International
Assassinat d'un leader sikh au Canada: Ottawa désigne l'Inde
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/le-premier-ministre-canadien-justin-trudeau-au-coeur-dune-brouille-diplomatique-avec-linde-1000x600.jpg&description=Assassinat d'un leader sikh au Canada: Ottawa désigne l'Inde', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Canada et l'Inde sont plongés mardi dans une grave crise diplomatique, marquée par des expulsions réciproques de diplomates. A l'origine, l'accusation par Ottawa la veille contre New Delhi d'être impliquée dans l'assassinat d'un leader sikh dans l'ouest canadien.
L'Inde a annoncé mardi avoir ordonné à un diplomate canadien de haut rang de quitter le pays. "Le diplomate concerné a été prié de quitter l'Inde dans les cinq prochains jours", a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La décision de New Delhi reflète son "inquiétude croissante face à l'ingérence des diplomates canadiens dans nos affaires internes et leur implication dans des activités anti-indiennes", a expliqué le ministère.
Cette expulsion répond à celle d'un haut diplomate indien annoncée quelques heures plus tôt par le Canada.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait auparavant déclaré devant le Parlement à Ottawa qu'il existait des "éléments crédibles" laissant penser que l'Inde pourrait être responsable de l'assassinat Hardeep Singh Nijjar, un leader sikh et citoyen canadien, dans l'ouest canadien en juin dernier.
"Absurdes"
"L'implication de tout gouvernement étranger dans le meurtre d'un citoyen canadien sur le sol canadien constitue une violation inacceptable de notre souveraineté", a-t-il ajouté dans une allocution de dernière minute devant le Parlement, après avoir convoqué l'opposition.
New Delhi a qualifié mardi matin ces accusations d"'absurdes", démentant "tout acte de violence au Canada".
"Nous sommes un Etat démocratique avec un engagement fort en faveur de l'Etat de droit", a souligné le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué.
Ces accusations "visent à détourner l'attention des terroristes et extrémistes khalistanais, qui ont trouvé refuge au Canada et continuent de menacer la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Inde", a-t-il ajouté.
Après l'allocution de M. Trudeau lundi, la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a annoncé l'expulsion du chef de l'agence de renseignement indienne au Canada (RAW).
"Les allégations selon lesquelles un représentant d'un gouvernement étranger aurait pu être impliqué dans le meurtre d'un citoyen canadien ici, au Canada, sur le sol canadien, sont non seulement préoccupantes, mais elles sont totalement inacceptables", a déclaré Mélanie Joly.
Militant pour la création d'un Etat sikh connu sous le nom de Khalistan, M. Nijjar était recherché par les autorités indiennes pour des faits présumés de terrorisme et de conspiration en vue de commettre un meurtre.
Accusation "bien documentée"
Des accusations qu'il niait, selon l'Organisation mondiale des Sikhs du Canada, une organisation à but non lucratif qui affirme défendre les intérêts des sikhs canadiens.
Le gouvernement indien accuse le gouvernement Trudeau de fermer les yeux sur les activités de nationalistes sikhs radicaux qui prônent la création d'un Etat sikh indépendant dans le nord de l'Inde.
Signes de la crise qui couvait, Ottawa a suspendu récemment les négociations en vue d'un accord de libre-échange avec l'Inde et la ministre du Commerce a annulé la semaine dernière un déplacement prévu dans le pays en octobre.
Le gouvernement canadien a exhorté lundi le gouvernement indien à "coopérer pour éclaircir cette affaire".
Cette accusation "très grave et bien documentée" du Canada, si elle se révèle véridique, aura "l'effet d'une bombe à travers le monde", soutient Jocelyn Coulon, chercheur en relations internationales et ex-conseiller de Justin Trudeau.
L'Inde rejoindrait "le groupe des nations qui assassinent des opposants politiques", à l'image de l'Arabie Saoudite avec l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, ajoute le chercheur indépendant.
Que l'Inde s'autorise une telle attaque témoigne par ailleurs du "poids déclinant du Canada sur la scène internationale", estime l'expert, soulignant les tensions déjà existantes entre le Canada et la Chine.
Un G20 tendu
L'Inde s'est souvent plaint de l'activité de la diaspora sikh à l'étranger, notamment au Canada, susceptible selon New Delhi de relancer le mouvement séparatiste grâce à une aide financière massive.
L'Etat indien du Pendjab, qui compte environ 58% de Sikhs et 39% d'Hindous, a été secoué par un violent mouvement séparatiste dans les années 1980 et au début des années 1990, qui a fait des milliers de morts.
Aujourd'hui, les partisans les plus virulents du mouvement sont principalement issus de la diaspora pendjabi.
Selon la diplomatie indienne, M. Trudeau avait déjà porté ces accusations auprès du Premier ministre indien Narendra Modi à l'occasion du récent sommet du G20 à New Delhi, lesquelles avaient été "complètement rejetées".
Narendra Modi avait exprimé ses "vives inquiétudes quant à la poursuite des activités anti-indiennes des éléments extrémistes au Canada" lors de sa rencontre avec Justin Trudeau.
M. Trudeau avait ensuite déclaré à la presse qu'il défendrait toujours "la liberté d'expression, la liberté de conscience et la liberté de manifester pacifiquement".
Le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de sikhs en dehors de l'Inde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cologne: évacuation pour le désamorçage de bombes de la 2e guerre
Plus de 20'000 personnes ont été évacuées mercredi à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne. Trois bombes non explosées de la dernière guerre mondiale, découvertes dans le centre de la ville, devaient être désamorcées en cours de journée.
Il s'agit de "la plus importante opération" de ce type depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la ville, a indiqué la municipalité.
Découverts lundi lors de travaux, les trois engins de fabrication américaine, deux bombes de 1000 kilos et une de 500 kilos, sont équipés d'un détonateur à impact. Le service de déminage de Düsseldorf est responsable du désamorçage.
Outre les particuliers, l'évacuation concerne aussi un hôpital, deux maisons de retraite, une gare, plusieurs entreprises, de nombreux restaurants et hôtels, neuf écoles et des crèches, a énuméré la ville dans un communiqué.
Bombes régulièrement découvertes
Le sol des villes allemandes reste truffé de bombes non explosées qui sont régulièrement découvertes sur des chantiers de construction, 80 ans après la fin de la guerre.
En 2017, la découverte à Francfort (ouest) d'une énorme bombe de 1,4 tonne avait entraîné l'évacuation de 65.000 personnes.
En décembre 2021, un engin avait explosé sur un chantier proche de la gare de Munich (sud), faisant quatre blessés et interrompant le trafic ferroviaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rémy Cointreau renonce à ses objectifs 2029-2030
Rémy Cointreau renonce à ses objectifs pour 2029-30. La décision reflète les "incertitudes géopolitiques liées aux politiques tarifaires de la Chine et des Etats-Unis", précise mercredi le groupe français de spiritueux, lequel a dégagé un bénéfice net annuel en recul.
Fin avril, le groupe, propriétaire notamment de la maison de cognac Rémy Martin, avait déjà fait état d'un chiffre d'affaires en repli de 17,5%, à 984,6 millions d'euros, pour son exercice décalé 2024-25 achevé fin mars, affecté par des "conditions de marché complexes" en Chine et une baisse des ventes aux Etats-Unis. Mercredi, dans un communiqué, Rémy Cointreau annonce un bénéfice net annuel de 121,1 millions d'euros, contre 184,8 millions un an plus tôt, soit un recul de 34,4% en données publiées.
La marge opérationnelle courante s'est pour sa part repliée de 3,5 points, pour s'établir à 22%. "Compte tenu du manque de visibilité macroéconomique persistant, des incertitudes géopolitiques liées aux politiques tarifaires de la Chine et des Etats-Unis et de l'absence, à ce jour, d'une reprise aux Etats-Unis fondée sur une amélioration des tendances sous-jacentes, Rémy Cointreau estime que les conditions ne sont plus réunies pour maintenir ses objectifs 2029-30", indique-t-il.
"En conséquence", il a "décidé de retirer la prévision 2029-30 annoncée en juin 2020", qui visait notamment une marge opérationnelle courante de 33% à cette échéance. "Cette décision est également motivée par l'arrivée prochaine d'un nouveau directeur général qui définira sa propre feuille de retour tout en s'inscrivant dans la stratégie de la valeur du groupe mise en oeuvre depuis des décennies", précise le groupe, alors que Franck Marilly doit prendre ses fonctions le 25 juin.
Rémy Cointreau est très dépendant du cognac, qui représente environ les deux tiers de son chiffre d'affaires. Les mesures antidumping temporaires de Pékin imposent depuis mi-novembre aux importateurs de brandys européens (eaux-de-vie de vin, essentiellement du cognac) de déposer auprès des douanes chinoises une caution, en représailles à une procédure européenne visant les subventions d'État dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.
Ces mesures ont porté un coup en France à la filière cognac, qui affirme perdre 50 millions d'euros par mois depuis leur instauration, sans compter l'impact à venir de potentielles taxes douanières de la part de l'administration Trump. En conséquence, Rémy Martin a décidé mi-avril de placer plusieurs centaines de salariés de son site de Merpins, en Charente, au chômage partiel une semaine par mois jusqu'en juin
Pour l'exercice 2025-2026, Rémy Cointreau dit "anticiper un retour à la croissance organique du chiffre d'affaires, principalement portée par un fort rebond technique des ventes aux Etats-Unis dès le premier trimestre".
A date, le groupe estime que "l'augmentation potentielle des tarifs douaniers pourrait engendrer un impact maximal brut de 100 millions d'euros sur le résultat courant opérationnel (ROC) en 2025-26" mais se dit "en mesure de compenser jusqu'à 35% de l'impact en 2025-26 grâce à la mise en oeuvre de ses plans d'actions, soit un impact maximal net de 65 millions d'euros".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Plus d'un million de pèlerins musulmans entament le hajj
Plus d'un million de fidèles ont entamé les rituels ancestraux du grand pèlerinage musulman à La Mecque. Les autorités redoublent d'efforts pour éviter que se répète le drame de l'an dernier, lorsque plus de 1300 pèlerins étaient morts par des températures extrêmes.
Réunis dans la ville la plus sainte de l'islam sous des températures atteignant les 40 degrés, les pèlerins ont commencé mercredi par accomplir le rite du "tawaf" qui consiste à tourner autour de la Kaaba, la structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier, au coeur de la Grande mosquée.
D'autres sont arrivés dans la ville de tentes de Mina, une vallée surplombée de montagnes rocheuses située à quelques kilomètres de la Mecque, selon l'agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Ils y passeront la nuit dans des tentes climatisées avant de se rendre jeudi au mont Arafat, une colline située à une vingtaine de kilomètres de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon, marquant l'étape centrale du hajj.
Environ 1,4 million de fidèles sont arrivés en Arabie saoudite pour le hajj, qui consiste en une série de rites codifiés qui se déroulent sur plusieurs jours au coeur de La Mecque et ses environs.
Les autorités ont pris une série de mesures pour lutter contre les effets néfastes de la chaleur et éviter de répéter la tragédie de l'an dernier, quand plus de 1.300 fidèles avaient péri sous des températures ayant atteint 51,8 degrés.
Ce pèlerinage, l'un des plus grands rassemblements religieux au monde, est l'un des cinq piliers de l'islam. Tous les musulmans sont censés accomplir le hajj au moins une fois dans leur vie s'ils en ont les moyens.
"Sentiment incroyable"
Avant de rejoindre La Mecque, les pèlerins doivent d'abord entrer dans un état de pureté, appelé ihram, qui exige une tenue et un comportement appropriés.
Les hommes portent un vêtement blanc sans couture qui souligne l'unité entre les croyants, indépendamment de leur statut social ou de leur nationalité.
Les femmes doivent porter des robes amples, également blanches, ne laissant apparaître que leur visage et leurs mains.
Mardi après-midi, des bus avaient déversé les premiers pèlerins à Mina, accueillis par du personnel leur offrant café et dattes.
"Je suis tellement heureuse, c'est un sentiment incroyable", s'enthousiasme Rim al-Shogri, Saoudienne de 35 ans, qui accomplit le hajj pour la première fois.
Cette année, la riche monarchie du Golfe a mobilisé plus de 40 agences gouvernementales et 250'000 fonctionnaires pour tenter d'atténuer les risques liés à la chaleur.
Les zones ombragées ont été étendues de 50'000 mètres carrés, des milliers de soignants et secouristes supplémentaires seront mobilisés et plus de 400 points d'eau fraîche seront installés, a précisé le ministre du Hajj à l'AFP la semaine dernière.
Hajj 2.0
Les autorités saoudiennes utiliseront également les dernières technologies d'intelligence artificielle pour traiter l'abondance de données et d'images, notamment fournies par une nouvelle flotte de drones déployés à travers La Mecque.
Selon les autorités saoudiennes, 83% des 1.301 pèlerins décédés en 2024 n'étaient pas dotés du permis, payant et octroyé selon des quotas, qui leur aurait ouvert les infrastructures prévues pour rendre le pèlerinage plus supportable, notamment des tentes climatisées.
Cette année, à grand renfort de mesures strictes contre les pèlerins non autorisés, une campagne s'affiche sur les panneaux publicitaires à travers tout le pays et se décline en SMS quotidiens, rappelant les sanctions encourues: une amende doublée à 20'000 rials (4500 frs), assortie d'une interdiction d'entrée dans le royaume pendant dix ans.
La gestion des foules lors de ce grand rassemblement s'est révélée périlleuse dans le passé. En 2015 notamment, une bousculade avait fait quelque 2.300 morts.
L'Arabie saoudite, qui abrite les sanctuaires les plus sacrés de l'islam à La Mecque et à Médine, gagne chaque année des milliards de dollars grâce au hajj et aux pèlerinages, connus sous le nom d'Omra, entrepris à d'autres moments de l'année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tidjane Thiam et trois autres candidats exclus de la présidentielle
Quatre figures de l'opposition en Côte d'Ivoire sont exclues de la liste électorale définitive et ne pourront pas être candidates à l'élection présidentielle d'octobre. Parmi elles Tidjane Thiam, l'ex-patron du Credit Suisse.
Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, principale formation d'opposition), a été radié en avril après une décision de justice remettant en cause sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription sur la liste. M. Thiam a "saisi le Comité des droits de l'homme des Nations Unies", a annoncé le PDCI, dans un communiqué.
L'ex-président Laurent Gbagbo, son ancien bras droit Charles Blé Goudé et l'ancien Premier ministre, désormais en exil, Guillaume Soro, sont quant à eux radiés de cette liste depuis plusieurs années en raison de condamnations judiciaires et n'ont pas été réintégrés, selon un document publié mercredi par la Commission électorale indépendante (CEI).
Aucun de ces quatre candidats ne pourra se présenter à l'élection présidentielle, ni même voter. Lundi, lors d'une conférence de presse, le président de la CEI, chargée d'organiser les élections, Ibrahime Kuibiert Coulibaly, a affirmé qu'aucune révision de la liste n'aura lieu avant le scrutin du 25 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 3 jours
Les TPG lancent une ligne pour rejoindre les plages
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Raclette ou raclonette: la paix a été signée à Saint-Gingolph (VS)
-
CultureIl y a 3 jours
Lausanne: plus de 7000 personnes font vibrer le Chocolate Festival
-
InternationalIl y a 3 jours
Navire d'aide pour Gaza avec Greta Thunberg à bord
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Mexique aux urnes pour élire tous ses juges, à l'ombre du crime
-
InternationalIl y a 3 jours
Verstappen sous la menace d'une suspension
-
SuisseIl y a 3 jours
Anciens diplomates choqués par le "silence" de la Suisse sur Gaza