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Économie

La Berd estime que la Russie sera finalement en croissance en 2023

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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) estime que l'économie russe sera en croissance de 1,5%. (archives) (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) estime que l'économie russe sera en croissance de 1,5% cette année.

Une précédente prévision anticipait une contraction d'ampleur équivalente, mais le pays s'est montré plus résilient qu'anticipé aux sanctions occidentales.

Les revenus de Moscou ont été soutenus, plus qu'anticipé, "par la hausse des prix du pétrole et par la capacité de la Russie à compenser l'impact du plafond (du prix du baril imposé par les Occidentaux, ndlr) en exportant vers de nouveaux marchés", en majorité en Chine et en Inde, a indiqué la Berd mercredi en marge d'un rapport de prévisions.

"Lors de nos dernières prévisions, nous nous attendions à ce que les sanctions - en particulier le plafonnement des prix du pétrole - soient plus efficaces pour limiter l'activité de la Russie", poursuit l'institution dans une déclaration transmise à l'AFP.

En outre, "l'activité est restée robuste - en particulier la consommation des ménages et les dépenses publiques liées au conflit en cours (en Ukraine, ndlr) - et les chiffres du PIB du deuxième trimestre ont été étonnamment élevés", selon la Berd, qui dit toutefois prévoir un ralentissement par la suite.

En revanche, pour l'Ukraine, l'institution n'a pas modifié ses attentes, projetant toujours une croissance de 1% cette année et de 3% l'an prochain.

"Cela reflète une croissance sur un an très négative comparé à janvier et février l'an dernier", avant l'invasion russe de l'Ukraine, note le rapport, qui anticipe toutefois un rebond à mesure que plus d'activités reprennent et avec un approvisionnement en énergie amélioré.

Dans l'ensemble, les économies des pays dans lesquels est présente la Berd devraient croître de 2,4%, anticipe l'institution, mieux que les 2,2% projetés au mois de mai, notamment grâce aux économies des pays d'Asie Centrale, qui bénéficient de la nouvelle donne créée par les sanctions imposées à la Russie, poursuit l'organisation dans son rapport publié mercredi.

Ces pays devraient voir leur PIB progresser de 5,7% cette année, portés notamment par la délocalisation d'entreprises russes sur leurs territoire ou l'augmentation d'importations en provenance de l'UE dont une partie est ensuite ré-exportée en Russie, selon la Berd.

La migration de travailleurs d'Asie centrale vers la Russie, notamment pour compenser l'exode d'une partie de la population en âge de travailler, soutient aussi la croissance de ces territoires car ceux-ci renvoient de l'argent vers leurs pays d'origine.

La croissance de la Turquie a également été revue à la hausse, à 3,5% cette année puis 3% en 2024, grâce à des mesures de relance pré-électorales.

La Berd, fondée en 1991 pour aider les pays de l'ex-bloc soviétique à passer à une économie de marché, a depuis étendu son périmètre pour inclure des pays du Moyen-Orient, d'Asie centrale et d'Afrique du Nord.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: l"inflation "trop élevée" pour baisser les taux

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Un responsable de la banque centrale américaine (Fed) a déclaré qu'il avait voté contre une baisse des taux directeurs plus tôt dans la semaine, estimant que l'inflation aux Etats-Unis était "trop élevée". (archives) (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Un responsable de la banque centrale américaine (Fed) a déclaré vendredi qu'il avait voté contre une baisse des taux directeurs plus tôt dans la semaine, estimant que l'inflation était "trop élevée".

Le président de la Fed de Kansas City, Jeff Schmid, était l'un des deux membres à exprimer son désaccord lors du vote de mercredi, à l'issue duquel l'institution monétaire a approuvé une baisse des taux d'un quart de point.

Le gouverneur Stephen Miran, récemment promu par le président Donald Trump, voulait, lui, une baisse plus forte, d'un demi-point.

"Le marché du travail est globalement équilibré, l'économie affiche une dynamique soutenue et l'inflation reste trop élevée", a remarqué M. Schmid dans un communiqué.

"Je considère que la politique monétaire n'est que modérément restrictive", a ajouté le responsable, qui dispose cette année d'un droit de vote au sein du comité de fixation des taux de la Fed. "Dans ce contexte, j'ai jugé approprié de maintenir les taux inchangés lors de la réunion de cette semaine".

La décision de la Fed a ramené les taux direteurs dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4,00%, allégeant légèrement le fardeau des entreprises et des consommateurs qui souhaitent emprunter de l'argent.

S'adressant aux journalistes mercredi après la publication de la décision, le président de la Fed Jerome Powell a déclaré que, même si un large consensus s'était dégagé cette fois-ci en faveur d'une baisse, le futur de la politique monétaire était moins clair.

"Les avis divergent fortement quant à la marche à suivre en décembre", a expliqué M. Powell.

Nouvelle baisse pas acquise

"Une réduction supplémentaire des taux directeurs lors de la réunion de décembre n'est pas acquise, loin de là", a-t-il poursuivi.

Le principal conseiller économique de Donald Trump, Kevin Hassett, a tenu vendredi des propos différents sur la santé actuelle de la première économie mondiale, évoquant les récentes données sur l'inflation côté consommateurs, légèrement inférieures aux prévisions.

"Nous sommes ravis qu'ils aient réduit les taux directeurs", a souligné M. Hassett devant des journalistes.

"La Fed avance un peu à l'aveuglette et nous sommes confrontés à un arrêt des activités gouvernementales (en raison de la paralysie budgétaire, ou "shutdown", NDLR), ce qui est négatif pour l'économie", a-t-il toutefois noté.

"Dans ce contexte, l'idée que la Fed revienne sur sa promesse de réduire les taux à l'avenir nous semble déroutante", a-t-il ajouté.

Les acteurs du marché ont revu à la baisse leurs prévisions concernant une réduction des taux en décembre à la suite de ses déclarations, et n'envisagent désormais qu'une probabilité de 63% d'une baisse d'un quart de point en décembre, selon l'outil de veille CME FedWatch.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les maçons dénoncent leurs conditions de travail à Berne

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Les employés de la construction ont dénoncé la longueur de leurs journées de travail. (© Keystone/PETER KLAUNZER)

Près d'un millier d'employés du secteur de la construction ont manifesté vendredi à Berne. Ils ont réclamé une nouvelle convention nationale et dénoncé leurs horaires de travail. La mobilisation se poursuit la semaine prochaine en Suisse romande.

La plupart des chantiers de la région de Berne, notamment celui de la gare de la ville fédérale, étaient à l'arrêt vendredi, ont fait savoir des responsables des syndicats Syna et Unia lors d'un point de presse. "Sans maçons, rien ne fonctionne. C'est ce qu'on montre aujourd'hui", a ajouté Chris Kelley, co-responsable du secteur construction à Unia.

La Convention nationale du secteur principal de la construction en Suisse (CN) règle les conditions de travail de près de 80'000 travailleurs. Elle expire à la fin de l’année et est en cours de renégociation. La cinquième ronde de discussions n'a toutefois pas permis cette semaine de trouver un accord.

Dans le secteur, un employé sur quatre va manquer d'ici à 2030 et un maçon qualifié sur trois d'ici 2040, a expliqué Nico Lutz, négociateur en chef d'Unia. Cinq ans après la fin de l'apprentissage, 10% des employés ont quitté la branche.

Propositions "inacceptables"

Pourtant, la Société suisse des entrepreneurs (SSE) veut encore détériorer les conditions de travail, a accusé M. Lutz. Notamment sur la question des longs horaires de travail et du temps de déplacement jusque sur les chantiers.

Les maçons jugent "inacceptables" les propositions patronales, qui incluraient par exemple la semaine de travail de 50 heures, sans possibilité de calculer le temps des déplacements sur un chantier, la flexibilisation de 400 heures du temps de travail, ou le travail généralisé du samedi sans supplément.

Si les partenaires ne trouvent pas d'accord d'ici la fin de l'année, le secteur risque un vide conventionnel, ce qui serait une première en dix ans.

Paix du travail mise à mal

La SSE "regrette" les actions des syndicats, qui brisent selon elle la paix du travail et ralentissent les négociations. Elle assure avoir présenté des solutions constructives pour une nouvelle convention nationale. Elle se réunira la semaine prochaine pour discuter de la suite à donner.

Les entrepreneurs assurent vouloir maintenir la durée hebdomadaire du travail à 40,5 heures et conserver des horaires flexibles afin que les chantiers puissent par exemple compenser les heures perdues en raison des intempéries. Pour les syndicats, cela implique de travailler le samedi. Cela ne se produirait qu'à titre exceptionnel, assure la SSE.

Les bonnes conditions de travail seraient maintenues. Un compte épargne à long terme permettrait d'économiser les heures supplémentaires. En ce qui concerne les temps de trajet, les entrepreneurs accordent de l'importance à une solution simple pour les entreprises actives au niveau local.

Mobilisation en Suisse romande

Le 20 octobre, les maçons tessinois s'étaient déjà mis en grève. La mobilisation se poursuit en Suisse romande en début de semaine prochaine. Lundi, diverses actions et manifestations décentralisées sont prévues à Genève, Lausanne, Fribourg et La Chaux-de-Fonds (NE). Le lendemain, un rassemblement romand est programmé à Lausanne.

La manifestation, qui va traverser la ville d'Ouchy à la Riponne, sera précédée de plusieurs prises de parole. A commencer par celles du président de l'Union syndicale suisse (USS), Pierre-Yves Maillard, et de la présidente d'Unia, Vania Alleva.

Ce n'est pas la première fois que Lausanne sera le théâtre d'un tel défilé: durant l'autonome 2022, lors des négociations pour la précédente convention nationale, entre 6000 et 7000 maçons romands avaient manifesté dans la capitale vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Intesa Sanpaolo: bénéfice net en baisse de 1,2% au 3e trimestre

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Intesa Sanpaolo prévoit de distribuer 3,2 milliards d'euros d'acompte de dividendes à ses actionnaires dès novembre. (archives) (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La première banque d'Italie, Intesa Sanpaolo, a publié vendredi un solide bénéfice net de 2,37 milliards d'euros au troisième trimestre, en baisse de 1,2% sur un an mais conforme aux attentes du marché.

Les analystes prévoyaient un bénéfice proche, à 2,34 milliards, selon un consensus établi par FactSet.

Les investisseurs ont cependant sanctionné ces résultats à la Bourse de Milan et l'action perdait 1,53% à 5,6 euros, à 13H44 sur un marché stable (+0,3%).

Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net d'Intesa atteint 7,588 milliards d'euros, contre 7,167 milliards sur la même période en 2024, soit une hausse de 5,9% sur un an.

Plus de dividende

Ces résultats sont "en ligne avec l'objectif" de bénéfice net supérieur à neuf milliards pour l'année 2025, a souligné la direction de la banque dans un communiqué, et ils "mettent en évidence la capacité d'Intesa Sanpaolo à générer une rentabilité solide et durable".

Le groupe prévoit de nouvelles mesures au quatrième trimestre pour "renforcer davantage encore la durabilité future des résultats", a indiqué la direction.

Intesa prévoit de distribuer 3,2 milliards d'euros d'acompte de dividendes à ses actionnaires dès le mois de novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lausanne: plan d'action de plus de 4 millions pour les commerces

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De gauche à droite: Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois de l'économie, Florence Germond, municipale de la mobilité, Grégoire Junod, syndic, Anne-Lise Noz, présidente de la Sociéte coopérative des commerçants lausannois, et Xavier Company, municipal des services industriels. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a présenté vendredi un plan d'action de plus de 4 millions de francs pour soutenir ses commerçants et renforcer l'attractivité du centre-ville. Celui-ci combine soutien financier direct et exonérations pour les commerces touchés par les chantiers.

A cela s'ajoute des activités de promotion - campagne pour les fêtes de fin d'année, gratuité des transports publics et des parkings P+R -, et des mises en valeur du centre-ville (Bô Noël, parcours lumineux, week-end "Les Vaudoiseries - comptoir des créatrices et créateurs"). Des projets d'optimisation ont aussi été annoncés: informations en temps réel sur les parkings et extension de la durée de stationnement.

Après les tensions entre la Municipalité et la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL), les deux parties ont salué devant les médias "une volonté et une capacité à travailler ensemble sur les mesures sur lesquelles on peut se retrouver". "On n'est pas d'accord sur tout, mais on a réussi à trouver un terrain d'entente", a résumé le syndic de Lausanne Grégoire Junod.

Il a expliqué la multitude de paramètres qui mettent les commerces de proximité en difficulté: des enjeux d'accessibilité, structurels, d'évolution des modes de consommation, de hausse des loyers, de baisse du pouvoir d'achat, de géographie de la ville, et de diversités des enseignes, etc. "On ne peut pas agir sur tout, mais avoir une approche globale pour les aider", a souligné le syndic.

Indemnisations saluées

Du côté des commerçants, on a aussi joué l'apaisement. "Les annonces du jour ne sont pas une finalité, mais un bon début. Il s'agit de bonnes nouvelles importantes dans un contexte difficile", a dit Anne-Lise Noz, présidente de la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL). "Jamais autant d'éléments ont été mis en place pour les commerçants ces 3 ou 4 dernières années", a-t-elle reconnu.

"Nous saluons en particulier l'entrée en matière de la Ville pour les indemnisations aux commerçants impactés par les travaux publics", a-t-elle dit. "Toutes nos demandes n'ont pas encore été prises en compte. Cela ne répond donc pas complètement à la réalité du terrain. Nous en aurons d'autres à venir", a relevé Mme Noz.

Elle a notamment cité la situation problématique de la place de la Riponne, en lien avec l'Espace de consommation sécurisé (ECS) de drogue et aussi le deal de rue, ou la question de l'accessibilité au centre-ville et le manque de place de parking en surface. Le municipal de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand et le syndic ont promis de prochaines annonces s'agissant du local d'injection et des soucis sociaux-sanitaires et sécuritaires inhérents.

Exonérations de taxes triplées

La mesure-phare annoncée vendredi est donc celle d'ouvrir la voie à des subventions et exonérations de taxes pour tous les travaux que la Ville conduit sur le domaine public. Les modalités de répartition de cette aide, qui pourra concerner les commerces et établissements publics affectés par les chantiers, seront définies en concertation avec les associations et acteurs économiques, selon M. Junod.

"Si le coût exact de ces mesures n'est pas encore connu, ce sont plusieurs millions par année qui seront engagés par la Ville de Lausanne sur ses budgets de travaux publics pour soutenir les commerces", a-t-il souligné.

Les exonérations de la taxe d'occupation du domaine public, notamment pour les terrasses, vont, elles, augmenter. Elles seront triplées, soit pour une durée équivalente à trois fois celle de la durée effective des travaux.

La Municipalité triplera également les exonérations des taxes relatives à la prolongation des heures d'ouverture nocturne pour les établissements de jour situés à proximité des chantiers. "Cela leur offrira plus de liberté pour organiser leurs événements festifs ou promotionnels et attirer la clientèle, sans frais supplémentaires".

Trois samedis gratuits

La municipale de la mobilité Florence Germond a annoncé la gratuité des transports publics (zone 11 et 12) via l'application FAIRTIQ durant les trois premiers samedis de décembre. Toujours s'agissant d'accessibilité au centre-ville, un système d'information sur le taux de remplissage d'une vingtaine de parkings, avec 23 panneaux qui renseignent en temps réel la disponibilité de quelque 10'000 places de stationnement, est actuellement déployé.

Autre nouveauté: la durée de stationnement de toutes les places payantes sur l'ensemble du territoire va être prolongée de 2 à 3 heures, dès le 10 novembre. La zone L, du centre-ville, était déjà passée à 3h maximum en automne 2024, à la suite de l'accord entre les milieux économiques et la Ville pour améliorer son attractivité.

Enfin, à l'initiative de la SCCL, le programme de fidélisation "Enjoy Lausanne" (plus de 300 enseignes) évolue pour devenir encore plus attractif. Grâce à un soutien financier de la Ville de 800'000 francs sur quatre ans, il proposera désormais des offres exclusives et intègrera de nouveaux partenaires tels que musées, hôtels, parkings et restaurants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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