Économie
Japon: repli du PIB au 3e trimestre
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L'économie japonaise a reculé plus fortement que prévu au troisième trimestre.
Le net repli reflète le vif ralentissement des exportations et d'une consommation toujours minée par l'inflation et la chute du yen, selon une première estimation officielle publiée mercredi.
Après deux trimestres de croissance, le produit intérieur brut (PIB) nippon s'est contracté de 0,5% par rapport au trimestre précédent, en données réelles et ajustées des variations saisonnières, alors que les économistes du consensus de l'agence Bloomberg tablaient sur un mini-repli de 0,1%. Comme anticipé, la vigueur des exportations, qui avait été le moteur de la croissance relativement élevée du Japon au deuxième trimestre (+1,1%, un chiffre légèrement revu en baisse mercredi), n'a pas duré en raison du ralentissement économique mondial qui commence à se faire sentir.
Les exportations nippones ont ainsi augmenté de seulement 0,5% au troisième trimestre. Et dans le même temps, les importations du pays ont rebondi (+1%), générant un impact globalement négatif du commerce extérieur sur le PIB. Mais c'est surtout la demande intérieure qui s'est avérée "plus faible que prévu, comme la consommation des ménages, les investissements des entreprises et l'accumulation des stocks", ont commenté des économistes de la banque néerlandaise ING dans une note.
La consommation des ménages, fragilisée par l'inflation et la chute du yen, est en effet restée en déclin sur la période juillet-septembre (-0,1%), après avoir déjà reculé de 0,9% lors du trimestre précédent. Les investissements non résidentiels des entreprises dans l'archipel ont aussi poursuivi leur déclin (-0,6%).
Le Japon bientôt derrière l'Allemagne?
Le marasme du commerce extérieur risquant de s'intensifier en fin d'année, le Japon pourrait connaître au second semestre 2023 une petite récession technique, définie par au moins deux trimestres consécutifs de repli du PIB, selon des observateurs. Le Premier ministre Fumio Kishida a dévoilé début novembre un nouveau plan de relance massif, équivalent à plus de 100 milliards d'euros, visant notamment à alléger le poids de l'inflation et de la chute du yen sur le pouvoir d'achat.
En tentant de limiter la dégradation de la conjoncture, M. Kishida espère aussi enrayer la chute de sa cote de popularité dans l'électorat, actuellement tombée au plus bas depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans. Le nouveau plan de relance inclut notamment des réductions d'impôts et des aides de 70.000 yens (environ 430 euros au taux de change actuel) pour les foyers à revenus modestes, ainsi que le prolongement de mesures du gouvernement pour limiter les hausses des prix de l'essence et des factures énergétiques.
La Banque du Japon (BoJ) maintient pour le moment sa politique monétaire ultra-accommodante, tout en procédant occasionnellement depuis fin 2022 à des ajustements à la marge. Car l'institution estime que la croissance économique et les hausses de salaires au Japon ne sont pas suffisamment significatives pour l'instant pour générer un cercle vertueux avec une inflation durable autour de sa cible de 2%.
Les nouvelles données du PIB nippon "ne plaident pas en faveur de changements de la politique de la BoJ à court terme", selon les économistes d'ING. Du fait notamment de la grande faiblesse du yen, le Japon pourrait perdre cette année son rang de troisième puissance économique mondiale, en étant dépassé par l'Allemagne, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées fin octobre.
Le Japon occupe la troisième place mondiale au niveau du PIB depuis que la Chine l'a dépassé en 2010.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Un crédit d'étude supplémentaire pour patinoire du Trèfle-Blanc
Le grand Conseil genevois a accepté vendredi un crédit supplémentaire de 5,35 millions de francs pour compléter les études relatives à la construction de la patinoire du Trèfle-Blanc et aux aménagements aux alentours de la future enceinte sportive. Le crédit d'investissement pour l'ensemble devrait avoisiner les 400 millions.
Le crédit voté vendredi par 74 voix et 13 abstentions (Vert.e.s) vise à compléter un premier crédit d'étude de 11,7 millions. Le projet nécessite des études complémentaires notamment pour le reversement de la boucle du tram, pour la mobilité, pour le P+R ou encore pour des impacts géologiques, a indiqué le député UDC Christo Ivanov.
Les coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy et les dépenses liées à l'aménagement des alentours de l'enceinte sportive ont été revus à la hausse, notamment en raison de l'augmentation de prix des matériaux de construction. L'investissement est estimé à 293 millions de francs pour le complexe auquel s'ajoutent près de 100 milllions de garantie de prêt pour le parking.
Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, espère que le crédit d'investissement sera discuté cet automne au Grand Conseil pour un démarrage des travaux au début 2026. La mise en service est prévue pour 2030. La nouvelle infrastructure pourra accueillir 8500 spectateurs. Il y aura aussi des surfaces commerciales ainsi que des espaces réservés pour les collectvités publiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Chain IQ dans le collimateur de la Finma
Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients bancaires UBS et Pictet.
"Nous pouvons confirmer avoir été informés de ce dossier et le traitons selon les procédures prévues", a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), confirmant une information du portail Tippinpoint.
Le porte-parole n'a cependant pas dévoilé de détail, soulignant que le régulateur ne pouvait pas s'exprimer sur des cas concrets.
Même en cas de sous-traitance, la responsabilité demeure auprès du donneur d'ordre, qui reste le principal point de contact de la Finma, a ajouté le porte-parole.
La société d'achats Chain IQ ainsi que 19 autres sociétés ont été victimes le 12 juin d'une cyberattaque et de vols de données. Des informations sur certains de ses clients ont été publiées sur le dark web, avait indiqué le groupe zougois.
Les banques UBS et Pictet figurent parmi les victimes. Des données concernant 130'000 employés de l'établissement aux trois clés, dont la ligne directe du directeur général Sergio Ermotti, sont depuis disponibles sur le dark web, avait révélé le journal Le Temps.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Important vol dans une banque fribourgeoise, deux arrestations
Une employée de banque du canton de Fribourg et son compagnon ont été arrêtés. Ils ont avoué avoir dérobé plusieurs centaines de milliers de francs dans un coffre-fort d'une banque du canton de Fribourg.
Le duo a été arrêté début juin par les polices cantonales de Fribourg et Zurich, tandis qu'un chien policier a retrouvé le butin, annonce vendredi la police fribourgeoise. La banque concernée avait annoncé le vol en avril dernier.
Les nombreuses investigations menées dans la foulée ont permis d'identifier une employée de banque et son partenaire, domicilié dans le canton de Zurich.
La quasi-totalité de la somme volée a pu être retrouvée par un chien policier spécialisé dans la recherche d'argent lors d'une perquisition dans le canton de Zurich. Seuls quelques milliers de francs manquaient.
Les deux suspects sont passés aux aveux. La police précise qu'elle ne donnera aucune autre information à ce stade.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%
La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la Fed mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.
"Le monde est hautement imprévisible", a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d'intérêts restaient "sur une trajectoire descendante".
"Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni", a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.
Mais les prix de l'énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l'inflation, souligne l'institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l'Iran et Israël.
La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d'un quart de point de pourcentage.
"Equilibre délicat"
Ce choix "souligne l'équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l'économie", résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.
La BoE continue de prôner "une approche graduelle et prudente" sur les futures coupes, après une réduction d'un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.
Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l'institution "ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un oeil sur les prix de l'énergie".
D'après des chiffres officiels publiés mercredi, l'inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.
L'institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l'année.
En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu'attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d'impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.
"L'incertitude commerciale continuera certainement d'avoir un impact sur l'économie britannique", estime la BoE.
La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l'économie américaine.
Dans la foulée de l'annonce de la BoE, vers 13h35, la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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