Économie
L'OCDE s'inquiète de la "longue route" pour une croissance durable
L'OCDE s'est montrée un peu plus optimiste sur la croissance mondiale dans ses dernières prévisions économiques publiées mercredi, tout en alertant sur la "longue route" avant de profiter d'une reprise durable.
"Nous voyons une reprise à l'horizon, mais il y a encore beaucoup de travail pour se libérer des chocs du passé", a affirmé mercredi Clare Lombardelli, fraîchement nommée cheffe économiste de l'Organisation de coopération et de développement économiques, au cours d'une conférence de presse présentant les perspectives mondiales de l'institution.
Après trois années ponctuées par des crises à répétition, l'économie montre des signes d'apaisement, symbolisés par la légère hausse de la prévision de croissance mondiale de l'OCDE, attendue pour 2023 à 2,7% contre 2,6% au mois de mars.
D'après ce rapport dévoilé à l'occasion d'une réunion ministérielle au siège parisien de l'institution, l'économie profite d'une accalmie de l'inflation après une explosion l'an dernier en raison des conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix de l'énergie et des produits alimentaires.
L'OCDE prévoit cette année 6,6% d'inflation au sein de ses pays membres après 9,4% en 2022. Pour 2024 elle devrait redescendre à 4,3%.
Ce ralentissement signifie que les banques centrales pourraient limiter leurs hausses de taux d'intérêt ce qui serait de bon augure pour l'accès au crédit des ménages et des entreprises, pour la consommation, et donc pour la croissance.
Le redémarrage récent de l'activité économique chinoise après sa politique draconienne de zéro-Covid apporte aussi un peu d'oxygène à l'économie, souligne l'OCDE, la croissance en Chine étant attendue cette année à 5,4%, soit une hausse de 0,1 point par rapport aux prévisions de mars, et à 5,1% l'an prochain (+0,2 point).
L'OCDE prévoit 0,9% de croissance en zone euro cette année, (+0,1 point), grâce à une réévaluation de la croissance du PIB italien à 1,2% (+0,6 point). La croissance française atteindrait 0,8% (+0,1 point) et l'Allemagne est attendue avec une croissance nulle (-0,3 point).
Le Royaume-Uni pourrait quant à lui afficher +0,3% cette année, là où l'OCDE envisageait précédemment une récession.
"Equilibre délicat"
Hors d'Europe, le PIB des Etats-Unis devrait croître de 1,6% et celui de l'Inde de 6,0%, en hausse dans les deux cas de 0,1 point.
Malgré les quelques signes encourageants, l'économie mondiale "fait face à une longue route" avant d'atteindre "une croissance forte et durable", a tempéré la cheffe économiste britannique.
"La reprise sera plus faible en comparaison avec les standards du passé", souligne-t-elle aussi, notant qu'avec 2,9%, la prévision de croissance mondiale pour 2024 a été laissée inchangée par rapport à mars.
Parmi les défis cités par l'OCDE figure la persistance de l'inflation hors énergie et produits alimentaires qui "demeure obstinément élevée" et impose aux banques centrales de "maintenir des politiques monétaires restrictives jusqu'à ce qu'il y ait des signes clairs" d'apaisement, relève Mme Lombardelli.
Or des taux d'intérêt élevés empêchent l'économie mondiale de croître plus franchement, en réduisant la distribution de crédits et en encourageant l'épargne plutôt que la consommation.
"La période que nous traversons se caractérise par une croissance lente mais c'est ce que voulaient les décideurs qui ambitionnaient de dissiper les pressions inflationnistes", observe auprès de l'AFP James Pomeroy, économiste au sein d'HSBC.
Selon lui, "nous n'avons pas encore vu partout les effets des hausses de taux d'intérêt sur l'économie", qui pourraient se faire sentir dans les mois à venir dans la zone euro et aux Etats-Unis et peser encore sur la croissance.
Sur ce point, "les banques centrales ne devraient pas trop resserrer leur politique au point que cela aurait un impact sur la croissance plus important que nécessaire", a estimé Mme Lombardelli, reconnaissant qu'elles font face à "un équilibre délicat".
Les hausses de taux pèsent aussi fortement sur les finances publiques des Etats en renchérissant le coût de leurs emprunts, ce qui augmente leur dette déjà largement creusée par les crises à répétition.
"Presque tous les pays ont des déficits et un endettement plus élevés qu'avant la pandémie, et beaucoup sont confrontés à des pressions croissantes sur les dépenses publiques liées au vieillissement des populations, à la transition climatique et au fardeau du coût de la dette", relève le rapport qui encourage les Etats à cibler davantage leur soutien budgétaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Paiements: la carte de débit prend le pas sur l'argent liquide
Les consommateurs sont désormais de plus en plus nombreux à payer leurs achats avec leur carte de débit, selon un sondage de la Banque nationale Suisse (BNS). La monnaie plastique et son utilisation via des apps mobiles prend ainsi l'ascendant sur l'argent liquide.
Pour les paiements sur place, la tendance à privilégier les moyens de paiement scripturaux se poursuit, la carte de débit étant désormais l'instrument le plus fréquemment utilisé, écrit mardi l'institut d'émission au terme d'un sondage effectué l'automne dernier auprès de 2000 personnes domiciliées en Suisse. Les applications de paiement sont de plus en plus prisées, et interviennent désormais dans quasiment une transaction sur cinq.
Il n'en reste pas moins que 95% des sondés souhaitent que le numéraire reste disponible en tant que moyen de paiement. Seul un très petit nombre des personnes interrogées s'exprime en faveur d'une suppression des espèces.
La BNS relève en outre qu'un nombre croissant de participants à l'enquête constate qu'il est de plus en plus difficile de se procurer des espèces, ceux-ci déplorant la diminution des lieux de retrait d'argent liquide. Cela suscite le mécontentement face à l'accès plus limité à l'argent liquide, poursuit le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Sa rentabilité dopée, Baloise choie ses actionnaires
Baloise est parvenu à accroître fortement sa rentabilité, malgré la stagnation de son volume d'affaires. Les actionnaires auront droit à un dividende amélioré.
Le volume d'affaires s'est érodé de 0,2% à 8,60 milliards de francs. L'Ebit a a grossi de près de 60% à 545,3 millions quand le bénéfice net a bondi de 60,6% à 384,8 millions, énumère le compte-rendu diffusé mardi.
L'assureur proposera un dividende amélioré à 8,10 francs, après 7,70 francs par action.
Le ratio combiné du groupe a atteint 92,9% contre 94,6% en 2023, en dépit de la hausse des sinistres en raison des tempêtes qui ont eu lieu en Suisse au premier semestre 2024.
Les fonds propres atteignaient fin décembre 3,62 milliards de francs, en hausse de presque 12%.
La copie dépasse dans son ensemble le consensus AWP. L'Ebit et le bénéfice net surpassent même les prévisions les plus optimistes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Suisse toujours dans le top ten pour les dépôts de brevets
La Suisse a déposé près de 10'000 brevets en 2024 et enregistre sa quatrième année consécutive de croissance. Elle se classe troisième en Europe et septième au niveau mondial. Elle est le pays qui a déposé le plus de demandes par habitant.
C'est ce qui ressort du bilan annuel de l'Office européen des brevets (OEB), publié mardi. Au total, l'OEB a enregistré près de 200'000 demandes de brevets du monde entier, un niveau stable par rapport à l'année précédente. La Suisse en compte 9966, soit 3,2% de plus qu'en 2023.
L'informatique, qui inclut des domaines de l'intelligence artificielle (IA), a été pour la première fois le domaine le plus important, avec 16'815 demandes de brevets dans le monde en 2024. Les machines, appareils et énergie électriques ont enregistré la plus forte croissance (+8,9%).
En revanche, les communications numériques, qui englobent les inventions liées aux réseaux mobiles, ont connu une baisse de 6,3%.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les nuitées hôtelières connaissent un repli en février
Le secteur hôtelier a enregistré en février un recul de 2,7% sur un an du nombre de nuitées, selon une estimation publiée lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les réservations ont baissé de 6,1%, alors que celles venant l'étranger ont avancé de 1,5%.
Parmi les visiteurs venus d'ailleurs dans le monde, les nuitées de Chinois en Suisse ont diminué de 23,1%, celles d'Allemands de 9,3% et celles d'habitants de pays du Golfe de 5,6%. A l'inverse, les touristes du continent américain ont réservé 12,9% de plus de nuitées, voire 14% s'ils provenaient des Etats-Unis, tandis que les Français ont été à l'origine d'une croissance de 8,5%, montrent les chiffres de l'OFS.
Un premier pointage publié il y a une semaine par l'OFS faisait état d'une contraction des nuitées de 3,1% en février en comparaison annuelle, avec un fléchissement de 6,5% des hôtes autochtones et une augmentation de 1,2% des réservations effectuées par des étrangers.
En février 2023, l'hôtellerie helvétique avait enregistré 3,4 millions de nuitées, selon un pointage officiel publié deux mois plus tard.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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