Économie
La grève dans l'automobile aux Etats-Unis fait ralentir l'emploi
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Les créations d'emplois ont ralenti plus qu'attendu en octobre aux Etats-Unis. Le ralentissement reflète notamment la grève historique chez les trois grands constructeurs automobiles américains. Le taux de chômage est lui ressorti en légère hausse, à 3,9%.
En octobre, 150'000 emplois ont été créés, moins que les 175'000 attendus par les analystes, et moitié moins qu'en septembre, a annoncé vendredi le département du Travail. Les secteurs de la santé, les emplois publics et l'assistance sociale ont embauché. Mais "l'emploi a reculé dans l'industrie manufacturière en raison de la grève", précise le communiqué.
Les salariés qui avaient cessé le travail sur l'ensemble de la période prise en compte pour calculer l'emploi ne sont en effet pas comptés comme employés, avait précisé jeudi Gregory Daco, chef économiste pour EY Parthenon. Cela représente 33'000 des plus de 45'000 grévistes qu'a connu, au plus fort, cette grève inédite de six semaines chez les trois grands constructeurs automobiles américains - General Motors, Ford et Stellantis. Elle touche désormais à sa fin, après des accords de principe conclus avec le syndicat UAW.
Les chiffres d'août et septembre ont par ailleurs été révisés à la baisse, et 101'000 emplois de moins qu'initialement annoncés ont été créés sur ces deux mois.
Chômage historiquement bas
Le taux de chômage augmente lui de 0,1 point, pour grimper à 3,9%. "La croissance de l'emploi reste positive, les salaires ralentissent et le taux de chômage est proche de niveaux historiquement bas", a résumé Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE, dans une note.
"Nous nous attendons à ce que le marché du travail se détende et que l'activité économique ralentisse au fil du temps en réponse à une politique monétaire restrictive" de la part de la banque centrale, la Fed, a-t-elle précisé. Car le ralentissement du marché de l'emploi, néanmoins, va de pair avec celui de l'inflation. Les Etats-Unis connaissent une importante pénurie de main d'oeuvre depuis plus de deux ans, qui a fait flamber les salaires, contribuant à l'inflation.
Pour la combattre, la Fed appuie sur les taux afin de faire ralentir la consommation. Elle les a cependant laissé inchangés mercredi, comme lors de sa précédente réunion en septembre. "Le marché du travail reste tendu, mais les conditions de l'offre et de la demande continuent de s'équilibrer", a relevé le président de la Fed, Jerome Powell, mercredi lors d'une conférence de presse.
"La réduction de l'inflation nécessitera probablement (...) un certain assouplissement des conditions du marché du travail", avait-il cependant averti. Bien que la situation semble se rééquilibrer, doucement, les employeurs rencontrent toujours d'importantes difficultés à recruter.
"Si chaque chômeur du pays trouvait un emploi, nous aurions encore environ 3 millions d'emplois disponibles", relevait Stephanie Ferguson, chargée des questions d'emploi à la Chambre de commerce américaine (U.S. Chamber of Commerce), dans une étude publiée mi-octobre.
Pénuries persistantes
"Les pénuries de main d'oeuvre sont plus persistantes" qu'en 2019, a également commenté mercredi la cheffe économiste d'ADP, Nela Richardson lors d'une conférence téléphonique. Ainsi, lorsqu'un secteur recrute moins, "il est difficile de savoir" si c'est "parce que les entreprises embauchent moins ou parce qu'elles ne trouvent pas de travailleurs".
Le seul secteur privé a créé plus d'emplois en octobre qu'en septembre, avait montré mercredi l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab. Quant aux salaires, ils ont connu leur plus faible hausse depuis fin 2021, mais ont tout de même progressé sur un an de 5,7% pour les travailleurs qui ont conservé le même emploi, et de 8,4% pour ceux qui ont changé.
Cependant, le marché du travail a, depuis l'été, vu un afflux de nouveaux travailleurs, "à la fois du fait de la (hausse de la) participation au marché du travail et de l'immigration", a salué Jerome Powell mercredi, ce qui "explique en partie pourquoi le PIB (produit intérieur brut NDLR) est si élevé". La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a en effet doublé au troisième trimestre, à 4,9% en rythme annualisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA
L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.
Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.
La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.
Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".
Feu vert de la Commission des OPA
Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".
Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.
NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.
Le président s'en va
"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.
Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.
Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Royaume-Uni: recul surprise du PIB en octobre, à -0,1%
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,1% en octobre, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS), une baisse inattendue, les analystes interrogés par Bloomberg tablant sur une légère progression de 0,1%.
Ce recul fait suite à un repli identique en septembre et une croissance nulle en août.
Il accentue encore la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine depuis son retour au pouvoir en juillet 2024 à tenir sa promesse de retour de la croissance.
"Nous sommes déterminés à défier les prévisions de croissance et à créer des emplois de qualité, afin que chacun puisse bénéficier d'une meilleure situation", a réagi un porte-parole du ministère des Finances dans un communiqué.
Le mois d'octobre a notamment été marqué par la reprise des activités du constructeur Jaguar Land Rover, qui avait été contraint de mettre en pause sa production en septembre en raison d'une cyberattaque, avec un impact non négligeable sur l'économie britannique.
Mais ce regain d'activité n'a pas suffi au Royaume-Uni pour retrouver la croissance en octobre, relève Lindsay James, analyste chez Quilter, qui impute le recul du PIB aux inquiétudes en amont de la présentation du budget britannique le 26 novembre.
"Les entreprises et les consommateurs s'attendaient à des hausses d'impôts, et les spéculations et fuites incessantes ont de nouveau freiné l'économie britannique, comme l'an dernier", estime-t-elle.
Le gouvernement a finalement annoncé des hausses d'impôts dans ce budget, mais qui ne prendront effet que progressivement au fil des ans, ce qui semble avoir rassuré les marchés.
"En pratique, l'économie britannique recule", souligne cependant Lindsay James, ce qui rend selon elle "de plus en plus probable" une nouvelle baisse du taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre lors de sa prochaine réunion le 18 décembre.
L'institution monétaire doit cependant composer avec inflation qui reste élevée par rapport aux pays de la zone euro, à 3,6% en octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Sud-Coréen Do Kwon écope de 15 ans pour faillite frauduleuse
Le magnat sud-coréen des monnaies numériques, Do Kwon, accusé d'être à l'origine d'une faillite frauduleuse de plus de 40 milliards de dollars en 2022, a été condamné jeudi à 15 ans de prison à New York. Il avait fait fortune en lançant le Terra.
Agé de 34 ans, l'ancien cofondateur et patron de Terraform Labs, qui faisait face au départ à neuf chefs d'accusation, a plaidé coupable pour deux d'entre eux: complot en vue de fraude et fraude électronique.
Après avoir fui la Corée du Sud et Singapour, où était basée sa société, Do Kwon avait été arrêté au Monténégro avec son directeur financier. Réclamé à la fois par les autorités américaines et coréennes, il avait finalement été extradé vers les Etats-Unis en fin d'année dernière.
Diplômé de Stanford, passé par Apple et Microsoft, l'entrepreneur avait connu un succès rapide, attirant des milliards d'investissements en lançant en 2020 le Terra, présenté comme un "stablecoin", c'est-à-dire une devise numérique dont le cours était théoriquement arrimé à une devise classique, en l'occurrence le dollar.
Recherché par la Corée du Sud
Mais à la différence d'autres monnaies électroniques de ce type, comme le Tether ou l'USDC, le produit de la vente de Terra n'a pas été placé dans des actifs sûrs, comme du numéraire ou des obligations d'Etat, susceptibles d'être récupérés rapidement en cas de problème. Terraform Labs, l'entreprise fondée par Do Kwon, faisait reposer la valeur du Terra sur un algorithme.
Au printemps 2022, après la dégringolade de l'autre cryptomonnaie créée par Terraform Labs, le Luna, le Terra a fait l'objet de ventes massives par des investisseurs devenus suspicieux.
La valeur du Terra est descendue au-dessous d'un dollar, ce qui a poussé Terraform Labs à utiliser la presque totalité de ses réserves pour soutenir Luna et Terra, en vain. Au total, l'effondrement des deux cryptomonnaies a réduit de plus de 40 milliards de dollars la valeur des avoirs de leurs détenteurs.
Do Kwon risque également une peine de prison en Corée du sud, où une procédure contre lui est en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump exaspéré par les mauvais sondages sur l'économie
"Quand les sondages vont-ils refléter la grandeur de l'Amérique aujourd'hui?" Donald Trump a laissé libre cours jeudi à son exaspération face aux enquêtes d'opinion, qui révèlent le mécontentement croissant des Américains face à sa politique économique.
"Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?" s'est encore indigné le président américain dans un message sur son réseau Truth Social. Il a une nouvelle fois accablé son prédécesseur démocrate Joe Biden pour le "désastre" qu'il lui a laissé en matière d'inflation.
Un sondage mené par l'université de Chicago pour l'agence AP, publié jeudi, indique que seulement 31% des Américains sont satisfaits de la politique économique menée par Donald Trump, contre 40% en mars, soit le plus bas niveau jamais relevé, y compris pendant son premier mandat. 68% d'entre eux jugent que l'économie américaine se porte mal, selon le même sondage.
Cette insatisfaction contraste avec le paysage économique flatteur dépeint par le président, qui a été élu en grande partie grâce à ses promesses de lutter contre la vie chère.
"Les prix baissent"
Le républicain de 79 ans a répété jeudi que "les prix baissaient rapidement" et vanté le haut niveau des cours de Bourse. L'inflation, qui avait flambé pendant la présidence de Joe Biden, a d'abord ralenti après le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, puis a accéléré depuis avril.
Le dernier pointage publié, en septembre, était de 2,8% de hausse des prix sur un an. Le gouvernement n'a pas dévoilé de statistique pour octobre, invoquant la paralysie budgétaire alors en cours, et le chiffre de novembre est attendu la semaine prochaine.
"Pour ce qui concerne le coût de la vie, tous les indicateurs économiques (...) montrent qu'en réalité l'économie est meilleure et plus éclatante que sous le gouvernement précédent", a assuré la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt jeudi pendant une conférence de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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