International
Quatre hommes jugés pour l'attentat au marché de Noël de Strasbourg
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/02/ce-soir-du-11-decembre-2018-cherif-chekatt-un-homme-de-29-ans-avait-surgi-en-plein-coeur-du-traditionnel-marche-de-noel-de-strasbourg-et-ouvert-le-feu-sur-des-passants-en-criant-allah-akbar-au-t-1000x600.jpg&description=Quatre hommes jugés pour l'attentat au marché de Noël de Strasbourg', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Cinq personnes avaient été tuées froidement, en dix minutes à peine, en plein marché de Noël. Le procès de l'attentat de Strasbourg en décembre 2018, s'est ouvert jeudi à Paris, en l'absence de l'assaillant, un homme radicalisé abattu après 48 heures de traque.
Dans cette affaire, quatre hommes, soupçonnés d'avoir joué un rôle, à des degrés divers, dans la fourniture d'armes à l'auteur des coups de feu, vont être jugés pendant cinq semaines devant la cour d'assises spéciale, composée uniquement de magistrats.
Un seul d'entre eux, Audrey Mondjehi, est toujours en détention provisoire. Les autres comparaissent libres.
Un cinquième suspect âgé de 84 ans, qui avait également été renvoyé en procès par les juges d'instruction, sera jugé seul ultérieurement et sur une plus courte période, en raison de son état de santé incompatible avec la durée de ce procès.
Au début de l'audience, les quatre accusés ont décliné brièvement leur identité à la barre. Puis la présidente a procédé, avec les avocats, à l'inventaire des personnes souhaitant se constituer partie civile et qui se comptent par dizaines.
Le soir du 11 décembre 2018, Chérif Chekatt, un homme de 29 ans, avait surgi en plein coeur du traditionnel marché de Noël de Strasbourg et ouvert le feu sur des passants en criant "Allah Akbar".
En dix minutes, il avait tué cinq personnes et blessé 11 autres. Il avait ensuite pris la fuite à bord d'un taxi.
Le chauffeur du véhicule, Mostafa Salhane, était parvenu à convaincre l'assaillant, blessé, de s'arrêter pour le soigner et avait profité d'un moment d'inattention de ce dernier pour reprendre le volant et partir en trombe vers le commissariat.
Multirécidiviste
Il avait ainsi permis aux enquêteurs d'identifier le meurtrier, un multirécidiviste de 29 ans, condamné 20 fois en France pour des faits de droit commun et fiché S pour radicalisation islamiste.
Traqué pendant deux jours, Chérif Chekatt avait été repéré dans le quartier du Neudorf et tué dans un échange de tirs avec des policiers.
Le lendemain, l'attentat avait été revendiqué par le groupe Etat islamique, un acte toutefois jugé opportuniste par les enquêteurs. Une vidéo d'allégeance à l'EI avait néanmoins été retrouvée sur une clé USB au domicile de l'assaillant.
Cinq hommes ont par la suite été mis en examen dans ce dossier pour avoir fourni à Chérif Chekatt des armes.
Finalement, les juges d'instruction n'ont retenu la qualification terroriste que pour Audrey Mondjehi, un ancien codétenu de Chérif Chekatt.
Cet accusé de 42 ans est jugé pour complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinat, notamment sur personnes dépositaires de l'autorité publique, le tout en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Selon l'ordonnance des magistrats, dont a eu connaissance l'AFP, il a joué "un rôle indispensable dans la fourniture d'une arme" à l'assaillant en le mettant en contact avec des personnes qui lui ont vendu des armes, alors qu'il "ne pouvait ignorer, voire qu'il partageait, tout ou partie des convictions radicales de Chérif Chekatt".
"Les liens entre Chérif Chekatt et Audrey Mondjehi sont des liens de gens du quartier ancrés dans une délinquance d'habitude, pour des délits de droit commun. A aucun moment, Audrey Mondjehi n'avait perçu le malheur qui allait arriver", a défendu devant la presse, avant l'audience, son avocat Michaël Wacquez.
Agés de 34, 37 et 39 ans, les trois autres accusés, soupçonnés d'avoir participé d'une manière ou d'une autre à la fourniture d'armes, devront pour leur part répondre d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes. Ils encourent 10 ans d'emprisonnement.
Aucun élément n'a permis d'établir qu'ils avaient eu connaissance du projet terroriste du tueur, ont estimé les juges antiterroristes.
Les parties civiles voient dans ce procès une étape cruciale dans leur parcours de reconstruction.
"C'est un moment clé, c'est un moment où il y aura un avant et un après", a déclaré à la presse Me Arnaud Friederich, avocat de 15 parties civiles. "Ça fait cinq ans qu'ils attendent de partager ce moment, d'être entendus et d'avoir des explications sur l'horreur qu'ils ont vécue".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump annonce des taxes de 50% sur le cuivre dès le 1er août
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi des droits de douane de 50% sur les importations de cuivre à partir du 1er août. Ce métal était jusqu'à présent exempté des taxes douanières plancher de 10% imposées en avril.
"Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la défense", a tempété le milliardaire républicain dans un message sur son réseau social Truth Social, évoquant les besoins du pays pour construire des semi-conducteurs, avions, munitions et centres de données, notamment.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La capitale ukrainienne Kiev visée par une attaque russe
Des frappes de drones russes sur Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi ont fait au moins deux blessés, selon un premier bilan du maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko. Les deux blessés ont été touchés dans le district de Solomiansky.
Le maire a averti qu'un "drone ennemi" s'approchait du centre de la capitale. L'administration militaire de Kiev, qui a mis en garde contre une menace de missile balistique sur la ville, a plus tard fait état de trois personnes blessées par des éclats dans les attaques qui ont visé six districts.
Les frappes ou les débris de drones interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels, des véhicules, des entrepôts et des immeubles de bureaux, selon le chef de l'administration militaire Timour Tkatchenko, qui a appelé les habitants à rester dans les abris.
"L'attaque ennemie se poursuit, les forces de défense abattent les cibles ennemies", a-t-il ajouté sur le réseau social Telegram. Des journalistes de l'AFP à Kiev ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et ont vu les explosions de projectiles interceptés par la défense antiaérienne.
Intensification des attaques
Plusieurs dizaines d'habitants ont trouvé refuge dans une station de métro du centre-ville où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition en attendant la fin de l'attaque.
L'Ukraine a affirmé mercredi que la Russie avait lancé la nuit précédente sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l'invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la quasi-majorité a été interceptée, selon Kiev, dans un contexte d'intensification des frappes russes et d'impasse diplomatique.
Le président américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer "plus d'armes" à Kiev, principalement "défensives". Il a accusé le lendemain le président russe Vladimir Poutine de dire des "conneries" sur l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump félicite le président libérien pour son niveau d'anglais
Le président américain Donald Trump a complimenté mercredi à la Maison-Blanche le président du Liberia, Joseph Boakai, pour son niveau d'anglais, qui est la langue officielle de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
"Merci, et dans un si bon anglais, si beau", a déclaré le président américain alors qu'il recevait cinq présidents africains à la Maison-Blanche pour évoquer des questions commerciales, notamment d'exploitation de minerais.
"Où avez-vous appris à le parler de manière aussi belle? Où avez-vous étudié? Au Liberia?", a pressé Donald Trump. Joseph Boakai a d'abord eu un petit rire gêné avant de simplement répondre "oui monsieur" à la dernière question.
Etudes au Kansas
"Eh bien, c'est très intéressant. C'est un bel anglais. J'ai des gens autour de cette table qui sont loin de le parler aussi bien que vous", a conclu le président américain.
Le Liberia est la plus ancienne république d'Afrique subsaharienne, fondée en 1822 sous l'impulsion des Etats-Unis pour des esclaves noirs affranchis. L'anglais est sa langue officielle et la plus largement utilisée à travers le pays.
Président depuis 2024, Joseph Boakai a étudié à l'université du Liberia, dans la capitale Monrovia, ainsi qu'à l'université d'Etat du Kansas, dans le centre des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump menace de punir le Brésil avec une surtaxe de 50%
Le Brésil est devenu mercredi la cible inattendue de l'offensive douanière du président américain Donald Trump, au nom de la défense par Washington de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'Etat. Sept nouvelles lettres ont été envoyées.
Le géant d'Amérique du Sud est venu s'ajouter à la vingtaine de pays destinataires depuis lundi d'un courrier annonçant la surtaxe qui s'appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.
Six nouvelles lettres ont été dévoilées mercredi en fin de matinée, à destination de l'Algérie, du sultanat du Brunei, d'Irak, de Libye, de Moldavie et des Philippines, auxquelles s'est ensuite ajoutée une septième missive, pour le Sri Lanka.
Mais la surprise est venue en fin de journée de l'annonce d'une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu'ici épargnés, alors que les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le pays sud-américain.
"Une honte internationale"
Dans un courrier adressé à son homologue brésilien Lula, le président américain affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro.
"La manière dont le Brésil a traité l'ancien président Bolsonaro [...] est une honte internationale", écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l'ex-dirigeant brésilien d'extrême droite sont "une chasse aux sorcières [qui] doit cesser immédiatement".
Outre ce cas particulier, la majorité des pays ayant reçu un courrier voient la surtaxe qui leur sera appliquée évoluer positivement ou négativement par rapport à l'annonce initiale de l'exécutif américain, au début avril.
Dans le détail, les produits algériens devraient être taxés à 30% (inchangé), tout comme ceux provenant de Libye (-1 point de pourcentage), d'Irak (-9 points) et du Sri Lanka (-14 points), ceux provenant de Moldavie et du Brunei le seront à 25% (respectivement -6 points et +1 point). Quant aux produits philippins, la surtaxe sera de 20% (+3 points).
Lundi, quatorze capitales, principalement d'Asie, avaient reçu une lettre, avec une surtaxe allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos et Birmanie) en passant par 36% (Cambodge et Thaïlande).
Mercredi ou jeudi pour l'UE
Donald Trump avait affirmé mardi qu'il comptait envoyer d'autres lettres dans les prochains jours, notamment vers l'Union européenne (UE), qui devrait selon lui "probablement" recevoir son courrier mercredi ou jeudi.
Mercredi, un porte-parole de la Commission européenne a assuré que l'UE comptait parvenir à un accord avec les États-Unis "dans les prochains jours".
Cela ne devrait cependant concerner que le cadre général des échanges commerciaux entre les deux rives de l'Atlantique nord, qui laisserait de côté les principaux points d'achoppement entre Bruxelles et Washington.
L'objectif de l'UE est d'éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10% mis en place par Washington en avril), avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.
1er août
Initialement, les nouvelles surtaxes devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour repousser la date au 1er août.
Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.
Le président américain avait annoncé au début avril des droits de douane punitifs allant jusqu'à 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis.
Devant l'émoi international et la panique des marchés financiers, Donald Trump avait mis ces surtaxes sur pause pour 90 jours, afin de permettre des négociations avec les partenaires commerciaux, la Maison-Blanche assurant que plusieurs dizaines d'accords seraient signés dans l'intervalle.
Pour l'heure, seuls deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu'un compromis de désescalade a été paraphé avec la Chine, après un mois de guerre commerciale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 3 jours
Les "Seniors en forme" reviennent cet été
-
ClimatIl y a 3 jours
Texas: 27 personnes du camp de vacances dévasté décédées
-
InternationalIl y a 2 jours
France: le député LR Olivier Marleix a mis fin à ses jours
-
InternationalIl y a 3 jours
Theres Rösti parle de sa vie au côté d'un conseiller fédéral
-
InternationalIl y a 3 jours
Australienne coupable d'un triple meurtre aux champignons vénéneux
-
SuisseIl y a 3 jours
Zurich veut interdire les adaptations de sexe chez les ados
-
InternationalIl y a 3 jours
La Pologne introduit des contrôles aux frontières
-
GenèveIl y a 2 jours
L'Imad a effectué 226 visites supplémentaires durant la canicule