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Vaud

Un objet inédit devant le Grand Conseil vaudois

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Le plan d'affectation cantonal Lavaux sera sur la table du Grand Conseil dès ce mardi. Un travail qui s'annonce de longue haleine pour les députés. (Archives © KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Ce mardi, le Grand Conseil vaudois s'attaque à un dossier d'envergure : le plan d'affectation cantonal Lavaux. Des débats qui s'annoncent longs et particuliers pour les députés, car il s'agit habituellement d'un travail d'exécutif.

Un dossier pour le moins inhabituel se trouve sur la table des députés vaudois au Grand Conseil : le PAC Lavaux. Un objet d'envergure qui chamboule le travail habituel du plénum. Ce n'est en effet habituellement pas la chambre législative du canton qui se penche sur ce genre de sujet.

Ce PAC, c'est le plan d'affectation cantonal. Il vise à préciser la protection du site classé, au Patrimoine mondial de l'Unesco. Si une loi a fixé les grandes lignes, le plan doit maintenant concrètement transposer cela sur le terrain. 1'300 hectares, hors zones à bâtir, sont concernés. Le tout sur dix communes.

Habituellement, un PAC est géré par le Conseil d'Etat. Il lève les oppositions déposées durant la mise à l'enquête publique, 160 ici dans le cas du PAC Lavaux. Sauf qu'ici, cette tâche revient au législatif.

Laurent MiévillePrésident du Grand Conseil vaudois

Travail inhabituel et récusation

Le Grand Conseil vaudois n'a encore jamais endossé un tel rôle. Si bien qu'avant même les débats en plénum, le travail en commission a battu tous les records. Il a fallu 22 séances entre juin 2021 et juin 2023 pour déboucher sur un rapport de 91 pages, auxquelles s'ajoutent plus de 300 pages d'annexes. Il a fallu également former les députés, pour les préparer à ces travaux.

Laurent MiévillePrésident du Grand Conseil vaudois

Une autre particularité dans ce dossier est qu'il a fallu prévoir des motifs de récusation, afin d'éviter que des opposants (tout comme leurs proches et représentants) ne doivent se prononcer sur les oppositions au PAC.

Laurent MiévillePrésident du Grand Conseil vaudois

Au final, ce ne sont que deux députés qui ne pourront pas participer aux débats: le PLR Maurice Neyroud et le Vert Pierre Fonjallaz, respectivement vignerons à Chardonne et Cully.

Long chemin

Place désormais aux débats en plénum, dont la durée reste incertaine. Du PAC initial élaboré par la Direction générale du territoire et du logement, la majorité de droite a obtenu certains assouplissements en commission, au détriment de la gauche. Si chacun campe sur ses positions, le traitement du dossier pourrait s'éterniser. A moins, relève Muriel Thalmann, présidente de la commission qui s'est chargée du dossier, que les chefs de groupe ne trouvent certains consensus pour éviter de "refaire tout le débat".

Comme rien n'est simple dans ce dossier, toute modification importante du PAC initial aboutira sur une enquête publique complémentaire. Celle-ci pourrait soulever de nouvelles oppositions qui, à leur tour, devraient être traitées par le Grand Conseil.

Une fois le PAC Lavaux approuvé par le Grand Conseil, des recours seront encore possibles auprès du Tribunal cantonal, puis éventuellement au Tribunal fédéral. Un référendum serait également envisageable.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Lausanne

Prix PERL: la société Elythor remporte le prix principal

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Beaulieu a accueilli mercredi soir la 22e édition des prix PERL (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La société Elythor a été la grande gagnante mercredi soir de la 22e cérémonie des Prix entreprendre Lausanne Région (PERL). L'entreprise a remporté le Trophée Lausanne Région, doté de 50'000 francs, pour son drone permettant d'entretenir et de vérifier l'état des infrastructures énergétiques sur terre comme sur mer.

Elythor a également remporté le Prix du public d'une valeur de 10'000 francs, lors d'une cérémonie organisée à Beaulieu et suivie par 300 personnes, indiquent les organisateurs dans leur communiqué de presse. Cette année, les PERL avaient reçu 44 candidatures (+19% par rapport à 2023).

Trois autres sociétés ont gagné le Prix de l'innovation, recevant 10'000 francs chacune. Il s'agit de csky.ai, qui utilise l'intelligence artificielle pour garantir le caractère privé d'échanges sensibles, d'Ex Nunc Intelligence, qui permet l'obtention d'une réponse argumentée à une question juridique complexe et d'Uzufly, qui modélise les villes par drones pour de futurs projets urbanistiques.

Quant au Prix coup de coeur du jury, doté également de 10'000 francs, il a été attribué à Atipikey, qui propose des services d'inclusion pour et par les personnes neuroatypiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Soirée compliquée pour le LS qui n'est toujours pas sauvé

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C'est la 3e défaite en 4 matchs pour le Lausanne-Sport. ©KEYSTONE/Martial Trezzini

Le Lausanne-Sport s'est incliné 0-2 à domicile face à Lucerne. Le maintien des Vaudois en Super League n'est donc toujours pas assuré.

Dans le premier quart d'heure, on a pourtant cru que ça allait le faire. Malgré les blessés, les suspendus et donc, une équipe totalement remaniée, les Lausannois ont été les premiers à se montrer dangereux. À la 9e minute par exemple, avec un bon enchaînement Sanches-Giger-Labeau. Mais l'attaquant, qui avait pourtant le champ relativement libre, a envoyé à côté. Ou encore deux minutes plus tard avec Rares Ilie qui, par un excellent jeu de jambes, s'est défait de l'amas de joueurs lucernois qui défendaient dans les 16m. Mais la frappe a été arrêtée par le gardien.

Et puis l'ouverture du score est arrivée chez les visiteurs par Thibault Klidje à la 14e. Les Lucernois étaient en supériorité numérique devant la cage et l'attaquant n'a eu aucun mal à se dégager la place nécessaire pour marquer. Lausanne a tenté de réponde immédiatement... en envoyant le ballon à côté du but.

Ce sera malheureusement le résumé du match côté vaudois. Et quand ce n'était pas le tir qui n'était pas cadré, c'était les centres qui étaient manqués à cause d'un mauvais timing. Comme à la 60e et cette passe à ras le sol de Brighton Labeau que Kaly Sène n'a pu que regarder passer au deuxième poteau.

Les hommes de Ludovic Magnin ont essayé, mais rien n'y a fallu. Le coup de massue arrivera à la 81e. C'est Teddy Okou qui a trompé Karlo Letica pour inscrire de 0-2. Les Lausannois, comme s'ils n'en avaient pas déjà assez vu comme ça pour la soirée ont encore dû voir Noë Dussenne se faire expulser à la 85e. Le capitaine du LS, qui avait déjà reçu un carton jaune plus tôt dans la rencontre, s'est vu punir une deuxième fois pour une stupide faute lors d'une remise en jeu. Les trois coups de sifflet de l'arbitre ont sonné comme la fin d'un calvaire.

"C'est une défaite très difficile à encaisser parce qu'on aurait pu remporter ce match et en finir une bonne fois pour toute", a lâché Kaly Sène. L'équipe que l'on a vu sur le terrain ce mercredi ne ressemblait pas à celle que l'on a l'habitude de voir. En cause, on l'a dit, plusieurs blessés et joueurs suspendus. Ainsi, Ludovic Magnin avait titularisé Stjepan Kukuruzovic ou encore Alvyn Sanches. Mais pour Kaly Sène, ces changements ne sont pas une excuse.

Il reste encore deux matchs dans le championnat. Rien n'est donc perdu pour le Lausanne-Sport, même si la situation devient tendue. Le LS compte 4 points d'avance sur Grasshopper, l'actuel barragiste. Samedi, les Lausannois se déplaceront à la Pontaise pour y affronter Stade Lausanne Ouchy, une victoire leur assurerait donc le maintien. Quels ajustements faudra-t-il faire pour inverser la tendance? On retrouve Kaly Sène.

Lors de cette saison de Super League, le LS n'a battu qu'une fois son rival lausannois. Les deux autres rencontres s'étaient soldées par un match nul. Mais samedi, une égalité ne suffira pas. Coup d'envoi à 18h.

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Lausanne

L'occupation des étudiants pro-palestiniens prend fin à l'UNIL

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Des étudiants et militants pro-palestiniens ont tiré un bilan de leur mobilisation mercredi à l'Université de Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis, qui durait depuis près de quinze jours, a pris fin mercredi soir. Les étudiants ont promis de poursuivre la mobilisation.

Mardi après-midi, la direction de l’UNIL a présenté à une délégation du collectif ses dernières réponses aux revendications. Elles ont été acceptées dans la soirée par l’assemblée générale du collectif.

Si la direction de l'alma mater a à nouveau refusé d’entrer en matière sur le boycott académique réclamé par le collectif, elle a pris un certain nombre d'engagements, dont la création d'une cellule d’experts. Cette dernière évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques de pays en guerre "sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique".

La principale revendication du collectif était justement ce boycott académique. Les porte-paroles des étudiants ont présenté en fin de journée mercredi leurs recherches sur les universités israéliennes avec qui l'UNIL collabore. Le rapport de 30 pages pointerait notamment l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJ) et l’Ashkelon Academic College (AAC). Il détaillerait les violations de droits humains commises par ces institutions et leurs collaborations avec l’armée israélienne et des compagnies militaires privées. Joseph Daher est professeur invité à l'Université de Lausanne, et soutien au mouvement :

Joseph Daher était présent au rassemblement, comme soutien au mouvement. Il salue le courage et la détermination de ces étudiants :

Le professeur de l'université espère que la mobilisation ne s'arrêtera pas là :

Pressions dénoncées

En fin d'après-midi mercredi, plusieurs centaines d'étudiants, 1300 selon le collectif pro-palestinien, ont participé à un rassemblement devant Géopolis. S'ils ont détaillé les avancées obtenues dans l'accord, ils ont déploré les pressions de l'Université et la gestion autoritaire du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, copieusement hué. Sam est étudiant à l'Université de Lausanne :

"L'accord met fin à l'occupation mercredi soir, mais pas à la mobilisation", ont-ils assuré. "Une voie pour le militantisme s'est ouverte dans toute la Suisse", se sont-ils réjouis. Et le collectif poursuivra la surveillance des engagements pris par l'université. Sam, étudiant de l'UNIL :

En début de soirée, les étudiants ont évacué leurs dernières affaires du hall de Geopolis

Mesures transparentes

Dans l'accord finalement trouvé, l'UNIL accepte d'inciter ses chercheuses à faire preuve "de la plus grande diligence" dans leurs collaborations scientifiques. Elle renforcera par ailleurs le réseau et le dispositif "Scholars at risk" pour les chercheurs palestiniens, ainsi que son appui aux étudiants palestiniens.

La direction mettra également en place un programme de soutien à la reconstruction des capacités académiques palestiniennes et émettra une prise de position sur la situation de ces universités.

Garantissant la transparence sur ces mesures, l'UNIL souligne toutefois qu'elles sont soumises au respect par le collectif des engagements pris de son côté. Elle réitère sa condamnation ferme de tout propos contraire aux valeurs édictées dans sa charte. Les actes et discours répréhensibles qui auront été constatés feront l’objet d’une investigation.

Entre satisfaction et regrets

Le conseiller d’Etat en charge de la formation Frédéric Borloz a salué "la fin de l’occupation non autorisée des locaux de l’Université de Lausanne, conformément à la volonté de l’Université, du Conseil d’Etat et du Grand Conseil". Il s'est dit satisfait de l'issue trouvée sur plusieurs points.

"Il n’y a pas eu d’intervention de police, l’occupation est terminée et le dialogue a pu être maintenu. Il n’y a pas eu non plus de violences physiques ni de déprédations", déclare-t-il dans une note aux médias. Il regrette néanmoins le sentiment d’insécurité vécu pendant trop longtemps par des étudiants et des membres du personnel de l'UNIL.

Le ministre déplore également "les messages injurieux, voire racistes et qui incitent à la haine. Enfin, il y avait clairement d’autres moyens qu’une occupation non autorisée de locaux pour manifester", a-t-il estimé. Les universités doivent rester des institutions dédiées à la recherche de la vérité et à la diffusion du savoir".

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Vaud

La Poste teste les conseils numériques gratuits dans ses offices

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Actuellement en projet pilote, les prestations numériques gratuites au sein des offices postaux pourraient à l'avenir se généraliser en Suisse (Image d'illustration ©La Poste)

La Poste étend son projet pilote de conseils et de prestations gratuits dans le domaine du numérique. Initialement lancé durant l'été 2023 en Suisse alémanique et au Tessin, il a été étendu en février dernier dans six autres filiales, dont celle de Vallorbe en terres vaudoises.

La Poste suisse expérimente depuis bientôt une année un projet pilote de conseils et de prestations numériques gratuits. Lancé en juillet 2023 dans des filiales de Wetzikon, Gossau et Locarno, cet essai propose un soutien, gratuit, pour les besoins numériques de la clientèle. Utilisation de téléphones portables, soutien pour des formulaires en ligne ou encore accompagnement, les collaborateurs postaux peuvent donc distribuer certains conseils. Depuis février dernier, six nouvelles filiales sont concernées par ce projet pilote. En Suisse romande, il s'agit du Lignon et de Vallorbe.

Un soutien, qui se veut adapté à tous les âges et tous les besoins numériques. Corinne Tschanz est la porte-parole vaudoise de la Poste :

La Poste souhaite donc endosser un rôle de pont, entre le monde physique et le monde numérique :

Ces offres numériques sont déjà proposées dans d'autres offices postaux, mais cela est payant. Le projet pilote entend déterminer si la place existe pour des conseils, gratuits, avec des collaborateurs formés. La porte-parole vaudoise de la Poste, Corinne Tschanz :

Les clients souhaitant des conseils peuvent donc s'adresser directement aux offices de poste. Ils seront reçus par les collaborateurs de la Poste.

Encore en test

Il s'agit donc d'un projet pilote, en essai encore pendant plusieurs semaines. La Poste envisagera ensuite de l'étendre ou non à davantage d'offices postaux du pays. On retrouve Corinne Tschanz :

La Poste annonce poursuivre cet essai pilote jusqu'en juillet 2024.

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