International
L'amnistie des indépendantistes catalans comme condition à Sánchez
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/vainqueur-des-legislatives-le-rival-conservateur-de-pdro-sanchez-alberto-nunez-feijoo-a-droite-a-ete-charge-par-le-roi-felipe-vi-de-presenter-fin-septembre-sa-candidature-au-poste-de-premier-mini-1000x600.jpg&description=L'amnistie des indépendantistes catalans comme condition à Sánchez', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'indépendantiste catalan Carles Puigdemont a fixé mardi ses conditions à un éventuel soutien de son parti à la reconduction au pouvoir en Espagne de Pedro Sánchez. Il a réclamé, avant toute chose, l'"amnistie" des indépendantistes poursuivis par la justice.
S'exprimant devant la presse à Bruxelles, M. Puigdemont, figure centrale de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, a notamment exigé "l'abandon complet et effectif de la voie judiciaire contre le mouvement indépendantiste" via "une loi d'amnistie" afin d'"éviter de nouvelles élections".
Il est lui-même réclamé par la justice espagnole et a fui en 2017 en Belgique pour échapper aux poursuites. "Aucune de ces conditions préalables n'est contraire à la Constitution (espagnole) et ne requiert un large processus législatif", a-t-il assuré.
Négociations sur la Catalogne
Une fois cette condition et d'autres remplies, comme l'instauration d'un "mécanisme" de suivi, M. Puigdemont appelle de ses voeux l'ouverture de négociations en vue de parvenir à un "accord historique" sur l'avenir de la Catalogne.
Un accord qui doit passer, selon lui, par l'organisation d'un référendum d'autodétermination que le gouvernement espagnol refuse au motif qu'il est contraire à la Constitution espagnole.
"Existe-t-il un chemin différent de l'indépendance pour garantir la survie de la Catalogne comme nation? Toutes les preuves accumulées depuis des décennies ont montré que non", a encore affirmé M. Puigdemont.
Besoin des voix de Junts per Catalunya
Arrivé deuxième de ce scrutin, qui n'a pas permis de dégager de majorité, Pedro Sánchez est paradoxalement celui qui a le plus de chances de parvenir à rassembler autour de lui une majorité au Parlement pour être reconduit au pouvoir.
Mais il a besoin pour cela des voix des sept députés du parti de M. Puigdemont, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya), qui ont déjà voté mi-août pour sa candidate, la socialiste Francina Armengol, lors de l'élection à la présidence de la Chambre des députés.
Visite à Bruxelles
Propulsé dans un rôle inattendu de faiseurs de rois, M. Puigdemont est courtisé depuis le scrutin par la gauche, comme l'a prouvé lundi la visite de la numéro trois du gouvernement Sánchez, Yolanda Díaz, à Bruxelles pour le rencontrer.
Cette visite était la première rendue à M. Puigdemont par un membre du gouvernement depuis son départ d'Espagne en 2017. Réagissant aux conditions avancées par l'indépendantiste, la porte-parole du gouvernement Isabel Rodríguez a assuré qu'un "monde" le "séparait" des socialistes et promis que tout "dialogue" rentrerait dans "le cadre de la Constitution".
Partisan de l'apaisement en Catalogne, Pedro Sánchez a gracié en 2021 les indépendantistes catalans condamnés à la prison pour leur rôle dans la tentative de sécession mais s'est prononcé par le passé contre une amnistie.
Il a toutefois insisté lundi sur le fait qu'il était temps de "tourner la page" par rapport aux "erreurs du passé" commises dans la gestion de la crise catalane, sans dévoiler ce qu'il était prêt à accorder aux indépendantistes.
"Qui est aux commandes ?"
Les possibles concessions de M. Sánchez aux séparatistes catalans ont été critiquées mardi par l'ex-Premier ministre socialiste Felipe González qui a jugé sur la radio Onda Cero que "l'amnistie et l'autodétermination n'étaient pas compatibles avec la Constitution".
Droite et extrême droite ont tiré pour leur part à boulets rouges sur les conditions fixées par M. Puigdemont. "Qui est aux commandes et décide qui sera le prochain chef du gouvernement? Puigdemont", a dénoncé Alberto Núñez Feijóo, en évoquant une "anomalie démocratique".
"Un délinquant et un fugitif"
"Les exigences de Puigdemont (...) sont celles d'un délinquant et d'un fugitif", a dit de son côté le chef du parti d'extrême droite Vox, Santiago Abascal.
Vainqueur des législatives, M. Feijóo a été chargé par le roi Felipe VI de présenter fin septembre sa candidature au poste de Premier ministre devant le Parlement. Mais ses chances sont infimes.
Après l'échec attendu du chef du Parti Populaire, M. Sánchez disposerait de deux mois pour tenter à son tour d'être investi. S'il n'y parvenait pas, de nouvelles élections seraient convoquées, probablement à la mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Revolut lance des distributeurs de billets en Espagne
C'est une première pour une banque en ligne: la fintech britannique Revolut, a annoncé mercredi le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne, sur lesquels il sera aussi possible d'ouvrir un compte ou d'obtenir une carte bancaire.
Revolut, qui a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois son intention d'investir davantage le monde physique, affirme dans un communiqué vouloir moderniser un système "resté quasiment inchangé au cours des dernières décennies".
La marque ouvrira 50 premiers distributeurs "dans les prochaines semaines" à Madrid et Barcelone avant de s'étendre à d'autres villes, avec l'objectif d'installer au total 200 appareils dans le pays. Le projet est d'étendre l'initiative dès 2026 à d'autres pays européens.
Revolut a plus que doublé son bénéfice net l'an dernier, à 790 millions de livres (938 millions d'euros), grâce à des clients toujours plus nombreux: elle en compte plus de 55 millions --dont plus de 5 millions en France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, et presque autant en Espagne.
Concurrence des banques classiques
L'entreprise, valorisée 40 milliards d'euros l'an dernier, a acquis une place de banque secondaire mais elle veut concurrencer les banques traditionnelles. Elle a commencé à commercialiser des crédits immobiliers en Lituanie, où elle dispose d'une licence bancaire, et prévoit d'étendre cette offre en Europe.
La néobanque a annoncé le mois dernier un investissement d'un milliard d'euros en France, ainsi que l'installation à Paris de son siège pour l'Europe de l'Ouest, d'où elle supervisera entre autres l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande.
Revolut a par ailleurs annoncé mardi sa participation au consortium European payments initiative (EPI), qui développe la solution de paiement Wero, initialement imaginée comme une réponse européenne aux géants américains Visa et Mastercard, et proposera cette dernière à ses clients français, allemands et belges à partir de juillet.
Ses nouveaux distributeurs fonctionneront avec une carte physique ou sans contact, et Revolut précise que l'authentification par reconnaissance faciale sera "lancée prochainement".
Les appareils permettront aux clients de la banque de retirer des espèces sans frais supplémentaires, notamment à l'étranger. Les usagers d'autres établissements pourront également les utiliser "moyennant des frais compétitifs", promet l'entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le gouvernement suédois veut louer des places de prison en Estonie
La Suède a annoncé mercredi avoir conclu un accord avec l'Estonie pour louer des cellules de prison pour 600 prisonniers, anticipant une forte pression sur ses propres établissements. Sa mise en oeuvre est toutefois soumise à l'accord du Parlement.
Selon l'accord, la Suède pourrait louer 400 cellules dans la prison de Tartu, dans le sud-est de l'Estonie.
L'Estonie est "un partenaire très important et très proche" et est liée par les mêmes engagements internationaux en ce qui concerne les prisonniers, a estimé le ministre suédois de la Justice, Gunnar Strommer. "Les conditions sont donc très bonnes pour une coopération plus approfondie entre la Suède et l'Estonie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
La mise en oeuvre de l'accord nécessitera certaines modifications de la législation et devra être approuvée par le parlement suédois à une majorité des trois quarts, a ajouté le ministre.
Il est donc soumis au feu vert des sociaux-démocrates, premier parti au Parlement avec 106 sièges sur 349 et qui siègent dans l'opposition. Une porte-parole du parti s'est dite "sceptique" tandis que le parti du Centre se dit opposé au projet.
Solutions similaires en Europe
Plusieurs autres pays européens ont déjà expérimenté des solutions similaires, notamment la Norvège et la Belgique, qui ont loué des cellules aux Pays-Bas par le passé, tandis que le Danemark se prépare à envoyer des détenus au Kosovo.
La Suède a connu une augmentation de la criminalité violente ces dernières années, avec des fusillades et des attaques à l'engin explosif liées à des règlements de compte entre réseaux criminels rivaux.
Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre Ulf Kristersson, soutenu au parlement par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration, est arrivé au pouvoir en 2022 en promettant de sévir contre la criminalité.
Ingemar Kihlstrom, du parti chrétien-démocrate, partenaire de la coalition, a déclaré aux journalistes que la sévérité accrue de la politique du gouvernement va peser sur le système pénitentiaire.
Entrée en vigueur possible en 2026
Les prisonniers ne seront envoyés en Estonie que s'ils n'ont pas besoin d'un traitement médical approfondi et s'ils ne présentent pas un risque élevé pour la sécurité, selon le gouvernement.
M. Strommer a déclaré que "l'un des principes directeurs" de la Suède dans les négociations avec l'Estonie avait été "d'assurer que l'exécution des peines en Estonie soit aussi similaire que possible à ce qu'elle serait en Suède".
Il espère signer l'accord avec son homologue estonienne Liisa-Ly Pakosta "dans quelques semaines". Selon le calendrier du gouvernement, si l'accord est adopté par le parlement suédois, il entrera en vigueur le 1er juillet 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Assemblée nationale rejette la motion de censure contre Bayrou
Sans surprise et dans un hémicycle clairsemé, l'Assemblée nationale a rejeté mercredi une motion de censure déposée par LFI contre le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement. Les deux camps s'accusent de manoeuvres au Parlement.
En l'absence de soutiens suffisants, et notamment des voix PS et du RN, la septième motion de censure contre François Bayrou n'a obtenu que 116 voix sur 289 nécessaires pour faire chuter le gouvernement.
Elle aura surtout offert le terrain pour un match retour sur une proposition de loi agricole clivante.
"Il y a bientôt un an que le résultat des urnes est bafoué par le président de la République", a lancé depuis la tribune la députée insoumise Mathilde Hignet. Elle a accusé le gouvernement et ses soutiens de faire "alliance une fois de plus avec l'extrême droite sur l'un des textes les plus rétrogrades pour notre environnement".
Les députés écologistes, et une partie du groupe GDR (communiste et ultramarin) ont voté pour, la députée Sophie Taillé-Polian, dénonçant une "loi poison". Dans le viseur: un coup tactique du bloc central, soutenu par l'alliance entre le RN et les ciottistes, concernant la loi agricole dite Duplomb-Menonville.
Le texte, clivant, porte notamment une mesure de réintroduction à titre dérogatoire d'un pesticide néonicotinoïde. Ecologistes et insoumis avaient répondu dans l'hémicycle en déposant une multitude d'amendements (quelque 1500 écologistes et 800 LFI).
Invoquant une "obstruction", les députés favorables à l'essentiel de la loi ont choisi de rejeter eux-mêmes le texte de manière préventive, pour sauter l'étape de l'Assemblée, et l'envoyer directement devant une commission mixte réunissant sept députés et sept sénateurs.
"Le gouvernement n'est pas à l'origine de ce texte. Il n'est pas à l'origine de son adoption. Il n'est pas à l'origine de la motion de rejet, mais il est coupable", a ironisé depuis la tribune François Bayrou, estimant que "c'est la première fois que l'Assemblée nationale est invitée à voter contre l'Assemblée nationale".
PS et RN renvoient à plus tard
Plus offensif ensuite le chef du gouvernement a accusé les Insoumis de se livrer à une "tactique méthodique et constante, permanente de l'obstruction, du blocage, c'est-à-dire, au bout du compte, de l'immobilisme" au Parlement.
Le chef du gouvernement a également défendu la loi Duplomb-Menonville, dont "plusieurs mesures sont vitales pour notre agriculture".
Quant au Parlement, il a appelé à en revoir le fonctionnement, et privilégier l'examen de plusieurs textes de loi en même temps, que les députés voteraient ensuite "lors de séance plénière concentrée sur une demi journée par exemple, comme cela se passe au Parlement européen".
Comme prévu le RN n'a pas soutenu la motion de censure, qui "n'aura aucun résultat au bénéfice des Français" selon son vice-président Sébastien Chenu.
"Votre tour viendra, monsieur le Premier ministre, plus vite que celui que vous réservez aux Français", a-t-il cependant lancé à l'adresse de François Bayrou, l'accusant entre autres de "préparer un budget (pour la France en 2026) sans toucher au tabou de l'immigration".
Pour le PS, Mélanie Thomin a déploré une Assemblée "bâillonnée" par la tactique sur la loi Duplomb. Mais "nous ne voulons pas voter une motion de censure contre le Parlement", a-t-elle confirmé, alors qu'une seule élue a au final voté cette motion. Le PS renvoie une éventuelle censure aux suites données par le gouvernement au conclave sur les retraites.
Jeudi matin les oppositions auront l'occasion de remettre le sujet sur la table, avec un vote attendu sur une proposition de résolution communiste qui appelle à revenir sur le passage de l'âge de départ à 64 ans. Ce serait le premier véritable vote sur le sujet dans l'hémicycle, mais le texte n'aurait pas de valeur contraignante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Loïs Boisson élimine Mirra Andreeva
Le rêve bleu continue: Loïs Boisson (WTA 361) jouera ce jeudi les demi-finales de Roland-Garros.
Après son succès sur la no 3 mondiale Jessica Pegula lundi, la joueuse de Dijon a éliminé Mirra Andreeva (WTA 6). Elle a battu 7-6 (8/6) 6-3 la Russe après avoir été pourtant menée 5-3 au premier set et 3-0 au second.
Au fil des jeux, Loïs Boisson a pris l'ascendant sur le plan mental face à la Russe, victorieuse cette année des WTA 1000 de Dubaï et d'Indian Wells. Elle a gagné les six derniers jeux de ce quart de finale devant une Andreeva qui a traversé cette fin de match comme un véritable cauchemar.
Jeudi, Loïs Boisson entend poursuivre sa route dans ce tournoi. Elle affrontera Coco Gauff avec une chance raisonnable de succès. "Je veux aller au bout", avoue Loïs Boisson, la première Française demi-finaliste à Paris depuis Marion Bartoli en 2011.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
-
SuisseIl y a 2 jours
Des recommandations pour éviter un nouveau déraillement au Gothard
-
InternationalIl y a 3 jours
Verstappen sous la menace d'une suspension
-
InternationalIl y a 3 jours
Manif pour les otages israéliens dans le Colorado: huit blessés
-
ClimatIl y a 2 jours
Haut Val de Bagnes (VS): le pont du Fregnolet emporté
-
CultureIl y a 2 jours
Musée Grévin: la statue de Macron volée par des activistes
-
InternationalIl y a 2 jours
Russes et Ukrainiens vont échanger des prisonniers
-
ClimatIl y a 2 jours
Le niveau du barrage de Ferden monte, le lac de Blatten stable