À 77 ans, Paulo Coelho va ouvrir un musée à Genève en septembre prochain. L’auteur brésilien de "L’Alchimiste" vit depuis plus de quinze ans dans la ville du bout du lac avec son épouse, l'artiste peintre Christina Oiticica.

Considéré comme l'un des auteurs les plus traduits au monde, on pourra par exemple découvrir dans ce musée, situé à deux pas de l'église russe, la machine à écrire sur laquelle il a tapé le brouillon de "L'Alchimiste" (1988), traduit en français en 1994, apprend-on sur le site de la fondation Paulo Coelho, sur le compte Instagram de l'auteur et dans la Tribune de Genève et 24 Heures ce week-end.

Interné à 17 ans

Le Musée racontera notamment son internement psychiatrique à l'âge de 17 ans - il quittera l'hôpital à 20 ans - et son adhésion au mouvement hippie dans les années 60 avant de voyager en Amérique du Sud et en Europe. Dans les années 70, il sera brièvement emprisonné et torturé sous la dictature brésilienne.

Son questionnement spirituel l'amènera sur le chemin de St-Jacques de Compostelle, où il trouvera l'inspiration de son premier roman "Le pèlerin de Compostelle" (1987).

Son épouse Christina Oiticica exposera ses ½uvres au dernier étage du musée, qui en compte trois. C’est d'ailleurs à Genève qu’ils se sont mariés. Le couple vit également à Tarbes, dans le sud-ouest de la France.

En plus d'être l'un des auteurs les plus vendus dans le monde avec une vingtaine de livres à son actif, Paulo Coelho est également très suivi sur les réseaux sociaux et compte des millions de followers, dont 30 millions sur Facebook.

En 2021, le magazine suisse Bilan estimait sa fortune entre 500 et 600 millions de francs.

The Paulo Coelho and Christina Oiticica Foundation

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La neuvième édition du festival gratuit Festimixx aura lieu les vendredi 13 et samedi 14 juin à Renens (VD). Au menu: des jeunes talents et des artistes internationaux, des ateliers ludiques ou artistiques, ainsi que des spécialités gastronomiques du monde entier, à l'image des centaines de nationalités qui peuplent la ville de l'Ouest lausannois.

"La programmation fait écho à la belle diversité renanaise et réunit des artistes professionnels et amateurs pour un programme musical vibrant", annoncent les organisateurs. Ainsi, des stars comme Tiken Jah Fakoly partagent l'affiche avec des talents régionaux comme Marie Jay, J.NUNN ou encore la chorale des élèves des écoles primaires de Renens.

Les diverses scènes accueilleront aussi bien des spectacles de flamenco, de pop balkanique ou de danse folkloriques chiliennes que des écoles de la région. Parmi celles-ci, l'école de cirque Lausanne Renens, l'école de théâtre La Ruche ou encore l'association Biriba's Capoeira.

Plusieurs ateliers pâte à sel, réalisation de badge ou de tirage au pochoir figurent également au programme. De nombreuses institutions et associations viendront également présenter leurs activités, à l'image de la bibliothèque de la ville de Renens, de l'association des Vietnamiens de Lausanne ou encore de la société philatélique de Renens, pour ne citer qu'eux.

Enfin, les stands culinaires pourraient à eux seuls justifier le déplacement. Hot-dogs chiliens, brochettes de chèvre accompagnées de racine de manioc façon congolaise, pljeskavica serbe, gözleme turques, ou encore paella espagnole ne sont en effet qu'une partie des spécialités qui attendent les visiteurs.

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La Comédie de Genève clôt sa saison 2024-2025 avec un spectacle de cirque gratuit au parc des Eaux-Vives, de vendredi à dimanche. "La Spire", de la performeuse française Chloé Moglia, voit cinq femmes jouer avec le vide, suspendues à une immense spirale en filin d'acier.

Jouant du bleu du ciel et des nuances de vert du parc, ce spectacle s'offre comme une rêverie en plein air, explique la Comédie de Genève, qui le programme en partenariat avec le Théâtre de l'Orangerie. A noter que le spectacle sera annulé en cas de mauvais temps. Les informations figureront sur le site Internet de la Comédie.

www.comedie.ch

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Les Design Days reviennent du 12 au 15 juin à Lausanne pour une 16e édition sur le site de la Rasude. Design de collection ou industriel, créations de mobilier sur mesure, accessoires pour la maison, arts de la table, graphisme, papeterie artisanale, vases textiles et autres lampes-fleurs: il y en aura pour tous les goûts.

La question de la durabilité sera notamment au coeur de cette édition 2025 avec une nouvelle génération de designers privilégiant des matériaux locaux ou recyclés. C'est le cas par exemple de Cristina Nezel, dont les vases sont confectionnés à partir de textiles récupérés, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Ils citent aussi le studio Puzz'le Design, dont la production mise sur les circuits courts, ou les sièges colorés du fabricant suisse Girsberger, lesquels sont composés à plus de 90 % de matériaux recyclés.

Une attention particulière sera aussi portée au savoir-faire, particulièrement dans le domaine du bois. Les organisateurs mentionnent les fauteuils à bascule en chêne suisse du Genevois Olivier Veuthey, les agencements sur mesure de l'Atelier M12 ou les meubles en bois local de Fabien Roy.

"Lampes mythiques"

Parmi les autres temps forts, Galerie NOV mettra à l'honneur le verre avec une exposition réunissant plusieurs designers suisses ayant collaboré avec Nouvel, une maison d'art verrier basée au Mexique. Le designer biennois Dimitri Bähler présentera ses créations phares: lampes en papier froissé, vaisselle en porcelaine immaculée, tables en faïence texturée.

Les organisateurs relèvent encore la présence du tapissier et éditeur d'art lausannois Vladimir Boson. Ce dernier présentera "une sélection de lampes mythiques, créées par Mike Bliss en 1984, les iconiques Flower Lights", poursuit le communiqué.

Les Design Days s'adressent autant aux professionnels qu'aux amateurs. L'événement, le plus grand du genre en Suisse romande, dit vouloir "explorer les multiples dimensions de la création contemporaine et affirmer le rôle du design comme discipline culturelle, intellectuelle et engagée".

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