoines proposée par la gauche. Cette décision était anticipée par le PS, qui continue de demander des mesures alternatives de justice fiscale dans le projet de budget.

Le PS, La France insoumise, les communistes et les écologistes avaient proposé un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros, inspiré des travaux de l'économiste Gabriel Zucman.

L'Assemblée a également rejeté une version de compromis proposée par le seul PS, proposant un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d'euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.

La "taxe Zucman" a été rejetée par 228 députés contre 172, et sa version dite "allégée" par 228 députés contre 171.

PS mécontent

"Je suis très content (...) que la droite républicaine ait fait ce pour quoi on est là: on est contre les augmentations d'impôts qui vont tuer de l'emploi et tuer de l'activité économique", s'est réjoui juste après le vote le patron des députés LR, Laurent Wauquiez.

Cela "démontre qu'il n'y a absolument rien à négocier avec un pouvoir macroniste qui depuis le début, depuis qu'ils ont perdu les élections, décide d'appliquer leur programme", a de son côté grincé la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot.

De son côté, le député socialiste Arthur Delaporte s'est dit "très inquiet parce que la pente prise n'est pas la bonne". Mais "il y a encore d'autres amendements qui arrivent, notamment sur le rétablissement de l'ISF. Donc le débat sur les recettes potentielles n'est pas fini", a-t-il souligné.

Lecornu présent à l'Assemblée

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, présent vendredi après-midi dans l'hémicycle, y "reviendra plus tard sur les suites à donner à ce débat", a fait savoir son entourage.

Dans leurs prises de parole, les députés de gauche ont souligné la part croissante en pourcentage du PIB des plus grandes fortunes, et la plus faible imposition des ultra-riches par rapport à la moyenne des Français.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: l"inflation "trop élevée" pour baisser les taux

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Un responsable de la banque centrale américaine (Fed) a déclaré qu'il avait voté contre une baisse des taux directeurs plus tôt dans la semaine, estimant que l'inflation aux Etats-Unis était "trop élevée". (archives) (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Un responsable de la banque centrale américaine (Fed) a déclaré vendredi qu'il avait voté contre une baisse des taux directeurs plus tôt dans la semaine, estimant que l'inflation était "trop élevée".

Le président de la Fed de Kansas City, Jeff Schmid, était l'un des deux membres à exprimer son désaccord lors du vote de mercredi, à l'issue duquel l'institution monétaire a approuvé une baisse des taux d'un quart de point.

Le gouverneur Stephen Miran, récemment promu par le président Donald Trump, voulait, lui, une baisse plus forte, d'un demi-point.

"Le marché du travail est globalement équilibré, l'économie affiche une dynamique soutenue et l'inflation reste trop élevée", a remarqué M. Schmid dans un communiqué.

"Je considère que la politique monétaire n'est que modérément restrictive", a ajouté le responsable, qui dispose cette année d'un droit de vote au sein du comité de fixation des taux de la Fed. "Dans ce contexte, j'ai jugé approprié de maintenir les taux inchangés lors de la réunion de cette semaine".

La décision de la Fed a ramené les taux direteurs dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4,00%, allégeant légèrement le fardeau des entreprises et des consommateurs qui souhaitent emprunter de l'argent.

S'adressant aux journalistes mercredi après la publication de la décision, le président de la Fed Jerome Powell a déclaré que, même si un large consensus s'était dégagé cette fois-ci en faveur d'une baisse, le futur de la politique monétaire était moins clair.

"Les avis divergent fortement quant à la marche à suivre en décembre", a expliqué M. Powell.

Nouvelle baisse pas acquise

"Une réduction supplémentaire des taux directeurs lors de la réunion de décembre n'est pas acquise, loin de là", a-t-il poursuivi.

Le principal conseiller économique de Donald Trump, Kevin Hassett, a tenu vendredi des propos différents sur la santé actuelle de la première économie mondiale, évoquant les récentes données sur l'inflation côté consommateurs, légèrement inférieures aux prévisions.

"Nous sommes ravis qu'ils aient réduit les taux directeurs", a souligné M. Hassett devant des journalistes.

"La Fed avance un peu à l'aveuglette et nous sommes confrontés à un arrêt des activités gouvernementales (en raison de la paralysie budgétaire, ou "shutdown", NDLR), ce qui est négatif pour l'économie", a-t-il toutefois noté.

"Dans ce contexte, l'idée que la Fed revienne sur sa promesse de réduire les taux à l'avenir nous semble déroutante", a-t-il ajouté.

Les acteurs du marché ont revu à la baisse leurs prévisions concernant une réduction des taux en décembre à la suite de ses déclarations, et n'envisagent désormais qu'une probabilité de 63% d'une baisse d'un quart de point en décembre, selon l'outil de veille CME FedWatch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les maçons dénoncent leurs conditions de travail à Berne

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Les employés de la construction ont dénoncé la longueur de leurs journées de travail. (© Keystone/PETER KLAUNZER)

Près d'un millier d'employés du secteur de la construction ont manifesté vendredi à Berne. Ils ont réclamé une nouvelle convention nationale et dénoncé leurs horaires de travail. La mobilisation se poursuit la semaine prochaine en Suisse romande.

La plupart des chantiers de la région de Berne, notamment celui de la gare de la ville fédérale, étaient à l'arrêt vendredi, ont fait savoir des responsables des syndicats Syna et Unia lors d'un point de presse. "Sans maçons, rien ne fonctionne. C'est ce qu'on montre aujourd'hui", a ajouté Chris Kelley, co-responsable du secteur construction à Unia.

La Convention nationale du secteur principal de la construction en Suisse (CN) règle les conditions de travail de près de 80'000 travailleurs. Elle expire à la fin de l’année et est en cours de renégociation. La cinquième ronde de discussions n'a toutefois pas permis cette semaine de trouver un accord.

Dans le secteur, un employé sur quatre va manquer d'ici à 2030 et un maçon qualifié sur trois d'ici 2040, a expliqué Nico Lutz, négociateur en chef d'Unia. Cinq ans après la fin de l'apprentissage, 10% des employés ont quitté la branche.

Propositions "inacceptables"

Pourtant, la Société suisse des entrepreneurs (SSE) veut encore détériorer les conditions de travail, a accusé M. Lutz. Notamment sur la question des longs horaires de travail et du temps de déplacement jusque sur les chantiers.

Les maçons jugent "inacceptables" les propositions patronales, qui incluraient par exemple la semaine de travail de 50 heures, sans possibilité de calculer le temps des déplacements sur un chantier, la flexibilisation de 400 heures du temps de travail, ou le travail généralisé du samedi sans supplément.

Si les partenaires ne trouvent pas d'accord d'ici la fin de l'année, le secteur risque un vide conventionnel, ce qui serait une première en dix ans.

Paix du travail mise à mal

La SSE "regrette" les actions des syndicats, qui brisent selon elle la paix du travail et ralentissent les négociations. Elle assure avoir présenté des solutions constructives pour une nouvelle convention nationale. Elle se réunira la semaine prochaine pour discuter de la suite à donner.

Les entrepreneurs assurent vouloir maintenir la durée hebdomadaire du travail à 40,5 heures et conserver des horaires flexibles afin que les chantiers puissent par exemple compenser les heures perdues en raison des intempéries. Pour les syndicats, cela implique de travailler le samedi. Cela ne se produirait qu'à titre exceptionnel, assure la SSE.

Les bonnes conditions de travail seraient maintenues. Un compte épargne à long terme permettrait d'économiser les heures supplémentaires. En ce qui concerne les temps de trajet, les entrepreneurs accordent de l'importance à une solution simple pour les entreprises actives au niveau local.

Mobilisation en Suisse romande

Le 20 octobre, les maçons tessinois s'étaient déjà mis en grève. La mobilisation se poursuit en Suisse romande en début de semaine prochaine. Lundi, diverses actions et manifestations décentralisées sont prévues à Genève, Lausanne, Fribourg et La Chaux-de-Fonds (NE). Le lendemain, un rassemblement romand est programmé à Lausanne.

La manifestation, qui va traverser la ville d'Ouchy à la Riponne, sera précédée de plusieurs prises de parole. A commencer par celles du président de l'Union syndicale suisse (USS), Pierre-Yves Maillard, et de la présidente d'Unia, Vania Alleva.

Ce n'est pas la première fois que Lausanne sera le théâtre d'un tel défilé: durant l'autonome 2022, lors des négociations pour la précédente convention nationale, entre 6000 et 7000 maçons romands avaient manifesté dans la capitale vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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