Économie
L'OMC évite une crise importante à la dernière minute à Abou Dhabi
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La ministérielle de l'OMC s'est achevée à Abou Dhabi sur un revers sur la pêche et l'agriculture. Une crise a été évitée tôt samedi (vendredi soir en Suisse), l'Inde acceptant à la dernière minute de prolonger le moratoire sur les taxes pour le commerce électronique.
"Le verre est à coup sûr à moitié plein", a affirmé à la presse la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala. "Les gens ne nous donnaient aucune chance" d'y arriver avant la réunion, a-t-elle également dit, se disant "prête à continuer", à un peu plus d'un an de la fin de son premier mandat.
La déclaration ministérielle validée par les 164 membres "est significative" avec des "résultats redoutables", a renchéri de son côté le président de la rencontre, le ministre émirati du commerce Thani bin Ahmed al-Zeyoudi. Comme souvent, cette 13e ministérielle s'est terminée sur une surprise de dernière minute. Quelques heures auparavant, plusieurs sources parlaient déjà de "désastre" et de crise pour l'OMC.
En cause, l'Inde répétait pendant plusieurs jours qu'elle ne renouvellerait pas le moratoire sur les tarifs douaniers pour les diffusions électroniques. Mais à la dernière minute, le ministre indien du commerce a accepté de revenir sur cette décision, étendue jusqu'à la prochaine ministérielle ou fin mars 2026 au plus tard pour la dernière fois. Par amitié pour son homologue émirati.
"C'est certainement un développement positif", a affirmé à la presse le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis. Mais il faut désormais trouver une solution permanente dans les deux prochaines années, selon lui. Et de considérer plus largement que l'importance de l'organisation a été réaffirmée alors que le commerce est "militarisé".
Coups de téléphone entre dirigeants
La Suisse et l'OMC ne cachaient pas que le scénario d'un abandon du moratoire aurait constitué un important recul pour tous les pays. "Ce serait très mauvais", disait dans l'après-midi à Keystone-ATS l'ambassadeur suisse auprès de l'organisation, Erwin Bollinger.
Selon une étude, cette suspension aurait coûté aux Etats riches environ 0,5% de leur Produit intérieur brut (PIB). Mais, plus encore, 2,5% aux pays en développement. Les Etats qui voulaient mettre un terme au moratoire affirmaient perdre des revenus considérables.
Après quatre jours de réunion jeudi, les ministres et les négociateurs auront étendu leurs discussions de plus de 24 heures. Et des coups de téléphone auront été menés entre chefs d'Etat et de gouvernement.
Mais les dizaines d'élections prévues cette année ont rendu plus difficile tout consensus. Certains s'en prennent au désintérêt des Etats-Unis, d'autres à la division des pays en développement, d'autres encore à un manque de collaboration inédit.
Ni le ministre émirati, ni la ténacité de la Dr Ngozi n'auront suffi à convaincre New Delhi sur la pêche et l'agriculture. "Nous étions si proches", a affirmé la directrice générale, alors que les discussions vont se poursuivre à Genève. Contraint d'être élu dans quelques mois pour rester au gouvernement, le ministre indien du commerce n'avait pas caché son obligation de rentrer avec quelque chose pour les agriculteurs, selon des sources convergentes.
ONG déçues par avance
L'Inde, exposée à des manifestations, n'a pas lâché sur ses revendications d'une solution permanente pour les subventions aux stocks pour garantir la sécurité alimentaire, élargie à tous les pays en développement. Sans obtenir gain de cause auprès des autres membres. De nombreux pays occidentaux reprochent à New Delhi de vouloir exporter ces denrées à des prix inférieurs à ceux du marché.
Conséquence, l'Inde, notamment, a objecté sur plusieurs questions. Victime, le second paquet sur les subventions à la pêche nuisibles pour les ressources halieutiques, estimées à 54 milliards de dollars par an, a été bloqué. L'Inde souhaite organiser la pêche artisanale chez elle comme elle le veut.
A Genève il y a près de deux ans, un accord considéré comme historique avait été arraché après plus de 20 ans de négociations, mais il ne règle qu'une partie du problème. Et il manque plusieurs dizaines de ratifications pour qu'il entre en vigueur.
Seules les subventions contribuant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée faisaient partie du premier arrangement, soit un peu plus de 20 milliards. Le reste porte sur celles qui alimentent une surpêche ou une surcapacité. En cas d'accord à Abou Dhabi, l'OMC aurait pu revendiquer le premier des Objectifs de développement durable (ODD) décidés par la communauté internationale qui serait entièrement honoré.
La directrice générale en a fait l'une de ses principales luttes. De leur côté, les ONG avaient par avance estimé que l'absence d'une interdiction formelle de subventionner la pêche de longue distance aurait compromis l'objectif de durabilité.
Avancée en marge de la rencontre
Autre objection indienne, sans surprise, un accord finalisé dimanche entre plus de 120 pays, dont la Suisse, pour faciliter l'investissement dans les pays en développement n'a pas été arrimé à l'OMC. Les discussions se poursuivront à Genève.
Parmi les satisfactions au terme de cinq jours de ministérielle, les Comores et le Timor-Leste rejoindront dans quelques mois l'organisation. En marge de la réunion, un arrangement entre plus de 70 pays, dont la Suisse, sur le commerce des services est lui entré en vigueur.
Selon des estimations, les économies grâce à ce dispositif pourraient s'élever à près de 130 milliards de francs par an à terme. Les coûts pourraient reculer de 10%.
La réforme de l'OMC, chantier principal pour la Suisse emmenée par la secrétaire d'Etat Helene Budliger Artieda, reste elle prévue avant la fin de l'année. Aucune décision n'était attendue à Abou Dhabi, mais aucune avancée supplémentaire n'a été obtenue. Les Etats-Unis n'auront pas clarifié leurs attentes sur le mécanisme de règlement des disputes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Zone euro: le chômage stable en juin, à 6,2%
Le taux de chômage a été stable au mois de juin dans la zone euro, à 6,2% de la population active, au même niveau qu'en avril et en mai, a annoncé Eurostat jeudi.
Ce taux de 6,2% est le plus bas niveau atteint dans les pays de la zone euro depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998.
Par rapport à juin 2024, le taux de personnes sans emploi a baissé de 0,2 point dans les 20 pays partageant la monnaie unique.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage est également resté stable en juin par rapport à mai, à 5,9%, son point bas historique.
Eurostat estime que 12,967 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en juin, dont 10,7 millions dans la zone euro.
Le taux de chômage est resté stable en France à 7%, selon les données harmonisées d'Eurostat. C'est moins bien que celui de ses deux grands voisins, l'Allemagne (3,7%) et l'Italie (6,3%).
Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été observés à Malte (2,5%), en République tchèque (3%) et en Pologne (3,5%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%), en Finlande (9,3%) et en Suède (8,7%).
Le taux de chômage des jeunes (moins de 25 ans) était de 14,7% dans l'UE, stable par rapport au mois de mai, et de 14,1% dans la zone euro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Après plusieurs reports, J-1 pour les droits de douane de Trump
Près de quatre mois après avoir été annoncés par Donald Trump, les droits de douane qu'il qualifie de "réciproques" doivent entrer en vigueur vendredi, avec à la clé une forte hausse pour la plupart des produits entrant aux Etats-Unis.
Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l'image des 50% prévues sur le cuivre. Et cette fois, après deux pauses, pas de nouveau report.
"Tout sera fait vendredi", a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. "Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après".
Taux inconnus en Suisse
Pour environ 80 pays, dont les 27 de l'Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l'origine des produits. En Suisse, les taux n'étaient toujours pas connus jeudi matin.
L'UE, le Japon, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines se sont entendus avec la Maison Blanche, avec à la clé des surtaxes moins élevées que celles annoncées initialement.
Les produits européens devraient donc être taxés à hauteur de 15%, contre 20% prévu début avril par l'administration américaine, après avoir même été menacés un temps de 30%.
Toutefois, avec seulement sept accords annoncés, le plus souvent un cadre de négociations à venir plutôt qu'un réel accord commercial, la Maison Blanche est très loin des "dizaines d'accords" qu'elle prétendait pouvoir signer pendant la pause de 90 jours lancée début juin.
Impact sur l'économie
Le Brésil devrait être le plus touché, avec 50% de surtaxe en représailles aux poursuites engagées contre son ex-président Jair Bolsonaro, accusé d'une tentative de coup d'Etat après sa défaite à l'élection présidentielle de 2022, une "chasse aux sorcières", selon son allié Donald Trump.
Le locataire de la Maison Blanche a signé un décret en ce sens mercredi, effectif à compter du 6 août.
Il a aussi signé une "proclamation", amenant les droits de douane à 50% sur le cuivre à compter de vendredi, mais sur une gamme de produits du cuivre moins large qu'un temps craint par les professionnels.
Le président américain a affirmé jeudi que la décision du Canada de reconnaître en septembre la Palestine comme État rendrait "très difficile" tout accord commercial futur. Les négociations, suspendues en juin suite à l'instauration par Ottawa d'une taxe sur les services numériques, se déroulaient dans un climat diplomatique tendu, alimenté notamment par ses propos provocateurs sur le Canada en tant que potentiel "51e État américain".
Economistes inquiets
L'impact des droits de douane continue d'inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l'inflation mais également sur la croissance américaine.
Selon le Budget Lab de l'Université de Yale, les droits de douane moyens se situent au 30 juillet à plus de 18%, au plus haut depuis 1933, et pourraient encore augmenter une fois les nouvelles taxes effectives.
Leur effet se fait déjà sentir sur la croissance américaine: certes cette dernière a rebondi au deuxième trimestre mais il s'agit d'une performance en trompe-l'oeil pour la plupart des analystes, qui soulignent que l'expansion sur le premier semestre a ralenti, autour de 1,3% en rythme annualisé.
Une tendance qui devrait se confirmer sur le reste de l'année car "les droits de douane grignotent peu à peu l'activité", a souligné la cheffe économiste de Nationwide, Kathy Bostjancic, dans une note.
Pour Samuel Tombs, de Pantheon Macroeconomics, la croissance pour le second semestre devrait même être inférieure à 1%, en rythme annualisé.
Quand à l'inflation, le professeur d'Economie de l'Université de Havard, Jason Furman, s'attend à la voir remonter vers les 3%.
De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d'une future baisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BNS subit une perte de 15,3 milliards au premier semestre
La Banque nationale suisse (BNS) a pâti au premier semestre de ses positions en monnaies étrangères, qui ont causé une perte de 22,7 milliards de francs. L'institut d'émission boucle ainsi les six premiers mois de l'année sur un débours de 15,3 milliards.
Le stock d'or de la BNS a permis d'atténuer la contreperformance des monnaies étrangères, le métal jaune ayant généré une plus-value de 8,6 milliards de francs, indique jeudi un communiqué. En revanche, les positions en francs ont affecté le résultat semestriel à hauteur de 1 milliard de francs.
La banque centrale helvétique rappelle que son résultat dépend principalement de l'évolution des marchés de l'or, des changes et des capitaux, ce qui implique de fortes variations. Au premier trimestre, la BNS a dégagé un bénéfice de 6,68 milliards de francs, alors que la perte a atteint 21,98 milliards au deuxième partiel.
La perte de la BNS au deuxième trimestre est dans la cible des prévisions des économistes de la grande banque UBS, qui tablaient sur un débours compris entre 17 et 27 milliards de francs.
La dégradation du résultat des monnaies étrangères s'inscrit dans un contexte de forte appréciation du franc, notamment face à l'euro et au dollar, depuis quelques mois. La BNS accuse ainsi des pertes de change à hauteur de 43,9 milliards de francs sur les six premiers mois de l'année.
Les incertitudes économiques et géopolitiques, causées en grande partie par les droits de douane décidés par le président américain Donald Trump, ont renforcé le franc dans son rôle de valeur refuge. L'or a profité de cette même dynamique. Au 30 juin, le kilo de métal jaune s'échangeait à 84'247 francs, contre 76'011 francs six mois auparavant.
La perte en francs s'explique principalement par les intérêts appliqués aux avoirs à vue en comptes de virement.
Dans son communiqué, l'institut d'émission souligne qu'il est tenu de constituer des "provisions suffisantes pour maintenir les réserves monétaires au niveau requis par la politique monétaire", façon de rappeler qu'une distribution à la Confédération et aux cantons n'est pas garantie, surtout lors d'années déficitaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Droits de douane: Trump décide 50% sur les produits brésiliens
Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret imposant 40 points de pourcentage (pp) de droits de douane supplémentaires sur les produits brésilien, ce qui porte la surtaxe à 50%, a annoncé la Maison Blanche.
Le gouvernement américain a de surcroît renforcé mercredi sa pression sur le Brésil, en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro, en annonçant de nouvelles sanctions contre le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes.
Le premier coup est venu du département du Trésor, avec des sanctions visant M.de Moraes, que Washington accuse de "détentions arbitraires" et de non-respect de "la liberté d'expression".
Le Trésor estime que le juge a profité de sa position pour "cibler des opposants politiques, notamment l'ex-président Jair Bolsonaro, des journalistes, des réseaux sociaux américains et d'autres entreprises américaines et internationales".
Le président américain, Donald Trump, a par ailleurs signé mercredi un décret imposant 50% de surtaxes douanières aux produits brésiliens, à l'exception notamment des avions, du jus et de la pulpe d'orange, des noix du Brésil, et de certains produits en fer, acier ou aluminium.
Selon le décret, la surtaxe, qui entrera en vigueur à partir du 6 août, se justifie par "la menace inhabituelle et extraordinaire que constitue le Brésil pour la sécurité nationale, l'économie et la politique étrangère des Etats-Unis".
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a riposté, s'engageant mercredi à défendre la souveraineté de son pays contre la décision du président américain.
Ce jour est un "jour sacré de la souveraineté", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie officielle à Brasilia, promettant de "défendre (...) la souveraineté du peuple brésilien face aux mesures annoncées par le président des Etats-Unis".
Mercredi, Juanita Goebertus, la directrice pour les Amériques de Human Rights Watch, organisation internationale de défense des droits humains, a déclaré que les droits de douane et sanctions imposés par les Etats-Unis au Brésil constituaient une "violation flagrante de l'indépendance judiciaire" du pays.
"Chasse aux sorcières"
"Alexandre de Moraes s'est octroyé le droit d'être juge et jury pour orchestrer une chasse aux sorcières illégale contre des citoyens et entreprises américaines et brésiliennes. Les sanctions de ce jour rappellent que le Trésor tiendra pour responsable ceux qui menacent les intérêts américains et la liberté de nos citoyens", a déclaré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, cité dans un communiqué.
L'ancien président brésilien, allié de Donald Trump, est poursuivi dans son pays pour une tentative présumée de coup d'Etat après sa défaite lors de l'élection de 2022.
Ces sanctions entraînent le gel de l'ensemble des avoirs détenus par M.de Moraes aux Etats-Unis ainsi que l'interdiction pour des citoyens ou entreprises américaines de faire affaire avec le juge brésilien, sous peine de poursuites.
Elles viennent compléter celles annoncées par le département d'Etat le 18 juillet, qui visaient tous les juges de la Cour suprême ainsi que leurs proches parents, qui sont tous désormais interdits d'entrer aux Etats-Unis.
"Que cela serve d'avertissement à ceux qui voudraient bafouer les droits de leurs concitoyens. Une robe de juge ne peut pas vous protéger", a réagi sur X le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio.
Le gouvernement brésilien a qualifié ces sanctions d'"arbitraires" et d'"injustifiables", et y voit "une attaque grave et inacceptable contre la souveraineté" du Brésil, d'après un communiqué de l'Agence brésilienne pour la défense légale de l'Etat (AGU).
La ministre en charge des Relations institutionnelles du Brésil, Gleisi Hoffmann, a de son côté exprimé le "rejet total du gouvernement Lula" envers ces sanctions.
"Très reconnaissant"
Mais Washington ne s'est pas arrêté là, pour lutter contre ce que Donald Trump présente comme une "chasse aux sorcières" à l'encontre de son allié d'extrême droite.
Après avoir menacé depuis plusieurs jours Brasilia de 50% de surtaxes douanières à compté du 1er août, le président américain a finalement signé, un peu plus tard dans la journée, un décret en ce sens.
Selon le décret, publié sur le site de la Maison Blanche, la surtaxe, qui entrera en vigueur à partir du 6 août, se justifie par "la menace inhabituelle et extraordinaire que constitue le Brésil pour la sécurité nationale, l'économie et la politique étrangère des Etats-Unis",
Fort de ce soutien américain, le fils de l'ancien président, Eduardo Bolsonaro, s'est dit "très reconnaissant", appelant "les autres leaders du monde libre à s'unir aux Etats-Unis".
Le procès de Jair Bolsonaro pour une tentative présumée de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva doit s'achever dans les prochaines semaines. L'ex-chef d'Etat (2019-2022), âgé de 70 ans, risque plus de 40 ans de prison.
Outre le port d'un bracelet électronique, Jair Bolsonaro est contraint de rester chez lui soir et week-end, et interdit de recourir aux réseaux sociaux et de contacter ambassades et autorités étrangères.
Les autorités brésiliennes ont également adopté une posture très ferme concernant la lutte contre la désinformation, la Cour suprême ayant durci en juin 2024 la régulation des réseaux sociaux.
Le juge Moraes avait bloqué durant 40 jours X au Brésil, jusqu'à ce que le réseau du multimilliardaire Elon Musk se conforme aux ordres de supprimer des comptes accusés de diffuser des infox.
Pour les mêmes raisons, il a ordonné en février le blocage de la plateforme vidéo Rumble, prisée des conservateurs américains.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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