International
Shell poursuit en justice Greenpeace, qui dénonce une intimidation
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/11/six-militants-de-greenpeace-etaient-montes-a-bord-dun-navire-transportant-une-plateforme-de-shell-destinee-a-agrandir-un-champ-petro-gazier-en-ecosse-archives-1000x600.jpg&description=Shell poursuit en justice Greenpeace, qui dénonce une intimidation', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Shell réclame 2,1 millions de dollars (un peu moins de 2 millions de francs) à Greenpeace devant la justice britannique après que six militants sont montés en début d'année sur un navire du géant des hydrocarbures pour dénoncer l'exploitation de combustible fossiles.
Ce procès est "une intimidation", a dénoncé Greenpeace dans un communiqué, qui définit la plainte comme "l'une des plus grandes menaces juridiques" que l'ONG a dû affronter "au cours de ses plus de 50 ans d'histoire", et affirme que Shell essaie de lui "interdire de manifester pour faire taire ses revendications climatiques".
Six militants de Greenpeace étaient montés en deux fois, fin janvier et début février, à bord d'un navire en marche qui croisait alors dans l'océan Atlantique, transportant une plateforme de Shell destinée à agrandir un champ pétro-gazier en Écosse. Ils y sont restés plusieurs jours.
"Shell et ses sous-traitants ont le droit de recouvrer les coûts importants liés à la réponse aux actions dangereuses de Greenpeace", a fait valoir le groupe dans une déclaration transmise à l'AFP.
L'entreprise explique notamment que des frais "significatifs" ont été nécessaires pour obtenir des injonctions visant à empêcher d'autres embarquements de militants sur son navire, mais aussi assurer la sécurité des manifestants et de l'équipage.
Selon des documents de procédure que l'AFP a pu consulter, Shell demande à la Haute Cour de Londres 2,1 millions de dollars de compensation, liés surtout aux frais engagés par Fluor, un sous-traitant américain chargé de fabriquer et livrer la plateforme - ce dernier pourrait en outre réclamer 6,5 millions de livres supplémentaires.
Greenpeace s'insurge aussi jeudi contre une proposition de Shell de réduire à 1,4 million les dommages réclamés si l'organisation s'engage "à ne plus jamais protester contre les infrastructures [de Shell], en mer ou dans les ports, où que ce soit dans le monde", selon le communiqué de l'ONG.
Mais "notre intention a été déformée", a affirmé un porte-parole de Shell à l'AFP, "il s'agit simplement d'empêcher les actions en mer ou dans les ports qui pourraient mettre en danger la vie des personnes - comme cela s'est produit au début de cette année - et rien de plus".
"Le droit de manifester est fondamental et nous le respectons absolument. Mais cela doit être fait en toute sécurité et dans la légalité", avait assuré Shell un peu plus tôt dans sa déclaration.
Le géant pétrolier était notamment revenu en juin sur un engagement de réduire sa production de brut de 1 à 2% par an, tablant désormais sur une production "stable" jusqu'en 2030, suscitant l'ire des écologistes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Gaza: les attaques israéliennes font 6 nouveaux morts
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de six personnes, dont deux mineurs, dans des frappes aériennes nocturnes dans le centre et le sud du territoire palestinien assiégé où Israël intensifie son offensive.
"Nos équipes ont transporté au moins 6 morts", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours.
Selon lui, "quatre morts", un couple et deux enfants mineurs de la même famille, ainsi que "des dizaines de blessés", ont été transportés vers des hôpitaux après une frappe aérienne vers 01h30 sur une habitation dans le quartier Amal de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.
Camp de réfugiés bombardé
M. Bassal a également fait état de "deux morts et plusieurs blessés, dont des enfants", dans une frappe une demi-heure plus tard sur une habitation dans le camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de commenter à moins qu'on lui fournisse "les coordonnées géographiques exactes" de ces frappes. L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations de M. Bassal.
Depuis le début de la guerre, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël interdit l'accès de la bande de Gaza aux journalistes extérieurs.
Plus de 53'000 morts
Mettant fin à une trêve de deux mois ayant permis le retour d'une trentaine d'otages israéliens (dont huit morts) en échange de la libération de quelque 1800 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une situation humanitaire catastrophique.
Israël a intensifié cette offensive le 17 mai dans le but affiché d'anéantir le Hamas et de libérer les derniers otages restant. Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 57 restent retenues dans Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.
Plus de 53'822 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza par les attaques israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts
Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l'est de l'Australie a été porté à cinq morts, selon la police. Quelque 50'000 personnes restant samedi piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.
Les pluies ont frappé la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile à quelque 400 kilomètres de Sydney.
Selon le service d'urgence de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, près de 10'000 propriétés ont été endommagées par les inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l'espace de trois jours.
50'000 personnes encore piégées
Samedi, quelque 50'000 personnes se trouvaient encore piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer, selon le service d'urgence de Nouvelle-Galles du Sud.
"Nous continuerons d'approvisionner les habitants isolés par voie terrestre, maritime et aérienne", a assuré Paul McQueen, chef du service d'urgence de l'Etat.
Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d'être hélitreuillées.
Six mois de pluie en trois jours
Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d'inondation dans certaines régions.
Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.
De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.
Réchauffement en cause
La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.
Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Syrie salue la levée formelle des sanctions américaines
Le pouvoir syrien a salué samedi la levée formelle des sanctions américaines imposées au pays, en proie à une grave crise économique après plus de 13 ans de guerre civile.
Le président Donald Trump a créé la surprise en annonçant lors d'une visite à Ryad le 13 mai la levée de sanctions américaines, disant vouloir "donner une chance de grandeur" aux nouvelles autorités de Damas.
Il a aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, qui a dirigé la coalition de groupes rebelles islamistes radicaux ayant renversé en décembre le président syrien Bachar al-Assad.
"La République arabe syrienne se félicite de la décision du gouvernement américain de lever les sanctions imposées à la Syrie et à son peuple depuis de longues années", a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères.
"Il s'agit d'un pas positif dans la bonne direction pour réduire les souffrances sur les plans économique et humanitaire", a-t-il ajouté.
La Syrie, dirigée par le clan Assad pendant plusieurs décennies, fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.
Investissements
Les sanctions internationales sont le principal obstacle à la relance de l'économie syrienne.
Et leur levée permettra le retour des investissements en Syrie, où le pouvoir syrien s'emploie à trouver les fonds pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre.
Vendredi, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a indiqué que le département du Trésor et le département d'Etat mettaient "en oeuvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie".
Le département d'Etat a délivré une dérogation au titre de la "loi César" sur la protection des civils en Syrie "qui permettra à nos partenaires étrangers, à nos alliés et à la région d'exploiter davantage le potentiel (du pays)", ajoute le communiqué.
Cette loi de 2020 prévoyait des sanctions sévères contre toute entité ou entreprise coopérant avec le pouvoir déchu de Bachar al-Assad.
L'exemption est valable pendant 180 jours, a précisé le secrétaire d'Etat Marco Rubio.
Ces mesures "s'inscrivent dans le cadre d'un effort plus large du gouvernement américain visant à supprimer l'ensemble des sanctions imposées à la Syrie en raison des abus commis par le régime Assad", a indiqué le Trésor.
"Priorités importantes"
La guerre en Syrie a fait plus d'un demi-million de morts, provoqué l'exil de millions d'habitants et détruit les infrastructures du pays.
La levée des sanctions américaines doit permettre de "réaliser des investissements favorables à la stabilité et à faire progresser les efforts de redressement et de reconstruction", selon M. Rubio.
Washington s'attend désormais à "une action rapide de la part du gouvernement syrien sur des priorités politiques importantes", a-t-il ajouté, en allusion au respect des droits des minorités et aux progrès sur le chemin de la démocratie.
Le 20 mai, l'Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad.
Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.
En décembre, les Etats-Unis ont abandonné l'offre d'une récompense de 10 millions de dollars pour l'arrestation d'Ahmad al-Chareh, datant de 2017. M. Chareh était à la tête de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda dissoute avec toutes les autres factions armées par le nouveau pouvoir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les Pacers enfoncent le clou face aux Knicks
Les Pacers ont pris une option sur une place dans les Finales NBA.
Indiana est allé s'imposer une deuxième fois sur le parquet des New York Knicks vendredi (114-109) pour mener 2-0 en finale de la Conférence Est. Les deux prochains matches auront lieu à Indianapolis.
Battus en prolongation dans un acte I où ils comptaient 14 points d'avance à 2'51 de la fin du temps réglementaire, les Knicks n'ont pas réussi à relever la tête. La franchise new-yorkaise a craqué à l'entame du quatrième quart vendredi, concédant un partiel de 13-4 pour accuser 9 longueurs de retard à 9'17 du "buzzer" (94-85).
Un 9-0 a permis aux Knicks d'entretenir l'espoir et de revenir à 1 point (110-109) avec 14 secondes à jouer. Mais les Pacers ont rentré leurs quatre derniers lancers-francs, alors que Jalen Brunson a manqué la cible à 3 points à 8''1 de la fin alors qu'il pouvait permettre à New York d'égaliser à 112-112.
Brunson a pourtant livré la marchandise, cumulant 36 points (à 5/12 derrière l'arc) et 11 rebonds pour un différentiel de +4. Mais l'homme du match fut l'ailier fort d'Indiana Pascal Siakam. Le Camerounais, champion NBA avec Toronto en 2019, a réussi 39 points, 5 rebonds et 3 passes décisives.
Les Pacers, toujours en quête d'un premier titre NBA, sont donc à deux succès d'une deuxième "grande" finale après celle disputée en 2000. Ils s'étaient alors inclinés en six matches face aux Lakers du duo Kobe Bryant/Shaquille O'Neal, après avoir vaincu... les Knicks (4-2) en finale de Conférence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 2 jours
L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)
-
LausanneIl y a 2 jours
Genève: les chauffeurs Uber sont soumis à la loi sur les services
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse a besoin de quatre fois plus d'installations solaires
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Reckingen (VS): centre de valorisation de la viande en construction
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump dénonce devant Ramaphosa le "génocide" d'agriculteurs blancs
-
CultureIl y a 3 jours
Musique: Springsteen sort un album live anti-Trump
-
InternationalIl y a 2 jours
Au Danemark, l'âge de la retraite relevé à 70 ans en 2040
-
InternationalIl y a 3 jours
Naf-Naf va demander son placement en redressement judiciaire